Fenêtre sur cour de Alfred Hitchcock avec : James Stewart, Grace Kelly, Wendell Corey, Thelma Ritter, Raymond Burr, Kathryn Grant …
L’homme qui tua sa femme
Synopsis
A cause d’une jambe cassée, le reporter-photographe L. B. Jeffries est contraint de rester chez lui dans un fauteuil roulant. Homme d’action et amateur d’aventure, il s’aperçoit qu’il peut tirer parti de son immobilité forcée en étudiant le comportement des habitants de l’immeuble qu’il occupe dans Greenwich Village. Et ses observations l’amènent à la conviction que Lars Thorwald, son voisin d’en face, a assassiné sa femme. Sa fiancée, Lisa Fremont, ne le prend tout d’abord pas au sérieux, ironisant sur l’excitation que lui procure sa surveillance, mais finit par se prendre au jeu…
Après la critique des Oiseaux il y a quelques mois, j’attaque un nouveau film de notre cher Alfred Hitchcock, un de ses thriller les plus connus. Au casting, on y retrouve deux acteurs légendaires du cinéma américain : James Stewart et Grace Kelly. Le film est sorti en 1954, vieux mais très plaisant, le visionnage en Blu-ray est très appréciable, un travail géré pour un rendu réussi. Le son a été également retravaillé mais reste assez limite, car c’est loin d’être parfait. Le film d’Alfred Hitchcock raconte l’histoire d’un photographe cloué dans un siège roulant, à cause d’une jambe cassée lors d’un accident, qui passe son temps a observer les habitants de son immeuble. Puis à force d’observation il finit par voir que le voisin d’en face a tué sa femme. Convaincu il l’observe de plus en plus, avec ses jumelles, mais à être trop curieux la mort peut venir à sa rencontre.
La légende Alfred Hitchcock frappe à nouveau encore avec un de ses meilleurs films, un suspense incroyable avec des rebondissements. Un homme en siège roulant passe ses journées a observer ses voisins jusqu’au jour où il croit apercevoir son voisin assassiner sa femme. Il ne cesse alors de l’espionner de plus en plus, afin d’obtenir plus de preuves. Il devient de plus en plus méfiant au fil des jours, quand par exemple son voisin fait des aller retour avec des valises contenant peut-être des choses sordides. Au début, ses proches ont du mal à le croire et le pensent fou, mais ils commencent finalement à le croire. Sa bien-aimée se risquera même à s’introduire dans la maison du présumé meurtrier, mettant sa vie en danger. Alfred Hitchcock est imprévisible, avec une mise en scène impeccable comme toujours. L’intrigue met du temps, certes, à se mettre en place, mais une fois mise en place tout va très vite. La fin est inattendue, et le film a beau avoir plus de 60 ans il est toujours efficace. Les décors sont plaisants à voir, des décors bien de l’époque qui ont certes vieillis mais restent agréables à regarder. Un huis-clos d’Alfred Hitchcock, captivant du début à la fin et qui nous offre de belles sueurs froides. Pas mon favori de ce réalisateur legendaire, mais un excellent cru et un film du genre marquant dans l’histoire du cinéma.
Le scénariste John Michael Hayes adapte l’oeuvre de Cornell Woorlich, le film possède une écriture qui offre de grands moments de suspense. Le personnage de L.B. Jeffries, est très bien écrit, il est le personnage principal du récit. Avec un rythme assez lent au début, l’intrigue se met rapidement en place pour offrir des scènes maintenant cultes. Il réunit James Stewart et Grace Kelly à l’écran, deux légendes du cinéma Américain pour un grand film, et bien entendu des prestations grandioses. Bon, il me reste pas mal de films du cinéaste encore à découvrir, et je peux être surpris je pense vu sa filmographie grandiose. Fenêtre sur cour reste cependant l’un des plus connus de sa carrière, est restera un des film du genre que l’on n’oublie pas.
Relecture : David
Bande annonce