Date de sortie 01/12/1999 Au cinéma
Durée(02h08)
Titre original The World Is Not Enough
Réalisé par Michael Apted
Avec Pierce Brosnan , Sophie Marceau , Robert Carlyle , Denise Richards , Robbie Coltrane , Judi Dench , Desmond Llewelyn , John Cleese , Maria Grazia Cucinotta , Samantha Bond , Michael Kitchen , Colin Salmon , Goldie , David Calder , Serena Scott Thomas , Ulrich Thomsen …
Genre Action, Espionnage, James Bond
Nationalité États-Unis, Royaume-Uni
Musique David Arnold et musique générique Garbage

Synopsis

Le magnat du pétrole Sir Robert King est assassiné dans l’enceinte même du bâtiment ultramoderne des services secrets britanniques. James Bond réussit à éliminer l’auteur de l’attentat, une tueuse professionnelle travaillant pour le terroriste international Renard. Craignant que ce dernier ne s’en prenne désormais à la fille de King, Elektra, 007 se charge de la protéger. En Azerbaïdjan, où King avait commencé à exploiter un nouveau gisement pétrolifère, l’agent secret retrouve Valentin Zukovski, un ex-agent du KGB devenu mafioso, qui va l’aider dans son enquête.

Troisième James Bond pour Pierce Brosnan avec la séduisante Sophie Marceau dans le rôle de plantureuse Elektra qui donnera du fil à retordre à notre agent secret. Le monde ne suffit pas est le 19e James Bond de la franchise et reste un épisode plutôt réussi. Un film que réalise Michael Apted dont on a très peu entendu son nom, pourtant ce dernier a réalisé des œuvres connues comme Gorilles dans la brume ou encore en 2010 un des épisodes du monde de Narnia. Le réalisateur est décédé en janvier 20121 à l’âge de 79 ans. Dans ce film James Bond, affronte Le Renard qui a le projet de lancer un missile à partir d’un sous-marin. Mais il doit protéger Elektra King dont le père vient juste d’être assassiné, car elle est une potentielle cible, car cette dernière construit plusieurs pipelines à travers plusieurs pays du monde ce qui ne plaît guère à certains pays. Comme dans les deux films précédents, on est parfois dans l’exagération de certaines scènes, mais c’est ce qui rend cette ère Brosnan si amusante. Si Michael Apted est peu connu avec pourtant une filmographie conséquente, il livre un James Bond plutôt réussi avec des scènes qui reste culte.

James Bond est à Bilbao en Espagne afin de récupérer une valise auprès d’un banquier peu coopérant en arrivant dans le bureau de ce dernier, il a des hommes à ses côtés. Bond impatient déclenche une bagarre et affronte les hommes du banquier et quand Bond essayer de soutirer des informations, celui-ci est tuer Bond s’empare alors de la mallette et tandis que la police arrive, il fuit par la fenêtre. L’agent secret revient alors au MI6 avec la mallette qui appartient au Sir Robert King qui est un ami de M les deux l’attendent dans le bureau. Robert King se rend dans une pièce sécurisée pour constater le retour de son argent, mais Bond s’aperçoit trop tard que la mallette est piégée et quand King s’en approche tout explose au sein du MI6. Il aperçoit alors l’ennemi plus loin une femme et Bond entame une longue poursuite avec un bateau de Q que ce dernier n’avait pas terminé.

La course-poursuite se terminera quand l’ennemi s’emparera d’une montgolfière et se donnera la mort en faisant exploser la cette dernière. Après l’enterrement de Robert King, James Bond décide de protéger Elektra la fille de Robert. On apprend que cette dernière il y a quelques années avait était enlevé par Le Renard un terroriste. Bond se rend alors en Azerbaïdjan et c’est là-bas qu’il fait la rencontre d’Elektra King, qu’il avait aperçu à l’enterrement, cette dernière reprend la construction de pipelines de son père tout en étant en concurrence avec la Russie. Une attaque survient lors de la construction et Bond sauve Elektra. C’est en suivant un des gardes du corps d’Elektra King en pleine nuit qu’il découvre que ce dernier est un complice de renard, il le tue et prend sa place et prend l’avion qui le conduit au Kazakhstan et fera la rencontre du Dr Christmas Jones une spécialiste en physique nucléaire. En descendant dans les bas-fonds ou se cache le renard, il débutera alors sa première confrontation avec le terroriste. En termes d’action, une fois de plus, on est servi toujours plus d’explosion surtout s’il y a la présence de pipelines, mais beaucoup de choses se passe également dans ce film. Elektra n’est pas celle qu’on pensait, car au final, elle révélera qui elle est vraiment. La mise en scène de Michael Apted est une réussite, il y a des séquences qui restent spectaculaires, la scène d’ouverture avec la poursuite en bateau est vraiment réussi il y a vraiment de la maîtrise, et dans de nombreuses séquences également ou le réalisateur sais surprendre.

C’est à partir de ce film-là que les scénaristes Neal Purvis et Robert Wade entrent en jeu, car ils seront également au scénario du dernier film avec Pierce Brosnan. Bruce Feirstein, scénariste depuis GoldenEye, fait son retour, mais ne participera pas à la suite. Robert Wade et Neal Purvis prouvent qu’ils sont de très bons scénaristes et le prouveront encore de nombreuses fois avec les James Bond avec l’ère Daniel Craig, car ils ont signé tous les films. Il n’y a que Quantum Of Solace qu’on pourra leur reprocher, mais ça, c’est une autre histoire. On voit un très bon travail dans l’écriture, surtout au niveau du traitement des personnages comme Elektra qui se révèle être une complice du renard, car elle est amoureuse de lui. Depuis qu’elle s’est faite enlevée comme le dit si bien Bond, il s’agit du syndrome de Stockholm même si elle ne veut pas vraiment admettre qu’il s’agit de ça, néanmoins elle est réellement amoureuse de lui. Le terrorisme a souvent été abordé au sein de la franchise surtout avec les nombreux méchants qu’a connus la saga et renard comme beaucoup de méchant est une très bonne représentation du terrorisme. On découvre sa relation avec Elektra puis il explique à M comment il a pu réussir à manipuler l’esprit de cette dernière. Si Bond a des doutes sur la sincérité d’Elektra, il sera pris au piège.

Comme dans le film précédent, l’agent secret aura une alliée qui est le Dr Christmas Jones une spécialiste en physique nucléaire très charmante. Comme d’habitude, nous aurons le droit à des touches d’humour comme une scène avec Q et son successeur. Une nouvelle BMW sera présentée hélas, cette dernière sera sciée en deux par un hélicoptère équipé de scie géante. Les films de l’ère Brosnan nous aurons surpris de nombreuses fois, ils étaient de qualités, mais souvent rocambolesques. Neal Purvis et Robert Wade ont su apporter de très bonnes idées dans ce scénario sachant qu’il s’agit de leur premier James Bond, ces derniers avaient déjà écrit le scénario du premier Johnny English avec Rowan Atkinson qui parodie la saga James Bond. C’est Garbage qui interprète la musique du générique un très bon titre qui s’intitule comme le titre du film en anglais évidemment. Pierce Brosnan reprend le rôle de Bond pour la troisième fois, Sophie Marceau joue Elektra assez convaincante en méchante. Denise Richards joue Christman Jones, quant à Robert Carlyle, il est le Renard grand, méchant du film. Le Monde ne suffit pas dispose d’une qualité d’écriture pleine de bonnes idées grâce à deux nouveaux scénaristes ambitieux un film intelligent ou le terrorisme est traité une nouvelle fois, mais de très bonne manière. Michael Apted sera le seul James Bond dans la carrière du réalisateur, mais reste un volet de très bonne qualité.

Bande annonce

Date de sortie 17/12/1997
Durée(01h59)
Titre original Tomorrow Never Dies
Réalisé par Roger Spottiswoode
Avec Pierce Brosnan , Jonathan Pryce , Michelle Yeoh , Teri Hatcher , Ricky Jay , Götz Otto , Samantha Bond , Vincent Schiavelli , Judi Dench , Desmond Llewelyn , Joe Don Baker , Colin Salmon , Geoffrey Palmer …
Genre Espionnage
Nationalité États-Unis, Royaume-Uni
Musique David Arnold interprète générique Sheryl Crow

Synopsis

L’agent 007, alias James Bond, a pour mission de localiser l’épave du « Devonshire », une frégate de la Royal Navy, perdue dans les eaux territoriales chinoises. Il doit également retrouver le coupable de l’attentat, un certain Henry Gupta, ancien gauchiste activement recherché par le FBI et, enfin, remonter jusqu’au cerveau de l’opération, Elliot Carver, propriétaire du quotidien « Tomorrow » et patron du plus grand empire médiatique de tous les temps.

Après le succès de GoldenEye premier James Bond avec Pierce Brosnan que réalise Martin Campbell, c’est au tour de Roger Spottiswoode de prendre le relais pour la suite. Seulement deux ans après le film de Martin Campbell choix assez étrange comme réalisateur, car ce n’est pas forcément un réalisateur reconnu, c’est à lui à qui on doit le sympathique à l’aube du sixième jour dont la critique est disponible sur le site. Difficile de passé après le très bon GoldenEye qui avait lancé l’ère Brosnan si on pouvait être méfiant et bien le résultat est loin d’être décevant. Comme toujours une scène d’ouverture réussie et puis un Bond égal a lui-même. Une nouvelle voiture une BMW télécommandée qui plus est, mais c’est aussi un nouveau méchant qui souhaite déclencher une guerre et en faire les gros titres pour manipuler le monde entier. Si certains aspects du film ont mal vieilli, il reste un long-métrage agréable à regarder avec un scénario travaillé. Roger Spottiswoode n’est certainement pas un grand réalisateur, mais il arrive à parfaitement retranscrire ce qu’est Bond à l’écran et c’est un plaisir.

Le film débutera en Russie pas loin de la frontière ou a lieu, une vente d’armes pour les terroristes sur les lieux s’y trouve Henry Gupta qui est l’inventeur du techno-terrorisme James Bond est également sur les lieux et surveille ce qui s’y passe. En Angleterre M, supervise la mission de son agent accompagné de militaires haut gradé. C’est alors que la Royal Navy décide de lancer un missile sur le lieu de vente d’armes, mais Bond est toujours sur les lieux et a commencé a attaqué les ennemis. Seulement voilà la Royal Navy réalise que cette frappe est une erreur car dans les armes présente chez les Russes cela pourrait provoquer une immense catastrophe mais il est trop tard pour détruire le missile car ce dernier est hors de porter. Mais Bond sur les lieux arrivera tant bien que mal a sauvé la situation en s’emparant de l’avion ennemi. Après cette scène d’ouverture spectaculaire qui en met encore plein les yeux nous découvrons la Royal Navy naviguant en pleine mer de Chine méridoniale c’est alors que deux chasseurs Chinois survolent le navire et l’accuse et d’avoir pénétré les eaux chinoises. Le navire britannique dément cette accusation. Plus loin en mer également un navire furtif approchant du navire britannique l’attaque en lançant une torpille perforante télécommandée.

Il faudra seulement quelques minutes pour que cette dernière détruise le navire le faisant couler. Les quelques survivants se dirigent vers le navire furtif pensant qu’ils apporteront de l’aide, mais ils sont assassinés par Mr Stamper, un homme de main d’Elliot Carver qui un homme puissant dirigeant d’une main de fer l’empire médiatique Carver Média Group Network. Ce dernier a le pouvoir de manipulé a sa manière le monde en falsifiant l’information en pouvant déclencher des guerres. Immédiatement, les Britanniques pensent que cette attaque vient de la Chine, mais des éléments troublants viennent à penser qu’Elliot Carver est peut-être responsable, c’est alors que Bond se rend à Hambourg pour rencontrer Carver ou il se fait passer pour un banquier. Sur les lieux, Bond revoit également une vieille connaissance qui est désormais l’épouse de Carver. Il fait aussi la rencontre de Wai Lin qui se dit journaliste, mais qui est bien plus que ça en réalité. Si Bond est rapidement démasqué, il devra rapidement s’emparer de l’encodeur, car si Carver l’utilise, il pourra déclencher une guerre dévastatrice qui pourrait entraîner une nouvelle guerre mondiale. Si cet épisode de la franchise reste parfois discutable, il reste un épisode de la franchise très intéressant. La réalisation reste très soignée avec des scènes plutôt mémorables comme toute scène d’ouverture de James Bond, ça reste spectaculaire. Si la mise en scène peut paraître maladroite par moment cela n’en fait pas un mauvais film pour autant. On pourra saluer une fois de plus dans ce film le travail fourni dans l’écriture.

À l’écriture, on n’y retrouve plusieurs scénaristes comme Nicholas Meyer, Daniel Petrie Jr, David C. Wilson et Bruce Feirstein, ils y livrent une écriture intéressante avec un traitement des personnages travaillé. Le personnage de James Bond est toujours maîtrisé, mais on retiendra principalement dans ce film celui d’Elliot Carver qui représente très bien un personnage qui a le pouvoir de manipuler l’information. Un personnage qui d’ailleurs intéresse encore plus aujourd’hui surtout quand on voit a quel point l’information manipule le peuple. Elliot Carver en plus d’avoir la possibilité de manipulé l’information, désire plus que tout déclencher une guerre. Si cet épisode de la franchise et vivement critiquer, il est pourtant très intéressant dans ce qu’il propose. Le personnage de Stamper le bras droit de Carver reste aussi intéressant prêt a tout pour Elliot. Pour ce qui est de Wai Lin, il est dommage que son personnage ne soit pas plus exploité, car il manque de développement, car il y avait du potentiel la concernant. Si Pierce Brosnan est encore parfait sous les traits de James Bond, la prestation de Jonathan Pryce en Elliot Carver est convaincante, il interprète un grand méchant parfait. Michelle Yeoh joue Wai Lin même si son personnage manque de développement, on a plaisir à la découvrir. Teri Hatcher joue Paris Carver l’épouse d’Elliot Carver qui est aussi une ancienne conquête de Bond. Judi Dench reprend son rôle de M, Gotz Otto joue Stamper quant à Desmond Llewelyn, il joue Q une fois de plus. Si Roger Spottiswoode est loin de réaliser un épisode parfait avec Demain ne meurt jamais il n’était pas non plus facile aussi de passer après GodenEye, mais le film reste cependant, un film plus qu’honorable dans sa réalisation, mais également dans ce qu’il raconte.

Bande annonce