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Une passion depuis tout petit, qui a grandi avec les films de De Funès et Bourvil que ma grand-mère me faisait découvrir. J’ai toujours aimé cet univers... Leonardo Dicaprio ou Tom Hanks ont contribué à me faire rêver année après année. J’ai écrit au lycée un court-métrage dans le cadre de l'option "audio-visuel", puis on s’est attelé à le réaliser. Je suis passé par la caméra - devant ou derrière, du casque-son à la perche. Toutes les étapes étaient plaisantes à faire et cela a confirmé que je voulais continuer dans cet univers car c’est le mien tout simplement, c’est la ou je me sens bien. Le futur je ne le vois que dans le cinéma. J’ai toujours voulu être acteur, quand je vois un film, il y a toujours un rôle ou je me dis : "tiens, j’aurais aimé être ce personnage !" Ce sont bizarrement rarement les 1er rôles que je trouve les plus intéressants. J’ai écris un scénario pour un jour, si je perce, pouvoir le réaliser... après avoir passé quelques années à apprendre avant bien évidement ! J'ai tourné dans un court métrage du réalisateur Florian Hessique qui avait pour titre "je ne dirai plus jamais je t'aime" dont la photo est d'ailleurs tirée. J'ai figuré dans la web série"Germains germaines" dont les réalisateurs sont maintenant des amis... Et je suis preneur de tous projets ! Le cinéma, il n’y a pas une journée sans que j’en parle ; ça fait tout simplement partie de moi ! une citation de Marin Scorcese m'aide à avancer chaque jour "Je faisais mon chemin mais le cinéma était une obsession".

Wonder Woman

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C’était avant qu’elle ne devienne Wonder Woman, à l’époque où elle était encore Diana, princesse des Amazones et combattante invincible. Un jour, un pilote américain s’écrase sur l’île paradisiaque où elle vit, à l’abri des fracas du monde. Lorsqu’il lui raconte qu’une guerre terrible fait rage à l’autre bout de la planète, Diana quitte son havre de paix, convaincue qu’elle doit enrayer la menace. En s’alliant aux hommes dans un combat destiné à mettre fin à la guerre, Diana découvrira toute l’étendue de ses pouvoirs… et son véritable destin.

Que dire de Wonder Woman.. Déjà avant de commencer, je peux le dire haut et fort j’attendais immensément Wonder Woman. Il est rare que j’attende un blockbuster avec autant d’impatience mais ce fut le cas de ce projet qui dès ses premières images me donnait à espérer le meilleur. Toutes les bandes annonces me comblaient et Gal Gadot était magnétisante et féline à souhait dans le sombre Batman V Superman qui pour moi est d’une grande qualité. Pour ce film les rumeurs venaient à dire qu’on aurait un film lumineux et marrant, un film qui reprendrait plus le ton Marvel plutôt que celui que DC a installé jusqu’à ce jour. De quoi me laissait sceptique. Je ne vais pas tourner autour du pot plus longtemps Wonder Woman j’en attendais énormément, j’étais prêt à dézinguer toutes petites erreurs comme j’étais autant prêt à lui ouvrir mon coeur, le résultat est sans appel. Wonder Woman est le meilleur film DC à ce jour mais c’est aussi l’un des meilleurs films de super héros jamais fait tout court. Il serait parfait s’il n’aurait pas un cahier des charges à respecter. Des films comme Incassable, Watchmen qui vont à l’encontre des films de super héros actuels nous permettent un raffraichissement et une vision unique de leur univers.

Et il y avait de quoi se louper avec ce film on aurait clairement pu avoir un film fade, ou voir raté, comment reprendre une icône comme celle ci et l’élever à sa digne hauteur ? Je suis totalement impressionné par le résultat la réalisatrice Patty Jenkins a tout de suite fait savoir qu’elle voulait l’intégrer dans le monde des hommes par le prisme de la guerre. Le choix est intelligent, percutant, réussi. Pour ce qui est de la violence du film la réalisatrice voulait que les petites filles puissent s’identifier au personnage donc TOUS PUBLICS ce qui pour ce film n’est absolument pas gênant. Jusque-là, Wonder Woman combattait des guerrières qui méritaient le respect et l’admiration et tout à coup, elle fait partie d’une guerre où les héros n’existent pas. Parce qu’il est impossible d’être un héros si on ne sait pas contre qui on se bat. La première guerre mondiale explore ce côté de guerre a distance, d’un monde totalement neuf à son regard.

D’ailleurs à ce niveau là tout ce qui est du début du film, sur l’île c’est sublime. Patty Jenkins maîtrise sa caméra et se fait plaisir en nous l’a présentant sous tous ses angles, elle réutilise également dans l’action, les ralentis qu’aiment Snyder et qu’il utilisait pour Man of Steel ou BvS. En tout cas, J’étais émerveillé.

Ensuite le film prend le temps de raconter son histoire et se permet quelques silences, un blockbuster qui prend son temps c’est trop rare ça en est donc très agréable. Les costumes sont magnifiques, la musique est incroyable. On retrouve avec jubilation par moments bien choisis le thème de Wonder Woman thème découvert dans Batman V Superman et le compositeur pour ce nouveau film a fait un travail titanesque, amplifiant à bien des moments l’iconisation du personnage, lui rendant grâce.

Dans Batman V Superman, Diana notre héroine dit: « Il y a 100 ans je me suis détourné de la race humaine après un siècle d’horreurs ».

Puis parlons de ce film lumineux dans un univers (Man of steel, Batman V Superman, Suicide Squad) sombre, je trouve cela intelligent et je trouve que ça arrive à bien s’accorder tout de même.  Je pense que le point de  vue d’un personnage féminin donne cette lueur. Cet espoir. Cette naiveté si touchante à l’égard des hommes que porte le personnage. Elle croit en l’homme en la beauté des être humains, voilà pourquoi ce film rayonne autant. Le comparer aux Marvel serait cependant une erreur, Marvel n’a jamais réussi à me faire rire, et fait constamment en sorte de casser ses enjeux par des blagues ce que ne fait pas ce film. De mon point de vue. L’humour y est subtil mais n’efface pas sa dramaturgie, bien présente qui amène de nombreuses scènes d’émotions qui ont été pour moi un régal.

Par sa remise en cause de tout ce qu’elle croit, ce personnage haut en couleur en devient extrêmement touchant et intéressant. Elle se bat pour ce qu’elle pense être juste et quand on remet en cause ses convictions, quand elle nage en plein doute vu que tout ce qu’elle croyait être vrai ne le devient plus. On assiste à des moments forts. Les combats sont bien chorégraphiés et en dégage toute sa férocité.

V

Voici l’équipe de choc de Diana (Woner W..) Chris Pine (Star trek)est parfait et en compagnon, combattant. Au bout de la photo à gauche, se trouve Said je n’ai su que quelques minutes avant de voir le film qu’il était du casting regardant TPMP celui ci venait faire la promotion du film. J’espère de tout coeur que le film battra un record c’est tout ce que je peux lui souhaiter.  Tout à droite nous avons Ewen Bremner (Trainspotting 1 et 2) le tireur d’élite.

L’alchimie créée par cette bande fait plaisir à voir en tout cas le duo Chris Pine, Gal Gadot (Triple 9, Fast and furious) fait des étincelles et évitent les scènes clichés de couple, il fait son chemin sans se préoccuper du reste et en 2H30 le film prend le temps d’instaurer son histoire et de le faire bien. L’ennemi a sacrément de la gueule et est joué par un de mes acteurs favoris mais n’évitent pas de gros défauts dont la bouillie numérique de son combat final. En espérant que Patty Jenkins s’attèle à la réalisation de la suite, celle ci voudrait réaliser un film s’intitulant I am Superman avec en tête d’affiche Ryan Gosling (La la land, Blade Runner 2049), après ce succès j’ai hâte d’en savoir plus.

J’avais énormément d’exigences et le film a dépassé tous mes souhaits j’ai pris un plaisir immense devant ce film comme je n’en prends que trop rarement devant un blockbuster c’était intense, j’ai vécu pleinement ce film. Il est évident que je vais aller le revoir.

Mais pour conclure car il faut conclure un jour ou l’autre. Que serait Wonder Woman sans son actrice vedette.. ? Gal Gadot s’empare du rôle et devient sous nos yeux cette déesse, elle est électrisante, gracieuse, actrice incroyable et d’une beauté sans pareille.. Je crois que j’ai trouvé la plus belle femme du monde. Pour le  rôle elle s’est entraîné pendant 5 mois aux arts martiaux et à bien d’autres choses. Elle avait un régime alimentaire stricte. Déjà dans Batman V Superman cette sex symbol en imposait à l’écran, avec son regard ténébreux, on ne voit plus qu’elle. Elle est ensorcelante. Vivement des prochains rôles pour elle, je suis sur qu’on va vite l’a réclamer. En tout cas cela ne fait pas de doutes qu’elle est le personnage et l’incarne avec perfection pour un film qui respecte son univers et son histoire c’était juste parfait. Je n’ai pas de critiques à faire l’ex mannequin israelienne a fait chavirer mon coeur, Wonder Woman doit devenir le carton de l’été, l’action y est prenante, l’histoire captivante, les personnages touchant.. Ce Wonder Woman a toutes les qualités que l’on attend pour un bon divertissement. Allez le voir !

Le roi Athur: La légende d’Excalibur

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Jeune homme futé, Arthur tient les faubourgs de Londonium avec sa bande, sans soupçonner le destin qui l’attend – jusqu’au jour où il s’empare de l’épée Excalibur et se saisit, dans le même temps, de son avenir. Mis au défi par le pouvoir du glaive, Arthur est aussitôt contraint de faire des choix difficiles. Rejoignant la Résistance et une mystérieuse jeune femme du nom de Guenièvre, il doit apprendre à maîtriser l’épée, à surmonter ses démons intérieurs et à unir le peuple pour vaincre le tyran Vortigern, qui a dérobé sa couronne et assassiné ses parents – et, enfin, accéder au trône…

Qu’on se le dise dès le départ je croyais énormément à ce roi Arthur quand il n’était qu’à l’état de projet, Guy Ritchie ayant su redonner un style et une patte aux aventures du délicieux Sherlock Holmes je me disais OUI VIVEMENT !. Il avait su instaurer sa vision du personnage et nous happer dans son univers et sa fougue, le duo complice de Robert Downey Jr ou de Jude Law faisaient beaucoup de cette réussite. La légende de Camelot, la table ronde, l’héroic fantasy, le monde médiéval est quelque chose que j’aime particulièrement alors aux moindres petits scoops je me régalais. Quand la bande annonce fut sortie, je n’étais absolument pas convaincu mais bon à prêt tout, la bande annonce ne fait pas un film, je voulais continuer à y croire. Puis sorti il y a peu la deuxième bande annonce, celle ci meilleure me redonnait à espérer mais qu’on se l’avoue aujourd’hui le film n’est clairement pas bon, il ne mérite cependant pas qu’on le démolisse car il y a tout de même de bonnes choses. On aurait pu avoir du très bon, et on a du passable.. Une saga devait être lancée avec ce film, 5 films devaient voir le jour, à mon avis vu le flop au box office il n’y en aura qu’un mais la promotion inexistante des mois passés faisait que cela serait évident que cela se passerait ainsi, ils ont amené le film à l’abattoir sans donner envie aux gens d’y venir c’est regrettable et ce ne sont pas les critiques qui vont aidées le public à se ruer devant bien au contraire.

Tout le départ, le générique je me suis dis voilà c’est du Guy Ritchie, ça c’est un compliment des réalisateurs qui ont une patte unique et qu’on reconnait entre mille, pas de doute dès les premières secondes il est au commande et il gère toujours aussi bien le montage de ses scènes qu’il veut les plus dynamiques possible, style qu’on retrouvait très bien dans les deux précédents Sherlock Holmes.

La musique survint et là, merveille, je suis aux anges je me dis Woouah j’en prends plein la gueule et j’adore le panache que donne cette musique et qui s’inscrit à merveille dans son découpage. L’univers sombre me plaisait, j’adore les univers sombres, ajuster à de beaux effets spéciaux et des décors impressionnants, mais aussi les costumes des personnages très imposants,  massifs  à ce niveau là je n’ai rien à en redire sur ce film là ou ça pêche, c’est sur son histoire.

Avec un film pareil, la bonne histoire est primordiale mais ici tout n’est qu’amené avec précipitation, tout doit aller vite, et justement tout va trop vite au point que j’ai fini par saturer cette vitesse mais qui aime qu’on pose les intrigues là ça va dans tous les sens mais le problème c’est que cela ne s’arrête jamais.  L’enfance d’Arthur et tout son parcours jusqu’à l’âge adulte nous est raconté en deux minutes, ce qui fait qu’on a absolument aucune empathie pour le personnage et son parcours et qu’alors que l’histoire du roi Arthur regorge de belles histoires elles ne sont jamais amené le réalisateur préférant en faire un voyou des rues et s’éterniser par exemple avec des vikings qui n’apportent rien à l’histoire et ne fait que s’étirer. En roi Arthur Charlie Hurmann découvert dans la série Son of anarchy est charimatique et fait le job même si je n’en suis pas resté admiratif.. L’ennemi Jude Law (Young pope) lui aussi donne de sa personne mais je me suis régalé de sa présence à l’écran, pour la troupe de notre roi Arthur ses compagnons de route, ils sont tous inutiles puisqu’ont n’abordent jamais aucun aspects de leurs personnalités et qu’en fin de film on ne sait toujours pas pour la plupart d’entre eux retenir leur prénoms c’est pour dire.. C’est le cas également de la mage, les personnages patissent d’un scénario trop faible.. Ce qui fait que le film ne nous porte jamais malgré l’univers et la richesse visuelle qu’on a sous les yeux.

Pour ce qui est d’excalibur, j’ai adoré ce qui en a été fait dès le départ, la puissance de l’épée est réellement visible et nous met une claque puis il faut attendre vers la fin du film pour qu’elle soit pleinement exploité car les scènes d’actions trop brouillonnes ne nous permettent pas de savourer pleinement chaque situation. Quand celui ci accepte finalement son destin, les combats deviennent vraiment intéressant. Pour les scènes de flash Backs comme celle de départ avec la mort de sa mère j’ai adoré ses scènes surtout quand elle apparait la première fois, le silence pesant du film rend le tout cruel et son impact plus impressionant, mais le « diable »a une grande classe.

Pour conclure le brillant réalisateur de Arnaques crimes et botaniques ou de Snatch qui avait su redynamiser les histoires de Sherlock Holmes ou ayant réalisé Rock N Rolla se plante ici, son univers riche et sombre, ses costumes fabuleux, sa musique et son ambition n’ont pas pu rattraper un scénario bordélique qui ne met pas en valeur ce qui est la réelle histoire du roi Arthur et de ses chevaliers, à par ce qu’ Alexandre Astier a su en faire décidément le roi Arthur a toujours été saccagé au cinéma et c’est bien dommage car le potentiel était impressionnant mais quand on ne cherche qu’à nous complaire dans l’action sans s’intéresser à nos personnages évidement on ne peut que me déplaire. Cependant sa patte est bien là et si vous aimez les blockbusters actuels nul doute que celui ci vous satisfera, si je devais lui donner une note sur 20 je lui donnerai un 11, pour vous dire que c’est très moyen. Le film n’est malheureusement clairement pas à la hauteur de ce que j’aurai espéré, même si je m’y attendais.. Allez le voir !.

 

 

 

 

 

 

LES GARDIENS DE LA GALAXIE VOL 2

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Les Gardiens de la Galaxie 2 – Avec: Chris Patt, Zoe Zadalna, Dave Batista, Kurt Russel, Michael Roocker, Bradley Cooper, Sylvester Stallone, Pom Klementieff.. Durée: 2H30.

Musicalement accompagné de la « Awesome Mixtape n°2 » (la musique qu’écoute Star-Lord dans le film), Les Gardiens de la galaxie 2 poursuit les aventures de l’équipe alors qu’elle traverse les confins du cosmos. Les gardiens doivent combattre pour rester unis alors qu’ils découvrent les mystères de la filiation de Peter Quill. Les vieux ennemis vont devenir de nouveaux alliés et des personnages bien connus des fans de comics vont venir aider nos héros et continuer à étendre l’univers Marvel.
 
Revenons si vous voulez bien avant de faire un avis de cette suite des gardiens de la galaxie, 3 ans en arrière, Les gardiens de la galaxie premier du nom prenait vie, pour Marvel ce film est un enjeu d’un niveau bien plus haut que ses anciens films vu que le comics de base n’est pas le plus connu mais James Gunn a une idée et veut faire ce film, il en meurt d’envie. Quand les bandes annonces furent sorties j’étais comblé j’avais déjà précisé à tous mes amis que ce film serait le meilleur jamais fait. Je ne pouvais pas dire mieux tant le résultat était à mes yeux un régal, l’humour m’a comblé instantanément, je me rappelle taper du pied dès la musique de départ avec un Star Lord entrain de shooter dans des lézards, c’était un nouveau souffle, un film de super héros qui se parodiait lui même et tombait toujours juste. De ses couleurs, ses décors à couper le souffle et cette bande totalement incontrôlable mais tellement attachante, Chris Patt en meneur de bande excellait, Dave Batista l’ancien catcheur trouvait là un  rôle parfait et ma surprise fut de voir le comédien qui se cachait derrière l’homme, Zoé Zadalna en Gamora amenait de la grâce même si j’aurai aimé que son personnage soit plus développé, puis le duo Groot (Vin Diesel) Rocket Raccoon (Bradley Cooper) nous en mettait plein la vue, même si l’arrogance de Rocket Raccoon est ce qui me fait le plus craquer et en fait mon personnage préféré.
En personnage secondaire que j’ai trouvé fascinant, il y a Benicio Del Toro en « Le collectionneur » l’acteur apparaît à peine plus de 5 minutes à l’écran mais pourtant pour moi est bluffant, la folie du personnage est parfaitement retransmise et je regrette qu’il ne soit pas de la partie pour la suite des aventures de nos gardiens, j’espère vraiment qu’on le reverra.
Si j’aurai un petit défaut à trouver à ce film se serait son action, bien amenée mais peut être trop classique et peut être une scène d’action en trop, l’action n’est pas ce que je privilégie dans un film mais j’avoue qu’une en moins aurait peut être mieux d’un point de vue personnel, néanmoins je n’avais jusque là jamais vu un blockbuster aussi intelligent, aussi fun, avec une musique bien dosée, qui abordait avec émotion, la famille, le deuil, le sacrifice, la découverte de soi, pour ne citez que ces thèmes. Avec un final des plus raffraichissant, ce film terminait en beauté et on avait qu’une envie les retrouver au plus vite. James Gunn signant pour la réalisation du deuxième film et pour le scénario on pouvait être rassuré et attendre avec impatience des nouvelles des fous alliés de la galaxie, voici donc à présent mon avis sur cette suite tant attendue.
Merci James Gunn, merci de pouvoir être libre du film que tu veux faire de A à Z dans un système ou tout doit être calibré et ou la liberté et bien trop souvent rare. Ici rien de tout cela on ressent cette patte, qui est la sienne depuis le premier film. La musique fait toujours sensation et sonne toujours aussi juste tandis que les décors sont toujours super spectaculaire, James Gunn pourra se vanter de s’être créer un univers à lui seul et de le voir fonctionner à merveille. Le passé est au coeur du film, il en est l’essence. Pour ce qui est des personnages, c’est un régal. Nous retrouvons notre bande et des nouveaux protagonistes, pour ce qui est de leur histoires respectives certains personnages manquent toujours de profondeur et c’est un point regrettable pour une oeuvre aussi délicieuse.
Zoé Zadalna (Gamora) Pom Klementieff (Mantis) Karren Gillian (Nebula)

Ainsi Gamora notre gracieuse Gamora a un peu plus de présence à l’écran, et poursuit sa petite histoire avec Star Lord mais ne revient pas assez dans son passé comme il l’est également de Drax pourtant ayant perdu toute sa famille se serait un arc qui serait intéressant de voir évoluer. Croisons les doigts pour que cela soit prévu, cependant il évolue également, le côté comique du personnage est accentué dans cette suite. Chacun se voit chercher des réponses, et avoir un temps à l’écran respectable. Pour les nouveaux personnages je trouve que Mantis est à tomber par terre, son innocence et sa bienveillance font d’elle un personnage totalement décalé et qui s’intègre bien à ceux déjà de la partie. L’actrice est une francaise que vous avez notamment pu voir dans les Kairas. Son jeu est à ravir, j’adore ce personnage.

Yondu joué par l’excellent Michael Rooker acteur fétiche du réalisateur revient donc dans son personnage de Ravager pour notre plus grand plaisir. Le personnage est glorifié dans cette suite, mit à l’honneur dans le scénario et c’est pour le bonheur de tous.
Nebula quant à elle se dévoile un petit peu, c’est un personnage complexe, rempli de rancoeur qui n’est pas prêt pour la paix pour le moment.
Nebula, Mantis, Yondu

 

La magnifique surprise du film serait cependant bien Kurt Russel qui nous fait l’honneur d’incarner Ego pour cette suite, le père de Star Lord qui nous scotche à l’écran déja pour leur ressemblance frappante mais aussi pour le charisme qu’il dégage de ce personnage, on ne voit que lui. L’acteur détaille d’ailleurs:

« J’ai été honnête en remerciant pour avoir été contacté, que je devais le lire et voir le premier film car autrement je n’aurais rien à vous proposer. Je suis donc ébahi qu’on me contacte moi car n’importe qui en sait plus que moi »
Marvel ne m’aura pas convaincu par son univers qui se ressemble à chaque film et ne tente rien d’innovant, Les gardiens de la galaxie sont pour moi les seuls à s’envoler et avoir leur fraicheur, leur tonalité bien à eux, je ne voudrai jamais les quitter.
C’est plus spectaculaire, plus déconnant, plus intense. Le film se concentre sur ses personnages et fait bien, bien des choses sont à découvrir dans ce film le film dure 2H30 et on ne boude pas notre bon plaisir, surtout restez jusqu’à la fin du générique, bien des surprises vous attendent.
L’émotion quant à elle, et une  part que le réalisateur n’oublie pas et je l’en remercie. Il a fait la promesse de réaliser et signer le troisième film de leurs aventures, son implication et son amour pour ses personnages fait plaisir à voir. La filiation père fils est un des thèmes majeurs, Baby Groot est craquant à souhait mais je reste fan absolu de Rocket Raccoon, l’humour est toujours parfaitement dosé et on en prend plein la vue, visuellement c’est sublime.. Je le dis et le redis.. En espérant un troisième film qui ira encore plus en profondeur sur ses personnages, et peut être conclura par des histoires d’amour.. Qui sait.. une suite aussi pétillante est juste ce que l’on en pouvait attendre. Il aurait pu se planter, mais non, sa patte est reconnaissable entre milles. Allez voir ce film, prenez votre pied, j’aime ses ratés de la galaxie, ils ont une belle place dans mon coeur et j’ai envie de dire que je les suivrai jusqu’au bout du monde, une réussite à saluer.

GHOST IN THE SHELL

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Dans un futur proche, le Major est unique en son genre : humaine sauvée d’un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. Face à une menace d’un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le Major est la seule à pouvoir la combattre. Alors qu’elle s’apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu’on lui a menti : sa vie n’a pas été sauvée, on lui a volé. Rien ne l’arrêtera pour comprendre son passé, trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d’autres.

Avant d’évoquer un réalisateur parlons de la tête d’affiche, l’actrice principale Scarlett Johansson qui depuis quelques années est devenu sans conteste l’actrice américaine faîtes pour les films d’action. Après avoir tourné pour des films comme Iron man II (Jon Favreau), Avengers 1&2 (Joss Whedon) ou encore Lucy (Luc Besson), Scarlett Johanson prouve une fois de plus l’étendu de son talent, pour une actrice que j’avais découvert à l’époque dans Le prestige de Christopher Nolan et ou elle m’avait littéralement impressionnée.

Scarlett Johanson une femme forte qui ne déçoit pas. Elle y est toujours épatante et se révèle toujours au dessus des attentes que l’on se fixait à la base, et la base est solide.

Ghost in the Shell est à l’origine un manga du début des années 1990, mais plus officieusement connu avec l’animé de Mamoru Oshii. Je n’ai personnellement vu que quelques passages pour pouvoir me faire une idée et pouvoir donner un jugement cohérent avec le film sorti aujourd’hui. Je n’ai par contre jamais lu le manga. Ce dernier met souvent en scène des histoires qui se déroulent  dans un futur proche avec une société technologiquement très avancée. Considéré comme l’une des œuvres les plus visionnaires de l’histoire de la science-fiction.

Major est ici une femme dont le cerveau humain a été intégré dans un corps robotique pour la sauver. L’histoire se focalise plus sur le passé du Major avant son intégration dans un corps robotique. Dans cet univers, le ghost (fantôme en anglais) fait référence à l’esprit et la conscience individuelle. C’est ce qui nous définit : nos rêves, nos ambitions, nos sentiments, et qui bien évidemment nous différencie des robots. De son côté, le shell (coquille en anglais) symbolise l’enveloppe du corps et le corps modifié par la science. Par exemple, le Major a un cerveau humain (son ghost), mais un corps complètement « robotique » (puisqu’elle est un cyborg), c’est son shell.

      Rupert Sanders comprend que l’essence visuelle des mangas ou films d’animations doit être conservé pour coller à l’esthétique du film et rendre vraiment hommage au matériau de base. Ghost in the Shell était tout aussi important dans son look que dans son intrigue. La direction artistique est donc l’un des plus gros points forts ce qui rend le film est sublime de bout en bout. Il va même jusqu’à reprendre quelques plans par plans certains passages du livre ou de l’animé afin de lui rendre grâce.

Visuellement parlant il n’y a rien à en redire tout comme les costumes de certains qui visuellement en mettent joliment plein la vue.

Ca correspond bien à une certaine folie qu’on pourrait se faire du Japon de dans de futures années, ça reste relativement très riche et cohérent.

 

1: Pilou Asbaek 3: Takeshi Katomi

Le réalisateur en est avec ce film à son second film après avoir réalisé Blanche neige et le chasseur, premier film bien sympathique qui lui a permit de se faire une petite place pas des plus désagréables et de se voir l’immense privilège d’être aux commandes d’un tel film. Ghost in the shell interroge beaucoup sur des questions philosophiques sur l’humanité, l’intelligence artificielle, un esprit conservé pour un corps créer, qu’est ce être humain.. Des questions qui sont les bienvenues dans ce blockbuster actuel. Pour rendre le tout encore plus solide il s’entoure de pointures tel que:  Takeshi Kitano (Anaki mon frère, Outrage) ou Pilou Asbaek (A war, Hijacking).. Mes deux personnages favoris avec notre actrice principale, Pilou Jouant Batou monstrueusement charismatique et massif dans le film. Seul peut être la bande originale ne se fera que peu remarquer j’en ai apprécié quelques moments mais je l’ai aussitôt oublié en sortant et elle manquait cruellement d’impact à bien des moments. Pour moi ce blockbuster aurait mérité une dizaine de minutes en plus pour poser ses questionnements, car le film est très intéressant, un blockbuster fort, porté par de grands acteurs et une actrice au sommet, pour un film d’action comme on les aime, mais pas que !.. Et c’est pour ça qu’il se classe dans ce qui se fait mieux car le film apporte sa réflexion au spectateur et cherche sans cesse à vous remettre en question. Une claque visuelle pour un divertissement de qualité, allez le voir !.

 

 

 

La Belle et la Bête.

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De: Bill Condon Avec: Emma Watson, Luke Evans, Ewan Mc Gregor, Ian Mc Kellen, Josh Grad, Emma Thompson, Dan Stevens..Genre: Aventure Durée: 2H10

La version en Disney live de la belle et la bête revisitant la version du dessin animé de 1992.

Quand tu es né dans les années 90 et que tu as baigné, grandi dans cet univers enfant, avec ses magnifiques classiques, ses sublimes contes difficile aujourd’hui de résister à l’appel de la belle et la bête. Petit j’étais fasciné par le dessin animé qui faisait parti de mes préférés et que je me repassais en boucle comme cela a pu être le cas pour Le Bossu de notre dame, Le livre de la jungle, Taram et le chaudron magique, La belle aux bois dormants, La belle et le clochard ou encore Anastasia le seul qui ne fait pas parti de Disney mais que je me repassais en boucle mais il y en a bien d’autres..

L’an dernier Jon Favreau (Iron man)réalisait le livre de la jungle avec succès et a eu un oscar pour les meilleurs effets spéciaux.. Il s’occupera prochainement du Roi Lion..

Alors que Mulan, Le roi lion, Pinocchio, Aladin, Dumbo sont souvent cités sur le net comme les futurs Disney Live, nous savons que Guy Ritchie (Sherlock Holmes, Snatch) réalisera le prochain Aladin et qu’il est actuellement à la recherche de son casting,il a la lourde tâche de faire du Roi Arthur qui sort le 17 mai de cette année un succès car la production a prévu une saga de 5 films, j’ai peur qu’avec la promotion ridicule qu’à eu ce film, il ne fasse face à un échec. Malgré tout un Disney revisité par celui ci me donne envie et j’ai hâte d’en voir les premiers aperçus. Mulan se verra obtenir un casting totalement chinois, Disney voulant arrêter toutes polémiques sur les origines ethniques de ses personnages. Tim Burton (Edward aux mains d’argents, Sleepy Hollow) quant à lui doit s’occuper de Dumbo et au casting aurait un certain Tom Hanks ce qui me comble de bonheur, Pinocchio quant à lui se fera par Paul Thomas Anderson (The master, Inherent vice) et verra Robert Downey Jr en Ghepetto. Aux vus des succès des Disney live nous ne sommes pas prêt de les voir s’arrêter en si bons chemins.

Quand la première bande annonce fut sortie sur le net, elle fut immédiatement un record de vues, plus d’un milliards de personnes se pressèrent pour en découvrir les images dépassant le record qu’avait fait auparavant Star Wars VII deux ans auparavant. Bill Condon réalise ce nouveau La belle et la bête, j’étais mitigé je ne savais pas ce que cela pourrait donner aux vues de ses précédents films. (Twilight dernier volet en 2 parties, M. Holmes). Maintenant que j’en suis sorti voici mon avis: Enchantement permanent. Oui la magie Disney a encore frappé, oui la magie est là, oui la fidélité au dessin animé est là et assure 85% du film mais il reste 15% de moments exclusifs ce qui sur 2heures de films permet de belles surprises. Des personnages remaniés pour les adapter au mieux en film, de nouvelles chansons, ou bien le passé de Belle exploré, je salue ses rajouts qui sont bien dosés et bien amenés. J’ai préféré ce Disney live au Livre de la jungle. Le niveau est au dessus pour moi, le pari est donc réussi bien au delà de mes attentes. J’étais juste sur un petit nuage.

La production avait à l’origine sollicité Ryan Gosling (Drive, Crazy Stupid Love) pour se glisser dans la peau de la Bête, mais le comédien a décliné la proposition pour se consacrer à La La Land. Emma Watson avait quant à elle refusé de jouer dans le film de Damien Chazelle pour être à l’affiche de La Belle et la Bête.

C’est finalement Dan Stevens, acteur que l’on connaît peu mais qui est actuellement plébiscité par la critique pour une série: Legion, série xmen ou il est le personnage principal et que je ne peux que vous conseiller. Celui ci a porté des échasses et une fausse musculature sous une combinaison grise. Pour le tournage des séquences avec la Bête et son personnel animé, Stevens a porté une combinaison fractale grise dotée de marqueurs spéciaux pour effets visuels.

Outre la performance capture,il a pris part à des sessions de capture d’expressions faciales tournées dans un studio à part. Le visage de l’acteur était recouvert de maquillage fluorescent qui apparaissait bleu sous la lumière ultraviolette puis était filmé sous tous les angles par de multiples caméras. Le matériel et le logiciel personnalisés de la technologie MOVA se sont ensuite chargés de convertir sa performance d’acteur en données.

Le réalisateur et l’acteur ont cherché à rendre le personnage de la Bête plus complexe que dans le film d’animation en faisant davantage émerger son humanité.

Près de 55 mètres de satin organza ultraléger ont été nécessaires à la fabrication de la robe jaune de Belle. Cette tenue, qui a demandé près de 915 mètres de fil et plus de 12 000 heures de travail, est ornée de 2 160 cristaux Swarovski.

Emma Watson a été choisi pour incarner Belle. Un choix qui ne s’imposait même pas tant la beauté de la femme est naturelle et évidente. Celle qui a vu sa carrière décoller avec Harry Potter aura choisi intelligemment sa carrière et ses rôles on a pu l’a voir ainsi dans: The bling ring, Noe, Le monde de Charlie, Colonia.. ou bientôt dans The Circle aux côtés de Tom Hanks. Emma Watson incarne la grâce, la fragilité, la douceur et une sacré personnalité, une actrice avec énormément de talent.

Le film n’a rien à voir avec la version française de 2015 qui était une catastrophique hormis pour sa sublime scène de danse. Celle de cette version n’arrive pas à l’égaler même si en fait une fidèle au dessin animé, elle a cependant moins d’impact, de grandeur. La version française avait pour l’un de ses seuls points forts les scènes de rêves, parfaite, de mon point de vue. Avec ses 170 millions de dollars de recettes au box office US du 17 au 19 mars 2017, La Belle et la Bête a réalisé le meilleur premier week-end pour une adaptation d’un classique Disney en live action et le meilleur démarrage pour un mois de mars. Le budget du film (160 millions de dollars) est déjà amorti en deux jours.

Il y a cependant deux endroits ou j’y ai vu des incohérences, incohérences de temps qui ne gêneront pas le déroulé (moment ou Belle retrouve son père, moment de fin ou Belle essaie d’arrêter Gaston).  Mis à par ça le casting est de niveau

Ewan Mc Gregor: (Transpotting, Moulin Rouge) joue lumière. Je voudrai voir cet acteur bien plus présent qu’il ne l’est, il est merveilleux..

Gugu Mbatha-Raw: (Free States of Jones) joue Plumette, actrice que j’avais trouve extraordinaire dans Free States of Jones, et moi qui aime les femmes de couleur elle est d’une beauté folle.. Conquis.

Emma Thompson (Dans l’ombre de Mary, Harry Potter) est Mme Samovar excellente actrice.

Ian Mc Kellen (Le seigneur des anneaux, Xmen) est Big Ben, lui aussi remarquable.

J’aurai aimé voir ce film en version original pour voir les performances d’acteurs au niveau des chansons. Le compositeur du dessin animé est revenu pour les musiques du film.

 

 

Luke Evans, Josh Gad

Pour ce qui est de Gaston, il n’y avait pas meilleur choix que Luke Evans (Dracula, Le Hobbit) comme est Josh Gad en Fou, pour ce qui est de la polémique pour son personnage gay c’est une polémique inutile a aucun moment mise à par ses attitudes pour faire que certains se révulsent. Ridicule, faut avancer avec son temps. Le personnage est magnifiquement retransmit

Pour conclure je trouve le résultat parfait et correspond aux attentes que l’on peut s’en faire, je me suis personnellement évadé. Un conte féérique, le souvenir de notre enfance. Ce n’est pas caricatural, je trouve toutes les scènes amenés avec simplicité et naturel là ou ça aurait pu être vite niais. C’est tout son contraire, avec quelques petites nouveautés et un casting à ravir en commençant par Emma Watson lumineuse et envoûtante, la nostalgie est présente, on ne peut que replonger dans l’univers qui nous a bercé et se dire, vivement la prochaine fois. Allez le voir !. Pour Disney et ce film c’est un peu comme une histoire éternelle.

 

 

 

Miss Sloane

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Elizabeth Sloane est une femme d’influence brillante et sans scrupules qui opère dans les coulisses de Washington. Face au plus grand défi de sa carrière, elle va redoubler de manigances et manipulations pour atteindre une victoire qui pourrait s’avérer éclatante. Mais les méthodes dont elle use pour parvenir à ses fins menacent à la fois sa carrière et ses proches. Miss Sloane pourrait bien avoir enfin trouvé un adversaire à sa taille. De: John Madden Avec: Jessica Chastain, Mark Strong, John Lithgow Genre: Thriller, Drame. Durée: 2H10

Je pourrai dire que j’attendais ce film plus que la plupart d’entre vous parce qu’au casting mon actrice favorite figurait comme le personnage central de l’histoire. Jessica Chastain c’est à mes yeux La plus grande actrice, celle qui me fait véhiculer le plus d’émotions, celle qui incarne ses personnages à la perfection. Elle fêtera ses 40 ans le 24 mars, j’aurai l’occasion d’y revenir à ce moment là mais celle qui a vu sa carrière décoller en 2011 avec Tree of life le film de Terrence Malick si particulier, d’une beauté sans nom mais pour un spectateur lambda difficile de ne pas le voir décrocher, aura depuis maîtriser jusque là sa carrière qui n’en est qu’à ses débuts mais elle prend des risques et les plus grands l’a veulent reconnaissant eux aussi son talent, c’est pourquoi depuis on aura eu l’occasion de l’a voir dans: Take Shelter aux cotés de Michael Shannon, Des hommes sans loi aux côtés de Tom Hardy ou Gary Oldman, Zero dark thirty aux côté de Jason Clarke, Interstellar aux cotés de Matthew McCaunoghey ou encore Seul sur Mars aux côtés de Matt Damon pour ne citer qu’eux, ainsi que A most violent year d’ou provient cette affiche aux côtés de Oscar Isaac.. Le rôle de femme forte qu’à Jessica Chastain dans A most Violent year se rapproche de son personnage dans le film Miss Sloane.

Interstellar de Christopher Nolan

« Le lobbying c’est anticiper. Deviner les plans de son adversaire. C’est préparer des ripostes. Le gagnant a toujours un coup d’avance. C’est surprendre sans se laisser surprendre » John Madden, lui prend la thématique en faisant de son film un thriller politique ou les confrontations verbales et la stratégie vont occuper une place omniprésente.

« Quand vous aurez compris les règles elle aura déjà gagné la partie » dit l’affiche française et c’est bien le cas. Tous les coups bas sont permis ce qui compte c’est de gagner, gagner par tous les moyens possibles et inimaginables, même s’il faut enfreindre la loi. Peu importe les dommages collatéraux causés.

La façon dont les personnages de ce milieu usent des stratagèmes pour se contrer et ainsi tenter de décrédibiliser l’adversaire auprès de l’opinion publique est particulièrement intéressant, une fois que la personne est décrédibilisé peu importe  qu’elle disent vrai, elle n’a plus d’influence, une fois qu’elle est écrasée que l’adversaire l’a mit ras de terre, c’est gagné. Pour un temps évidement avant qu’aux prochains débats, l’adversaire ne sort de nouvelles cartes et ça jusqu’au final.

En cela Jessica Chastain est redoutable car elle saisit dès sa première scène, la dureté et le machiavélisme de son personnage. Elizabeth Sloane est une femme qui ne recule devant rien et n’hésite pas à utiliser son entourage pour ruser, surprendre, frapper fort. Tout cela part d’une loi sur le port des armes aux Etats Unis.. Je suis sorti de ce film extrêmement satisfait. En plus d’être haletant et fascinant, l’intrigue et le film servent une critique sociale parfaitement juste et n’épargnent rien : du lobbyiste, aux médias, en passant par la sphère politicienne et l’humain en général, tout y passe. Le tout est très bien ficelé, et même si certains « rebondissements » sont prévisibles, le film ne perd à aucun moment son intérêt.

Pourtant, il y a en Miss Sloane une faille que l’on devine, une névrose qui nuit à ses rapports simples avec les autres, comme un sacrifice pour être la meilleure dans son domaine.Jusqu’à la fin, avec des coups de théâtre sur d’autres coups de théâtre, Miss Sloane arrive à démontrer à l’opinion public qu’il est simple et facile d’influer les votes d’un clin d’oeil, nous constatons des paradoxes sur l’affaire du port d’armes et sur le procès même qu’on lui fera pour la discréditer et remporter la partie.

Tout le film est portée sur les épaules de l’actrice, elle occupe quasiment chaque plan, et elle réussit avec force de sublimer le film, j’aime cette actrice car elle propose toujours quelque chose de nouveau dans son jeu et c’est le cas avec ce film une nouvelle fois, le réalisateur John Madden lui a directement remit le scénario en main propres après avoir réalisé L’affaire Rachel Singer, ou elle occupait en 2010 également une place importante, et il ne voyait qu’elle pour incarner à bien ce personnage. Je le confirme et redit il ne pouvait pas faire meilleur choix.

A ses côtés des choix de qualités à commencer par Mark Strong (Sherlock Holmes,Les chemins de la liberté) qui a lui aussi une bien belle carrière, ainsi que John Lithgow vu récemment en Churchill pour la série The crown. Des acteurs de choix pour lui donner la réplique. L’actrice est venue à Paris pour une avant première et j’envie tous ceux qui ont pu l’a rencontrer, j’espère un jour que cela arrivera. Un film de qualité avec une actrice au sommet, on demande pas mieux. Si vous aimez House of cards vous connaissez les coups bas, vous aimerez ce film.

 

 

 

 

 

 

TRAINSPOTTING II

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D’abord, une bonne occasion s’est présentée. Puis vint la trahison. Vingt ans plus tard, certaines choses ont changé, d’autres non. Mark Renton revient au seul endroit qu’il ait jamais considéré comme son foyer. Spud, Sick Boy et Begbie l’attendent. Mais d’autres vieilles connaissances le guettent elles aussi : la tristesse, le deuil, la joie, la vengeance, la haine, l’amitié, le désir, la peur, les regrets, l’héroïne, l’autodestruction, le danger et la mort. Toutes sont là pour l’accueillir, prêtes à entrer dans la danse… Drame, comédie. 1h57

 

Avant de commencer cette critique j’aimerai savoir que seras tu dans vingt ans ?. Seras tu celui que tu as toujours cru être ou te découvriras tu autrement ?. Seras tu marié, un ou quatre enfants, une femme et un travail ou seras tu seul et sans attache ?. Continueras de vivre dans l’excès en te disant que tu peux t’en sortir  ou agiras tu réellement pour que les choses changent ?. Nieras tu ce que tu es ou l’hurleras tu au monde entier ? Te donneras tu la mort pour seul choix face à la défaite et la souffrance ou l’a vaincras tu ?. Seras tu cinéma, netflix ou ses mecs qui utilisent les sites de streaming ou les 3 à la fois ?. Oublieras tu ceux qui t’ont tendu la main ou laisseras tu le prétexte du temps pour détruire tes relations ?. Dans tous les cas, CHOISIT LA VIE.

 

Alors oui ce petit discours m’a été inspiré après avoir vu celui du film sublimé par un Ewan Mc Gregor au plus haut de sa forme et qui a pour lui seul été la cause de mon amour pour le premier film j’aime cet acteur depuis toujours et je le trouve particulièrement boudé par le cinéma, on ne le voit que trop peu et moi il me manque. J’aime son réalisateur Danny Boyle et le succès de Slumdog Millionnaire m’a fait pensé à étudier la filmographie de celui ci (ainsi que son excellent Steve Jobs) et c’est comme ça qu’il y a quelques années j’ai découvert Trainspotting premier du nom, un premier film vraiment atypique avec des scènes d’anthologies mais pour autant que je trouve bien des talents à ce film rien en faisait pour moi réellement un film culte ou un chef d’oeuvre du genre et puis il y a eu cette annonce de suite et mon emballement n’était pas encore total même si je trouvais qu’après plus de 15 ans d’absence l’idée était fun. Puis vint la première bande annonce et là mon extase, mon excitation fut totale ce film pourrait être le chef d’oeuvre que je n’ai pas eu avec son premier. La réponse est simple et se fait à l’affirmative. Trainspotting 2 est la suite parfaite, celle qui est complémentaire au premier film et lui donne force et cohérence. Celle qui joue sur la nostalgie et le temps l’indéniable temps qu’on ne contrôle pas. Il y a de l’humour, de l’amour, de l’émotion, des moments d’euphories les plus totales, des moments plus posés.. Le film est une perle à tous les coups. C’est clairement pour moi que ce genre de film est destiné, destiné à devenir un de mes grands classiques..

Il y a dans ce film de la générosité de la générosité par sa musique, de la générosité par ses plans dont certains subliment et originaux comme celui ou le personnage principal joué par Ewan Mc gregor rentre dans un immeuble et voit que l’ascenseur est en panne et il va devoir monter les étages à pied, au lieu de le suivre le plan montre l’immeuble de l’extérieur et des numéros clignotant sont affichés au fur et mesure qu’il avance, c’est tout comme et c’est d’une jolie créativité ou des plans ou l’un des personnages centraux expliquent pouvoir n’importe quelles signatures et l’a reproduit à l’écran c’est sublime. L’histoire se suit sans problème, les personnages ont un vrai enjeu et on peut très bien comprendre leurs agissements face à ce qu’ils vivent, même s’ils vont évidement toujours trop loin et c’est pour ca qu’on les aime.

Ce quatuor s’est donc reformé vingt ans après de gauche à droite Johnny Lee Miller ( Elemantary, Dark Shadows), Robert Carlyle (Eragon, Once upon a time), Ewen Bremner (Snowpiercer, Wonder Woman) et Ewan Mc Gregor (Moulin rouge, Star Wars).

Tous plus bons les uns que les autres, tous plus déchaînés même si Robert Carlyle est vraiment jouissif et incontrôlable sur toute la durée de ce fucking film et bordel qu’est ce qu’il est bon on veut le voir plus, on veut les voir plus.

Le plaisir de jouer ensemble, de se retrouver est communicatif à l’écran on prend une vraie claque visuelle.

La nouvelle Anjela Nedyalkova jeune femme est une révélation, lumineuse et talentueuse. Une vraie promesse d’avenir je l’espère.

Le passé resurgira, le présent se flouera, l’avenir sera loin, et tout ce que tu avais dissimulé au fond de toi et que tu ne souhaitais jamais voir resurgir te tombera dessus tôt ou tard.

C’est beau, vibrant, touchant, émouvant, décoiffant, incorrect avec excellence et c’est pour ça que je l’aime, une suite plus soft mais qui a conclut à merveille l’histoire, avec ce film la boucle est bouclée, juste Merci, allez le voir !!!.

Discours de Renton (Ewan Mc Gregor Trainspotting II):  » Choisit la vie, choisit Facebook, Twitter, Instagram en espérant que quelqu’un quelque part en ait quelque chose à foutre. Choisit d’aller voir tes ex en regrettant de ne pas t’y être prit autrement. Choisit le sentiment que tu aurais pu mieux faire et choisit de regarder l’histoire se répéter. Choisit la téléréalité, la persécution sexuelle, le revenge porn. Choisit un boulot de merde, deux heures de transport pour y aller et pareil pour tes gosses mais en pire et étouffe la douleur avec une dose indéterminée, d’une drogue indéterminée qu’un mec aura fabriqué dans sa cuisine et respire un bon coup. T’es un camé, alors came toi, choisit ceux que tu aimes, choisit ton avenir. Choisit la vie. » 

 

 

 

 

LOGAN

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Dans un futur proche, un certain Logan, épuisé de fatigue, s’occupe d’un Professeur X souffrant, dans un lieu gardé secret à la frontière Mexicaine. Mais les tentatives de Logan pour se retrancher du monde et rompre avec son passé vont s’épuiser lorsqu’une jeune mutante traquée par de sombres individus va se retrouver soudainement face à lui. DE: James Mongold Genre: Action, drame Durée: 2H17

On clôture un chapitre avec cette critique, on tourne la page sur un personnage marquant de la fox et donc principalement des Xmens, WOLVERINE tire sa révérence sur cette dernière histoire, du moins dernière histoire porté par jusque là son interprète maintenant depuis 17 ans: Hugh Jackman. Wolverine sera devenu en quelques années le personnage central des XMENS parfois je l’avoue à mon grand regret car qu’on lui porte de l’intérêt sur un film oui, quand à chaque fois on le met en avant là ça finit par m’agacer tant le potentiel avec d’autres personnages auraient pu être mis en avant. Wolverine alias Logan aura connu 9 films: Xmen, Xmen 2, Xmen 3 l’affrontement final, Xmen origins Wolverine, un caméo pour Xmen First class (Le commencement), Wolverine le combat de l’immortel, Xmen days of future past, Xmen Apocalypse, Logan.. Le personnage qui se sera vu devenir le personnage le plus exploité.

Première particularité de ce titre on s’attache à son côté humain on ne cherche pas le mutant, c’est déjà nous mettre sur la voie de ce que nous prépare le film, une piste. Avoir  la lourde tâche de rendre grâce à ce personnage, un enjeu important sur les épaules du réalisateur mais James Mangold aime ce personnage et était déjà à l’oeuvre sur le précédent film Wolverine le combat de l’immortel, que j’avais plus apprécier déjà que l’infâme Xmen Wolverine Origins qui n’apportait rien aux personnages à par de l’action non stop sans réel intérêt et je ne parle bien sur là que des spin off se concentrant principalement sur Wolverine. Ici et pour ce dernier film, redorer le blason de l’homme derrière le monstre était vital.

Le résultat est pour moi sans appel le meilleur film sur ce personnage est bien ce Logan mais qu’on se le dise le meilleur film de la saga Xmen non, après au niveau de la hauteur des blockbusters qu’on nous propose Logan est un film à encourager car on voudrait que des projets intimistes de ce niveau soient fait bien plus en abondance que ses sympathiques spectacles qu’on nous offre depuis plusieurs années. La première chose que j’ai aimé et je pense que je ne serai pas le seul, c’est qu’enfin Logan est un film violent, violent et en accord avec son propos, l’histoire qu’il veut amener, son personnage. Enfin, voilà qu’on se rapproche plus sur ce point du côté des comics et c’est un excellent point, Evidement c’est un gros risque car ça veut dire que le film sera interdit à un certain âge pour le public, et un coût pour le box office mais je pense sincèrement que ça paiera, ça le mérite. Les mutants n’existent plus, Logan dernier mutant (hormis un autre)se cache en retrait du monde et protège le professeur Xavier qui est clairement en fin de vie. Logan ne se régénère plus comme avant, il a perdu goût à la vie, c’est une âme en peine, un personnage pleins de désillusions. C’est un monde post-apocalyptique et c’est en cela que cette violence à ce moment précis est bienvenue.

Le scénario de Logan s’inspire du comics Old Logan, ou celui ci apparaît vieux. Pour le film, la trame relève davantage du voyage familial intimiste que de l’aventure conventionnelle de science-fiction. Dans cette optique, les trois hommes ont construit une histoire axée sur trois personnages (Logan, Xavier et Laura) traversant un paysage désertique, avec un Logan plus vulnérable et perçu comme un descendant spirituel des héros de westerns. C’est un road movie et en cela on pense beaucoup à Mad Max fury road dont il ne se cache pas emprunte la voie.

Les 3 acteurs sont impéraux dans leurs rôles, la nouvelle petite a un sacré avenir devant elle, l’ambiance sombre, l’espoir qui s’éteint tout était fait pour me plaire avec ce film et cela m’a plus jusqu’à un certain stade. Je pense que les hommes qui les traquaient se seraient suffit à eux même pour donner du fil à retordre à notre héros mais ce ne fut pas le cas ce n’est qu’un demi spoiler mais ce qu »ils » créent pour le nuire m’a semblait de trop, l’action qu’il y avait jusque là se suffisait à elle même pour qu’on ne rajoute pas, un ennemi digne de Wolverine.. C’est mon petit regret on ne l’aurait pas eu on s’en serait passé malgré que ça marche très bien pour moi c’était vraiment du rajout. Pour ce qui fait que le film n’est pas dans mes meilleurs c’est également sa musique dont je n’ai retenu en sortant pas un seul réel thème, et le point primordial celui qui aurait pu faire que, s’il avait été présent j’aurai pu passer les défauts précédents c’est l’émotion. On dit au revoir à un personnage mythique et les moments importants ne nous amène pas l’émotion souhaitée c’est frustrant car les bandes annonces me promettaient ceci. Il y a un moment ou Charles Xavier et Wolverine ainsi que l’enfant sont chez des gens et parlent que Charles Xavier fut directeur d’école pour jeunes surdoués, sans évoqué les mutants, j’aurai aimé qu’il le révèle, je pense que ça n’aurait pas fait d’éclats et ça aurait renforcé l’émotion du film j’aurai aimé qu’ils parlent de cette école, et le projet qui en était la base, protéger les mutants et accepter sa différence certes mais surtout vivre unis mutants non mutants. Expliquer ce projet, et la triste réalité de leur monde.

Pour les frustrait qui aurait voulu que Wolverine à l’écran porte son costume avant de conclure voici sa réponse en toute sincérité:

« J’ai toujours senti que bon nombres de fans désiraient cela. Mais mon plus grand blocage – je sais que beaucoup vont m’en vouloir – c’est qu’étant scénariste pour ces films, j’ai toujours considéré Logan comme le moins narcissique des super-héros, que cela soit Marvel, DC, ou autres.
Ce que je veux dire par là, c’est : qui met une tenue spécifique pour réaliser de bonnes actions ? Et pourquoi ?
La seule raison serait que vous désirez avoir une tenue comme marque de fabrique et que vous soyez crédité pour ça.
C’est à l’exact opposé de la mentalité de Wolverine, portant une tenue, surtout jaune canari, et se pavanant dedans tout en faisant de bonnes actions afin que les gens crient : « Oh mon Dieu ! C’est Wolverine ! »
Etre Wolverine, comme je le conçois, c’est une véritable épreuve et cela l’a toujours été. J’ai le sentiment que si on met Hugh Jackman dans l’un de ces costumes, les gens ne seront d’ailleurs pas contents.
Essentiellement, c’est un costume qui vit dans le comics mais qui n’aurait pas sa place ailleurs. »

Pour conclure Logan s’inscrit pour moi grâce à son ton et au fait que l’action est enfin destiné aux adultes, réaliste comme l’un des meilleurs films de super héros jamais réalisé, par les thèmes qu’il évoque et le côté humain de Wolverine qu’on aura jamais vu aussi fragiiisé. Les acteurs et la réalisation est puissante, le film est un excellent  divertissement reste que la musique ne nous porte pas et que pour ce qui est des films solo de Wolverine je ne les porte pas dans mon coeur, le résultat étant trop bas à mon goût mais ce final est une réussite, si l’émotion aurait été au rendez vous il se tiendrait à ma plus grande estime, reste que le film est TRES BON et surtout A VOIR !.

 

ROCK N ROLL

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Guillaume Canet, 43 ans, est épanoui dans sa vie, il a tout pour être heureux.. Sur un tournage, une jolie comédienne de 20 ans va le stopper net dans son élan, en lui apprenant qu’il n’est pas très « Rock », qu’il ne l’a d’ailleurs jamais vraiment été, et pour l’achever, qu’il a beaucoup chuté dans la «liste» des acteurs qu’on aimerait bien se taper… Sa vie de famille avec Marion, son fils, sa maison de campagne, ses chevaux, lui donnent une image ringarde et plus vraiment sexy… Guillaume a compris qu’il y a urgence à tout changer. Et il va aller loin, très loin, sous le regard médusé et impuissant de son entourage.

 Le comédien est puissant, le réalisateur toujours détonnant, il y a chez Guillaume Canet un amour pour le VIIe art, un amour de son métier, l’envie de le faire bien et de s’amuser avant tout. Son premier film Mon idole m’avait réellement plu, un rôle de composition extraordinaire pour François Béerléand, Ne le dis à Personne lui permettait d’obtenir le césar du meilleur film, pour un thriller, Les petits mouchoirs est je pense son plus gros succès populaire, un film qui vire entre rires et larmes, une réussite à tout point de vue. Blood ties était son premier film américain un film qui a été boudé à son arrivée, injustement critiqué par la presse mais qu’à aucun moment je n’ai trouvé avec des longueurs pour moi une fois de plus avec brio Guillaume Canet me transportait et me comblait et aujourd’hui Guillaume Canet le réalisateur est de retour et j’ai envie avant tout et je tiens personnellement à le remercier pour ça. En tant que passionné de cinéma j’espère avoir un jour l’honneur de faire sa rencontre, d’échanger quelques mots  avec cet homme qui moi m’inspire.

En tant qu’acteur Guillaume Canet m’a fait frissonné il y a peu avec La prochaine fois je viserai le coeur, un rôle à sa hauteur qui démontre tout son potentiel et ou il est méconnaissable. A l’affiche de son nouveau film comme dans la vie il partage sa vie avec Marion Cotillard, on leur doit ensemble le très beau Jeux d’enfants. Avec le speech de son nouveau film il promettait de partir loin, très loin. La promo a été maîtrisée et la bande annonce donnait envie de s’y jeter sans crainte, et le résultat, pour moi je n’en doutais pas, une fois de plus j’ai envie de lui dire bravo.

C’est osé, dans l’exasgération Guillaume Canet va loin. Trop ?. Non, chaque jour des rumeurs les plus extravagantes viennent s’alimenter aux vies de nos « stars » alors pourquoi cette fois ci étant maître de sa propre image ne pas dépasser les limites comme eux le ferait. A présent peu importe les rumeurs ils ne pourront jamais allé plus loin que l’a fait le film. Cette envie de se moquer de soi même et venu d’une vraie interview ou une journaliste lui expliquait qu’il était un acteur dépassé, qu’il était rangé, et que la nouvelle génération ne l’attendait pas. En sortant de cette interview qui l’a quelque peu remis en question, il a préféré se jouer de cette image, qu’on a de quelqu’un, ce que l’on dégage, ce que l’on est vraiment. Bien des choses totalement différente. Histoire de clin d’oeil ceux qui ont aimé le film Birdman y verront la même musique en tout début de film et un plan séquence en coulisses comme se fut le cas pour le film qui obtenu l’oscar du meilleur film, un clin d’oeil appréciable. Guillaume Canet veut se sentir plus jeune, plus rock, il perd pied avec la réalité et s’enfonce de plus en plus dans le ridicule. J’ai beaucoup ri devant ce film, des scènes de boites de nuit, au tournage qui dérape notamment le scène avec la bouteille de vin qui m’a fait mourir de rire, le dérapage chez ses producteurs ou il récupère les affiches de ses films ou sa métamorphose, ou la scène ou il prétend s’être défoncé la tête la veille pour paraître cool voilà on est sans limite et on prend un plaisir immense, eux aussi et ça se voit, c’est d’ailleurs pour ça que cela marche c’est parce que leur plaisir à l’écran est communicatif.

Guillaume Canet prend un malin plaisir a démolir son image, Marion Cotillard elle vous surprendra et est impuissante devant la métamorphose de son mari, intelligent d’y avoir amené Camille Rowe qui est pour moi la révélation du film je ne l’a connaissais pas et j’espère vite qu’on le retrouvera elle a une vraie présence à l’écran. On y voit évidement ses amis à la vie comme Gilles Lellouche et Maxime Nucci déja présent dans son précédent film les petits mouchoirs ainsi que le légendaire Johnny Hallyday qui est peu à l’écran mais est jubilatoire ou encore Philippe Lefebvre ou Yvan Attal.. Un casting 5 étoiles. Rock’n Roll semble en effet vouloir (r)allumer le feu de la comédie française en y insufflant une once de folie qu’on croyait définitivement mise au placard Plus encore, Canet opère une véritable expérimentation sur lui-même, et quel meilleur moyen que l’auto démolition pour mieux se reconstruire ?. Un double construit sur un symbolisme continu portant son regard sur l’égocentrisme de notre monde. Il joue sur son image médiatique ou la réalité et la fiction s’entremêle. Guillaume Canet dérape, provoque mais tout ça répond avec son propos et c’est juste jouissif à l’écran. Il défie son âge, remet en question notre société. Pour tout ce qu’il dénonce et le fait avec tout son coeur je me dois d’être respectueux, j’ai passé un excellent moment à l’image de son final, sans retenue, hilarant.. MERCI.

 

LA LA LAND

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Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent… Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ? Genre: comédie musicale, drame Durée: 2H08 De: Damien Chazelle.

Quand je ressors amoureux d’une oeuvre c’est bien dire qu’il s’est passé quelque chose pendant la séance.. Et que dire de ce qu’on éprouve quand on découvre pour la toute première fois Lala land, de l’émotion, de la beauté à l’état pur, du cinéma, du grand cinéma, du cinéma magnifié comme on a rarement l’occasion d’en voir. Ce début d’année commence décidément de manière très intense car Quelques minutes après minuit sorti ce mois ci m’avait procuré autant de bouleversement dans un autre registre. Lala land voici un titre que j’entendais depuis un moment à tout bout de chant mais fort heureusement d’ailleurs, car si le film serait passé inaperçu quelle déception cela aurait été. Le film a fait un triomphe aux golden globes: meilleur film, meilleur scénario, meilleur chanson, meilleur acteur et actrice.. Le film a autant de nominations pour les oscars qu’en avait eu à l’époque un certain Titanic si ce n’est dire l’impact du film. Le film n’est pas sans rappeler The Artist quand le film parle d’un Hollywood aujourd’hui dépassé et reprend le temps de quelques instants, une de ses danses mythiques. Les références aux comédies musicales des années 50 comme Chante sous la pluie ou un américain à Paris sont évidement importantes. Il y a cette nostalgie permanente dans ce film, nostalgie qui élève pour moi le film aux rangs de maître car il a comprit qu’elle était sa place et comment rendre hommage tout en écrivant son histoire, magnifique histoire.

Au départ deux acteurs étaient en lice pour interprété ses magnifiques rôles, Miles Teller qu’il avait pour son précédent film l’excellent Whiplash ainsi que Emma Watson connue pour la saga Harry Potter qui a refusé pour tourné La belle et la bête, autant le choix d’Emma Watson je le trouvais pertinent mais le choix de Miles, non. Sans ses désistements et le fait que Ryan Gosling et Emma Stone aient succédé aux postes, j’en suis persuadé, le film marche beaucoup également par leur complicité et leur talent confirmé.

Avec un film pareil on est constamment dans les étoiles et on rêve de ne jamais décrocher de ce doux moment. On voudrait que chaque scène se prolonge indéfiniment tant la musique derrière nous berce, bouleverse, nous rend heureux, ne nous lasse jamais mais continue sans cesse à nous donner envie. Ce film nous renvoie en plein coeur nos espoirs personnels et l’effort à fournir pour y parvenir, et les conséquences de chacun de nos choix. Les chants sont souvent dans la douceur c’est tellement plaisant de ne pas les entendre crier comme par exemple dans Sweeney Todd ou les acteurs tuaient leurs cordes vocales à vouloir nous épater, ici la légèreté est le maître mot.

Les fondus au noir sont ce que j’ai préféré de tout le film, le réalisateur noirci son cadre pour ne faire apparaître plus qu’une personne, ou avec la photo précédente ici, ses deux personnages principaux. Avec les fondus, on ne peut plus s’échapper avec le cadre alentour, le réalisateur veut nous focaliser sur les acteurs. Les fondus peuvent par exemple être utilisés pour isoler un personnage, montrer sa solitude. Dans le film, ils sont à chaque fois d’une beauté sublime, à l’image de son final qui résume à lui seul pourquoi on aime tant ce film, il nous écrase par son émotion, nous émerveille de ses danses, de ses plans, nous sommes dans un autre monde. Les chorégraphies nous en mettent plein la vue et ne cherchent jamais à nous surcharger, la simplicité est quelque chose qui se ressent mais c’est un film qui a été fait avec sincérité et amour et ça le fait le véhicule à chaque instant.

Tout au long du film je ne pouvais m’empêcher de taper du pied au rythme de la musique, c’est un film qu’on vit à cent à l’heure tant il fait ressortir des émotions en nous qu’on ne saurait imaginé.

Les plus belles histoires d’amour sont souvent les plus simples et la quête de la reconnaissance à un prix.

Les acteurs nous scotchent on retrouve avec plaisir pour un rôle très secondaire JK Simmons qui revient ici avec un rôle très secondaire mais de toute façon chacune de ses apparitions est un délice. Je n’ai rien à vous dire, rien à vous apprendre à par vous confirmer que l’année se rappellera de ce film et qu’il mérite de faire un succès colossal, on en redemande, un classique instantané, un film qui fait aimer la vie, un film qui marquera mon coeur et qui risque de chambouler le votre, FONCEZ !.