Date de sortie : 6 juillet 2018 (États-Unis), 18 juillet 2018 (France)
Réalisateur : Peyton Reed
Acteurs principaux : Paul Rudd, Evangeline Lilly, Hannah John-Kamen, Michael Douglas, Laurence Fishburne
Genre : Action, Super-héros
Nationalité : Américain
Compositeur : Christophe Beck
Sans surprise, Ant-Man et la Guêpe constitue une suite convenue sans réelle saveur là où le premier film avait au moins le mérite de mettre en avant un super-héros moins connu du grand public. À la suite de son intervention dans la seule scène digne d’intérêt de Captain America Civil War, Scott est coincé chez lui par les autorités pour s’occuper de sa fille mais une découverte du Docteur Hank va l’obliger à renfiler le costume, ce dernier espérant que sa femme soit toujours en vie dans la dimension où elle avait disparu. Les explications spatio-temporelles sont tellement peu claires que le scénario devient vite compliqué à suivre. Si l’antagoniste Ava a une personnalité intéressante sous les traits d’Hannah John-Kamen (Tomb Raider, Ready Player One), les autres acteurs peinent à relever le niveau d’Ant-Man et la Guêpe, entre Walton Goggins (Le Labyrinthe Le Remède Mortel, Tomb Raider), Laurence Fishburne (Matrix, Mystic River, Passengers) et un Michael Douglas (Basic Instinct, The Game, Présumé Coupable) qui nous avait vraiment habitué à beaucoup mieux.
Restent le caméo de Stan Lee qui affirme en avoir peut-être trop fait dans les années 1960 alors que sa voiture est rapetissée sous ses yeux dans les rues de San Francisco, et les quelques secondes à l’écran de Michelle Pfeiffer qui joue le retour de la femme de Hank, même s’il est dommage que leurs retrouvailles sentimentales tombent comme un cheveu sur la soupe entre deux scènes d’action. Quant à l’humour, il oscille entre le lourdingue et le pas drôle du tout, avec beaucoup de répétitions qui échouent gravement à faire rire, comme celle sur le sérum de vérité ou l’invitation au restaurant de l’inspecteur à la fin du film. En tout cas ça valait le coup d’attendre les dernières secondes du générique de fin pour voir l’insecte géant jouer de la batterie !