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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

Signes de M. Night Shyamalan

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Date de sortie 16 octobre 2002 (1h 45min)
De M. Night Shyamalan
Avec Mel Gibson, Joaquin Phoenix, Rory Culkin, Abigail Breslin, Cherry Jones, Patricia Kalember…
Genres Fantastique, Drame, Science fiction
Nationalité Américain
Musique James Newton Howard


Mel Gibson et les extra-terrestres

 

Synopsis

A Bucks County, en Pennsylvanie. Après la perte de sa femme, Graham Hess a rendu sa charge de pasteur. Tout en s’occupant de sa ferme, il tente d’élever de son mieux ses deux enfants, Morgan et Bo. Son jeune frère Merrill, une ancienne gloire du base-ball, est revenu vivre avec lui pour l’aider. Un matin, la petite famille découvre l’apparition dans ses champs de gigantesques signes et cercles étranges. Des extra-terrestres seraient-ils à l’origine de tels phénomènes surnaturels ? Graham et Merrill vont s’efforcer de percer le mystère qui entoure ces dessins.

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Deux ans après Incassable, M. Night Shyamalan s’attaque à Signes, et cette fois-ci, ce sont les extra-terrestres qui sont à l’honneur et avec Shymalan derrière la caméra ,le résultat ne peut-être que bon, surtout à l’époque. Même s’il surprend moins avec sa fin, le film dans son ensemble dispose d’une mise en scène réussie, avec des séquences dignes des plus grands films du genre,mais pas que. M. Night Shyamalan s’est inspiré de Hitchcock, notamment Psychose, pour le tournage de son film .Il faut voir le making-of où tout est bien expliqué. Ici, Mel Gibson joue un ancien pasteur qui a perdu la foi, après la mort de son épouse. Il vit avec ses deux enfants et son frère venu l’aider à faire le deuil. Un troisième film que maîtrise le réalisateur, sur le thème des extra-terrestres. Ne vous attendez pas à voir de grosses soucoupes volantes attaquer la terre, M. Night Shyamalan ne fait pas dans le blockbuster. Ici, c’est bien plus que ça. Un film de S.F qui ne se prend pas au sérieux et qui nous offre un grand moment.

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Quelle joie quand j’ai appris que M. Night Shyamalan, s’attaquait à la S.F avec des extra-terrestres… pas gentil ,sans en faire des tonnes, le réalisateur séduit donc. Quinze ans déjà ,et le film fait encore son effet, alors que certains préféreront rester dans le genre : l’armée les élimine, ils sont trop forts, genre les clichés habituels. D’autres attacheront plus d’importance à ce dernier, car il change des autres. C’est une fois de plus dans la mise en scène, que M. Night Shyamalan, marque des points avec des scènes fortes. On retiendra la scène de la vidéo Brésilienne ,où un Alien apparaît brusquement, où Merill recule d’un bond de la télé, effrayé, cette scène est tellement réaliste qu’elle est culte pour ma part. Les scènes comme celles où Graham aperçoit un des visiteurs sur le toit de sa maison, et la scène finale est magistrale. Avec Signes ,M. Night Shyamalan s’inspire des crop circles, qui, ont été aperçus un peu partout dans le monde, des signes la plupart du temps dans les champs.Certains sont des canulars, mais certains restent mystérieux. Cependant on voit très peu de Signes dans le film, on en aperçoit un gigantesque dans le champ des Hess au début du film. En ce qui concerne les extra-terrestres, le design est très acceptable ils sont très grands et ont la capacité de se rendre transparents. Leur visage est effrayant et ont un langage incompréhensible qui se traduit par des bruitages. Un film où on frisonne avec quelques moments drôles, où le réalisateur séduit avec la mise en scène.

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Le scénario est de Shyamalan ,une fois de plus, il scénarise la plupart de ses films. Dans son scénario ,le réalisateur aborde le thème du deuil également, on y voit un pasteur qui a perdu la foi, qui doit faire face à des visiteurs hostiles. Pour lui,c’est une épreuve de plus à surmonter, il doit protéger ses enfants plus que tout, contre les aliens hostiles. Des personnages très bien écrits aussi, une famille soudée, on retiendra le personnage de Merill ,frère de Graham, désespéré de voir que son frère a perdu la foi. Une fin moins surprenante que ses films précédents, mais tout de même, bien fichu avec une mise en scène hautement appliquée. Le casting s’offre Mel Gibson, Joaquin Phoenix, Rory Culkin et Abigail Breslin qui jouait alors dans son premier film, qui plus tard ,se fera encore plus connaître dans Little Miss Sunshine. La musique du film toujours par James Newton Howard, utilisant beaucoup de violon dans ses partitions, la musique du générique est rapide et efficace dans son ensemble ,une bande originale très bien composée et une des meilleures du compositeur dans la filmographie de Shyamalan. Pour conclure,sans être son meilleur film, Shyamalan livre avec Signes une oeuvre particulière sur l’invasion extra-terrestre, avec une histoire sur les valeurs familiales, c’est surtout là-dessus que le réalisateur s’appuie avec les aliens en toile de fond.

Bande annonce

Le live des critiques ciné #24 Le live de la nouvelle année

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Bonne année tout le monde! Premier live de l’année, avec un programme qui j’espère vous conviendra l’équipe n’est pas au complet mais la joie et la bonne humeur sera présente.

Programme

– Bilan du site, nouveautés ?…
– Flash-black sur 2018 : que peut-on en retenir ?
– Shyamalan : Retour sur le cinéaste à l’aube de son Glass si attendu
– La place de la critique amateure à l’échelle macroscopique : mise en perspective et questionnement de la directive européenne sur le droit d’auteur
– Attentes de 2019

American Psycho de Mary Harron

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Date de sortie 7 juin 2000 (1h 41min)
De Mary Harron
Avec Christian Bale, Willem Dafoe, Jared Leto, Josh Lucas, Samantha Mathis, Chloe Sevigny…
Genres Thriller, Drame, Epouvante-horreur
Nationalités Américain, Canadien
Musique John Cale

 

Christian Bale pète les plombs!

Synopsis

Interdit aux moins de 16 ans
Au coeur des années Reagan, Patrick Bateman est un pur produit de la réussite américaine. Jeune, riche, il est un de ces golden boys qui triomphent à la bourse. Seul le nec plus ultra est digne de lui et il s’emploie à ne retrouver que des symboles qui lui renvoient une image de succès. Il accumule, avec une obsession maladive, les vêtements selects, les relations enviables. Son voeu le plus cher est de se fondre dans cette foule, de trouver sa place au milieu de ceux auxquels il s’identifie.

American Psycho, est sans doute le film le plus connu de Mary Harron et son plus marquant. La réalisatrice a dirigé surtout des épisodes de diverses série de Six Feet Under, The Nine ou encore Oz. Peu de films, mais quelques-uns tout de même, American Psycho est son deuxième long-métrage sorti en 2000. Faut-il rappeler que le film est adapté du best-seller à succès écrit par Bret Easton Ellis. Un film qui fit un connaître encore un peu plus Christian Bale, qui maintenant est partout. Un film qui a déjà presque 20 ans, et qui pourtant reste d’actualité. Car le film, ne se contente pas de suivre un gars tué de pauvres personnes, on y voit aussi la société dans laquelle vit le protagoniste et à quel point son état psychologique se dégrade. Un film, qui a plutôt séduit à sa sortie et qui fonctionne toujours très bien que ce soit dans la réalisation et le scénario. Les hommes qui l’entourent, sont des exemples et certains le gène, c’est aussi ça le personnage de Patrick Bateman.

Patrick Bateman, est un homme charismatique qui vit dans un très bel appartement New-Yorkais. Riche et jeune, c’est un golden-boys qui triomphe à la bourse. Il prend soin de lui, et explique même au début du film comment il prend soin de lui. Mais dans cet univers où il peut tout avoir, Patrick Bateman est pris de pulsions meurtrières qui le conduise à commettre son premier meurtre sur un SDF, qu’il poignarde. Il n’en a jamais assez, et la jalousie de la réussite de ses collègues le rende fou. Le jeune et charismatique Paul Allen, à tout pour réussir et Patrick le tue à coups de hache à son domicile, ainsi il aura un adversaire de moins. Mais ses pulsions ne s’arrêtent pas là, car les prostitués aussi y passent. Un inspecteur de police enquête sur la disparition de Paul Allen, son nom Donald Kimball où ce dernier pourrait rapidement tout découvrir. Peu à peu, Patrick commence à perdre le contrôle et ne sait plus quoi faire. Est-ce la fin de Patrick Bateman? Le personnage de Patrick Bateman est un personnage intéressant, ou au tout début on ne pourrait le soupçonner de rien et pourtant… Ce golden-boys à qui tout réussi, a un besoin de tuer, quelque chose qui lui permet de se sentir mieux. Il veut être comme ceux qu’il fréquente, et a du mal à trouver sa place Évelyn sa petite amie, souhaite se mariée mais lui refuse pour rester dans ce qu’il a bâti dans sa tête son univers avec sa folie. Il est clair que cet homme a tout pour réussir, mais ça ne lui suffit pas il faut qu’il soit mieux que les autres. La mise en scène, est soignée et montre parfaitement l’état psychologique de Patrick, les scènes de ses meurtres sont parfois bien sanguinolentes. La folie du personnage, ne cesse de croître et à la fin du film, la folie l’habite totalement on le voit poursuivre nue une de ces victimes avec une tronçonneuse. C’est avec cette mise en scène, aussi que le film est brillant sans en faire trop, où Patrick Bateman reste un personnage énigmatique.

American Psycho est l’adaptation du livre de Bret Easton Ellis, et c’est donc Mary Harron qui adapte cette oeuvre littéraire, elle en écrit également le scénario avec Guinevere Turner. Tout comme la réalisation, la qualité est aussi dans l’écriture évidemment. Le personnage de Patrick Bateman, y est très bien décrit au fur et à mesure on y découvre un personnage assez effrayant et imprévisible. Mais l’écriture ne se contente pas, de nous que décrire les meurtres que commet le personnage, puisqu’on y voit un personnage aussi dérangé bien entendu mais qui a aussi besoin de s’identifier aux autres. Un besoin d’être reconnu, peut-on y voir aussi, et ce besoin d’être le meilleur. Cependant Patrick Bateman, reste un personnage avec des démons la fin du film surprend mais nous laisse avec certaines interrogations, et c’est à ce niveau-là aussi que l’écriture tient une maîtrise. Christian Bale est étonnant et saisissant dans ce rôle, on peut y voir aussi Reese Witherspoon et Justin Theroux dans des seconds rôles. Mais aussi d’autres seconds rôles, tels que Willem Dafoe qui joue l’inspecteur ou Jared Leto jouant Paul Allen. American Psycho est un film surprenant, c’est parfois très violent mais abordé de façon efficace.

Bande annonce

Sixième Sens de M. Night Shyamalan

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Date de sortie 5 janvier 2000 (1h 47min)
De M. Night Shyamalan
Avec Bruce Willis, Haley Joel Osment, Toni Collette, Donnie Walhberg, Olivia Williams, Bruce Norris, Jeffrey Zubernis…
Genres Thriller, Drame
Nationalité Américain
Musique James Newton Howard

Le petit garçon qui voyait des morts

Synopsis

Cole Sear, garconnet de huit ans est hanté par un terrible secret. Son imaginaire est visité par des esprits menaçants. Trop jeune pour comprendre le pourquoi de ces apparitions et traumatisé par ces pouvoirs paranormaux, Cole s’enferme dans une peur maladive et ne veut reveler à personne la cause de son enfermement, à l’exception d’un psychologue pour enfants. La recherche d’une explication rationnelle guidera l’enfant et le thérapeute vers une vérité foudroyante et inexplicable.

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M. Night Shyamalan sortit son tout premier film en 1992 où il jouait dans un film dramatique, un peu basé sur sa vie d’ailleurs, puis en 1998 Wide Awake, une comédie dramatique avec Rosie O’Donnell. C’est en 1999 qu’il se fait un nom dans le cinéma avec Sixième sens, il réinvente le genre du cinéma fantastique avec ce thriller qui fait a le succès qu’il a aujourd’hui. Une petite production qui fait tout son effet, et dont lui seul a la recette avec son joli twist-ending extraordinaire. Tous ses autres films qui suivirent après, avaient un twist-ending réussi, pas tous mais en grande majorité, comme le village, incassable, par exemple. Car même si sixième sens a contribué à sa célébrité M. Night Shyamalan, a connu des hauts ,des bas et surtout des bas ses dernières années, avec déjà le navet After Earth produit par Will Smith lui aussi en naufrage depuis ce film. The Last Airbender juste avant n’avait pas rencontré le succès ,aussi, avec un public peut-être habitué à ce qu’il faisait depuis le début, c’est à dire le thriller fantastique. Le réalisateur semble remonter la pente, depuis l’an dernier avec The Visit, loin d’être parfait ,mais plus dans l’esprit dans ce qu’il faisait auparavant ,mais l’erreur d’en faire un found-footage assez moche. L’année prochaine il sortira Split avec James McAvoy où , cette fois-ci le réalisateur semble revenir à ce qu’il sait faire de mieux.

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M. Night Shyamalan produit, écrit et réalise ce film, qui, d’une certaine manière est un peu son premier film, car c’est celui qui l’a vraiment fait connaître ,sans mettre ses deux premiers de côté bien entendu. Sixième sens révèle aussi Haley Joel Osment âgé de huit ans, à l’époque enfant star ,qui aujourd’hui n’est plus quasiment que l’ombre de lui- même. S’il continue sa carrière d’acteur malgré tout ,le jeune comédien passe inaperçu, avant Sixième sens, il avait joué dans Bogus et Forrest Gump… oui quand même …Mais sa performance dans Sixième sens fut si grande, qu’on le remarque vraiment face à Bruce Willis dont je reparlerai plus tard. Haley Joel Osment joue ici Cole Sear, qui a le don de voir les gens qui sont morts, pas des morts vivants…mais des fantômes qui semblent vouloir communiquer avec lui ,trop effrayé, Cole se renferme sur lui- même ,et sa mère ne comprend pas ce qu’il lui arrive et s’inquiète pour lui. Il rencontre alors un psychiatre, Malcolm Crowe, qui tente comme il peut d’aider le petit, et passe beaucoup de temps avec lui, en s’éloignant de sa femme où leur couple est en péril. En effet au début du film, un ancien patient de Malcolm lui tire dessus, après s’être introduit chez lui .Depuis ce drame sa femme s’éloigne de lui, et on comprendra à la fin du film ou peut être même avant , pour quelle raison elle s’éloigne de lui. Beaucoup de personnes auront découvert Sixième sens comme premier film de M. Night Shyamalan, et on est surpris par la qualité de la mise en scène du réalisateur, sa façon de cadrer les personnages dans chaque situation, Shyamalan a sa marque de fabrique dans sa façon de filmer. A ses débuts il fut considéré comme le nouveau Spielberg, hélas pour lui il ne le fut plus avec ses quelque échecs. Sa réalisation est propre, avec un rythme parfois lent, mais tellement bien géré et qui donne une ambiance particulière au film. Le succès du film de M. Night Shyamalan est dû à son sujet, et sa fin maintenant cultissime, sa réalisation séduit et les adeptes du genre ont trouvé avec le réalisateur un nouveau genre car avec sixième sens il réinvente à sa façon le style et ça marche bien.

M. Night Shyamalan

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Beaucoup de scènes intéressantes, comme celle où Malcolm écoute un enregistrement de Vincent Grey l’ancien patient qui lui a tiré dessus. Il découvre alors que lors de cet enregistrement, alors que Malcolm s’était absenté quelques minutes ,Vincent parle à quelqu’un. Malcolm augmente le son au fur et à mesure, et découvre qu’un mort lui parle et que finalement Cole dit vrai et commencera à le croire. Il s’attache à ce petit garçon et l’aide de toute ses forces, au point de délaisser son couple. Dans son film Shyamalan dégage une atmosphère terrifiante, quand les morts sont avec Cole, le froid s’installe et le petit garçon tremble. On comprendra que les morts ne lui veulent aucun mal, mais lui laissent des messages qu’il doit transmettre ,comme la scène où il transmet un message de sa grand- mère à sa mère, une scène très poignante entre la mère et son fils. Sa mère comprendra à son tour que son fils, a ce don de communiquer. Cole révélera via une VHS enregistré, qu’une mère de famille a empoisonné sa fille alors atteinte d’une grave maladie, le père est horrifié lors du visionnage. M. Night Shyamalan sais comment toucher, le spectateur avec une mise en scène talentueuse et nous propose un film somptueux en tous points. Avec ce film, M. Night Shyamalan met en scène Bruce Willis qui ici ne joue pas les gros bras, et qu’il dirigera à nouveau dans Incassable. Le comédien livre donc une prestation parfaite, où il s’en sort parfaitement bien dans le registre dramatique, loin du rôle John McClane entre autre, Haley Joel Osment brillant sans oublier Toni Colette jouant la mère de Cole ,et Olivia Williams la femme de Malcolm. La musique de James Newton Howard qui deviendra le musicien attitré du réalisateur, signe des scores avec un sublime thème principal, jouant sur la terreur ou l’émotion une magnifique bande originale. Même si on connaît la fin du film, c’est toujours un plaisir le revoir encore et encore, car ce film brille de sa mise en scène et sa réalisation tellement personnelle où M. Night Shyamalan impose son style. Dix- sept ans déjà et le film vieillit plutôt bien, et reste une oeuvre majeure et culte du cinéma fantastique.

Bande annonce

Les sorties cinéma du 09 janvier

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Cette semaine Michael.B.Jordan enfile les gants de boxe a nouveau pour Creed 2. A l’affiche aussi Forgiven avec Forest Whitaker et Eric Bana. Puis aussi a découvrir In my room et An elephant sitting still. Une semaine avec des découverte qui peuvent se faire, et avec des réalisateurs peu connu qui ont sans doute du mérite. Faites votre choix, bonne séance.

 


Creed II
9 janvier 2019 / 2h 10min / Drame, Action
De Steven Caple Jr.
Avec Michael B. Jordan, Sylvester Stallone, Tessa Thompson
La vie est devenue un numéro d’équilibriste pour Adonis Creed entre ses obligations personnelles et son entraînement pour son prochain grand match. Et l’enjeu du combat est d’autant plus élevé que son rival est lié au passé de sa famille. Mais il peut compter sur Rocky Balboa à ses côtés…

Edmond
9 janvier 2019 / 1h 50min / Comédie dramatique
De Alexis Michalik
Avec Thomas Solivérès, Olivier Gourmet, Mathilde Seigner
Décembre 1897, Paris. Edmond Rostand n’a pas encore trente ans mais déjà deux enfants et beaucoup d’angoisses. Il n’a rien écrit depuis deux ans. En désespoir de cause, il propose au grand Constant Coquelin une pièce nouvelle, une comédie héroïque, en vers, pour les fêtes.

Border
9 janvier 2019 / 1h 48min / Drame, Fantastique
De Ali Abbasi
Avec Eva Melander, Eero Milonoff, Jörgen Thorsson
Tina, douanière à l’efficacité redoutable, est connue pour son odorat extraordinaire. C’est presque comme si elle pouvait flairer la culpabilité d’un individu. Mais quand Vore, un homme d’apparence suspecte, passe devant elle, ses capacités sont mises à l’épreuve pour la première fois.

Jean Vanier, le sacrement de la tendresse
9 janvier 2019 / 1h 29min / Documentaire
De Frédérique Bedos
Avec acteurs inconnus
Aux côtés de mère Teresa, de l’abbé Pierre, de soeur Emmanuelle, Jean Vanier fait aujourd’hui figure de prophète dans un monde dominé par la compétition, le pouvoir et l’argent. Il a fondé les communautés de l’Arche autour de la pire des exclusions, celle dont sont victimes les personnes qui souffrent d’un handicap mental. Ce film rend hommage à Jean Vanier, fondateur de l’Arche et humaniste.

Les Invisibles
9 janvier 2019 / 1h 42min / Comédie
De Louis-Julien Petit
Avec Audrey Lamy, Corinne Masiero, Noémie Lvovsky
Suite à une décision municipale, l’Envol, centre d’accueil pour femmes SDF, va fermer. Il ne reste plus que trois mois aux travailleuses sociales pour réinsérer coûte que coûte les femmes dont elles s’occupent : falsifications, pistons, mensonges… Désormais, tout est permis !

Forgiven
9 janvier 2019 / 1h 55min / Thriller, Drame
De Roland Joffé
Avec Forest Whitaker, Eric Bana, Jeff Gum
En 1994, à la fin de l’Apartheid , Nelson Mandela nomme L’archevêque Desmond Tutu président de la commission Vérité et réconciliation : aveux contre rédemption. Il se heurte le plus souvent au silence d’anciens tortionnaires. Jusqu’au jour où il est mis à l’épreuve par Piet Blomfield , un assassin condamné à perpétuité. Desmond Tutu se bat alors pour retenir un pays qui menace de se déchirer une nouvelle fois

In My Room
9 janvier 2019 / 2h 00min / Drame, Science fiction
De Ulrich Köhler
Avec Hans Löw, Elena Radonicich, Michael Wittenborn
Armin vogue d’échecs professionnels en déceptions sentimentales. Il n’est pas vraiment heureux, mais ne peut pas s’imaginer vivre autrement. Un matin il se réveille : tous les êtres humains se sont volatilisés. Robinson Crusoé des temps modernes, Armin prend alors un nouveau départ.

L’Ange
9 janvier 2019 / 1h 58min / Biopic, Drame
De Luis Ortega
Avec Lorenzo Ferro, Chino Darín, Daniel Fanego
Buenos Aires, 1971. Carlitos est un adolescent de 17 ans au visage d’ange à qui personne ne résiste. Ce qu’il veut il l’obtient. Au lycée, sa route croise celle de Ramon. Ensemble ils forment un duo trouble au charme vénéneux. Ils s’engagent sur un chemin fait de vols et de mensonges.

L’Heure de la sortie
9 janvier 2019 / 1h 43min / Thriller
De Sébastien Marnier
Avec Laurent Lafitte, Emmanuelle Bercot, Pascal Greggory
Lorsque Pierre Hoffman intègre le prestigieux collège de Saint Joseph il décèle, chez les 3e 1, une hostilité diffuse et une violence sourde. Est-ce parce que leur professeur de français vient de se jeter par la fenêtre en plein cours ? Parce qu’ils sont une classe pilote d’enfants surdoués ?

An Elephant Sitting Still
9 janvier 2019 / 3h 50min / Drame
De Hu Bo
Avec Yuchang Peng, Yu Zhang, Uvin Wang
Au nord de la Chine, une vaste ville post-industrielle et pourtant vide, plongée dans un brouillard perpétuel qui semble piéger ses habitants.

Ombres et lumières
9 janvier 2019 / 1h 21min / Romance, Comédie dramatique
De Olivier Nolin
Avec Maïalen Eyherabide, Laurent Muzy, Diane Prost
Dans son approche onirique du quotidien, c’est un film hors norme aux images envoûtantes. Il nous parle des naufragés de l’amour. Comme une partition de musique de chambre où domine une atmosphère de voluptueuse torpeur, il évoque quatre histoires d’amour passionnées où la part d’ombre souligne la lumière des âmes.

Comme elle vient
9 janvier 2019 / 1h 42min / Documentaire
De Swen de Pauw
Avec Georges Federmann
À l’aube de la retraite, au cœur d’une nuit de janvier, Georges Federmann se confie. Dans un entretien enregistré à son domicile, face à la caméra 16mm, le psychiatre n’écoute plus : il parle, il pense. Il n’accompagne plus le patient, mais le spectateur, dans sa réflexion débordante.

Johnny English contre-attaque de David Kerr

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Date de sortie 10 octobre 2018 (1h 29min)
De David Kerr
Avec Rowan Atkinson, Emma Thompson, Olga Kurylenko, Ben Miller, Jake Lacy…
Genres Comédie, Espionnage
Nationalité Britannique
Musique Howard Goodal

 

L’agent catastrophe est de retour

 

Synopsis

Cette nouvelle aventure démarre lorsqu’une cyber-attaque révèle l’identité de tous les agents britanniques sous couverture. Johnny English devient alors le dernier espoir des services secrets. Rappelé de sa retraite, il plonge tête la première dans sa mission : découvrir qui est le génie du piratage qui se cache derrière ces attaques. Avec ses méthodes obsolètes Johnny English doit relever les défis de la technologie moderne pour assurer la réussite de sa mission.

 

 

Changement de réalisateur pour ce nouvel opus de Johnny English, cette fois-ci c’est au tour de David Kerr de prendre le relais. Alors qu’on attendait un éventuel retour de ce cher Mr Bean, et bien c’est l’autre qui fait son retour. L’autre qui n’est autre que l’agent secret Johnny English, l’opposé de James Bond une catastrophe. Et comme James Bond, il y a une femme, ici il s’agit d’Olga Kurylenko qui a déjà été James Bond Girl d’ailleurs dans le plus mauvais James Bond Quantum of Solace. La recette de Johnny English, est donc la même et cette fois-ci il est professeur, et apprend a des jeunes futures  jeunes recrues comment être un bon agent. Mais on fait de nouveau appel à lui, pour stopper à hacker qui pirate la ville de Londres. On ne rit pas autant, que les précédents volets, soyons honnêtes, mais parce que c’est Rowan Atkinson il y a des bons passages, et on rigole encore un peu.

Quelque part en Angleterre, Johnny English est un professeur qui donne des cours a de futurs espions en herbe. Tandis que la ville de Londres, subit une cyber-attaque, la 1ére ministre panique et demande de trouver quelqu’un rapidement pour stopper le pirate. Le seul homme disponible, est Johnny English et retrouve son acolyte Bough tous les deux vont devoir stopper le pirate. Les premiers éléments les conduisent à Antibes en France, et l’agent ne passe pas inaperçu auprès de la belle Ophélia. Pendant ce temps à Londres, la Première ministre demande de l’aide à un jeune millionnaire charismatique, génie de l’informatique qui lui-même peut hacker ce qu’il veut. La première ministre, lui fait confiance pour que tout cesse au plus vite alors que les attaques se multiplient dans la ville. En France Johnny enchaîne les catastrophes, et ça n’avance pas beaucoup. Quand il revient dans son pays, un peu plus tard il a quelques infos sur un éventuel suspect, mais il n’est pas pris au sérieux par ses supérieurs. Les soupçons qu’a Johnny visent Jason, l’homme qui est censé aider la première ministre. Johnny fait une simulation, dans le domicile de Jason avec un casque virtuel, et enchaîne les incidents et ne s’en rend même pas compte. Malgré ses efforts, l’agent a du mal à gagner la confiance de la Première ministre. Même si on rit moins, que les deux films précédents on garde quand même le sourire. il y a des scènes vraiment drôle, celle du début au restaurant en France ou encore celle du casque à réalité virtuelle, qui reste la plus comique. La mise en scène, fonctionne encore une fois et on suit avec plaisir l’agent le plus maladroit. David Kerr, est peu connu mais gère sa réalisation et a compris qui est Johnny English un agent maladroit tout simplement. Un rôle qui depuis, le début colle à Rowan Atkinson et même si ce troisième opus et moins bon, il n’est pas de trop.

Les situations comiques, étaient beaucoup plus nombreuses dans les volets précédents où y avait plus de qualité. Robert Wade et William Davies, sont à l’écriture du scénario et connaissent l’agent puisqu’ils sont scénaristes du premier. William Davies lui a écrit également le deuxième, mais Robert Wade a scénarisé tous les James Bond avec Daniel Craig donc il s’y connaît. Dans leurs récits, il respecte bien le personnage, car Johnny English, est toujours aussi maladroit. Il y a clairement une faiblesse, dans l’écriture par rapport aux précédents films moins de scène drôle à retenir et des scènes pas très intéressantes. La joie est de revoir Rowan Atkinson, en Johnny English qui est déjà drôle rien qu’a son apparition, on retrouvera aussi Emma Thompson en première ministre la comédienne avait déjà joué avec le comédien dans Love Actually. On retrouve aussi Olga Kurylenko Ex-james Bond Girl, très charmante, on notera le retour de Ben Miller, son acolyte du premier volet. Johnny English fait moins rire certes, mais il y a encore des scènes drôles, qui prouvent pour ma part que je ne me lasse pas de l’humour anglais.

Bande annonce

Close: bande annonce du film Netflix

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Date de sortie 18 janvier 2019 sur Netflix
De Vicky Jewson
Avec Noomi Rapace, Sophie Nélisse, Eoin Macken …
Genre Thriller
Nationalité Britannique

Synopsis

Une experte en lutte anti-terroriste est obligée de devenir garde du corps pour une riche et jeune héritière à Bangkok. L’entente ne règne guère entre les deux femmes mais suite à une violente tentative d’enlèvement, elles sont obligées de s’unir pour survivre et démasquer leurs assaillants.

[Sortie Blu-Ray] BlackKklansman: J’ai infiltré le Ku Klux Klan

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Synopsis

Au début des années 70, au plus fort de la lutte pour les droits civiques, Ron Stallworth devient le premier officier noir américain du Colorado Springs Police Department. Il se fixe une mission : infiltrer le Ku Klux Klan pour en dénoncer les exactions. En se faisant passer pour un extrémiste, Stallworth contacte le groupuscule : il ne tarde pas à se voir inviter au sein de la garde rapprochée. Tandis que l’enquête progresse, Flip Zimmerman, collègue de Stallworth, se fait passer pour Ron lors des rendez-vous avec les membres du groupe et apprend qu’une opération meurtrière se prépare.

Détails du Blu-Ray

Acteurs : John David Washington, Adam Driver, Harry Belafonte, Topher Grace, Laura Harrier
Réalisateurs : Spike Lee
Audio : Anglais (Dolby Digital 5.1), Français
Sous-titres : Français, Néerlandais, Arabe
Sous-titres pour sourds et malentendants : Anglais
Région : Toutes les régions
Rapport de forme : 2.40:1
Nombre de disques : 1
Studio : Universal Pictures France
Date de sortie du DVD : 9 janvier 2019
Durée : 135 minutes

Contenu additionnel

« Un film de Spike Lee »
Bande-annonce version longue avec « Mary Don’t You Weep » de Prince

CRITIQUE DU FILM

Black Mirror: Bandersnatch de David Slade

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Date de sortie 28 décembre 2018 sur Netflix (1h 30min)
De David Slade
Avec Fionn Whitehead, Craig Parkinson, Will Poulter …
Genres Science fiction, Thriller, Drame
Nationalité Américain

 

Synopsis

Interdit aux moins de 16 ans
En 1984, un jeune programmeur remet en question la notion de réalité en adaptant un roman fantastique en jeu vidéo. Une histoire hallucinante aux multiples dénouements

Un des durs choix a faire

Netflix ne cesse de nous étonner, voilà que durant les vacances de Noël la plate-forme de streaming a mis a  disposition un épisode interactif de Black Mirror. Un épisode de 1h30, et plus si l’on décide de voir toutes les issues possibles. Faire les bons choix, même si au bout du compte ça ne finit pas forcément bien. Une idée originale, un concept qui semble avoir fonctionné auprès des abonnés. À la réalisation David Slade, et à l’écriture le créateur de la série Charlie Brooker.

L’intrigue de cet épisode se déroule en 1984, contrairement au reste de la série qui se situe plus dans le futur. Mais la technologie, reste au coeur du récit avec les jeux vidéo et un jeune homme mal dans sa peau est sur le point de créer un jeu qui pourrait lui valoir de la reconnaissance. Stefan est un jeune programmeur de 19 ans, qui décide d’adapter le livre Bandersnatch, en jeu vidéo un livre qui appartenait à sa défunte mère. Il n’a plus que son père, qu’il ne supporte plus. Il emène un début de ses travaux sur Bandersnatch, a la société Tuckersoft il y fait la rencontre d’un des plus grands concepteurs de jeu vidéo de la société: Colin Ritman. Et le patron de la société, lui donne la chance de finir son jeu, pour le commercialiser à Noël. Le jeune se met au travail, et y travaille jour et nuit mais l’état mental de Stefan se dégrade il consulte sa psychiatre, mais ça ne l’aide pas vraiment. La conception du jeu, lui prend beaucoup de temps, et en plus de ses problèmes sur sa santé mentale rien ne s’arrange. Le jeune a du mal, a du mal différencier le rêve et la réalité.

Chaque choix que l’on fait, est important en bas de l’écran durant l’épisode un choix s’affiche il est important de garder la télécommande avec soi. Car le temps est limité, pour répondre aux questions. On doit même choisir, quelle céréale Stefan doit manger. Donc durant 1h30 on fait des choix, pas forcément évident sur ce que va vivre le personnage de Stefan. Plusieurs scénarios sont donc envisagé, écrit par Charlie Brooker le créateur de la série. Une fois de plus de l’ingéniosité, et sur cet épisode encore plus. Des références à la pop-culture, on ne pouvait pas y échapper ainsi qu’un clin d’oeil a un épisode de la série »robot head » pour ceux qui l’auront vu. Une écriture des fois, qui nous ramène en arrière, ce qui permet de reconsidérer les choix que l’on a faits auparavant. Cet épisode vu plus comme un long-métrage, triture pas mal le cerveau car les choix que l’on fait dépendent de nous. Certes il s’agit d’une fiction, il n’y est pas mort d’homme mais le fait que l’on doit choisir ce que sera le destin d’un jeune homme est assez dur. On ne s’ennuie, pas une seconde le personnage de Stefan est habilement écrit, que ce soit sur son passé mais aussi d’autres éléments. C’est vraiment sur lui que Charlie Brooker se concentre, mais le reste des personnages reste intéressant.

Il est clair que Bandersnatch, c’est assez particulier car en plus d’être captivé par l’épisode nous sommes amenés à faire des choix. L’épisode n’est donc pas sans intérêt, car il contient beaucoup de choses des références à la pop-culture bien évidemment, mais aussi des choses sont abordées sur ce que ressent le personnage principal. Les relations tendues avec son père, et le mal-être qui est en lui dû essentiellement depuis la mort de sa mère. Ou est-ce que tout ça conduira le personnage? C’est à vous de choisir. David Slade est à la réalisation, il avait travaillé sur de nombreuses séries et déjà sur Black Mirror mais aussi Breaking Bad, mais aussi quelques films: 30 jours de nuit, Hard Candy ou encore Twilight Chapitre III (tout le monde fait des erreurs). Mais globalement la mise en scène, de Bandersnatch est maîtrisée, des idées ou le réalisateur semble s’amuser. L’interprète de Stefan: Fionn Whitehead est saisissant une prestation incroyable, on ne verra pas assez Will Poulter hélas, mais le reste du casting se débrouille très bien. Black Mirror Bandersnatch, est une expérience qui vaut le détour, un film interactif bourré d’idées à découvrir rapidement.

Bande annonce

Bird Box de Susanne Bier

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Date de sortie 21 décembre 2018 sur Netflix (1h 57min)
De Susanne Bier
Avec Sandra Bullock, Trevante Rhodes, Sarah Paulson, John Malkovitch, Jacki Weaver, Rosa Salazar…
Genres Epouvante-horreur, Thriller
Nationalité Américain
Musique Trent Reznor & Atticus Ross

 

Les yeux dans le noir…

 

 

Synopsis

Alors qu’une mystérieuse force décime la population mondiale, une seule chose est sûre : ceux qui ont gardé les yeux ouverts ont perdu la vie. Malgré la situation, Malorie trouve l’amour, l’espoir et un nouveau départ avant de tout voir s’envoler. Désormais, elle doit prendre la fuite avec ses deux enfants, suivre une rivière périlleuse jusqu’au seul endroit où ils peuvent encore se réfugier. Mais pour survivre, ils devront entreprendre ce voyage difficile les yeux bandés.

La réalisatrice Susanne Bier, revient avec son nouveau long-métrage pour Netflix. Quatre ans après A second Chance, ou encore Serena la réalisatrice se lance dans un film post-apocalytique. Plus habitué à des films dramatiques, pour ceux qui auront vu sa filmographie avec par exemple Brothers, avec Jake Gyllenhaal et Tobey Maguire. La réalisatrice adapte le roman de Josh Malerman, un récit qui rappelle un peu le film Phénomènes de M. Night Shyamalan, sauf qu’ici la menace sont des créatures invisibles. Un casting loin d’être mauvais, car Sandra Bullock, Sarah Paulson ou John Malkovich sont à l’affiche. Bird Box peut-être frustrant, pour beaucoup car il se contentera de ne rien dévoiler sur la menace, qui sévit sur le monde. Le film de Susanne Bier n’est pas un grand film, mais reste un film honnête avec des thèmes forts.

Mallorie est enceinte, le père est parti avec son courage elle a comme seule aide sa soeur Shannon. Les deux soeurs se rendent alors à l’hôpital, pour que Mallorie passe une échographie. Après l’examen, une femme se suicide devant elle en se tapant la tête contre une vitre. Elle comprend que la menace, dont elle avait entendue parler sans y faire plus attention à la télé, est plus proche. Elle et sa soeur fuit l’hôpital, tandis que la panique s’empare de la ville, sa soeur est alors atteinte et la voiture se renverse. Shannon s’extirpe de la voiture, ainsi que Mallorie qui assiste impuissante au suicide de cette dernière qui se jette sous un camion, roulant a vive allure. Mallorie est secourue par une femme, qui lui demande de ce réfugié dans une maison un peu plus loin, puis elle se retrouve atteinte. Mallorie se réfugie dans la maison, avec d’autres personnes. Les scènes se déroulant dans la maison, sont dans le passé, dans le présent elle est dans une barque sur un fleuve avec deux enfants. Les scènes du passé, nous permettent de savoir, les rencontres que Mallorie a pu faire mais aussi pourquoi elle navigue sur le fleuve. Une mise en scène, soignée que maîtrise Susanne Bier. La scène de panique, est prenante ou l’humain est en proie à une peur incontrôlable. Car c’est sur ce thème principal « la peur », que le film se focalise un élément sur lequel l’humain n’a aucun contrôle. Surtout que dans le long-métrage, la peur et ce qui tue les humains une peur que les autres ne voient pas. Chacun voit sa propre peur, et se donne la mort par la suite. Mais on remarquera aussi, que les personnages se méfient des uns des autres, et que certains peuvent être des menaces. Au final l’être humain, lui-même est une menace.

C’est au niveau ressenti, que le film séduit le plus le fait que le spectateur soit proche des protagonistes car les personnages sont très bien écrits il faut bien l’admettre. La réalisation est brillante, car le visuel offre de belles images qui renvoient un rendu post-apo bien réussi. Pas besoin d’effets spéciaux, spectaculaire pour rendre ce film intéressant. Au scénario Éric Heisserer, quant à lui livre des personnages au développement intéressant qui en font  des personnages attachants, avec des moments touchants. On sait qui mourra, ou survivra mais avec ce genre de film c’est toujours plus ou moins le cas. Le récit est prenant, on ne s’ennuie pas une seconde et l’écriture nous conduit entre passé et présent clairement, et on comprend facilement ce qui conduira nos personnages à des destins plus funestes qu’heureux. Sandra Bullock, livre une mère de famille qui doit tout faire pour protéger ses enfants, face à cette menace, Sarah Paulson peu présente mais toujours aussi bonne actrice. John Malkovich et Trevante Rhodes, aussi tirent leur épingle du jeu, des bonnes prestations pour l’ensemble du casting. On retiendra aussi la musique de Trent Reznor et Atticus Ross, avec des scores très intéressants. Le film laissera le spectateur dans le flou, sur beaucoup de choses sur la nature de la menace notamment, mais aussi sur la fin. Pour ceux qui aiment tout savoir, le film ne les ravira pas mais pour ceux qui aiment le mystère ça leur plaira. Bird Box est le plaisir cinéma, de cette fin d’année sur Netflix et ça ne se boude pas.

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