Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent… Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ? Genre: comédie musicale, drame Durée: 2H08 De: Damien Chazelle.

Quand je ressors amoureux d’une oeuvre c’est bien dire qu’il s’est passé quelque chose pendant la séance.. Et que dire de ce qu’on éprouve quand on découvre pour la toute première fois Lala land, de l’émotion, de la beauté à l’état pur, du cinéma, du grand cinéma, du cinéma magnifié comme on a rarement l’occasion d’en voir. Ce début d’année commence décidément de manière très intense car Quelques minutes après minuit sorti ce mois ci m’avait procuré autant de bouleversement dans un autre registre. Lala land voici un titre que j’entendais depuis un moment à tout bout de chant mais fort heureusement d’ailleurs, car si le film serait passé inaperçu quelle déception cela aurait été. Le film a fait un triomphe aux golden globes: meilleur film, meilleur scénario, meilleur chanson, meilleur acteur et actrice.. Le film a autant de nominations pour les oscars qu’en avait eu à l’époque un certain Titanic si ce n’est dire l’impact du film. Le film n’est pas sans rappeler The Artist quand le film parle d’un Hollywood aujourd’hui dépassé et reprend le temps de quelques instants, une de ses danses mythiques. Les références aux comédies musicales des années 50 comme Chante sous la pluie ou un américain à Paris sont évidement importantes. Il y a cette nostalgie permanente dans ce film, nostalgie qui élève pour moi le film aux rangs de maître car il a comprit qu’elle était sa place et comment rendre hommage tout en écrivant son histoire, magnifique histoire.

Au départ deux acteurs étaient en lice pour interprété ses magnifiques rôles, Miles Teller qu’il avait pour son précédent film l’excellent Whiplash ainsi que Emma Watson connue pour la saga Harry Potter qui a refusé pour tourné La belle et la bête, autant le choix d’Emma Watson je le trouvais pertinent mais le choix de Miles, non. Sans ses désistements et le fait que Ryan Gosling et Emma Stone aient succédé aux postes, j’en suis persuadé, le film marche beaucoup également par leur complicité et leur talent confirmé.

Avec un film pareil on est constamment dans les étoiles et on rêve de ne jamais décrocher de ce doux moment. On voudrait que chaque scène se prolonge indéfiniment tant la musique derrière nous berce, bouleverse, nous rend heureux, ne nous lasse jamais mais continue sans cesse à nous donner envie. Ce film nous renvoie en plein coeur nos espoirs personnels et l’effort à fournir pour y parvenir, et les conséquences de chacun de nos choix. Les chants sont souvent dans la douceur c’est tellement plaisant de ne pas les entendre crier comme par exemple dans Sweeney Todd ou les acteurs tuaient leurs cordes vocales à vouloir nous épater, ici la légèreté est le maître mot.

Les fondus au noir sont ce que j’ai préféré de tout le film, le réalisateur noirci son cadre pour ne faire apparaître plus qu’une personne, ou avec la photo précédente ici, ses deux personnages principaux. Avec les fondus, on ne peut plus s’échapper avec le cadre alentour, le réalisateur veut nous focaliser sur les acteurs. Les fondus peuvent par exemple être utilisés pour isoler un personnage, montrer sa solitude. Dans le film, ils sont à chaque fois d’une beauté sublime, à l’image de son final qui résume à lui seul pourquoi on aime tant ce film, il nous écrase par son émotion, nous émerveille de ses danses, de ses plans, nous sommes dans un autre monde. Les chorégraphies nous en mettent plein la vue et ne cherchent jamais à nous surcharger, la simplicité est quelque chose qui se ressent mais c’est un film qui a été fait avec sincérité et amour et ça le fait le véhicule à chaque instant.

Tout au long du film je ne pouvais m’empêcher de taper du pied au rythme de la musique, c’est un film qu’on vit à cent à l’heure tant il fait ressortir des émotions en nous qu’on ne saurait imaginé.

Les plus belles histoires d’amour sont souvent les plus simples et la quête de la reconnaissance à un prix.

Les acteurs nous scotchent on retrouve avec plaisir pour un rôle très secondaire JK Simmons qui revient ici avec un rôle très secondaire mais de toute façon chacune de ses apparitions est un délice. Je n’ai rien à vous dire, rien à vous apprendre à par vous confirmer que l’année se rappellera de ce film et qu’il mérite de faire un succès colossal, on en redemande, un classique instantané, un film qui fait aimer la vie, un film qui marquera mon coeur et qui risque de chambouler le votre, FONCEZ !.

 

 

 

 

 


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Une passion depuis tout petit, qui a grandi avec les films de De Funès et Bourvil que ma grand-mère me faisait découvrir. J’ai toujours aimé cet univers... Leonardo Dicaprio ou Tom Hanks ont contribué à me faire rêver année après année. J’ai écrit au lycée un court-métrage dans le cadre de l'option "audio-visuel", puis on s’est attelé à le réaliser. Je suis passé par la caméra - devant ou derrière, du casque-son à la perche. Toutes les étapes étaient plaisantes à faire et cela a confirmé que je voulais continuer dans cet univers car c’est le mien tout simplement, c’est la ou je me sens bien. Le futur je ne le vois que dans le cinéma. J’ai toujours voulu être acteur, quand je vois un film, il y a toujours un rôle ou je me dis : "tiens, j’aurais aimé être ce personnage !" Ce sont bizarrement rarement les 1er rôles que je trouve les plus intéressants. J’ai écris un scénario pour un jour, si je perce, pouvoir le réaliser... après avoir passé quelques années à apprendre avant bien évidement ! J'ai tourné dans un court métrage du réalisateur Florian Hessique qui avait pour titre "je ne dirai plus jamais je t'aime" dont la photo est d'ailleurs tirée. J'ai figuré dans la web série"Germains germaines" dont les réalisateurs sont maintenant des amis... Et je suis preneur de tous projets ! Le cinéma, il n’y a pas une journée sans que j’en parle ; ça fait tout simplement partie de moi ! une citation de Marin Scorcese m'aide à avancer chaque jour "Je faisais mon chemin mais le cinéma était une obsession".

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