Sortie le 08 janvier en VOD
De Jonathan Sobol
Titre original The Baker
Avec : Ron Perlman, Elias Koteas, Harvey Keitel, Emma Ho, Joel David Moore
Genre : Action Thriller
Pays Etats-Unis
Le fils d’un homme solitaire revient soudainement dans sa vie, emmenant avec lui une petite-fille dont il n’avait jamais entendu parler. Lorsque son fils disparaît subitement, le boulanger tente de le retrouver et de protéger sa petite-fille des tueurs à gages mafieux.
Ron Perlman qui se fait bien trop rare est de retour en ce début d’année 2024 avec The Baker, une sortie directement en VOD. A la réalisation Jonathan Sobol qui en est a son troisième long-métrage après The Padre avec Nick Nolte et Art of the Steal avec Kurt Russell deux films assez méconnus du moins sur notre territoire. Ron Perlman joue un vieux boulanger usé par la guerre, qui vit avec le trauma du combat et qui du jour au lendemain doit s’occuper de sa petite fille car son fils a des problèmes à régler. Un film violent car Ron Perlman fera tout pour protéger sa petite fille, d’ailleurs c’est plutôt classique dans l’écriture mais la relation entre ce grand-père et sa petite-fille est touchante.
Peter débarque en ville et loue une voiture qu’il gare dans le parking de l’aéroport et essaye de dormir. Cette nuit-là dans ce parking même une transaction doit avoir lieu, des malfaiteurs se retrouvent donc pour un échange mais c’est un piège alors une violente bagarre éclate. Sur tout le groupe il n’y a aucun survivant, sauf un mais gravement blessé il porte un sac rempli d’une drogue qui se vend très bien en ville. L’homme survivant finit par s’écrouler, Peter décide alors de sortir de sa voiture et s’empare du sac ce qu’il n’aurait pas dû faire. Il se rend à l’école de sa fille pour la chercher, et se rend chez son père qu’il n’a pas vu depuis des années pour lui déposer sa fille. La petite fille n’est pas du tout ravie, car elle ne connaît pas son grand-père qui lui aussi n’est pas vraiment ravi, son fils qu’il n’a pas vu depuis longtemps lui demande de garder sa petite fille car il doit s’occuper de ce sac. Quand Peter arrive chez lui il est attendu par Vic qui travaille pour un mafieux, qui comme couverture a un pressing. C’est en ouvrant le sac que Vic découvre que la drogue a disparu, Peter appelle alors son père et lui dit ce qui ressemble à des adieux. Le vieux boulanger doit alors apprendre à faire connaissance avec Delphi sa petite-fille ce qui n’est pas simple car elle n’a pas un caractère facile. Son fils ne donnant pas de nouvelles, il décide de mener l’enquête et découvre que ce dernier a des ennuis et que sa petite-fille est en danger il doit donc tout faire pour la protéger. Il quitte sa boulangerie avec Delphi, et prend la route avec son petit fourgon. Le mafieux envoi alors ses hommes afin de prendre la petite-fille et tuer le boulanger, mais ce dernier sait se battre et ceux qui se mettront en travers de son chemin en subiront les conséquences. The Baker s’intéresse plus à l’évolution de la relation entre ce grand-père et sa petite-fille et ce n’est pas une mauvaise chose, bien au contraire. Les scènes où il se bat sont très violentes ce qui caractérise plutôt bien le personnage. Mais cette violence n’est pas omniprésente elle est toujours justifiée, puis elle n’arrive que tardivement.
A l’écriture du film Paolo Mancini et Thomas Michael, un récit ou l’ont suit un grand-père nommait Pappi durant le film qui doit protéger sa petite fille en danger. Ce qu’on pourra retenir dans cette écriture c’est l’évolution de la relation entre Pappi et Delphi, même si au final il manque tout de même quelque chose. Pappi vit avec le trauma de la guerre, mais on ne sait pas vraiment laquelle toujours est-il qu’il fait des cauchemars toutes les nuits. Ce qui est dommage c’est que l’écriture ne s’attarde pas assez sur ce trauma même, donc sa violence contre les mafieux s’extériorise à cause de ça mais sans qu’on ne sache pas trop l’origine exacte de ce qui a pu se passer. Puis il y a Vic qui bosse pour Marchand un mafieux, on ne sait pas trop comment le juger car il doit tuer pour son patron mais en même temps la culpabilité semble le ronger si bien que son patron doute de lui. Un personnage écrit maladroitement, car les scénaristes ne semblent pas savoir comment développer son personnage. Ron Perlman reste touchant dans sa relation avec Delphi, Elias Koteas joue Vic quant à Harvey Keitel il interprète Marchand. The Baker n’est ni un bon film, ni un mauvais film, mais c’est un film maladroitement écrit dans le développement des personnages surtout. Jonathan Sobol reste cependant, un réalisateur qui gère sa mise en scène et captive le spectateur.
Bande annonce