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Quand Valentine se marie à 20 ans avec Jules, nous sommes à la fin du XIXème siècle. À la fin du siècle suivant, une jeune parisienne, l’arrière-petite-fille de Valentine, court sur un pont et termine sa course dans les bras de l’homme qu’elle aime. Entre ces deux moments, des hommes et des femmes se rencontrent, s’aiment, s’étreignent durant un siècle, accomplissant ainsi les destinées amoureuses et établissant une généalogie… une éternité…

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Le réalisateur du somptueux l’odeur de la papaye verte qui narrait l’histoire au Viêt-Nam, dans les années cinquante, de Mùi, une petite paysanne de dix ans qui arrive en ville pour travailler comme servante. La vieille servante Ti l’initie aux gestes rituels ainsi qu’aux secrets d’une famille tourmentée par les frasques du père. Mùi va grandir et découvrir l’amour. On retrouve les thèmes qui sont au coeur de sa filmographie avec Eternité, j’attendais ce film avec impatience la bande annonce m’avait envouté avant tout par sa beauté flagrante et sa dramaturgie et son casting. Au final la déception est totale, je ne comprends pas le projet qui ne séduira qu’une très rare partie de son public tant le film est comptemplatif à souhait.

Avec ce film difficile de ne pas penser à three of life de Terrence Malick qui s’inscrit dans le même niveau de comptemplation que ce film ci. La voix off remplaçant 95 pour cent des dialogues là ou juste faire vivre les personnages les laisser s’exprimer aurait permit au film d’être très certainement très réussi. Car c’est son seul défaut et en même temps ce n’est pas le genre d’oeuvre que je viens voir quand je vais au cinéma. Le temps passe les scènes sont lentes très lentes, le piano prend place aux dialogues et la voif off s’exprime à la place de nos personnages, on assiste sans pouvoir rien y faire à des scènes d’une beauté sublime car les couleurs, les décors du film sont à souligner et ou les acteurs auraient pu faire un travail remarquable mais on ne les utilisent pas. Avec des thèmes forts comme la vie, l’amour, la mort..On aurait pu assister à une petite pépite mais il me fallut plus d’une heure après une énième scène répétitive pour que je  décide avec regret de quitter la salle ce qui ne m’arrive que trop rarement.

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Le casting est à saluer tant il est gracieux entre trois têtes d’affiches des femmes mises en avant par Audrey Tautou première femme à rentrer en scène dans l’histoire puis Mélanie Laurent et par la suite Berenice Bejo voici un trio de force ou je trouve Berenice Bejo s’en tire avec les honneurs. Le seul vrai homme mis en avant est celui de Jeremie Renier, il est à la hauteur des attentes. Le réalisateur s’est exprimé sur son film et évoqué que « Le film se devait d’être comme un seul mouvement musical » qu’il l’avait écrit pour montrer des moments de vie et en cela il est très bon car évidement les émotions sont là, l’esthétique l’authenticité et la pureté se ressentent mais  Pas de question, pas de réponse, sans pathos et sans voyeurisme, les événements les plus beaux et les pires, les paroles qui décrivent l’amour, les rires, l’empreinte des regards et des sourires, et puis la chaire qui emporte tout, tous remontant dans leurs propres souvenirs. La maison familiale est le témoin de plusieurs générations qui se croisent et se succèdent, un lieu emblématique du film. Une ôde à la femme et à la maternité. Un film hors du temps

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Pour tout ce que je viens de vous dire Eternité est une expérience visuelle qui mérite d’être vécue car le résultat si vous séduira sera l’une des plus belles oeuvres que vous ayiez vu mais le public charmé par ce film se comptera.

Je ne suis pas parti de la salle parce que le film était mauvais juste parce qu’il ne correspondait pas aux attentes exigeantes que je m’étais faites autrement pour les amoureux du cinéma laissez lui votre chance, voici un film qui a du cran et qui mérite qu’on s’y intéresse de plus près aux vus de ce genre de projet, une nouvelle fois critique courte mais je pense avoir suffisament résumé le film, écoutez votre coeur.

 

 


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xavier dc
Une passion depuis tout petit, qui a grandi avec les films de De Funès et Bourvil que ma grand-mère me faisait découvrir. J’ai toujours aimé cet univers... Leonardo Dicaprio ou Tom Hanks ont contribué à me faire rêver année après année. J’ai écrit au lycée un court-métrage dans le cadre de l'option "audio-visuel", puis on s’est attelé à le réaliser. Je suis passé par la caméra - devant ou derrière, du casque-son à la perche. Toutes les étapes étaient plaisantes à faire et cela a confirmé que je voulais continuer dans cet univers car c’est le mien tout simplement, c’est la ou je me sens bien. Le futur je ne le vois que dans le cinéma. J’ai toujours voulu être acteur, quand je vois un film, il y a toujours un rôle ou je me dis : "tiens, j’aurais aimé être ce personnage !" Ce sont bizarrement rarement les 1er rôles que je trouve les plus intéressants. J’ai écris un scénario pour un jour, si je perce, pouvoir le réaliser... après avoir passé quelques années à apprendre avant bien évidement ! J'ai tourné dans un court métrage du réalisateur Florian Hessique qui avait pour titre "je ne dirai plus jamais je t'aime" dont la photo est d'ailleurs tirée. J'ai figuré dans la web série"Germains germaines" dont les réalisateurs sont maintenant des amis... Et je suis preneur de tous projets ! Le cinéma, il n’y a pas une journée sans que j’en parle ; ça fait tout simplement partie de moi ! une citation de Marin Scorcese m'aide à avancer chaque jour "Je faisais mon chemin mais le cinéma était une obsession".

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