Life: origine inconnue de Daniel Espinosa
Fiche Technique:
Réalisateur: Daniel Espinosa
Casting: Jake Gyllenhaal, Rebecca Ferguson, Ryan Reynolds, Aryion Bakare, Hiroyuki Sanada et Olga Dihovichnaya
Budget: 58 000 000 $
Date de sortie cinéma: 19 avril
Genre: Science-Fiction, Thriller
Nationalité: Américain
Durée: 1h45 min
Synopsis: À bord de la Station Spatiale Internationale, les six membres d’équipage font l’une des plus importantes découvertes de l’histoire de l’humanité : la toute première preuve d’une vie extraterrestre sur Mars. Alors qu’ils approfondissent leurs recherches, leurs expériences vont avoir des conséquences inattendues, et la forme de vie révélée va s’avérer bien plus intelligente que ce qu’ils pensaient.
Sympathique pochette surprise cachant à la fois un monstre de l’espace et une hypothèse de parodie comique, cette variation sur “Alien” manque finalement d’un vrai caractère. En nous cachant soigneusement Life : origine inconnue, le distributeur Sony et son inénarrable attachée de presse ont tranché d’avance : Télérama n’aimera pas ça ! C’est aller un peu vite en besogne. En vérité, on adore ça, sur le papier. Un vaisseau spatial, un équipage hollywoodien (Jake Gyllenhaal, Ryan Reynolds, Rebecca Ferguson) et un passager indésirable, abominable créature…C’est tellement Alien, c’est tellement simple qu’on a tout de suite l’envie de se prêter au jeu. Mais la partie se révèle curieusement embrouillée.
S’il ne déborde pas d’imagination, le scénario de Life peut être crédité d’un esprit taquin : il est signé par Rhett Reese et Paul Wernick, duo rendu fameux par l’irrespectueux Deadpool (2016) et par Bienvenue à Zombieland (2009). Avec ces deux-là, l’horreur et le rire peuvent être aussi cruels l’un que l’autre. Dès les premières scènes de Life, cette possibilité de mélange des genres flotte dans l’air rationné du vaisseau spatial : tout l’équipage se réjouit d’avoir trouvé de la vie sur Mars et, à la vue de ces mines ravies, le spectateur ricane doucement. Comme lorsque l’astronaute scientifique se met en tête de faire grossir cette toute petite vie de rien du tout, qui commence à ressembler à une fleur, puis trouve malin de la booster avec des décharges électriques…
Nul doute qu’on soit ici face à une expérience de greffe entre le sérieux le plus classique de la science-fiction et une variation légèrement humoristique, et vaguement sadique aussi, qui invite à apprécier avec un regard amusé ces situations devenues des clichés. Une veine que confirmera la dernière scène du film, inattendue, méchante et drôle. Mais entre le début et la fin, il manque un pilote à bord du vaisseau. Arrivé à Hollywood comme une belle promesse, le Suédois Daniel Espinosa avait eu du mal à faire tenir debout son intéressant Enfant 44 (2015). Le voilà à nouveau à la peine. Il met en scène Life en donnant l’impression de ne pas savoir quoi en faire. Tantôt il vise Alien et tantôt Gravity, il flotte comme ses personnages en apesanteur, se lance dans une grande scène d’action pour la laisser se terminer, lamentablement, dans le fouillis des lumières rouges et des bruits assourdissants. L’idée que le scénario pourrait être une presque parodie ne semble ni lui plaire, ni lui déplaire. Cette neutralité sans saveur déteint sur les comédiens, extraordinairement plats. Alors que Jake Gyllenhaal adore en rajouter et que Ryan Reynolds, alias Deadpool, a vraiment l’air d’être venu pour s’amuser. Même si, au final, Life est loin d’être antipathique, il lui faudrait beaucoup plus de caractère pour s’imposer. En France comme aux Etats-Unis, le public ne s’est pas précipité, préférant attendre le retour d’Alien (dans Alien: Covenant) le 10 mai prochain.
L’invitation à la projection de presse nous est arrivée. À bord de la Station Spatiale Internationale, les six membres d’équipage font l’une des plus importantes découvertes de l’histoire de l’humanité : la toute première preuve d’une vie extraterrestre sur Mars. Alors qu’ils approfondissent leurs recherches, leurs expériences vont avoir des conséquences inattendues, et la forme de vie révélée va s’avérer bien plus intelligente que ce qu’ils pensaient. Après un Enfant 44 de piètre souvenir, Sony a toutefois fait confiance à Daniel Espinosa pour mettre en scène son dernier blockbuster de science-fiction. Toutefois, point d’effets spéciaux éblouissants, de décors grandioses, le studio ne lui a mis dans les mains que 55M$, un budget moyen, ce qui est évident à l’écran, malgré des CGI à propos, propres, fluides et efficaces. Peu de plans grandioses en fait, de ceux qui épatent les mirettes. On n’est pas dans l’emphase éblouissante de Sunshine de Dany Boyle, ni dans la démesure de Prometheus. En fait, il faut décourvrir Life : Origines inconnue comme une grosse série B aux plans un peu rapprochés, belle et sans complaisance, respectueuse de ses prédécesseurs, en l’occurrence Alien et Gravity dont elle mélange les ingrédients, sans souffrir de son manque d’originalité.La générosité du spectacle avant tout. Le huis-clos à bord d’une station spatiale, en présence d’une entité extra-terrestre forcément malveillante, se veut proche dans l’esprit de tous les ersatz d’Aliens et ce n’est pas l’absence de développements psychologiques et la linéarité facile de la narration qui viendront contredire l’impression d’assister à un thriller d’exploitation.
Toutefois, les divertissements purs peuvent parfois être savoureux quand le casting, la mise en scène serrée, et la réussite du suspense font du projet un bon moment de dépaysement spatial, loin des nanars dont nous a asséné Hollywood (Planète Rouge, Last Days on Mars, Mission to Mars). Le meilleur reste le design de la créature horrifique : une étoile des cieux omniprésente, dont on savoure l’effroyable évolution. Sa belle fluidité rend la chasse à l’homme trépidante. Jamais raté, franchement angoissant, Life : Origine Inconnue est une bonne carte à jouer pour patienter, avant la sortie d’Alien Covenant, en mai prochain.
Une bonne mise en bouche avant » Alien Covenant « .
Comme beaucoup de personnes, je craignais beaucoup ce film. Après avoir vu les bandes annonces du film, j’ai vraiment eu l’impression que le long-métrage ne serait qu’un vulgaire mélange entre le Alien de Ridley Scott et le Gravity d’Alfonso Cuaron. Mais d’un autre côté, je voulais quand même regarder ce film. Et c’est grâce à son trio d’affiche, que ce film me faisait du pied. Le film se dote de Jake Gyllenhaal l’un des acteurs les plus doués de sa génération, Rebecca Ferguson que l’on avait vu dans Mission Impossible 5 et Ryan Reynolds que l’on retrouvera bientôt dans le costume de Deadpool. Le film est écrit par les scénaristes du très rafraîchissant dans le genre du film de Zombies: Zombieland et du très sympathique Deadpool.
Le film dans son ensemble n’est pas original pour un clou, mais à défaut d’être inventif, le film est efficace. Tout d’abord le long-métrage de Daniel Espinosa est plutôt bien rythmé, il dispose d’une tension vraiment bien disséminée durant tout le long du film. Le long-métrage nous met directement dans le bain, avec un sublime plan-séquence qui dure plus de 5 minutes, si ma mémoire est bonne. L’élément perturbateur du film: la forme de vie récoltée depuis la planète Mars débarque assez vite pour mettre joyeusement le bordel dans la station spatiale internationale.
Le film ne met vraiment pas beaucoup de temps à démarrer, ce qui nous plonge directement dans le feu de l’action, mais ce qui a aussi pour effet de trop vite rusher le développement de nos personnages. La capsule qui revient de Mars aurait selon moi du arriver au bout de 30-45 minutes de film pour que le film développe correctement ses personnages. Car le film ne nous fait pas s’attacher à eux. Même si le casting est plus que correct. On parle quand même de Monsieur Jake Gyllenhaal, l’étoile montante Rebacca Ferguson et le revenu d’outre-tombe Ryan Reynolds. Malgré ce casting plutôt alléchant il faut le dire, le film ne permet pas à ses acteurs de s’exprimer au vu du peu de matière qu’ils ont à jouer. Même Jake Gyllenhaal est transparent, c’est pour dire, alors que cet acteur crève l’écran dans presque tous ses films.
Au niveau de la réalisation, Daniel Espinosa se comporte en bon faiseur qu’il est. Seul le plan séquence en tout début de film est à noter, en termes de fulgurance de réalisation. Le reste du film est quant à lui plutôt bien filmé, c’est déjà ça. Le réalisateur arrive par contre à instaurer une véritable tension durant tout le long du film, car l’extraterrestre peut vraiment se faufiler partout dans la station ce qui renforce le stress qu’éprouve le spectateur devant ce film. Malgré tous ses défauts, le film reste un chouette divertissement pour les fans de SF à la Alien. Car on ne va pas se mentir le film empreinte beaucoup à l’œuvre culte réalisée par Ridley Scott. Le design de la créature est quant à lui vraiment original et dieu merci les bandes annonces ne l’on pas montré. Par contre s’il y a bien une chose à retenir du film et qui est vraiment très bien venue, c’est la fin du film, je ne dis rien de plus pour ne pas vous gâcher la surprise.
Pour résumer, je dirais que Life: origine inconnue n’est pas le film de SF qui va révolutionner le genre, mais comme je le dis plus haut, le long-métrage est efficace à défaut d’être original. Mais le film reste un divertissement plus qu’honnête et que vous conseille tout de même d’aller découvrir en salles avant qu’il ne soit déprogrammé.
Dès le début, le film de Daniel Espinosa introduit ses personnages avec efficacité lors d’un plan séquence où ceux-ci se voient définis en pleine action. C’est sans aucun doute le point fort de « Life » : ses protagonistes, tous bien écrits et interprétés, qui permettent de croire à leur cohésion et leur humanité. Cette humanité même est le sujet du film, avec ces astronautes qui trouvent dans l’espace une échappatoire à leur douleur physique ou morale. Si le résultat fonctionne, c’est également par la mise en scène efficace d’Espinosa et la réussite de ses effets spéciaux. On croit à cette solitude terrifiante que représente l’espace, après le cocon réconfortant qu’il représente au début. Plus encore, on croit en Calvin, cette entité extraterrestre à la nature bien différente de ce que l’on a pu voir auparavant dans le domaine. Il aide également à la crédibilité de l’intrigue, pur produit d’une hard science réaliste et crédible.
Daniel Espinosa nous livre, pour son nouveau long-métrage un film de S.F. Ont est bien loin de qualité d’un Alien, dont le film s’en inspire dans les grandes lignes. Nous avons des astronautes, à bord d’un vaisseau qui on eut la bonne idée de prélever une sorte d’entité de la planète mars preuve d’une vie extraterrestre sur mars. Hélas tout ne se passe pas comme prévu, car cette chose se révèle hostile. Alors que Alien Covenant déboule bientôt sur nos écrans, Life est un mise en bouche pour nous préparer a quelque chose d’encore meilleur. Life n’a rien d’original, ne révolutionne pas le genre loin de là, mais il a le mérite d’offrir un film divertissant avec de la tension.
Ouverture en beauté avec un plan-séquence, une des grandes qualités du film. Le film nous entraîne, à bord d’une station spatiale ou des astronautes ont prélevé une entité venue de Mars. La chose se développe très rapidement, et montre des signes d’intelligence et deviens rapidement hostile. Pourtant tout se passé, pour le mieux au début mais les choses dégénère rapidement la créature s’échappe du laboratoire elle est désormais en liberté en semble s’adapter à tout type de changement. La chose ressemble à une sorte de poulpe, mais très agressive qui n’hésite pas à attaquer qui que ce soit. Hormis ce plan-séquence, en ouverture, la mise en scène reste classique et n’offre rien n’innovant mais ça reste un film de S.F plus que correct.
Au scénario Rhett Reese et Paul Wernick, qui livre un récit efficace qui fait son effet en offrant des rebondissements bien fichu et un traitement des personnages réussi, même su effort supplémentaire n’aurait pas était de refus. Un casting ou Jake Gyllenhaal, Ryan Reynolds et Rbecca Ferguson offre de très bonne prestations. Le twist-ending n’est pas mal, hélas on voit ce dernier arriver on se doute rapidement trop tôt de ce dénouement. Un film de science-fiction, qui fait son boulot et plutôt divertissant.
»Life » est un tres bon film du genre, qui, au lieu de reholutionner quelque chose, préfère être un hommage à différents films. L’influence D’Alien se fait ressentir, mais l’on peut aussi remarquer des références à Gravity voire à d’autres films. On passe un moment plaisant et, même si la fin est attendue, elle est agréable. A voir!