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Maxime

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Je suis quelqu'un de curieux mais surtout de profondément passionné par la vie et par toutes les choses si fascinantes qui la constituent. [Ici, il sera question de parler principalement 7ème art. Je ne suis pas si expérimenté, je ne suis pas non plus un néophyte, je suis un cinéphile, tout simplement.]

A Rainy Day In New York (critique)

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Date de sortie : 18 septembre 2019 (en France)

Réalisé et scénarisé par : Woody Allen 

Acteurs principaux : Timothée Chalamet, Elle Fanning, Selena Gomez, Jude Law, Diego Luna, Liev Schreiber

Nationalité : Américaine 

Production : Amazon Studios & Gravier Productions

Distribution (France) : Mars Films 

Aspects techniques : Couleur ; 2,00:1 ; D-Cinema

09,5/10

Le temps passe, mais Woody ne faiblit pas. En réalité, il ne se garde pas de bouleverser avec A Rainy Day In New York, vaudeville au charme si singulier, d’une ironie décapante, qui sous le fard de sa gouaillerie familière sourit encor à la misérable beauté de notre espèce complexée.

L’incroyable compassion qu’il jette sur une jeunesse insouciante et gauche se paie la hauteur de sa modestie. Le film transcende subtilement le matériau de la satire, qu’il nourrit au demeurant de dialogues exquis, pour murmurer les valeurs d’une exubérance désengagée.

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Le film impressionne également par la faculté qu’il a de se déconstruire par la mise en scène explicite de sa théâtralité : la lumière [sublime] de Storaro définit le cadre fluctuant de l’esthétique référente, les faux-semblants se médisent à coup de travelling faussement harmonieux et de contrechamps arides.

L’on ne sait plus trop bien en quel amour ni même sentiment croire, mais le film ne se tarit pas de consolations : filmer un Gatsby à New York sous la pluie ne trompe pas !

Un film fort recommandable donc, qui compte parmi les plus admirables que j’ai vus cette année 2019. Rendez-vous dans les salles ou sur vos écrans pour le rattrapage, amis cinéphiles !

Focus de janvier : Funny Games (1997), pittoresques paroles

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Abattre la violence malfaisante des inconséquences du cinéma américain par la représentation d’une violence conséquemment malfaisante, c’est le pitch de ce Funny Games. Les rationalités s’opposent mais le matériau demeure, et le fâcheux paradoxe s’apparaît à lui-même : la démarche consiste à représenter la mauvaise représentation du mal – coupable comme telle – par la juste représentation du mal. Ce qui préoccupe alors l’auteur, ce n’est pas tant la morale d’une démarche artistique que les représentations qu’elle s’octroie, oh non ! Haneke se comporte en réprobateur de licence, sans n’être jamais celui de son sujet. Une âme qui oserait concourir à quelque hauteur ne put alors omettre de rectifier sa trajectoire : si l’on ne permet à autrui de mal représenter, c’est pour qu’il ne puisse que mieux se représenter les mauvaises choses qu’il compose. Certains, à l’aune d’un tel plébiscite que celui de ce film, semblent à tout égard privilégier la juste médiocrité d’un art à la totalité de ses justesses. Ou comment poser une théorie sans avoir correctement déterminer sa focalisation. Funny Games apparaît, à cette âme aussi prospective que spéculative, n’être ainsi plus que l’ombre d’une bonne théorie dont les détails et contours se réflexionnent à la lumière d’un halo étouffé.

Pour un prolongement

Anti-Eloge du sophiste, The House that Jack Built (critique)

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« Qui des dieux osera, Lesbos, être ton juge

Et condamner ton front pâli dans les travaux,

Si ses balances d’or n’ont pesé le déluge

De larmes qu’à la mer ont versé tes ruisseaux ?

Qui des dieux osera, Lesbos, être ton juge ?

Que nous veulent les lois du juste et de l’injuste ?

Vierges au cœur sublime, honneur de l’archipel,

Votre religion comme une autre est auguste,

Et l’amour se rira de l’Enfer et du Ciel

Que nous veulent les lois du juste et de l’injuste ? » BAUDELAIRE Charles. Lesbos, strophes 7-8, Les Fleurs du mal, 1857.

Ces mots, ces gestes, cette volupté, ces plaisirs, ce beau mal. Quelle est la réalité ontologique qui se dérobe à la forme ? Finalement, le mal d’hier peut être le bien d’aujourd’hui ; le bien d’aujourd’hui peut être le mal de demain. Les sciences humaines, comme l’art, n’ont cessé et ne cesseront de (se) représenter ces structures pour mieux saisir et contracter les symboles auxquels elles renvoient. La promesse de The House that Jack Built s’apparentait moins à construire cette ontologie qu’à la déconstruire par le biais d’un artiste rédempteur. En d’autres termes, le personnage de Jack ne saurait définir le mal, précisément parce qu’il s’en serait abstrait. Mais qu’est-ce qu’alors un homme sans morale ? Ne deviendrait-il pas étranger à l’espèce ? N’y-aurait-il pas d’autre issue possible ? Si vous attendez que Lars Von Trier y réponde, ou bien simplement qu’il en mène une habile esquisse, vous en serez d’autant plus désabusé, et même bien pire…

Jack est un architecte, un bon architecte, mais vraisemblablement un meilleur ingénieur car, c’est ce qui fait de lui l’homme supérieur : l’exalteur, le catalyseur, le créateur, le professeur. Comme tout démiurge qui pourvoit à l’excellence, il exige un bon matériau, qu’il naisse de lui-même ou non. Celui qui exacerbe l’appétence de Jack, c’est l’altérité, en tant qu’entité matérielle et spirituelle duale. Enchevêtré dans ses obsessions, le film portera pendant plus de deux heures et demie les crimes de Jack – ou plutôt l’art, veuillez excuser l’emploi régressif –, ponctué d’un nihilisme consubstantiel à l’auteur. Rien n’y est proscrit. Tous les « désirs qui ne peuvent pas être concrétisés dans notre civilisation sous contrôle » trouvent, grâce au miséricordieux Lars (sous les traits de Jack), leur succincte satisfaction. Vous aurez compris les désirs de Jack – et indirectement du cinéaste danois –, mais celui qui s’avère être, en somme, le plus funeste, cruel, sadique, pathétique désir du métrage, c’est évidemment celui de cinéma.

Soyez inquiets pour votre âme, qui se devra quelque rééducation, lorsqu’elle aura été durement soumise à cette bigote jonglerie, elle-même ankylosée d’une époumonante excessivité, d’un baroque insapide et d’aspérités bien trop régulières qui astreignent le métrage dans une absence totale de construction. Tout ce qui arrive à la rétine n’est qu’un stupre fantasmatique, grossièrement cuisiné à base de contrastes provocateurs (l’utilisation d’un morceau funky de Bowie apposé à une trainée mortifère) et de dissertations aussi creuses que tautologiques.

Peu à peu, le rire diégétique prend une tournure métafictive. Comment pourrait-on se dispenser de moquer la dimension sophistique de l’œuvre et du non-propos de Von Trier ? C’est parfois à se demander si le cinéaste ne se moque pas lui-même de sa propre médiocrité à travers son œuvre et le personnage de Jack. Le sophiste est un homme intelligent : il sait comment plaire à la majorité et polir son ignorance. Il sait paraître plus savant que le savant lui-même, puisqu’il a développé des outils stylistiques davantage performants. Toutefois, il devient cocasse d’admettre son paradoxe : celui qui emploie son loisir et sa présomption à mépriser l’ignorant, ce dernier recevant quant-à-lui le propos indolemment, affirme par la même occasion l’ignorance de son ignorance, ce qui le rend alors méprisable aux yeux de celui qui sait davantage que lui, soit le potentiel spectateur de son œuvre. On rit, il est vrai, temporairement du naufrage, mais l’on est bien trop vite noyé de lassitude face aux incongruités redondantes de cette intrigue décousue qui fait bâiller puis râler.

Si vous ne cédez pas au didactisme de l’irrationalité, peut-être souscrirez-vous aux multiples thèses brillantes qui paradent avec une légitime solennité : l’art est conditionné par la morale et l’on peut la dépasser comme Jack, l’homme est un tigre féroce qui a choisi l’innocence de l’agneau, la masculinité est un fardeau car condamnée à être victime de la lamentation des femmes, l’art est une hiérophanie car capable de répondre à nos pulsions les plus malsaines, l’esprit humain est soumis à la religion et aux opiums totalitaires – la philosophie n’existant pas –, il y a du beau dans l’Holocauste – le beau n’étant jamais discuté dans le film alors qu’il est intrinsèquement lié à l’art –… Certains diront que tout cela relève de l’interprétation, et qu’elle peut être erronée – ce qui est bien vrai – mais elle n’est autre fruit que celui du didactisme de l’irrationalité susmentionné, ainsi que des désirs morbides plus ou moins conscients de Lars Von Trier, ne résultant eux-mêmes d’aucune démarche un tant soit peu cohérente ; leur présence, ou fortuite absence, n’est pas sujette à clémence eu égard à ce qu’elle peut affliger. En outre lorsqu’on convoque l’auteur de ce génie insaisissable, il ne trouve autre éclaircissement que celui de l’intuition subjective : son travail est inconscient, il n’a pas d’explication à apporter, il ne se pose pas autant de questions quand il écrit (cf : entretien du n°18 de La Septième Obsession). Nous n’avons donc plus qu’à applaudir les génies parce qu’ils sont, précisément, métaphysiques et que leurs idées – ou élucubrations pompeuses – resteront incomprises des fragiles rationalistes.

Énième paradoxe d’une œuvre bouffonne, énième vérité d’un cinéma du dénuement, c’est donc par son ambition subversive et libertaire que Lars Von Trier aura enraciné son film dans l’aigreur d’un pensum aussi rétrograde que convenu. C’est en riant de tout qu’on ne rit de plus rien.

La Visite : cette banale méditation…

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La Visite est une œuvre qui puise dans la banalité du quotidien, d’êtres maussades, de cadres désespérément stoïques, pour rappeler à l’Homme les nécessités et joyaux enfuis de son existence. Ce métrage pourrait être appréhendé de la plus simple des manières. Traiter la banalité avec banalité reviendrait à admettre que la majeure partie de notre vie ne demeurerait qu’insipidité. Or c’est en réalité se condamner soi-même car la banalité, intrinsèquement, forme un paradoxe : dépréciative, nous cherchons à l’éviter car la réussite semble découler de la spécificité, de l’artificialité, mais ce n’est qu’un leurre. Finalement, seuls l’obsession monomaniaque de conjurer la banalité, seuls un anticonformisme trop appuyé, une avidité déraisonnée d’ascension sociale, de gloire, de prestige, nous réduisent à embraser cette si redoutée et frivole banalité.

Alors qu’une jeune femme partie de Bruxelles à pieds cherche à rejoindre Paris, elle va séjourner, dîner, dialoguer, communiquer, échanger, respirer avec divers ménages et autres rencontres éphémères. Ensemble, ils vont se prêter des journaux, s’échanger des M&M’s, un verre d’eau, dormir sous le même toit, parler anglais, manger des brochettes de viande, faire route, cuisiner, se comprendre…

 

 

Tous ces moments, parfois laconiques, se savourent avec onctuosité. Leur fond, leur motif, importent peu. La manière avec laquelle on les vit, elle, oui. Ainsi le film, à travers sa caméra, ses personnages, arrive à catalyser toute cette splendeur et vitalité exogène. Tous ceux qui prennent part à ce périple d’une heure resteront, à jamais, viscéralement ancrés dans le récit et auront même tendance à l’embellir à moins qu’ils ne l’aient déjà eux-même étés.

Étrangement le seul personnage qui a l’air souvent évasif, déconnecté, peut-être même contrarié voire triste est le protagoniste, celui qui est pourtant le référent du spectateur, le point de vue central, un personnage-miroir. Il est tout à fait concevable que ce ne soit qu’un trait de personnalité, ou bien que le spectateur le perçoive ainsi mais ce personnage ne ressemblerait-il pas à la plupart d’entre nous ? Cet Homme en perpétuelle retenue, éperdument aliéné, qui ne prend que rarement le temps d’apprécier l’unicité de chaque événement, de chacune de ses seconde mais aussi d’en apprécier la rareté et, tout bonnement, d’en sortir ranimé.

Alors bien sûr ce film n’a pas de réelle structure mais ça n’a franchement pas d’importance ! La vie n’en a pas non plus, hormis peut-être pour les déterministes et/ou fatalistes convaincus. A défaut de nous conter une histoire linéaire, aussi rigide et déterminée que peuvent l’être les voies du Thalys, le film nous propose d’assister à de beaux instants biscornus desquels se dégage un dilemme existentiel : mieux vaut-il apprécier une histoire sempiternellement plate ou succinctement passionnante ?

 

Le film de Nicolas Guicheteau est à découvrir sur Universciné 

 

In a Heartbeat : l’image comme orateur, le son comme traducteur

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Vous avez certainement, en ce mois d’août, entendu parler de In A Heartbeat, ce court-métrage américain qui a été visionné 2 000 000 de fois sur Youtube après seulement 24 heures de mise en ligne. Réalisé par deux étudiants du Ringling School of Art and Design, Esteban Bravo et Beth David, ainsi que rendu possible par un financement participatif, ce film a de suite connu un emballement médiatique et sociétal dû à son thème principal : l’homosexualité et ses affres ; mais aussi parce qu’il s’adresse potentiellement à un public néophyte : les enfants. Il est d’ailleurs dommageable de le réduire à cela tant il dépasse les simples formalités de son sujet et tant il arrive à se mouvoir dans de véritables envolées poétiques qui n’ont rien à envier aux tauliers de l’animation.

 

 

Exposé par son plan d’ensemble à la peinture vivace et son style aux affluences lyrico-burlesques, le film va s’avérer honnête avec ses partis pris et ses ambitions. Pourtant exempt de dialogues, il est un orateur porté par une incroyable éloquence. Stimulé par le piano et les violons de son compositeur, il embarque le spectateur dans une fable initiatique semée d’embûches qui transforme la fadeur de sa source en un cocktail d’une sensibilité vitale. On suit alors l’histoire d’un adolescent à qui le cœur, épris d’un autre, ne peut obéir à la retenue et au refoulement de son maître originel. Incontrôlable, il va mettre à l’épreuve le jeune amoureux. C’est à ce moment-là que le film communique, dédramatisant l’embarras par la cocasserie [le cœur personnifié rappelant d’ailleurs le personnage de Morph dans Treasure Planet de Clements et Musker] et lyrisant avec beauté ces instants dramatiques. Il marquera notamment par cette mise à nu littéralement déchirante et par cette conclusion bienveillante à la construction remarquable.

 

 

Certains y voient un film pro-LGBT et il peut être appréhendé ainsi. Cependant, l’on peut y voir une ode à l’amour ainsi qu’à l’acceptation de soi et des autres indépendamment de tout genre ou sexualité. S’il y a bien une chose à retenir du film, c’est que l’amour ne doit pas être un problème mais un moyen d’avancer et de s’épanouir avec un autre. Il n’est pas acceptable de se priver et de se faire du mal à cause d’une société qui nous conditionne. Il faut vivre pour soi, et non pour autrui, aussi bien qu’autrui doit laisser vivre son semblable. Vivre comme il nous sied revient à faire l’impasse du conditionnement, à décadenasser l’entrave aliénante qui nous prédomine et peut-être à goûter au bonheur car, comme nous eûsse-t-il été permis d’entendre quelque part, le plus lourd fardeau c’est d’exister sans vivre.

 

 

 

 

Le court-métrage dans son intégralité : 

 

Réactions au métrage : 

Juan Antonio Bayona et Sergio G. Sánchez se retrouvent pour « El Secreto de Marrowbone »

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Le film raconte l’histoire de quatre frères qui, après le décès de leur mère, vont aller se réfugier dans une ferme abandonnée par peur d’être séparés. Sauf que cette dernière est bien différente de ce qu’elle laisse transparaître : entre ses murs se cache un sombre secret.

D’après le réalisateur, « le film a tout pour plaire puisqu’il allie suspens et terreur tout en établissant une profonde et belle histoire d’amour ».

Sergio G. Sánchez et George McKay en discussion sur le tournage

Cette coproduction hispano-britannique a le mérite de réunir à nouveau Sergio G. Sánchez (à la réalisation) et Juan Antonio Bayona (producteur exécutif), ayant déjà collaboré tous deux sur « El Orfanato » et « Lo Impossibe ».

Après « A Monster Calls » qui a récemment brillé aux Goyas et avant le début du tournage de « Jurassic World 2 », le natif barcelonais lancé par Guillermo Del Toro avait à cœur d’épauler son ami et collaborateur scénariste Sergio G. Sánchez : « Lorsque vous avez la chance de faire des films qui marchent bien, il est de votre devoir de passer le relais à d’autres réalisateurs qui peuvent renforcer une industrie avec des films ambitieux » a pu déclarer Juan Antonio Bayona.

Cette nouvelle collaboration entre les deux espagnols laisse donc présager un film dans la même veine que « El Orfanato » et « A Monster Calls » : un film qui traite de la jeunesse et du deuil, qui est brillamment mis en scène et qui va s’en aller explorer les subtilités psychologiques de ses protagonistes. Alléchant, non ?

De plus, le compositeur espagnol Fernando Velázquez (à qui les mélodies onirisent encore les esprits cinéphiles) est aussi de la partie, accompagné par un casting hallucinant de jeunes acteurs en devenir : Anya Taylor-Joy [The Witch, Split], George McKay [Captain Fantastic], Mia Goth [A Cure for Welness] et Charlie Heaton [Stranger Things].

Alors que les droits de distribution ont déjà été négociés dans plus de 30 pays, la sortie du film en Espagne est prévue pour le 27 octobre 2017. Il faudra patienter encore un peu pour obtenir des informations quant à la sortie française. En tout cas, on espère vous avoir donné envie !