Pays : États-Unis
Année : 1977
Casting : Mark Hamill, Harrison Ford, Carrie Fisher, …

L’avis de Monsieur Popcorn

Luke, jeune fermier, se voit embarqué dans le conflit entre l’Empire galactique et les rebelles lorsqu’il découvre un message de détresse venant de la princesse Leia.

Premier volet sorti, ce « Nouvel espoir » a posé les fondements de l’univers Star Wars avec un certain brio. George Lucas nous balance directement dans son intrigue avec des informations basiques dans l’ouverture et nous permet de découvrir ses protagonistes et planètes au cœur de l’action. Le visuel fait penser à un melting pot d’influences, que ce soit celle des Serials ou bien de Kurosawa. Bien que les sources divergent (cf notre critique de « La forteresse cachée »), on peut s’accorder sur une similitude dans la mise en scène et plusieurs points scénaristiques. Néanmoins, ce qui aurait pu donner une bouillasse trop référentielle pour exister d’elle-même forme un monde cohérent et passionnant par ce qu’il raconte dans ses détails visuels, par la vie qui se dégage de ses arrière-plans, ses personnages de fond ou bien ses vaisseaux (notamment dans leur côté usé à l’opposé de « Star Trek »). La musique de John Williams ajoute une profondeur de plus, avec cet apport symphonique grandiloquent amenant une touche de lyrisme par ses envolées.

Pour revenir sur l’intrigue même, elle est le meilleur exemple de l’influence de Joseph Campbell sur les structures narratives actuelles du cinéma. Ce professeur en mythologie avait établi dans son passionnant livre « Le héros aux mille et un visages » la théorie du Monomythe. Selon celle-ci, les histoires mythiques reposent sur une même base en plusieurs étapes. George Lucas les intègre dans son univers de science-fiction afin de donner à l’épopée de Luke Skywalker des allures de contes et ancrer son histoire dans quelque chose de plus grand que l’humain. Pas étonnant alors que ce film, en plus d’être un succès financier historique ayant marqué à jamais Hollywood et son fonctionnement, ait amené à diverses lectures et analyses au fil des années. Le tout est saupoudré d’une couche d’humour assez bon enfant ainsi que d’innovations technologiques dans ses effets spéciaux qui auront nécessité un travail intensif de la part de ses jeunes responsables, partis de rien pour offrir quelque chose d’original et inattendu.

On pourrait parler des heures de ce « Nouvel espoir », sorti originalement en France sous le nom de « La guerre des étoiles », mais d’autres l’ont déjà fait avec bien plus de profondeur et de pertinence. Concernant l’auteur de ces lignes, c’est un parfait exemple de divertissement de qualité ainsi que la mèche allumant la dynamite d’un monde qui explosera la manière d’appréhender les blockbusters, aussi bien dans son écriture que dans son aspect financier, pour le meilleur et pour le pire…

L’avis d’A la rencontre du septième art

C’est ici que tout a commencé, il y a maintenant plus de quarante ans. Ce projet fou issu de l’esprit de George Lucas, encore un jeune réalisateur qui a déjà su faire parler de lui avec des films comme THX 1138 et American Graffiti. La réalisation de ce premier Star Wars fut on ne peut plus chaotique, tout indiquait un véritable désastre, tant le sort semble s’être acharné. Et pourtant, elle vit la naissance d’une légende. Un Nouvel Espoir est né.

Un Nouvel Espoir, c’est la création et la culture d’un mythe, que ce soit dans son contexte historique que son contexte diégétique. Dans l’histoire du cinéma, Un Nouvel Espoir représente le premier film de la franchise à être sorti. C’est celui qui est venu bouleverser les codes et créer les siens, révolutionnant le space opera, et aidant le cinéma à faire un pas de plus dans l’ère du blockbuster. En 1977, le cinéma était très différent de celui d’aujourd’hui, mais Un Nouvel Espoir a su être un grand succès en dépit des nombreuses innovations audacieuses dont il a fait preuve. A la fin d’une décennie où le cinéma était plus que jamais terre-à-terre, regarder vers les étoiles semblait être réservé aux idéalistes et aux vendeurs de tapis, mais George Lucas avait son rêve, et il a su en faire un mythe.

Ce premier film vient donc planter le décor, nous faire découvrir ce nouvel univers imaginaire et nous faire nous rendre compte de sa complexité. Le spectateur à peine immergé dedans, il doit déjà faire face au fait accompli et à la guerre civile qui fait rage dans la galaxie. L’entrée en matière, spectaculaire et rythmée par les tirs de blaster, met volontairement un coup de pression pour laisser ensuite l’intrigue s’étendre progressivement et ralentir pour patiemment construire le socle de ce qui va constituer l’une des trilogies les plus célèbres du cinéma. On s’identifie à Luke, on craint Dark Vador, et Obi-Wan Kenobi, ce personnage qui nous était inconnu, se voit élevé directement au rang de légende et son personnage doté d’une aura singulière, car Star Wars, c’est avant tout et surtout un mythe.
Un mythe qui naît ici, et qui s’est cultivé depuis, mais qui se construit et se ressent également lorsque l’on place Un Nouvel Espoir en tant que quatrième épisode de la saga. Car si à son époque c’était bel et bien le premier film de l’unique trilogie, c’est aujourd’hui le quatrième épisode de la saga, et le visionner en tant que tel permet également de lui donner du relief et encore plus d’ampleur, notamment à travers la volonté manifeste de George Lucas de raccrocher les trois films de la trilogie à des éléments importants de la trilogie originale. L’ouïe de la guerre des clones, le retour de Dark Vador et d’Obi-Wan Kenobi, la mention de faits majeurs passés, semblant très mystérieux mais nous étant connus, donnent à Un Nouvel Espoir un sentiment de retour aux sources et de saut vers l’inconnu tout à fait particulier. Ce qui a été devant nos yeux n’est plus qu’un mythe, et c’est une nouvelle légende qui s’écrit. Finalement, Un Nouvel Espoir est, en quelque sorte, la pièce maîtresse du puzzle, qui vient apporter la première pierre à l’édifice, mais aussi relier tous les éléments entre eux.

C’est un film qui a marqué un tournant dans l’histoire du cinéma, et qui se base sur des mythes et des légendes pour en devenir une lui-même. C’est la confrontation entre le rationnel et l’irrationnel, ce que l’on juge par ce que l’on voit, et ce que l’on juge par ce que l’on croit. Une grande preuve d’audace, un rêve fou. En somme, un petit pas pour George Lucas, un grand pas pour le cinéma.

L’avis du Cinéma avec un grand A

La Guerre des étoiles … pas besoin de présenter ce film. Il faudrait être débarqué d’une autre galaxie pour n’avoir jamais entendu parler de La Guerre des étoiles ou de Star Wars, ne pas avoir vu, ni entendu ne serait-ce qu’une minute le bruyant Dark Vador et son sabre-laser.

1977. Le film sort et personne ne semble miser sur son succès. Pourtant, il bat les records d’entrée dès sa sortie et lance une des sagas les plus cultes du cinéma.

Notre critique ne se penchera pas sur le contexte historique du film, ni sur sa réception, ni sur ce qu’on pouvait lui trouver de novateur à l’époque : nombre de critiques l’ont déjà effectué. Nous essayerons d’établir plutôt la critique du point de vue d’un spectateur contemporain, c’est-à-dire d’un spectateur d’aujourd’hui qui découvre pour la première film ce film. Nous tâcherons de savoir si le film peut toujours plaire au public de notre époque. Vous êtes prêts ? Vitesse lumière Chewie !

Guidés nous sommes …

Le film nous guide dès l’ouverture : le long texte défilant sur fond étoilé nous pose les bases et le contexte de l’intrigue. On nous parle de guerre civile, d’une rébellion, d’un démoniaque empire galactique (« evil Galactic Empire»). On nous parle de plans secrets de l’arme ultime de l’Empire, l’Etoile de la Mort qui est capable de détruire une planète entière. On parle également de la princesse Leïa qui pourrait sauver la galaxie et lui rendre sa liberté … Belle prolepse ! Néanmoins, cela n’empêche pas le long-métrage de commencer fort avec un combat spatial entre un gigantesque, titanesque vaisseau impérial et un frêle, minuscule navire rebelle.

Récit d’apprentissage traditionnel mettant en scène des personnages aux fonctions définies.

On se rend rapidement compte où on veut nous emmener : vers un récit d’aventures, une sorte de conte intergalactique. Le film semble respecter le schéma actanciel de Greimas et s’inspire des travaux de Joseph Campbell, Le Héros au mille visages (ce dont Lucas ne se cache pas d’expliquer dans des interviews). L’histoire prend alors une dimension mythologique.

Luke Skywalker, le protagoniste est le héros en devenir. Le film se focalise sur ce jeune fermier. La Guerre des étoiles devient un récit d’apprentissage. Vivant sur Tatooine, une planète entièrement recouverte de sable où rien ne paraît pousser, le jeune homme ne désire que partir de cette terre infertile. Il ne veut pas vivre comme son oncle et sa tante et ne s’occuper que de sa terre. Il rêve d’un ailleurs. Tout comme son père rappelle son oncle.

Les deux robots fugitifs, R2 et 6PO, et une série d’événements vont pousser Luke à rencontrer la figure énigmatique de Ben Kenobi, un vieil ermite aux allures de Merlin. Dans son antre, en grand conteur, il va lui parler de l’ordre Jedi, de son père, d’une guerre … Il presse Luke de voler au secours de la princesse Leïa et d’accomplir en quelque sorte sa destinée. Mais notre héros est tiraillé entre ses rêves d’aventures et ses obligations morales vis-à-vis de sa famille d’adoption. Malheureusement, celle-ci sera tuée par l’Empire. Cette mort le déterminera à s’engager dans la guerre entre l’Empire et la rébellion.

Et comme chaque héros en devenir, il va rencontrer des adjuvants (Ben, Han …) et des antagonistes (Dark Vador, l’Empire …) et entame une quête (sauver la princesse). La première scène nous présente le grand méchant, Dark Vador, piégeant et enlevant la princesse en danger, Leïa que le héros devra sauver. Cependant, là où on attendrait la figure de la femme en détresse, la princesse Organa reste une rebelle, une combattante, elle a du caractère et mènera le groupe à plusieurs reprises. Cette originalité dans un récit de ce genre sera appréciée. En revanche, l’antagoniste, Vador, semble monolithique dans ce premier film : il représente la figure d’un Lucifer, ange déchu (chevalier jedi déchu) ayant trahi ses pairs. Ce manque de nuances peut décevoir. Mais son étoffement dans les films suivants rassurera le spectateur.

Les adjuvants quant à eux ont plusieurs fonctions. Han Solo incarne l’allié, le meilleur ami du héros. Son comportement jovial, parfois cynique, parfois roublard le rend attachant. On pourrait craindre que le personnage tende vers une caricature de l’acolyte charismatique au grand cœur mais le contrebandier parvient à rester singulier grâce au jeu d’acteur de son interprète et de son pragmatisme. Nous pourrions également parler de Chewbecca, le meilleur ami d’Han solo, un autre adjuvant de Luke Skywalker. Mais intéressons-nous plutôt au duo comique robotique : R2D2 et 6PO. Le jeune spectateur les trouvera assurément drôles et attachants. Nous détenons le couple parfait : le petit téméraire et borné et le grand plus craintif et barbant. Pour un spectateur plus âgé, ces deux personnages peuvent vite s’avérer agaçants.

L’intrigue ainsi que les personnages ne bouleversent pas l’horizon d’attente du spectateur d’aujourd’hui. Même la tragédie sur l’Étoile Noire ne choque pas le public : elle a déjà été vue à de nombreuses reprises dans d’autres longs-métrages. Tout est prévisible parce que l’histoire demeure traditionnelle et sans réelles surprises (bien qu’elle pouvait sembler originale à l’époque). Mais là où pêche encore aujourd’hui La Guerre des étoiles, c’est dans l’originalité de son univers, de ses figurations, de sa musique et de sa mise en scène.

Le charme de La Guerre des étoiles

Un univers parallèle au nôtre n’est pas si aisé à construire. Il faut qu’il soit cohérent, bien construit et que le spectateur ait l’illusion qu’il existe quelque part. Et George Lucas y parvient. Il nous plonge immédiatement dans son monde : c’est d’ailleurs ce qui fait encore son succès aujourd’hui. Le réalisateur a développé toute une mythologie autour d’une énergie invisible et mystique : la Force. La Force sera développée par Yoda dans la suite. Elle semble faire partie de toute chose. Cette dimension mystique et ésotérique attire et charme le spectateur rêveur. Comme me l’a rappelé à juste titre un des critiques de ce site, on perd cet aspect dans la prélogie à cause de la théorie midichlorienne (qui n’est toutefois pas sans intérêt pour moi) et c’est bien dommage.

Nous découvrons deux planètes dans ce premier volet. Tatooine est la planète de départ où rien ne pousse : notre héros n’a encore appris de son aventure, il est en devenir, il est nu. Yavin 4 est la planète d’arrivée : ses forêts, sa végétation ainsi que ses bâtiments monumentales montrent l’évolution de notre héros à qui il est arrivé nombre de péripéties. Toutefois, le voyage ne se borne pas à ces deux planètes : notre héros vogue un certain temps dans l’espace et s’arrête un moment sur une planète artificielle, l’Étoile Noire, pour sauver Leïa.

Ce qui fait aussi l’originalité de La Guerre des étoiles, c’est que son histoire se déroule « il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine » : curieux pour de la science-fiction non ? Lucas va plus loin : il donne même une impression de vétusté à son univers. On le constate avec les vaisseaux : l’exemple le plus parlant demeure le Faucon Millénium. La poussière est omniprésente.

L’utilisation de maquettes, de peintures, des décors, des costumes reste pour le spectateur d’aujourd’hui intéressant à observer. La mythique scène de la Cantina est une perle cinématographique grâce aux costumes, à l’accompagnement musical mais aussi aux choix de plans.

Nous pouvons aussi parler de la musique composée par John Williams, récompensé d’ailleurs en 1977 pour son travail sur le film. La bande originale est des plus réussies et accompagne merveilleusement bien l’œuvre. Il a produit des thèmes inoubliables (« Imperial Attack », « Princess Leia’s Theme », « Tales of a Jedi Knight », « The Throne Room » …). Bien après avoir regardé le film, nous y restons plongés, ayant encore quelques bribes de la musique en tête. Toutefois, il faut rendre à César ce qui est à César : il a été influencé par de nombreux compositeurs classiques. La ressemblance avec certaines compositions est manifeste (écoutez par exemple « Intermezzo » de Puccini de 1898 pour Manon Lescaut) mais s’inspirer fortement d’un artiste était une pratique courante à Hollywood.

Plus qu’un produit : une ode à la rêverie intergalactique

George Lucas ne s’est jamais caché qu’il avait en partie réalisé ses films pour vendre des jouets et divertir le jeune public. Certains détracteurs de la saga s’appuient souvent sur cet argument. Pourtant on ne peut pas réduire La Guerre des étoiles à un simple film, à un simple blockbuster pour des jeunes spectateurs.

En résumé, Star Wars – Episode IV : Un nouvel Espoir est un conte intergalactique, certes assez traditionnel (à nuancer toutefois) dans sa structure, dans un univers foisonnant, travaillé et atypique. Lucas est parvenu à faire plonger, petits et grands, dans une galaxie dans laquelle des chevaliers/samouraïs se battent à bord de vaisseaux spatiaux à coup de sabre-lasers. Même si on n’apprécie pas le graphisme, la tonalité du film, ou l’histoire, on s’en souviendra : tant La Guerre des étoiles a son empreinte propre, et sur bien des plans.

L’avis de Salamander

« La naissance d’une légende »

Après avoir commencé sa carrière avec un film expérimental (THX-1138) et un film sur la jeunesse américaine (American Graffiti), le jeune George Lucas tente au milieu des années 70 d’emmener le cinéma plus loin, en se servant de l’aide inconditionnel de son ami Steven Spielberg, qui est en train avec Jaws de faire renaître le cinéma grand public et divertissement. En s’inspirant de toutes les grandes légendes de l’histoire, ainsi que des œuvres de science-fiction et de fantasy du début du siècle, il créé Star Wars : A New Hope. Le résultat, sera le plus incroyable de l’histoire du cinéma : un film dont personne n’avait entendu parlée, qui en quelques mois battra tout les records. Mais si le film est le plus grand succès populaire de l’histoire, on peut se demander sa valeur intrinsèque en tant qu’œuvre de cinéma. Peut-être que Star Wars IV n’est rien de plus que la meilleure série B de l’histoire ?

Très (très) grossièrement, on peut couper l’industrie du cinéma en deux : les films pour le grand public, destinés à être compris et reçu par le plus grand nombre, et les films d’art et essais, sensés interroger le cinéma en tant qu’art. Avec une réalisation très sobre fait essentiellement de plans larges fixes et de transition d’une scène à une autre en panneau, une histoire simple à suivre avec des gentils, des méchants et une intrigue claire, il est évident d’admettre que Star Wars IV appartient à la première catégorie.
Aussi, la série B (qui contient les genres de la science-fiction, du western, du slasher…) est aussi un très codifié : ce que l’on retrouve dans Star Wars, on le retrouve dans énormément de films fauchés de l’époque (des vaisseaux spatiaux, des extra-terrestres, des tenus qui feraient mourir Karl Lagarfeld ^^).
Si on compare le film à la référence absolu du genre, 2001, le côté « série B » du film ressort encore plus. Etant fait pour le public, il n’y aura de monolythe, de fin d’histoire où l’on se demandera si quelque chose à le moindre sens, pas d’actions lentes, pas de moment sans bruit de lasers, de sabre ou de pistolet…
Pourtant, dire que Star Wars ne serait que « vaisseau spatial, piu-piu bang laser, grand méchant et extra-terrestres », ce serait porter insulte au film.

Car l’idée de George Lucas, un peut comme Walt Disney quelques décennies plus tôt, ce n’était pas que raconter une histoire pour tous : c’était emmener le cinéma plus loin, raconter son histoire de la façon la plus aboutie, en créant des techniques qui n’avaient jamais existé. Tout les aspects série B de Star Wars IV ont été travaillé comme pour une œuvre majeure. Le premier exemple est celui de John Williams et l’orchestre symphonique de Londres pour composer la musique ! De la musique classique dans un space opéra, c’était du jamais vu depuis… 2001. Aussi, les effets spéciaux sont le produit d’une entreprise créé spécialement pour le film : ILM. C’est l’aspect fondamental de A New Hope à sa sortie : tout paraissait réel. Les acteurs, qui à l’époque étaient presque tous des inconnus, mais qui ont tous parfaitement rempli leurs rôles. Les maquettistes ou les dessinateurs qui ont remporté par la suite de nombreux Oscars. L’inventivité des lieux, des personnages (même si on sent avec le mec en tenue d’astronaute et celui à tête de diable dans la Cantina que Lucas a galéré) et leur qualité d’exécution donne un souffle puissant à la saga, que même les Oscars récompenseront. Aussi, la symbolique est très forte dans le film, rien qu’avec l’Empire : tout rappelle (sans le copier) le Troisième Reich ; les vêtements, l’organisation, les couleurs (Dark Vador et l’empereur sont en noir, les gardes royaux en rouges, les stormtroopers en blanc, les couleurs du drapeau nazi).

En étant donc aussi minutieusement travaillé, A New Hope a apporté une qualité jamais vu auparavant pour un film de divertissement, qui a contribué à son retour en force et justifie amplement le succès de la saga.


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Liam Debruel
Amoureux du cinéma. À la recherche de films de qualités en tout genre,qu'importe la catégorie dans laquelle il faut le ranger. Le cinéma est selon moi un art qui peut changer notre vision du monde ou du moins nous faire voyager quelques heures. Fan notamment de JJ Abrams,Christopher Nolan, Edgar Wright,Fabrice Du Welz,Denis Villeneuve, Steven Spielberg,Alfred Hitchcock,Pascal Laugier, Brad Bird ,Guillermo Del Toro, Tim Burton,Quentin Tarantino et Alexandre Bustillo et julien Maury notamment.Écrit aussi pour les sites Church of nowhere et Le quotidien du cinéma. Je m'occupe également des Sinistres Purges où j'essaie d'aborder avec humour un film que je trouve personnellement mauvais tout en essayant de rester le plus objectif possible :)

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