Ce sont les retrouvailles avec le cercle familial où l’on se dit l’amour que l’on se porte à travers les éternelles querelles, et où l’on dit malgré nous les rancoeurs qui parlent au nom du doute et de la solitude.
On ne parle plus de jeune réalisateur mais d’un prodige, Xavier Dolan réalisateur de Juste la fin du monde est âgé de 27 ans, un réalisateur, à la patte unique, reconnaissable entre mille qui a su s’imposer très vite dans le milieu et qui fait parti des meilleurs à ce jour.
Les thèmes qui reviennent dans les films de Xavier Dolan c’est l’envie d’être aimé, l’amour impossible, la cellule familiale et la quête d’identité.
Avec Xavier Dolan on est assuré d’avoir un film qui fait vivre des émotions et quel talent il a.. Ce dernier film est bluffant d’émotion.
Xavier Dolan c’est un réalisateur de 27 ans qui compte 7 films à son actif, 7 films qui méritent tous d’être vu tant le monsieur a du talent et tant sa patte est particulière. Il a commencé a réalisé à 20 ans son 1er film: J’ai tué ma mère dont il avait lui même écrit le scénario, puis Des amours imaginaires, des gens ordinaire, Tom à la ferme, Laurence Anyways, Mommy et le futur The Death and Life of John F. Donovan. Mommy a été son plus beau succès et le prix du jury à Cannes et Juste la fin du monde a recu le grand prix cette année.
Ayant un coffret réunissant toutes les perles de ce réalisateur je me les suis revu avant celui ci et que dire.. J’en attendais énormément de Juste la fin du monde et je suis ressorti ébahi, impressionné, le film est un appel au secours d’une beauté et d’une dureté assourdissante. La force de ce film repose notamment dans ses gros plans, dans ses regards qui se croisent et en disent bien plus que tous les mots de ce film. Entre les rancoeurs du passé, des personnages qui ne s’écoutent pas et se coupent la parole sans cesse, ne se parlant qu’en criant, en s’entre déchirant, cette incompréhension à se comprendre dans ce huit clos étouffant et absolument bien transposé et magnifié à l’écran. Adapté d’une pièce de théâtre de Jean Luc Lagarce explique le choix de son film: « Je voulais que les mots de Lagarce soient dits tels qu’il les avait écrits. Sans compromis. C’est dans cette langue que repose son patrimoine, et c’est à travers elle que son œuvre a trouvé sa postérité. L’édulcorer aurait été banaliser Lagarce »
Je ne peux pas juger le film par rapport à la pièce je ne l’ai jamais vu, mais je peux juger le film est celui ci est d’une perfection impressionnante. Notamment à son casting cinq étoiles dont figure: Léa Seydoux, Gaspard Ulliel, Marion Cottillard, Vincent Cassel et Nathalie Baye et malgré quelques réticences par rapport à certains acteurs, surtout actrices de ce film il faut dire que quand un génie de la caméra filme des acteurs, actrices, il les sublime. Marion Cotillard et Léa Seydoux que je ne porte pas toujours dans mon coeur sont ici ainsi que tous les autres à tomber.. Et donne ici le meilleur d’eux mêmes.
Plusieurs fois pendant le film, le réalisateur va isolé notre personnage principal avec une personne de sa famille, pour une scène qui durera parfois à peu près une dizaine de minutes nous rentrons donc dans l’intime de ses deux personnages et de leur rapport entre eux, sont ils proches, sont ils froid, se parlent t’ils, s’aiment ils, voilà ce que permettent d’amener ses quelques minutes nous y avons notamment le droit entre Léa Seydoux et notre personnage principal, Nathalie Baye et notre personnage principal et Vincent Cassel et notre personnage principal. Le réalisateur joue sur leur mal aise de leur manque de communication courant avec le personnage de Marion Cotillard, dans ses moment là les acteurs paraissent pathétiques, impuissants, fragiles mais c’est le seul personnage du film qui à l’air de comprendre notre antagoniste principal et à découvrir son secret et aussi une des rares à éprouver de la bienveillance. Des moments ou le temps donne l’impression de se figer ou le réalisateur joue avec nos sentiments, avec nos nerfs d’attendre que notre personnage principal fasse ses avoeux, des moments ou tout peut éclater. L’idée du film à la base repose sur ce déjeuner en famille ou les révélations tomberont. Pour une famille qui ne communique pas, difficile de dire comment les choses se passeront.
En cela le prochain film de ce réalisateur est déja une immense attente pour moi car il a pour casting dans un rôle plus ou moins important pour le moment c’est incertain mon actrice favorite que vous voyez à ses côtés sur cette photo et qui parlera:
Une star hollywoodienne entretient une relation secrète avec un jeune britannique, alors que la rédactrice en chef d’un tabloïd tente de détruire sa vie. Jessica Chastain sera cette rédactrice et je l’imagine sans mal l’incarnera avec perfection, de ce casting nous retrouverons Kit Harrington le célèbre Jon Snow pour la série Game of thrones.
Pour revenir à Juste la fin du monde la musique elle aussi à son importance autant qu’elle en avait pour son sublime Mommy ici la musique permet de comprendre à certains moments de tension dans la famille que notre personnage n’est plus présent, il n’est plus avec eux il est totalement déconnecté ou cela est amené aussi lors de souvenirs, les musiques sont puissantes, bien intégré, prenante.
Le film passionne de son entrée en scène à sa dernière, sublimée en musique et qui conclut 1h40 de douleurs et de non dit.
Je ne peux pas dire mieux Juste la fin du monde résonne pour moi comme l’un des meilleurs films français jamais vu tant il est original dans sa façon de filmer, dans sa mise en scène, et tant il bouleverse, un moment de cinéma rare comme on voudrait tant en voir plus, de sa lumière à l’intensité de ses décors, le jeune cinéaste de 27 ans me fascine et à tant à nous montrer encore son amour pour le cinéma se ressent et je le comprends autant que je l’approuve. Voyez ce film. Chef d’oeuvre total.