A la fin des années 80, Oh Dae-Soo est enlevé devant chez lui, et séquestré durant 15 ans avec pour seul lien extérieur, une télévision.
Au cours de ces 15 années, il voit sa vie s’effriter petit à petit, apprenant via cette télévision, le meurtre de sa femme dont il est le principal suspect.
Lorsqu’il se voit relâché sans la moindre explication, il décide de tout faire pour prendre sa revanche sur la personne ayant brisée sa vie.
C’est alors qu’il est contacté par cette dernière, lui proposant un drôle de jeu afin de découvrir qui elle est et les raisons l’ayant poussé à l’enlever.
Oh Dae-Soo, dans sa quête de réponses, se voit alors aidé par une jeune serveuse rencontrée peu de temps après sa libération.
Dire que ce film est un chef-d’œuvre est peu dire. C’est un film glauque, puissant et poignant.
Old Boy, loin d’être une œuvre classique, déstructure tous les genres du cinéma, les entremmêlant avec un brio relevant du génie les uns aux autres.
Tout comme le personnage principal, nous n’avons de cesse de nous poser des questions, d’être attendris par ce qui semble être brisé en lui, et choqués par la violence dont il peut faire preuve.
La violence des images est également à saluer de par leur force, tantôt relevant d’un Monde de cauchemars, tantôt d’un Monde onirique.
La chute du film est une véritable claque, malsaine et pourtant très belle.
Au final, se pose la question suivante: peut-on oublier toute chose essentielle, au profit d’un bonheur faussé mais qui se veut pur?