Depuis 2016 - 2025
Format 55 min
Genre Drame, Epouvante-horreur, Fantastique, Science Fiction, Thriller
Créée par Matt Duffer, Ross Duffer
Avec Winona Ryder, David Harbour, Millie Bobby Brown,...
Sortie 1 décembre 2025 sur Netflix
Durée 1h 42min
Genre Action, Aventure, Fantastique
De Roar Uthaug
Avec Ine Marie Wilmann, Mads Sjogard Pettersen, Kim S. Falck-Jørgensen
Titre original Troll...
Date de sortie : 22 novembre 2005 (Amérique du Nord), 2 décembre 2005 (Europe), 10 décembre 2005 (Japon)
Fabricant : Microsoft
Concepteurs : Jay Allard et...
Depuis 2016 - 2025
Format 55 min
Genre Drame, Epouvante-horreur, Fantastique, Science Fiction, Thriller
Créée par Matt Duffer, Ross Duffer
Avec Winona Ryder, David Harbour, Millie Bobby Brown,...
Sortie 1 décembre 2025 sur Netflix
Durée 1h 42min
Genre Action, Aventure, Fantastique
De Roar Uthaug
Avec Ine Marie Wilmann, Mads Sjogard Pettersen, Kim S. Falck-Jørgensen
Titre original Troll...
Date de sortie : 22 novembre 2005 (Amérique du Nord), 2 décembre 2005 (Europe), 10 décembre 2005 (Japon)
Fabricant : Microsoft
Concepteurs : Jay Allard et...
Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef)
Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori
Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré
Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films
comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky
sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les
oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .
On l’attendait de pied ferme ce nouveau trailer, lâché au comic-con Ben Affleck présent a démenti les rumeurs comme quoi la Warner le pousserai vers la sortie. On retrouvera bel et bien Ben Affleck en Batman ainsi que pour les suites. Une bande annonce sans Superman…ou presque en effet la dernière partie de ce trailer laisse entrevoir son retour.
L’année dernière Stranger Things avait était un succès, elle sera de retour en octobre le 27 exactement avec une nouvelle intrigue qui reprendra la suite de la saison 1 quand même. On y retrouve Will et ses amis, dans une ambiance un peu plus sombre et horrifique, hâte de voir le résultat pour voir si la qualité sera au rendez-vous.
Date de sortie 28 juin 2017 sur Netflix (1h 58min) De Joon-Ho Bong Avec Seo-Hyun Ahn, Tilda Swinton, Jake Gyllenhaal, Paul Dano, Steven Yeun, Lily Collins, Daniel Henshall, Devon Bostick … Genres Aventure, Science fiction, Drame Nationalités Sud-Coréen, Américain
Synopsis
Pendant dix années idylliques, la jeune Mija s’est occupée sans relâche d’Okja, un énorme animal au grand cœur, auquel elle a tenu compagnie au beau milieu des montagnes de Corée du Sud. Mais la situation évolue quand une multinationale familiale capture Okja et transporte l’animal jusqu’à New York où Lucy Mirando, la directrice narcissique et égocentrique de l’entreprise, a de grands projets pour le cher ami de la jeune fille.
Sans tactique particulière, mais fixée sur son objectif, Mija se lance dans une véritable mission de sauvetage. Son périple éreintant se complique lorsqu’elle croise la route de différents groupes de capitalistes, démonstrateurs et consommateurs déterminés à s’emparer du destin d’Okja, tandis que la jeune Mija tente de ramener son ami en Corée
L’AVIS DE LIAM
4,5/5
Il est ironique que le dernier film de Bong Joon-Ho se soit fait remarquer à Cannes de par sa création et donc diffusion sur Netflix. En effet, cela est symptomatique du système de production d’un art de plus en plus tourné vers la rentabilité que vers la qualité. Il devient donc évident en voyant « Okja » qu’aucun major n’aurait pu accepter de le produire et, qu’au vu de la manière dont il tourne son intrigue, il n’aurait pu connaitre les joies d’une sortie sur plusieurs écrans.
En effet, il allie aussi bien instants féériques (la relation entre l’héroïne et Okja rappelle les productions Amblin) que cynisme (l’ouverture) et cruauté (l’abattoir). Là où certains polissent pour plaire au plus grand nombre, Joon-Ho se permet de toucher à différents styles pour narrer son conte dans une société où la production est préférable à la création. Voir le réalisateur recréer certaines images des médias ou reprendre les codes de la promotion de certaines entreprises pour mieux les retourner permet de constater qu’il n’a pas succombé au simple niais. Là où il avait offert des exemples de ce que pouvaient être de très bons films de monstres ou de récits post-apocalyptiques, il démontre ce que pourraient (et devraient) être les longs métrages grands publics : des récits utilisant l’imaginaire et le merveilleux pour mettre leur public face aux dérives d’une réalité de la consommation.
Sans chercher à aseptiser une société où l’on oublie les processus de production de notre alimentation, Joon-Ho use de la satire mordante pour taper sur l’utilisation des médias et les agissements des grosses sociétés de manière à toucher un large public sans se l’aliéner. C’est donc quelque chose d’ironique et enrageant de voir qu’ « Okja » ne pourra le faire en passant par les écrans de cinéma au vu de la fébrilité de certains studios et diffuseurs d’offrir une œuvre qui ne caresse pas son spectateur dans le sens du poil et ne rentre pas dans un moule précis. Remercions donc Netflix de laisser une certaine liberté à ses artistes et de nous offrir avec « Okja » un des meilleurs films de l’année.
L’avis de Charles
Mettons de côté la polémique autour du fait que Netflix produise et diffuse sur sa plate-forme Okja. Car ce long-métrage est une nouvelle aventure aux accents internationaux pour le réalisateur Joon-Ho Bong après Snowpiercer en 2013 et encore une fois, comme les coréens savent le faire depuis pas mal d’années, Bong tape dans la réflexion sociétale. Okja raconte l’histoire d’une multinationale lanceant un projet de super cochons, elevés aux quatre coins du monde pendant 10 ans. Le film se concentre principalement sur le cochon nommé Okja élevé en Corée du Sud par Mija et son grand-père.
Ce que j’apprécie avec Okja, c’est qu’il nous propose une lecture multiple sur l’exploitation animale et sa commercialisation, ainsi que la façon de concevoir son mode d’alimentation des animaux par rapport à son approche sur le traitement de bêtes. La petite Mija aime beaucoup jouer avec son gros cochon, elle le nourrit, elle le pouponne, elle court avec. Cependant, le film ne cherche pas à nous interdire de manger des animaux, mais il oriente plutôt la réflexion sur la façon de les traiter, y compris dans les abattoirs. Ceci est simple à voir : Mija n’est pas végétarienne, son plat préféré est le ragout de poulet. Par extension, il est intéressant de constater que chacun se positionnera sur son mode d’alimentation, que l’on soit carnivore, végétarien, végétalien ou vegan (les vrais vegans bien sûr, mais les fake vegans avec des vestes en vrai cuir par exemple).
L’important dans le film est de comprendre qu’il peut exister des façons plus éthiques pour exploiter des animaux. Les super cochons dans Okjasubissent les mêmes tortures que beaucoup d’espèces de nos jours en Europe, en Amérique et en Asie (au moins), on en a la preuve grâce a des caméras dans les abattoirs. Côté acteurs, je reste sur ma faim si je puis dire : la jeune Seo-Hyun Ahn interprête très bien Mija, je la trouve très douée pour son âge. Les acteurs occidentaux m’ont un peu déçu, y compris Jake Gyllenhaal. Au final, cela reste un bon film avec un propos amenant à la réflexion sur l’exploitation animale et notre regard sur la commercialisation de celle-ci pouvant amené à des problèmes sanitaires à force d’industrialiser ce commerce.
L’Avis d’Orel
Okja est un conte, en quelque sorte avec un casting cinq étoiles et international qui plus est. Bien plus qu’une simple histoire d’amitié, Okja fait réfléchir sur les conditions animales dans les abattoirs. Un film qui divise, de par sa polémique a Cannes on ne va pas revenir là-dessus tout à déjà été dit…ou presque. Le réalisateur Sud-Coréen Joon-Ho Bong (Snowpiercer), car oui je n’ai vu que Snowpiercer de lui avant Okja et il faut que je ratrappe tout ça car ce réalisateur m’intrigue de plus en plus. Okja est un cochon imaginaire, mais auquel on s’attache beaucoup malgré ça, lui et d’autres cochons ont étés conçus pour mourir dans quelques années. Le jour ou l’on arrache Okja a cette petite fille, dont le grand père avait la responsablité elle décide de partir a l’aventure pour le récupéré.
Dans le film y’a les gentils et les méchants, des activistes des droits des animaux qui dans leur façon d’agir sont un peu méchant il profite de Mija (la jeune fille) mais l’aide aussi a reprendre Okja. Les méchants sont bien entendu, ceux qui exploitent les animaux avec un rôle qui colle parfaitement a Tilda Swinton et un Jake Gyllenhaal, avec un très mauvais fond. La mise en scène est maîtrisé, et peut faire réfléchir je ne pense pas que le film soit accessible pour tout le monde, car quelques scènes ne seront pas destiné a un jeune public. Netflixest loin d’être le fléau du cinéma, car la production de Okja c’est grâce a eux qu’on le veuille ou non. Car aucune production ne voulais du film, et Netflix a prit le projet en main, si ce n’étais pas le cas nous n’aurions pas eu le droit a ce film fort intéressant et nous aurions eu le droit a une mauvaise distribution si cela avait été en salle, sur Netflixles abonnés peuvent le découvrir et en VO en plus. Certaines salles ont bien voulu son exploitation mais elles sont rares et préfèrent le boycotter.
Du côté casting on retrouve Steven Yeun que nous n’avions plus vu depuis Walking Dead et s’en sors très bien ici, Tilda Swintonexcelle en méchante. Jake Gyllenhaal quasi-parfait, car il semble surjoué des fois. Ce qu’on pourra retenir c’est la jeune Seo-Hyun Ahn, qui livre une excellente prestation et livre un personnage très touchant. Au scénario Joon-Ho Bong et Jon Ronson, qui livre des personnages intéressant chacun ayant un but en mal ou en bien, puis en regardant Okja on découvre une belle histoire d’amitié touchante tout en découvrant la maltraitance animale, la scène finale restera assez diffcile et montre une certaine réalité. En tout cas ce film, n’est aucunement là pour faire de la propagande du genre : « ne manger plus de viande, c’est mal » si c’est cela que vous avez compris c’est que vous n’avez rien compris a ce film car ce film c’est du cinéma quoi qu’on en dise et c’est beau.
L’Avis de Pierre
Onze ans après The Host et son gros batracien kidnappeur de fillettes, on trépignait à l’idée de découvrir le nouveau monstre de Bong Joon-hosorti du ventre de Netflix. À l’époque, la fable horrifique avait surpris par sa capacité à faire coexister désir de fiction pure et radiographie de la société sud-coréenne avec une virtuosité et une acuité de petit maître.
Retour à ces affaires-là donc pour Bong avec Okja, dont la teneur politique de l’intrigue ne fait cette fois-ci aucune équivoque : élevé avec amour par une petite orpheline prénommée Mija et son grand-père, Okja, gigantesque cochon génétiquement modifié, est récupéré à des fins marketing par la multinationale d’élevage porcin qui produit, exploite, abat et conditionne ses congénères en saucisses. En résulte un angoissant survival animaliste, entre Elliott le Dragon et Babe, rendu un peu obèse par sa goinfrerie (on y revient), et dont tout l’argument se trouve résumé par la bête elle-même – sorte de Pokémon pachydermique et attachant. Bong ne s’en cache d’ailleurs nullement, puisqu’il baptise son film du nom de l’animal convoité.
Or, intituler un film du nom du monstre, c’est orienter d’emblée tous les projecteurs sur lui : moins ce qu’il permettrait de raconter, comme c’était le cas de The Hostdont la créature offrait surtout un détonateur narratif, prétexte à dénuder le corps social, que lui-même, dans son destin de personnage à part entière.
Ceci posé, la principale invention d’Okja, c’est bien sûr sa créature : allégorie parfaitement synthétique de l’exploitation animale sous toutes ses formes, elle est un corps composite ultime. Car Okja n’est pas qu’un cochon géant, c’est toute une partie du règne animal enveloppée dans une même peau : il a la tête de ces rhinocéros blancs à qui l’on a arraché les cornes, l’aptitude amphibie d’un hippopotame, les proportions d’un éléphant, l’apparence générale d’un énorme goret bien charnu, le comportement d’un golden retriever et le funeste destin d’un bœuf.
C’est tous les animaux, menacés, dénigrés (comme le porc) ou appréciés (le meilleur ami de l’homme), fusionnés par la magie de la palette graphique (et il faut saluer la précision de la modélisation). Sauf que ce monstre-là, génétiquement dopé (viande savoureuse, croissance rapide et empreinte carbone minime, vante le personnage de la PDG joué par Tilda Swinton), convoité par l’entreprise à l’origine de sa naissance et idolâtré par un groupuscule animaliste, ce monstre-là, donc, n’est finalement qu’un animal. Tantôt joyeux, apeuré ou abattu au fil d’une aventure qui le verra quitter les montagnes verdoyantes de sa Corée d’adoption pour un abattoir concentrationnaire, le monstre découvre toutes les gammes de l’expérience animale depuis les deux extrêmes que sont l’amitié (du toutou) et la mise à mort.
Le point d’ancrage en passe ici d’un côté par Lucy Mirando, héritière sans scrupule d’un magnat – mais néanmoins convaincue de l’innocence de son projet – tentant de redorer l’image machiavélique de Mirando Corporation, et de l’autre par Mija. Sous couvert d’un storytelling cousu de fil blanc annonçant la découverte d’une nouvelle espèce de cochon au Chili, la communication du groupe dissimule un vaste projet d’élevage intensif de cochons génétiquement modifiés, en réalité créés aux États-Unis.
Pour scénariser le dispositif, l’équipe de la multinationale invente un concours factice : quelques fermiers répartis dans le monde entier sont chargés d’élever pendant dix ans l’un de ces animaux transformés ; avant que la créature ne soit soumise à une compétition puis découpée en morceaux dans l’optique de sa vente et de sa consommation. L’un de ces animaux extraordinaires, celui que Mirando Corporation voit déjà comme l’heureux élu du concours, mène une existence paisible aux côtés de Mija, une orpheline vivant dans les montagnes sud-Coréennes avec son grand-père éleveur.
Lorsqu’une sorte de gonzo-journaliste de Mirando Corp semblable au Hunter S. Thompson vu par Gilliam mais passé du côté obscur – brillant Jake Gyllenhaal, plus effrayant encore que dans Night Call – fait irruption avec son équipe dans la ferme pour tourner une scène d’émission fallacieuse et embarquer la bête, l’histoire d’Okja s’oriente plus ouvertement vers une déconstruction des dérives du capitalisme. De Séoul à New York, Mija part sur les traces d’Okja, et agit comme un révélateur pointant les politiques nauséabondes d’entreprise, le sort abominable réservé aux animaux d’élevage, la bêtise de certains groupes écologistes, et bien entendu les pouvoirs fermant les yeux face à la corruption et profitant des plus démunis.
Deux positions de bête en propre, et pourtant brutalement antinomiques que le film, lucide, se condamne à renvoyer dos à dos. Car c’est moins l’histoire d’un apprentissage – le monstre est d’emblée à sa place d’animal de compagnie, et la fillette, une maîtresse aimante –, qu’un triste constat d’impuissance : en démultipliant intrigues et situations, le scénario manipule Okja comme une grosse peluche corvéable, et le met dans toutes les situations de captivité, d’exploitation, de menace et d’exhibition imaginables.
Lors de la recherche d’Okja puis de la poursuite à travers les rues de Séoul, les déambulations de Mija et de la créature donnent l’impression d’assister à un nouveau Gremlins. Les dégâts occasionnés par leurs mouvements sont en effet une manière de mieux dévoiler défauts et imperfections de la société : l’on pense à l’indifférence de la réceptionniste, au selfie de la jeune femme dans la galerie marchande pendant l’échappée, ou encore aux badauds qui ouvrent la porte aux policiers pour qu’ils atteignent leurs poursuivants. Autant de détails infimes que Bong Joon-ho traite avec un soin tout particulier.
Schématiquement, deux univers s’opposent dans Okja : la nature verdoyante des montagnes – promesse d’une existence harmonieuse admirablement filmée par Darius Khondji, toujours aussi à l’aise pour mêler solaire et mélancolie -, puis les villes étouffantes peuplées d’êtres souvent aliénés. Pourtant, quelques lignes de démarcation échappent parfois au manichéisme.
C’est par exemple le grand-père de Mija qui préfère lui mentir par omission, ou encore le militant écologiste qui profite du rempart de la traduction pour envoyer Okja dans l’enfer des abattoirs Mirando Corporation. Même si Bong Joon-ho avait déjà par le passé développé des brûlots plus frappants que ne le fait Okja, la facilité avec laquelle il s’attarde sur les personnages et les structures d’aliénation qui les enserrent s’avère parfois saisissante.
Beau film de monstre, donc, en ceci qu’il en invente un de toutes pièces pour, comme toujours, tendre un miroir à l’humanité sous l’angle de ses contradictions et de sa vanité. Mais une fois passé l’empilement de registres, le foisonnement hystérique de personnages et l’outrance de cette révolte dérisoire ourdie par les activistes, l’idée la plus surprenant et précieuse du film tient peut-être dans l’épure de son épilogue étrangement apaisé. De retour au calme, dans la demeure isolée du grand-père, Mija savoure la compagnie retrouvée d’Okja après l’avoir tiré de son comestible destin. De toute son espèce, lui seul aura été sauvé.
C’est pourquoi cette fin n’est pas qu’un retour à l’ordre initial et à l’harmonie retrouvée. Elle est chargée du fardeau de la séquence précédente, et lourdement endeuillée de tous ces autres « Okja » sacrifiés sur l’autel de la rentabilité.
À la faveur d’un long plan serré, dans lequel se devine un échange susurré entre le monstre et la petite fille, on comprend que les deux personnages ne sont plus aussi légers et insouciants qu’à l’entame de leur aventure. Et il n’est pas interdit de supposer, dans ce très beau tableau final de repas autour du grand-père, que la marmite qui regorge de légumes ne contient pas de viande.
C’est la beauté labile de cette dernière séquence que rien ne rattache aux deux heures de tapage qui précèdent, et en creux de laquelle, une fois le constat d’impuissance acté contre les forces de l’argent, se lit la repentance symbolique d’un petit foyer où les animaux ne seront plus jamais inquiétés.
Finalement, toute la beauté et la poésie du long-métrage repose sur les liens d’amitié qu’entretiennent Mija et la créature Okja, sorte de cochon géant croisé avec un hippopotame. D’un bout à l’autre du récit, tous les cheminements scénaristiques ne servent d’ailleurs qu’à résorber leur séparation.
Il serait facile de reprocher à ce système son débordement de bons-sentiments, mais de nouveau Bong Joon-ho met en scène l’échec de nos sociétés modernes déshumanisées en ce qu’elles créent systématiquement une rupture dans les aspirations spontanées du vivant. À l’image d’Okja menaçant d’être taillé en pièces, les sentiments et l’affect ne peuvent dans nos espaces aseptisés et optimisés exister dans la continuité. Symptômes de cette contamination latente, les deux jumelles Mirando ou le Docteur Johnny Wilcox apparaissent eux comme des dégénérés.
Constatant des dommages plutôt que cherchant à identifier des remèdes, le cinéaste sud-Coréen plaide néanmoins au bout du compte pour une alimentation végétarienne ou plus raisonnée. Manière d’affirmer qu’il en revient aux consommateurs et donc aux spectateurs de remettre en question certaines de ces dérives. Toute l’intelligence du metteur en scène aura été ici de faire glisser le curseur de la fiction au réel.
Sur le principe, rien ne nous oblige à y souscrire, mais ce retour à l’harmonie du quotidien est traité avec tant de pudeur et de subtilité que c’est tout simplement très beau.
Les fans de The Walking Dead, vont être content voici le premier trailer de la nouvelle saison de The Walking Dead qui débutera le 22 octobre sur AMC. La guerre est déclarée entre la bande a Rick et celle de Negan, tout peut arriver. Après une saison 7 molle, et la mort de Glenn et Abraham es que la série regagnera le coeur de fans parti ailleurs? Même si ce trailer fait envie, espérons que l’ensemble de la saison soit de qualité.
L’histoire vraie de Percival Harrison Fawcett, un des plus grands explorateurs du XXe siècle. Percy Fawcett est un colonel britannique reconnu et un mari aimant. En 1906, alors qu’il s’apprête à devenir père, la Société géographique royale d’Angleterre lui propose de partir en Amazonie afin de cartographier les frontières entre le Brésil et la Bolivie. Sur place, l’homme se prend de passion pour l’exploration et découvre des traces de ce qu’il pense être une cité perdue très ancienne. De retour en Angleterre, Fawcett n’a de cesse de penser à cette mystérieuse civilisation, tiraillé entre son amour pour sa famille et sa soif d’exploration et de gloire…
Détails du Blu-Ray
Acteurs : Charlie Hunnam, Sienna Miller, Tom Holland, Robert Pattinson, Angus Macfadyen
Réalisateurs : James Gray
Audio : Anglais (DTS-HD 5.1), Français (DTS-HD 5.1)
Sous-titres : Français
Région : Région B/2 (Plus d’informations sur les formats DVD/Blu-ray.)
Rapport de forme : 2.35:1
Nombre de disques : 1
Studio : Studiocanal
Date de sortie du DVD : 18 juillet 2017
Durée : 141 minutes
Neil Blomkamp réalisateur de District 9, entame un projet très ambitieux et les trois courts-métrages disponible sur la toile le prouve. Son Alien 5 étant un projet mort, le réalisateur a des ambitions qui sont toute aussi intéressante. Des courts-métrage portant le nom de Firebase, Rakka et Zygote. Dans le dernier on peut y voir, la jeune comédienne Dakota Fanning dans un court-métrage saisissant, puis dans Rakka on y voit Sigourney Weaver que Blomkamp avait dirigé dans Chappie. Le style visuel du réalisateur est facilement reconnaissable, avec des scènes horrifique digne des plus grands. Bon visionnage a tous.
De Alexandre Aja Avec Aiden Longworth, Jamie Dornan, Sarah Gadon, Aaron Paul, Oliver Platt, Molly Parker, Barbara Hershey, Anjali Jay … Genres Thriller, Fantastique Nationalités Américain, Canadien, Britannique
Synopsis
Le jour de son neuvième anniversaire, Louis Drax frôle la mort dans un accident. Bien décidé à connaitre les circonstances, le docteur Allan Pascal plonge dans une enquête qui va l’amener aux frontières du réel et du fantastique.
L’AVIS D’OREL
Quand Aja, notre Français, laisse de côté l’horreur pour nous livrer un film d’une beautée incommensurable, c’est assez étonnant. Je pense avoir été le premier surpris du fait qu’Alexandre Aja se mette à la réalisation d’un film de ce genre : il change totalement de registre, entre conte fantastique et dramatique. Le réalisateur montre ainsi qu’il a plus d’un tour dans son sac. Il dirige des comédiens donnant le meilleur d’eux-même, pour une histoire très touchante. Les fans du réalisateur n’apprécieront peut-être pas ce nouveau genre auquel Aja s’adonne, mais après tout le changement réserve souvent des surprises, et ce film en est la preuve. Donc, le réalisateur met l’horreur de côté, pour nous raconter l’histoire d’un jeune garçon pas comme les autres.
Louis Drax, un jeune garçon, échappe de justesse à la mort à chaque fois : comme les chats, le jeune garçon a plusieurs vies. Sauf que le jour de son neuvième anniversaire, il tombe d’une falaise, accident qui lui est presque fatal. Entre la vie et la mort, le jeune garçon ne sait quel chemin prendre. Le Dr Allan Pascal prend le cas du jeune garçon en charge, et enquête sur son état : il en conclut que ce jeune garçon est un cas à part, et qu’il est plein de mystères. La police est chargée de retrouver le père du jeune garçon, accusé du meurtre, mais rien n’est sur. Pendant ce temps, le Dr Pascal, de plus en plus intrigué par le cas de Louis, se rapproche de la mère de ce dernier pour qui il a une attirance. Le film nous permet de savoir à travers des flash-backs le passé de Louis et les nombreuses fois où il frôlé la mort. La cause de son accident est aussi révélée, ce qui nous permet d’en savoir plus sur son déroulement. Le film dispose d’une mise en scène soignée : difficile de dire que c’est Aja derrière tout ça, car on nage plus vers un conte, qui est quand même plus destiné aux adultes. Le réalisateur parvient à émouvoir et a fasciner le spectateur devant son film. Le dénouement est surprenant, car on ne s’attend pas à ce qui a causé son coma. La relation entre lui et son père est touchante, particulièrement sur une scène entre les deux protagonistes qui discutent lors d’un flashback. Espérons qu‘Alexandre Aja nous livre, une autre réalisation du genre, car cela lui réussit très bien.
Au casting, Max Minghella qui adapte l’oeuvre de Liz Jensen. A savoir si le scénario suit fidèlement le bouquin, je ne peux vous le dire, ne l’ayant pas lu. Cependant, le scénario est très riche. Une histoire magnifique, mêlant romance et fantastique : Max Minghella excelle dans son scénario en livrant un traitement des personnages très réussi. Le petit garçon est très attachant, et on découvre toute son histoire a travers les flash-backs. Le Dr Allan Pascal est également un personnage très intéressant, c’est celui qui s’occupe de Louis, qui fait tout pour comprendre ce qu’a Louis, et qui est attiré par la mère de ce dernier en parallèle. Pour le casting, on pourra être époustouflé par la prestation du jeune Aiden Longworth dans le rôle de Louis Drax. On retiendra également Jamie Dornan, qui est bien mieux dans ce registre que dans celui de Christian Grey : son personnage est ici beaucoup plus intéressant. Egalement a l’affiche, Aaron Paul, peu a l’écran, qui livre des séquences pleines d’émotion. En conclusion, Alexandre Aja livre sans doutes l’une de ses plus belles oeuvres et prouve qu’il est capable du meilleur.
L’AVIS D’AMANDINE
Ce film n’est pas une claque esthétique, mais il regorge de belles scènes.
Ce film n’est pas à couper le souffle, mais il vous garde en haleine !
Ce film est sans action mais plein de rebondissement et de questionnement…
Un montage spectaculaire qui regorge de beauté visuelle et de stratégie qui nous font rentrer dans l’histoire, sans jamais nous lâcher,notamment grâce à des questions incessantes sur ce qu’il se passe, s’est passé et se passera ! Rien ne cloche, tout est réfléchi et minutieusement réalisé. Alexandre Aja nous offre avec ce film une pureté et une beauté sans égales, mais aussi des frissons et des angoisses pour certains passages ! La fin si réfléchie vous laissera soit sans voix, soit vous disant « je le savais ! »
Le seul problème, qui est sûrement bête et futile – mais il faut bien trouver des problèmes dans un film – c’est la voix du monstre qui apparait vers le milieu du film. Voix grave et cassée, mais qui n’arrive parfois pas à se faire comprendre (j’ai dû énormément me concentrer pour bien comprendre chacun de ses mots).
Les acteurs sont géniaux et il n’y a rien à dire ! Chacun joue son rôle à merveille, sans sur-jeu, mais en nous donnant une passion ! On entre dans l’histoire avec eux, on s’attache à eux, et on essaie de les analyser sans jamais vraiment comprendre, et ce jusqu’à la fin …
Certains passages de dialogues ou de flash-back sont superbes. Parfois, les dialogues sont fort familiers, comme la policière qui utilise le terme « Baiser ». Très perturbant quand on découvre certaines choses, mais je vous laisse la surprise !
En gros : un film à voir par n’importe qui, car il est vachement bien, et il nous prend pour ne nous lâcher qu’à la fin !
Détails du Blu-Ray
Acteurs : Aiden Longworth, Jamie Dornan, Sarah Gadon, Aaron Paul, Oliver Platt
Réalisateurs : Alexandre Aja
Audio : Anglais (DTS-HD 2.0), Anglais (DTS-HD 5.1), Français (DTS-HD 2.0), Français (DTS-HD 5.1)
Sous-titres : Français
Région : Région B/2 (Plus d’informations sur les formats DVD/Blu-ray.)
Rapport de forme : 2.39:1
Nombre de disques : 1
Studio : Carlotta Films
Date de sortie du DVD : 21 juin 2017
Durée : 108 minutes
Date de sortie 15 mars 2017 (1h 38min) De Julia Ducournau Avec Garance Marillier, Ella Rumpf, Rabah Naït Oufella, Joana Preiss, Bouli Lanners, Marion Vernoux, Jean-Louis Sbille … Genres Epouvante-horreur, Drame Nationalités Français, Belge Musique : Jim Williams
La fille qui aimait la viande
Synopsis
Dans la famille de Justine tout le monde est vétérinaire et végétarien. À 16 ans, elle est une adolescente surdouée sur le point d’intégrer l’école véto où sa sœur ainée est également élève. Mais, à peine installés, le bizutage commence pour les premières années. On force Justine à manger de la viande crue. C’est la première fois de sa vie. Les conséquences ne se font pas attendre. Justine découvre sa vraie nature.
La réalisatrice Julia Ducournau livre avec Grave son premier long métrage, un film horrifique et dramatique à la fois. C’est ce dont le cinéma Français avait besoin. Un film choc qui en aura retourné plus d’un, grâce à ses quelques scènes chocs, sans non plus faire dans l’excès. La jeune réalisatrice veut imposer en tout cas son style dans le paysage du cinéma Français, loin des comédies graveleuses avec Kev Adams (entre autre). Ici, le réalisatrice tente quelque chose de façon peut-être provocatrice, afin de montrer ce qu’elle est prête à faire. Pour un premier long métrage, la réalisatrice en aura scandalisé plus d’un, mais il fallait s’y attendre, car les plus râleurs sont sans doutes ceux cloitrés avec leurs petites comédies Franchouillardes à deux balles. Julia Ducournau aura déjà provoqué avec son film des évanouissements aux Etats-Unis, car les scènes étaient certainement trop difficiles pour certains. Le film raconte l’histoire d’une jeune fille intégrant une fac de vétérinaire. Elle est végétarienne, mais lors d’un bizutage assez sanguinolant, la jeune fille va peu à peu prendre goût à la viande. Pas n’importe quelle viande cependant, puisque la jeune fille prend goût à la viande humaine, et la tentation pour dévorer de la chair humaine est sans cesse grandissante. Grave est-il vraiment le film choc, comme tout le monde le dit ?
Comme toute sa famille, Justine est végétarienne. Sa soeur est depuis un an dans une fac pour devenir vétérinaire, et cette année Justine la rejoint. Comme tous les nouveaux venus, Justine est victime de bizutage. Un passage obligatoire pour intégrer cette école, un rite de passage difficile et assez choquant. Sa première soirée est mouvementée, particulièrement quand les deuxième année les entraînent dans une soirée bien arrosée. Puis, histoire de les baptiser, le lendemain, ils sont arrosés des sceaux de sang de cheval, animal qu’ils ont mis à mort juste avant. Par la suite, ils doivent avaler un morceau de viande, un abat de l’animal. Au début, Justine s’y refuse, mais sa soeur l’y oblige, et finalement elle s’exécute. Manquant de vomir, Justine ne se sent pas bien. Par la suite, elle est prise d’allergie et perd sa peau. Mais très vite, Justine s’habitue à cette fac, et sa soeur l’incite à devenir comme elle. Comme sa sœur, Justine prend goût à la viande, mais aussi et surtout à la viande humaine. Elle ressent ses instincts de cannibale, de plus en plus forts chaque jour, comme si c’était une drogue. Ses pulsions effraient tellement la jeune fille qu’elle a peur de faire du mal à Adrien, son ami et colocataire. Elle se méfie même de sa soeur qui devient de plus en plus étrange. Les pulsions de Justine vont la conduire à commettre des actes qui auront des conséquences sur sa vie et celle de son entourage. La fin du film nous plonge finalement sur ce qui restera le plus horrible dans cette histoire, car on peut se dire en quelque sorte que ça ne pouvait que se terminer ainsi. Le film s’ouvrira sur une séquence qui donne l’ambiance assez rapidement. En effet, une jeune femme se jette sur une voiture à pleine vitesse, la voiture s’encastre contre un arbre, et la jeune femme en vie se dirige vers le conducteur. Une scène d’ouverture qui donne déjà au film cet aspect étrange : le film n’a pas pour but de dire au spectateur de ne pas manger de viande afin de le dégoûter, car même les vegans et végétariens peuvent apprécier ce film. Le film dépeint finalement une jeunesse proche de la réalité : le cannibalisme n’est qu’un prétexte pour dévoiler une jeunesse facilement influençable. Il dévoile une jeunesse prête à tenter des expériences qui peuvent les conduire à commettre des actes irréparables. Un sujet casse gueule, car il est rare qu’un film français tente quelque chose de nouveau, ce qui fonctionne ici. La jeune réalisatrice Julia Ducournau signe une mise en scène efficace avec une ambiance spéciale, qui donne au film une personnalité bien à lui.
Même la qualité scénaristique est au rendez-vous, avec Julia Ducournau à l’écriture. Un récit qui nous présente une jeune végétarienne entrant dans une fac vétérinaire, qui va vivre une expérience des plus difficiles. C’est au niveau de l’écriture des personnages que la réalisatrice maîtrise, les deux jeunes filles Justine et Alexia sont soeurs, Justine semble plus réservée que sa grande soeur (normal quand on débarque dans une toute nouvelle école). C’est le changement de comportement de Justine qui est absolument bluffant, passant de jeune végétarienne de bonne famille à cannibale, et rien que pour ça, l’écriture est gérée. Le film est-il un choc ? Tout dépend du ressenti des spectateurs, car tout le monde réagi différemment. Pour ma part, ce fut une expérience qui ne m’a pas dérangée, pas si choquante que ça, car peut-être m’attendais-je à pire. Une expérience cinématographique cependant intéressante, qui dispose de quelques scènes qui choqueront certaines personnes, à ne pas mettre sous tous les yeux. La réalisatrice intègre des séquences très intéressantes, pleines de bonnes idées. On retiendra au casting ces nouvelles générations prometteuses de comédiens, avec Garance Marillier qui tient le rôle de Justine, Ella Rumpf dans le rôle d’Alexia ou encore Rabah Naït Oufella dans le rôle d’Adrien. Des révélations de jeunes comédiens très talentueux, qui livrent des prestations grandioses. Grave est un film qui aura marqué de nombreux esprits cette année. Un film du genre, et Français en plus, qui l’aurait cru ? La réalisatrice prouve en tous cas, que nous ne sommes pas que bons à faire des comédies.
Détails du Blu-Ray
Date de sortie : 26 juillet 2017
Editeur : Wild Side
Edition : Combo Blu-ray + DVD, Digipack, 2 DVD, PAL, Interdit aux moins de 16 ans
Région : 2
Vidéo : Format 16/9 compatible 4/3, Format cinéma respecté 2.40, Format BD-50, Film en Couleurs
Sous-titres : français
– le Blu-ray du film
– le DVD du film
2 scènes coupées
Entretiens :
– Julia Ducournau (version longue exclusive Blu-ray – 107′)
– Garance Marillier (exclusivité Blu-ray – 47′)
Acteurs : Tom Hiddleston, Samuel L. Jackson, Brie Larson, John C. Reilly, John Goodman
Réalisateurs : Jordan Vogt-Roberts
Audio : Français (DTS-HD 5.1), Anglais
Sous-titres : Français
Sous-titres pour sourds et malentendants : Anglais
Région : Toutes les régions
Rapport de forme : 2.40:1
Nombre de disques : 1
Studio : Warner Bros.
Date de sortie du DVD : 12 juillet 2017
Durée : 118 minutes
Synopsis
Un groupe d’explorateurs plus différents les uns que les autres s’aventurent au cœur d’une île inconnue du Pacifique, aussi belle que dangereuse. Ils ne savent pas encore qu’ils viennent de pénétrer sur le territoire de Kong…