Printemps 1914. Jeune femme féministe à l’esprit frondeur, Vera Brittain est résolue à passer les examens d’admission à Oxford, malgré l’hostilité de ses parents particulièrement conservateurs. Décidée à devenir écrivain, elle est encouragée et soutenue par son frère et sa bande d’amis – et notamment par le brillant Roland Leighton dont elle s’éprend. Mais les rêves de Vera se brisent au moment où l’Angleterre entre en guerre et où tous les jeunes hommes s’engagent dans l’armée. Elle renonce alors à écrire pour devenir infirmière. Tandis que la jeune femme se rapproche de plus en plus du front, elle assiste avec désespoir à l’effondrement de son monde.
Voila un film dont je vous ai bien souvent parlé, très attendu pour ma part, pour au final on peut le dire une promotion désastreuse et une distribution du film quasi inexistante pour ma part il ne passait à aucun cinéma à plus de 50km c’est pourtant pas le choix des cinémas qui manque. Je l’ai donc vu hier sur le net en tombant sur une version originale sous titrée un privilège pour voir l’intensité de jeux des acteurs mais néanmoins n’a rien à voir quant à une immersion dans une salle de cinéma qui aurait rendu le tout tellement plus impressionnant. Ce film est d’une extrême beautée il y a une phrase qui résume extrêmement bien le film dîtes par notre personnage principal Vera Brittain » Notre génération ne s’en remettra pas on nous a volé notre jeunesse » une génération brisée par la guerre, un film de guerre à l’écriture formidable et porté par une nouvelle génération d’acteurs tous plus charismatiques que les autres à commencer par Alicia Vikander vu dans Anna Karenine ou Ex Machina elle est fabuleuse, un Kit Harrington oubliant le temps d’un instant son personnage qui l’a rendu culte de Jon Snow dans la légendaire série Games of thrones qui prouve qu’il a encore beaucoup à montrer, à donner à ce milieu. Un film qui les met en avant tout comme Tared Edgerton vu dans Kingsman services secrets tout aussi bons et d’autres seconds rôles moins mis en avant mais tout aussi bon comme Colin Morgan. Un quatuor dont l’amitié reste indéfectible malgré les tourments militaires et sentimentaux. Les relations entre eux sont très bien retransmise Vera et son petit frère, Vera et son amoureux, Vera et Victor un quatuor dont elle appelle ses hommes, ses 3 mousquetaires qui montrent énormément la relation forte qui les animent.


Un film qui montre cette destruction, cette mort permanente, ses conséquences avec une musique en retrait souvent, mais néanmoins ancré avec l’émotion qu’essaie de transmettre le film de tout son long avec des plans magnifique pour un film qui se veut majestueux. Un film dont je regrette que la plupart d’entre vous n’auront pas pu le voir en salle tant l’oeuvre en vaut le coup. Cette réalisation, un grand film de guerre, beau et puissant et qui fait encore plus écho en nous quand nous savons qu’il s’agit d’une histoire vraie.
Pour ce film le réalisateur s’est inspiré des journaux intimes de Vera Brittain et des correspondances qu’elle a pu entretenir avec les hommes qui ont compté dans sa vie. Ainsi que la propre fille de Vera, qui a pu livrer des informations très personnelles sur sa mère à la production. James Kent a notamment accepté de mettre en scène Mémoires de jeunesse car il a toujours apprécié de réaliser des portraits de femmes fortes qui ont marqué l’histoire, il signe là son premier film étant un habitué du petit écran. Une oeuvre cinématographique unique, un chef d’oeuvre que vous ne pouvez pas louper.