Date de sortie 4 juillet 2018 (1h 38min)
De Gerard McMurray
Avec Y’lan Noel, Lex Scott Davis, Joivan Wade, Marisa Tomei, Luna Lauren Valez, Melonie Diaz
Genres Thriller, Epouvante-horreur
Nationalité Américain
Musique Natghan Whitehead
Il eut le commencement
Synopsis
Pour faire passer le taux de criminalité en-dessous de 1% le reste de l’année, les « Nouveaux Pères Fondateurs » testent une théorie sociale qui permettrait d’évacuer la violence durant une nuit dans une ville isolée. Mais lorsque l’agressivité des tyrans rencontre la rage de communautés marginalisées, le phénomène va s’étendre au-delà des frontières de la ville test jusqu’à atteindre la nation entière.
Maintenant que l’on sait que la purge , c’est fini, le commencement n’avait pas encore était exploré. C’est chose faite à présent, car ce quatrième opus nous raconte comment tout cela a débuté. Après trois films, réalisé par James DeMonaco, qui avait lui-même imaginé ce concept comme ça et décida d’en faire un film. Premier film sous forme de huis clos, puis le deuxième un vaste terrain de jeu où tout est permis. Le troisième plus axé politique bouclé la boucle, ou une femme favorite des élections tentées dans son programme de stopper la purge et d’en finir avec cette violence. Concept intelligent, mais où hélas il manque toujours quelque chose comme si le réalisateur n’osait pas pousser le potentiel du concept à fond. Pour ce prequel, ce n’est pas James DeMonaco qui reprend la caméra mais Gerard McMurray, mais James DeMonaco reste au scénario de sa saga. Préquel qui ne se révèle pas si inutile, puisqu’il nous explique sans nous ennuyer le début sans en faire des grandes lignes. Je ne vous cacherai pas que c’est peut-être trop simpliste, il qu’il manque encore et toujours quelque chose a ce niveau-là. La violence est bien là! et c’est même parfois plus gore que les films précédents. Sans James DeMonaco , à la caméra est-ce que The Purge 4 est-il une suite utile ou le volet de trop?
Le taux de violence aux États-Unis ne cesse d’augmenter, et afin de faire baisser le taux de violence les « nouveaux Pères Fondateurs » ont peut-être la solution. Une purge de 12 heures, sera l’expérience idéale pour voir si le taux de violence baissera. La société NFFA, gèrera cette purge ou une psychiatre analysera cette nuit, comment les personnes qui participeront agiront. Nous suivons principalement durant le récit Dmitri un gangster trafiquant de drogue très influent dans son quartier mais aussi, une femme Nya et son frère Isaiah. Quand la purge débute, il y a que très peu de participants ce qui inquiète le gouvernement et les organisateurs. À savoir que cette première purge, se déroule uniquement à Staten Island à New York car pour le moment cette purge est une expérience et si elle est un succès elle sera étendue dans l’Amérique entière. La majorité des habitants de Staten Island sont des classes moyennes, et afro-américain dont le gouvernement se fiche complètement. Le gouvernement trouvant la purge peut active, décide d’envoyer des mercenaires déguisés et éliminer les habitants de Staten Island. Dmitri a compris où veulent en venir le gouvernement, et décide d’agir avec sa bande et se battre. Nya et son frère, et une amie et sa fille traversent la ville afin d’aller chez elle se protéger elle est les siens. Les mercenaires attaquent les quartiers les plus pauvres, afin d’économiser les aides qu’ils doivent verser. Car pour le gouvernement la pauvreté leur coûte cher, et les tuer lors de cette purge sera légal et fera de l’économie. On est pris par cette histoire, car les idées de mise en scène sont bien là! Le concept est certes, bien encore présent mais il manque quelque chose et ça toujours était le problème de cette franchise. Le terrain de jeu est encore vaste, même s’il ne s’agit que de Staten Island, la mise en scène reste très efficace avec une violence qui ne cesse de monter crescendo. Violence qui s’accentue avec la venue des mercenaires, le film nous montre une approche cruelle de ce gouvernement voulant se débarrasser des classes moyennes. Cruel mais où l’on se rapproche d’une certaine réalité, même si nous n’en sommes pas encore à ce point. Comme les films précédents, le long-métrage ne cesse de nous montrer cette Amérique en proie à toute cette violence. Même si James DeMonaco, n’est plus à la réalisation il y a du bon chez Gerard McMurray, même si tout est loin d’être réussi il y reste du très bon.
Il s’agit du deuxième long-métrage de Gerard McMurray, le premier étant Burning sands réalisé pour Netflix. Avec American Nightmare, il s’attaque à un morceau plus gros car en effet c’est une franchise qui connaît quand même du succès. Un succès tellement grand, que cette franchise aura dans peu de temps sa série télé. Au scénario cependant James DeMonaco y reste, il n’abandonne donc pas le navire totalement. En ayant choisi McMurray il semble qu’il n’ait pas fait d’erreurs, puisque même si ce n’est pas sans erreur il gère sa réalisation. L’écriture de James DeMonaco reste bonne, mais comme les films précédents il y a toujours ce manque de prises de risque qui fait que ça reste très simpliste. Le traitement du récit mérité quand même mieux, surtout pour cette franchise il y avait matière. Du coup DeMonaco livre un récit simple, mais qui fonctionne quand même mais on se contentera du strict minimum. On se rendra compte également qu’il y a peu de travail, dans le traitement des personnages, mais ce n’est pas gênant. On y voit a l’affiche de cette suite, que des nouveaux donc Frank Grillo ne revient pas. Dans le rôle de Dmitri, il est interprété par Y’lan Noël, Nya est joué par Lex Scott Davis, on verra même Marisa Tomei dans le rôle du Dr Update. Un casting en majorité afro-américain, qui livre des bonnes prestations. La boucle est cette fois bouclée, on se demande donc, ce que la série pourra aborder dans quelque temps. Ce prequel reste cependant intéressant, et aborde des thèmes forts et certes ce n’est pas parfait mais ça reste très acceptable et plus que correct.
Bande annonce