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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

The I-Land : Saison 1 | Bande-annonce officielle | Netflix

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12 septembre 2019 sur Netflix / Aventure, Drame, Science fiction, Thriller, Soap
De Lucy Teitler, Neil LaBute
Avec Kate Bosworth, Alex Pettyfer, Natalie Martinez…
Nationalité U.S.A.

Synopsis

Lorsque dix personnes se réveillent sur une île inquiétante et hostile sans se souvenir de qui ils sont ni de comment ils sont arrivés là, ils se lancent dans une randonnée de tous les dangers dans l’espoir de revenir à la maison. Face à la pression physique et psychologique, ils vont devoir puiser dans des forces insoupçonnées pour survivre…

[Sortie Blu-Ray] Avengers Endgame de Anthony et Joe Russo

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Synopsis

Thanos, le super-vilain, après avoir réuni les six pierres d’Infinité, a imposé sa volonté à toute l’humanité et exterminé au hasard la moitié de la population mondiale, dont de nombreux super-héros. Au lendemain de la défaite, les Avengers restants sont confrontés à la plus grande de toutes leurs épreuves : trouver en eux-mêmes la force de se relever et découvrir le moyen de vaincre Thanos une fois pour toutes.

Détails du blu-ray

Acteurs : Robert Downey Jr., Brie Larson, Benedict Cumberbatch, Josh Brolin, Tom Holland (II)
Réalisateurs : Joe Russo, Anthony Russo
Audio : Anglais, Français
Sous-titres : Français
Sous-titres pour sourds et malentendants : Anglais
Région : Toutes les régions
Rapport de forme : 2.39:1
Nombre de disques : 2
Studio : Marvel
Date de sortie du DVD : 30 août 2019
Durée : 181 minutes

Bonus

Commentaires audio des réalisateurs et des scénaristes
L’univers cinématographique Marvel en 7 mini reportages (« en mémoire de Stan Lee« , « Le casting de Robert Downey Jr« , « Captain America, un homme hors du temps« , « Black Widow, quoi qu’il en coûte », « Les frères Russo« , « Les femmes dans le MCU« , « La transformation de Thor« )
Six scènes coupées (« Baies de Goji« , « Des bombes à bord« , « L’armée la plus nulle de la galaxie« , « Retour à Asgard« , « Tony et Howard« , « A genou« )
Le bêtisier du film

CRITIQUE DE LA REDACTION

En septembre sur Netflix

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Tandis que des films et séries s’en vont, des nouveautés débarquent. A retenir ce mois-ci, le film Colossal, une comédie dramatique avec Anne Hathaway et Jason Sudeikis. Mais aussi les trois volets de Scream, seront disponible ghostface n’en a pas fini avec vous. Côté des séries, la saison 4 de Gotham, la deuxième saison de Elite ou la série horrifique The I-Land qui débarque avec sa première saison. Pour ce qui est de Glitch, ce n’est pas encore ce mois-ci,espérons le mois prochain. 

Séries ajoutées au catalogue Netflix

The Big Bang Theory – saison 11 : 1er septembre 2019
Gotham – saison 4 : 6 septembre 2019
Elite – saison 2 : 6 septembre 2019
Jake Whitehall Travels with my Father – saison 3 : 6 septembre 2019
Terrace House Tokyo 2019-2020 : 10 septembre 2019
The I-Land – saison 1 : 12 septembre 2019
Unbelievable – saison 1 : 13 septembre 2019
Marianne : 13 septembre 2019
American Horror Story Apocalypse : 14 septembre 2019
Désenchantée – partie 2 : 20 septembre 2019
Criminal – saison 1 : 20 septembre 2019
Equipe Kaylie : 23 septembre
La Vengeance du Professeur – saison 1 : 27 septembre 2019
Skyline – saison 1 : 27 septembre 2019
The Politician – saison 1 : 27 septembre 2019
The Good Place – saison 4 : à partir du 27 septembre 201

Films ajoutés au catalogue Netflix

Jason Bourne : 1er septembre 2019
The Ryan Initiative : 1er septembre 2019
Colossal : 1er septembre 2019
Alvin et les Chipmunks A fond la caisse : 5 septembre 2019
Evelyn : 10 septembre 2019
The Chef Show – volume 2 : 13 septembre 2019
Tall Girl : 13 septembre 2019
Scream 1, 2 et 3 : 15 septembre 2019
V pour Vendetta : 15 septembre 2019
Entre deux Fougère : 20 septembre 2019
In The Shadow of the Moon : 27 septembre 2019

Documentaires ajoutés au catalogue Netflix

Hip-Hop Evolution saison 3 : 6 septembre 2019
Le cerveau, en bref : 12 septembre 2019
Hello Privilege : It’s Me Chelsea : 12 septembre 2019
Dans le Cerveau de Bill Gates : 20 septembre 2019
Abstract : l’art du design saison 2 : 25 septembre 2019
Briders : les gardiens de la migration : 25 septembre 2019

Dessins animés ajoutés au catalogue Netflix

Rango : 23 septembre 2019
Les Pérégrinations d’Archibald : 6 septembre 2019
Les mômes de l’apocalypse : 17 septembre 2019
Dragons les gardiens du ciel : 27 septembre 2019

Scary Stories de André Øvredal

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Date de sortie 21 août 2019 (1h 51min)
De André Øvredal
Avec Zoe Margaret Colletti, Michael Garza, Gabriel Rush, Austin Zajur, Gil Bellows, Dean Norris, Austin Abrams…
Genre Epouvante-horreur
Nationalité Américain
Musique Marco Beltrami et Anna Drubich

 

 

Face à l’horreur et a nos peurs

 

Synopsis

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Dans un manoir abandonné, un groupe de jeunes trouve un livre qui raconte des histoires terrifiantes. Mais cette trouvaille n’est pas sans conséquence : la lecture du livre permet à ses effroyables créatures de prendre vie… La petite ville va alors faire face à une vague de morts particulièrement atroces, et chacun devra affronter ses pires peurs pour sauver les habitants et arrêter ce carnage.

 

L’Avis d’Orel

Le réalisateur norvégien André Øvredal, signe son troisième film après Troll Hunter et The Jane Doe Identity il signe du coup ici son meilleur film les deux autres étant très moyens. De jeunes comédiens sont au centre de ce film, qui se déroule en 1969 pendant la période de la guerre du Vietnam ou une jeune fille et ses amis rentrent une maison hantée le soir d’halloween c’est alors que la jeune fille trouve un livre qui appartenait à un jeune fille habitant ici il y a de nombreuses années. Un livre qui renferme un pouvoir, celui de réaliser des histoires tout seul et les reproduire dans la vie réelle. Scary Stories est la petite surprise de la fin d’été, on en a peu parlé et pourtant il est bien là. On suit ce petit groupe de jeunes, qui sont terrifiés face à cette menace qui se rapproche d’eux. Scary Stories est un film d’horreur, bien généreux car il se livre à un public assez large mais à ne pas mettre sous les yeux d’un public trop jeune non plus. André Øvredal instaure une ambiance bien flippante, mais n’exagère pas sur le gore c’est surtout l’ambiance et ces choses qui prennent vie qui font de lui un honnête film d’horreur.

C’est le soir d’halloween et Stella et ses amis Augie et Chuck, écument la rue a la recherche de sucreries. Puis après avoir jeté des excréments sur Tommy pour se venger, ils fuient. Ils font alors la rencontre de Ramon, et se cachent dans la voiture de ce dernier. C’est alors que plus tard, dans la nuit il decide d’aller dans la maison hantée de la ville, une maison qui renferme une sordide histoire sur le meurtre d’une jeune fille portant le nom de Sarah Bellows. Stella trouve le livre de Sarah, ou la jeune fille écrivait des histoires elle s’en empare afin de lire ce qu’il renferme. Mais sans le savoir la jeune fille, réveil la colère de Sarah et des histoires s’écrivent toutes seules provoquant la disparition des amis de Sarah, ainsi que des gens qu’elle connaît. Scary Stories plante son décor dans la fin des années 60, là où les Américains suivent avec intérêt l’actualité concernant la guerre du Vietnam. La guerre n’est ici qu’une toile de fond, mais c’est aussi pour rappeler un moment important de l’histoire à cette époque. Scary Stories est un film d’horreur, qui peut-être vu par un large public, on ne peut nier que des scènes soient d’une redoutable efficacité quand il s’agit de nous fiche la trouille. Des séquences particulières sont à retenir, comme celle du champ de maïs avec Tommy mélange de terreurs et d’épouvante. Celle où Augie qui est face à sa peur, et d’une très grande maîtrise. Scary Stories aborde la peur, car c’est un point important du film la peur est omniprésente aussi bien pour les spectateurs que pour ces jeunes gens. Des jeunes personnes, qui feront face à leur peur, sans pouvoir faire quoi que ce soit mais en essayant de leur échapper d’une façon ou d’une autre. André Øvredal signe une mise en scène, d’une grande maîtrise offrant une ambiance vraiment terrifiante au film.

Le scénario est écrit par le grand Guillermo Del Toro, mais aussi Kevin Hageman et Dan Hageman d’après les livres pour les jeunes d’Alvin Schwartz. On décèle assez facilement le talent d’écriture de Guillermo Del Toro, dans tout ça grâce à l’ambiance mais aussi au récit et au déroulement. On ressent cette peur dans le film et on la partage avec les jeunes héros, qui vivent cette histoire. D’ailleurs le traitement des personnages est intéressant, on s’attache à eux et on ne veut pas qui leur arrive malheur…et pourtant. Si le film aborde la peur, car c’est la base du film, tout comme les livres, le film aborde aussi des thèmes tel que l’abandon comme Stella. Cette jeune fille abandonnée, quand elle était petite par sa mère et qui vit avec son père. Il y a aussi ce sentiment d’être seul, que l’on ressent comme un abandon face à nos peurs comme Augie par exemple ou encore Chuck qui au final sont toujours seul quand ils sont faces, à leurs peurs. Les scénaristes ont très bien compris comment abordés tout ça, le film est en plus porté des jeunes comédiens formidables. Zoe Margaret Colletti interprète Stella, Michael Garza joue Ramon, Gabriel Rush joue Augie et Austin Zajur joue Chuck. Des prestations excellente, très sincère et convaincante. Scary Stories est assurément, la surprise de fin d’été, à découvrir rapidement.

 

L’Avis d’Emmanuel

Adaptation de la série de livres éponymes écrite par Alvin Schwartz, Scary Stories est un film d’épouvante efficace dans lequel un groupe d’adolescents se retrouve piégé dans un manoir abandonné alors que des histoires terrifiantes provenant d’un livre s’accomplissent en donnant vie à d’effroyables créatures. Réalisé par André Øvredal (déjà derrière The Jane Doe identity), il rappelle fortement les histoires pour enfants pourtant bien angoissantes de la série Chair de Poule. Malgré un schéma narratif très classique et assez prévisible faute d’un enchaînement de causes à effet que les protagonistes ne parviennent pas à empêcher malgré leurs efforts, le scénario fait mouche grâce à une réalisation soignée avec des plans qui savent maintenir la tension et provoquer la surprise car on ne sait jamais vraiment quand l’effroi va surgir.

L’intrigue tourne autour d’une certaine Sarah Bellows, violentée par sa famille pour un empoisonnement qu’elle n’a jamais commis, et qui depuis hante les environs pour faire affronter leurs pires peurs aux gens. Aucune abomination n’implique nécessairement une mort, entre l’épouvantail qui terrifie le champ de blé, les araignées qui sortent du furoncle, l’étrange immondice qui sourit de manière malsaine façon Silent Hill, ou encore l’horrible wendigo qui se prend pour le Croque-Mitaine. Zoe Margaret Colletti est assez convaincante dans le rôle principal et semble avoir un lien avec son antagoniste lorsqu’elle se voit dans le miroir. L’effet montrant parallèlement l’action dans le présent et le passé permet de s’immerger efficacement dans les méandres du scénario. Un bon film horrifique avec une fin ouverte pouvant présager une suite !

Les sorties cinéma du 28 août

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Pas grand chose cette semaine, sauf si vous êtes admirateur du mauvais jeu d’acteur de Gérard Butler dans un troisième volet des aventures de Mike Banning avec cette fois la chute du président. Un film d’épouvante a l’affiche, avec Weeding Nightmare, ou jeune femme fait la rencontre de sa belle famille qui s’avère être une bande de psychopathe. Isabelle Huppert sera l’affiche, de  Frankie, vous qu’irez vous voir cette semaine.Bonne séance.

 


La Chute du président
28 août 2019 / 2h 01min / Action
De Ric Roman Waugh
Avec Gerard Butler, Morgan Freeman, Lance Reddick
Victime d’un coup monté, Mike Banning, agent des services secrets, est accusé d’être le cerveau d’une tentative d’assassinat envers le président américain, Allan Trumbull. Poursuivi par le FBI, il va devoir combattre pour survivre et trouver l’identité de celui qui menace la vie du président…

Wedding Nightmare
28 août 2019 / 1h 35min / Epouvante-horreur, Thriller
De Tyler Gillett, Matt Bettinelli-Olpin
Avec Samara Weaving, Adam Brody, Mark O’Brien
La nuit de noces d’une jeune mariée tourne au cauchemar quand sa riche et excentrique belle-famille lui demande d’honorer une tradition qui va se révéler meurtrière et où chacun luttera pour sa survie.

La Vie scolaire
28 août 2019 / 1h 51min / Comédie dramatique
De Grand Corps Malade, Mehdi Idir
Avec Zita Hanrot, Liam Pierron, Soufiane Guerrab
Une année au coeur de l’école de la république, de la vie… et de la démerde ! Samia, jeune CPE novice, débarque de son Ardèche natale dans un collège réputé difficile de la ville de Saint-Denis. Elle y découvre les problèmes récurrents de discipline, la réalité sociale pesant sur le quartier, mais aussi l’incroyable vitalité et l’humour, tant des élèves que de son équipe de surveillants.

Frankie
28 août 2019 / 1h 38min / Drame
De Ira Sachs
Avec Isabelle Huppert, Brendan Gleeson, Marisa Tomei
Frankie, célèbre actrice française, se sait gravement malade. Elle décide de passer ses dernières vacances entourée de ses proches, à Sintra au Portugal.

Une fille facile
28 août 2019 / 1h 32min / Drame, Comédie
De Rebecca Zlotowski
Avec Mina Farid, Zahia Dehar, Benoît Magimel
Naïma a 16 ans et vit à Cannes. Alors qu’elle se donne l’été pour choisir ce qu’elle veut faire dans la vie, sa cousine Sofia, au mode de vie attirant, vient passer les vacances avec elle. Ensemble, elles vont vivre un été inoubliable.

Vif-Argent
28 août 2019 / 1h 46min / Fantastique, Romance, Drame
De Stéphane Batut
Avec Thimotée Robart, Judith Chemla, Djolof Mbengue
Juste erre dans Paris à la recherche de personnes qu’il est seul à voir. Il recueille leur dernier souvenir avant de les faire passer dans l’autre monde. Un jour, une jeune femme, Agathe, le reconnaît. Elle est vivante, lui est un fantôme. Comment pourront-ils s’aimer, saisir cette deuxième chance ?

L’Œuf dure
28 août 2019 / 1h 53min / Comédie
De Rémi Lange
Avec Adriano Dafy, Magali Le Naour-Saby, Rémi Lange
Rémi rencontre Dino, un jeune artiste marseillais qui tombe amoureux de lui. Peu après leur rencontre, Dino annonce à Rémi qu’il veut un enfant. La difficulté est alors de trouver une femme qui accepte à la fois de leur faire un enfant… et d’être filmée, de la rencontre à l’accouchement !

La Veille de la nuit de la Saint-Jean
28 août 2019 / 1h 12min / Drame, Romance, Fantastique
De Yuri Ilyenko
Avec Boris Khmelnitskiy, Larisa Kadochnikova, Yefim Fridman
Pidorka, aime un ouvrier agricole, Petro, et espère l’épouser. Mais son père a d’autres projets de mariage pour elle. Les jeunes amoureux, désespérés, rencontrent Basaviull, un sorcier. A partir de ce moment là, la mort et la folie vont rentrer dans la famille de Pidorka.

[Sortie Blu-Ray] Dumbo de Tim Burton

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Synopsis

Holt Farrier, une ancienne gloire du cirque, voit sa vie complètement chamboulée au retour de la guerre. Max Medici, propriétaire d’un chapiteau en difficulté, le recrute pour s’occuper d’un éléphanteau aux oreilles disproportionnées, devenu en quelques temps la risée du public. Mais quand les enfants de Holt découvrent que celui-ci peut voler, l’entrepreneur persuasif V.A. Vandevere et l’acrobate aérienne Colette Marchant entrent en jeu pour faire du jeune pachyderme une véritable star…

Détails du blu-ray

Acteurs : Colin Farrell, Danny DeVito, Michael Keaton, Eva Green, Alan Arkin
Réalisateurs : Tim Burton
Audio : Anglais (DTS-HD 7.1), Castillan (DTS 5.1), Néerlandais belge (Dolby Digital 5.1), Français
Audio description : Anglais
Sous-titres : Français, Néerlandais, Castillan
Sous-titres pour sourds et malentendants : Anglais
Région : Toutes les régions
Rapport de forme : 1.85:1
Nombre de disques : 1
Studio : Walt Disney France
Date de sortie du DVD : 31 août 2019
Durée : 111 minutes

Bonus

Les acteurs
Les secrets de Dumbo
Conçu pour émerveiller
9 scènes coupées
Les références
Clowneries
« Baby mine » interprété par Arcade Fire

CRITIQUE DU FILM

Les sorties cinéma du 21 août

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Nouvelle semaine, avec des nouvelles sorties cinéma. Cette semaine on retrouvera Les baronnes avec Melissa McCarthy, en autre. On retrouve aussi en salle Scary Stories, une production de Guillermo Del Toro un film d’épouvante qui a l’air intéressant. A retenir aussi Good Boys, une comédie avec Jacob Tremblay. En salle ce mercredi aussi le nouveau film, de Arnaud Desplechin Roubaix, une lumière. Qu’irez vous voir cette semaine? Bonne séance. 

 

Les Baronnes
21 août 2019 / 1h 42min / Drame, Policier, Thriller
De Andrea Berloff
Avec Melissa McCarthy, Tiffany Haddish, Elisabeth Moss
New York, 1978. Pour Kathy, Ruby et Claire, épouses de mafieux, la situation est sur le point de basculer. Car lorsque leurs maris sont envoyés en prison par le FBI, elles reprennent en main les affaires familiales…

Scary Stories
21 août 2019 / 1h 51min / Epouvante-horreur
De André Øvredal
Avec Zoe Margaret Colletti, Michael Garza, Gabriel Rush
Dans un manoir abandonné, un groupe de jeunes trouve un livre qui raconte des histoires terrifiantes. Mais cette trouvaille n’est pas sans conséquence : la lecture du livre permet à ses effroyables créatures de prendre vie…

Late Night
21 août 2019 / 1h 43min / Comédie
De Nisha Ganatra
Avec Emma Thompson, Mindy Kaling, John Lithgow
Une célèbre présentatrice de « late show » sur le déclin est contrainte d’embaucher une femme d’origine indienne, Molly, au sein de son équipe d’auteurs. Ces deux femmes que tout oppose, leur culture et leur génération, vont faire des étincelles et revitaliser l’émission.

Roubaix, une lumière
21 août 2019 / 1h 59min / Thriller, Drame
De Arnaud Desplechin
Avec Roschdy Zem, Léa Seydoux, Sara Forestier
À Roubaix, un soir de Noël, Daoud le chef de la police locale et Louis, fraîchement diplômé, font face au meurtre d’une vieille femme. Les voisines de la victime, deux jeunes femmes, Claude et Marie, sont arrêtées. Elles sont toxicomanes, alcooliques, amantes…

Mes autres vies de chien
21 août 2019 / 1h 48min / Famille, Comédie, Drame
De Gail Mancuso
Avec Dennis Quaid, Kathryn Prescott, Henry Lau
Un chien observe les êtres humains qui l’entourent pour comprendre le sens de sa propre existence.

Thalasso
21 août 2019 / 1h 33min / Comédie dramatique
De Guillaume Nicloux
Avec Gérard Depardieu, Michel Houellebecq, Maxime Lefrancois
Cinq années ont passé depuis L’Enlèvement de Michel Houellebecq. Michel et Gérard Depardieu se rencontrent en cure de Thalasso à Cabourg. Alors que Michel est toujours en contact avec ses anciens ravisseurs, des événements imprévus viennent perturber leur programme…

Good Boys
21 août 2019 / 1h 30min / Comédie
De Gene Stupnitsky
Avec Jacob Tremblay, Keith L. Williams, Brady Noon
Après avoir été invités à leur première fête, Max, Thor et Lucas, 12 ans, paniquent complètement parce qu’ils ne savent pas comment embrasser. À la recherche de conseils, Max, flanqué de ses deux inséparables amis, sèche les cours pour se lancer dans une véritable odyssée.

Ma Famille et le Loup
21 août 2019 / 1h 20min / Comédie dramatique
De Adriàn Garcia
Avec Carmen Maura, Pierre Rochefort, Bruno Salomone
L’été de ses 9 ans, Hugo passe les grandes vacances avec ses cousins chez sa mamie Sara. Quand ils apprennent que le loup va venir la chercher, les enfants se mobilisent pour sauver leur grand-mère et se lancent dans une aventure inoubliable.

Apocalypse Now Final Cut
26 septembre 1979 / 3h 22min / Guerre, Drame
Date de reprise 21 août 2019 – Version restaurée
De Francis Ford Coppola
Avec Martin Sheen, Frederic Forrest, Robert Duvall
Cloîtré dans une chambre d’hôtel de Saïgon, le jeune capitaine Willard, mal rasé et imbibé d’alcool, est sorti de sa prostration par une convocation de l’état-major américain. Le général Corman lui confie une mission qui doit rester secrète : éliminer le colonel Kurtz, un militaire aux méthodes quelque peu expéditives…

Le Déserteur
21 août 2019 / 1h 34min / Thriller, Drame
De Maxime Giroux
Avec Martin Dubreuil, Romain Duris, Sarah Gadon
Quelque part dans le monde, une guerre fait rage. Terrifié à l’idée d’être mobilisé, Philippe a fui Montréal pour se réfugier dans un Ouest américain aussi sauvage qu’hypnotisant. Il vit tant bien que mal de concours d’imitation de Charlie Chaplin. Mais la cruauté de l’humanité ne se limite pas aux champs de bataille, et Philippe ne va pas tarder à découvrir la face obscure du rêve américain.

Haut perchés
21 août 2019 / 1h 30min / Comédie dramatique
De Olivier Ducastel, Jacques Martineau
Avec Manika Auxire, Geoffrey Couët, Simon Frenay
Une femme et quatre hommes qui se connaissent à peine se retrouvent dans un appartement en plein ciel au-dessus de Paris. Ils ont tous été la victime du même pervers dominateur qui est enfermé dans une pièce. Ce soir-là, ils ont décidé d’en finir.

Mighty Pups, La Super Patrouille
21 août 2019 / 0h 55min / Divers
De Keith Chapman
La Pat’ Patrouille est de retour au cinéma pour une aventure inédite : Mighty Pups, la Super Patrouille ! Retrouvez les héros préférés de vos enfants dans votre cinéma du 21 août au 21 septembre.

L’Affaire Pasolini
21 août 2019 / 1h 40min / Drame, Biopic, Policier
De David Grieco
Avec Massimo Ranieri, Libero De Rienzo, Matteo Taranto
Pendant l’été 1975, Pier Paolo Pasolini termine le montage de son dernier film, « Salò ou les 120 journées de Sodome ». Son œuvre suscite de fortes polémiques et provoque des débats par la radicalité des idées qu’il y exprime. Au mois d’août, le négatif original du film est dérobé et une rançon importante est exigée. Prêt à tout pour récupérer son film, Pasolini va se laisser enfermer dans une terrible machination qui le conduira à sa perte.

Reza
21 août 2019 / 1h 34min / Comédie, Romance
De Alireza Motamedi
Avec Alireza Motamedi, Sahar Dolatshahi, Solmaz Ghani
Reza aime Fati, et ce n’est pas leur divorce qui l’en empêchera… Il attend son retour, déambulant dans Ispahan, où il se plonge tout entier dans l’écriture d’un livre sur les légendes persannes…Quant à Fati, elle revient toujours pour mieux repartir aussitôt le jour levé. Finira-t-elle par rester ? Ou Reza finira-t-il par se libérer de son ensorcellement ?

BrightBurn de David Yarovesky

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Date de sortie 26 juin 2019 (1h 30min)
De David Yarovesky
Avec Elizabeth Banks, David Denman, Jackson A. Dunn, Matt.L.Jones, Meredith Hagner, Jennifer Holland…
Genre Epouvante-horreur
Nationalité Américain
Musique Tim Williams

 

L’enfant du mal

 

Synopsis

Tori Breyer a perdu tout espoir de devenir mère un jour, quand arrive dans sa vie un mystérieux bébé. Le petit Brandon est tout ce dont elle et son mari, Kyle, ont toujours rêvé : c’est un petit garçon éveillé, doué et curieux de tout. Mais à l’approche de la puberté, quelque chose d’aussi puissant que sinistre se manifeste chez lui. Tori nourrit bientôt d’atroces doutes sur son fils. Désormais, Brandon n’agit plus que pour satisfaire ses terribles besoins, et même ses proches sont en grave danger alors que l’enfant miraculeux se transforme en un redoutable prédateur qui se déchaîne sur leur petite ville sans histoire…

Deuxième long-métrage seulement pour David Yarovesky, qui signe une fois de plus un film d’épouvante qui s’inspire du mythe de Superman, ou un jeune garçon venu d’ailleurs doté de pouvoirs va faire le mal une sorte de superman en mode méchant. Un jeune garçon mauvais, contrairement à superman. Le film raconte l’histoire de Tori et Kyle Breyer, qui recueille un bébé qui s’est écrasé à bord d’un petit vaisseau. Eux qui rêvé d’un enfant, ce dernier est tombé du ciel un petit garçon curieux et aussi doué a l’école. Brandon c’est le nom qu’il porte, mais quand ce dernier atteint la puberté quelque chose change en lui une force qu’il ne se connaissait pas. Il sait qu’il est adopté mais d’où vient-il exactement? Ses parents adoptifs, ne lui ont jamais rien dit. Au fil des jours, le jeune garçon change et devient dangereux, il casse même volontairement la main de l’une de ses camarades de classe. Tori et Kyle s’inquiètent pour leur fils, car il est devenu quelqu’un d’autre et quand des meurtres sont commis son père, commence à croire que son fils est le coupable, tandis que la mère s’y refuse. Il est difficile pour les parents de Brandon, d’imaginer que leur fils est un meurtrier. À la tête du projet James Gunn, en tant que producteur pour ce superman version très méchant.

Brightburn est avant tout un film d’horreur et non un film de super-héros, même si ce dernier fait penser à superman c’est d’ailleurs un peu le but. On ne vous cachera pas que le film contient son lot de scène gore, lors des scènes où Brandon tue ses victimes. Ce passage a l’âge adulte, pour ce jeune garçon n’est pas sans conséquence pour lui mais surtout pour le monde, car ce qu’il veut c’est réduire le monde en cendres et on verra d’ailleurs qu’a la fin du film il est surpuissant et destructeur. Disposant d’une mise en scène, qu’on peut qualifier de bonne car on ne peut le nier, la faiblesse se ressent dans l’écriture du scénario. En effet le traitement des personnages y est inexistant, que ce soit les parents mais surtout le jeune garçon. On sait qu’il vient d’ailleurs, mais on n’en sait pas plus et aussi pourquoi est-il habité par le mal?

Les scénaristes Bryan Gunn et Mark Gunn, qui sont les frères de James Gunn, developpe donc mal leurs personnages et manque cruellement de profondeur. Même si c’est intéressant d’avoir une part de mystère, sur le jeune garçon on aurait quand même voulu en savoir un peu plus. Le récit est aussi un peu trop simple, il n’offre pas vraiment de réelle surprise nous avons juste un enfant qui se contente de commettre des meurtres et qui provoque des catastrophes. Dans l’ensemble ça manque vraiment de développement, mais le film n’est pas détestable. L’ambiance fonctionne à merveille, le film dispose aussi d’effets spéciaux plutôt réussi. Au casting on y retrouve Elizabath Banks, rare dans ce genre de rôle, David Denman joue son mari. Le jeune garçon Brandon est interprété par Jackson.A.Dunn, qui est à la fois effrayant et devient détestable. L’idée de faire un film en mode superman méchant dans le genre horrifique et bonne idée, il y a de très bons passages et on ne s’ennuient pas, seul un peu plus de développement manque au film.

Bande annonce

 

[Sortie Blu-Ray] Simetierre de Kevin Kölsch et Dennis Widmyer

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Synopsis

Le docteur Louis Creed, sa femme Rachel et leurs deux jeunes enfants quittent Boston pour s’installer dans une région rurale du Maine. Près de sa maison, le docteur découvre un mystérieux cimetière caché au fond des bois. Peu après, une tragédie s’abat sur lui. Creed sollicite alors l’aide d’un étrange voisin, Jud Crandall. Sans le savoir, il vient de déclencher une série d’événements tragiques qui vont donner naissance à de redoutables forces maléfiques.

Détails du blu-ray

Acteurs : Jason Clarke, Amy Seimetz, John Lithgow, Jeté Laurence, Alyssa Brooke Levine
Réalisateurs : Kevin Kölsch, Dennis Widmyer
Audio : Italien (Dolby Digital 5.1), Allemand (Dolby Digital 5.1), Portugais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1), Espagnol (Dolby Digital 5.1), Anglais
Audio description : Anglais
Sous-titres : Espagnol, Danois, Portugais, Norvégien, Néerlandais, Français, Allemand, Suédois, Finnois, Italien
Sous-titres pour sourds et malentendants : Anglais
Région : Toutes les régions
Rapport de forme : 2.39:1
Nombre de disques : 1
Studio : Paramount Pictures
Date de sortie du DVD : 21 août 2019
Durée : 100 minutes

Bonus

Scènes coupées :
– Papa aussi est anxieux
– Vos enfants ont de la chance
– Je veux sa mort
– Ce n’était plus la même
– Ce n’est pas réel
– Je partirai demain
– Je t’ai manqué, Judson ?
Fin alternative
Terreurs nocturnes :
– Louis
– Rachel
– Ellie
L’histoire de Timmy Baterman
Après l’assommoir

CRITIQUE DU FILM

Once Upon a Time in Hollywood, de Quentin Tarantino (L’avis de la rédaction)

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Date de sortie 14 août 2019 (2h 41min)
De Quentin Tarantino
Avec Leonardo DiCaprio, Brad Pitt, Margot Robbie, Al Pacino, Timothy Olyphant, Luke Perry, Bruce Dern Michael Masden, Emile Hirsch, Damian Lewis, Dakota Fanning…
Genres Drame, Comédie
Nationalité Américain

Synopsis

En 1969, la star de télévision Rick Dalton et le cascadeur Cliff Booth, sa doublure de longue date, poursuivent leurs carrières au sein d’une industrie qu’ils ne reconnaissent plus.

 

L’avis de Liam

Parler du travail de Quentin Tarantino risque d’être alambiqué tant il se rattache à son nom une image de réalisateur plongeant dans la violence graphique et l’amour du dialogue avec un côté caricatural. En effet, au cours de sa filmographie, celui-ci aura traité de sa passion du septième art par des citations permettant de voir les influences l’ayant construit et aura su développer une réflexion de l’image et de la parole passionnante, comme dans le fabuleux « Inglourious Basterds ». Le voir s’attaquer à l’un des grands drames hollywoodiens, si pas le plus tragique, s’avérait au premier abord passionnant. Et finalement, cela devient d’une mélancolie puissante.
Ainsi, Tarantino filme Hollywood par la grande et la petite échelle, dans tout ce qui l’a façonné. Il prend son temps, rallonge ses plans pour mieux étirer le temps. Il ne cherche pas qu’à cadrer un décor mais à capter tout un symbole marquant, un monde merveilleux digne du conte. D’ailleurs, ce dernier terme décrit au mieux le genre du film, jusque dans un final appuyant ce statut.

Il y a un réel sentiment bouleversant devant la durée du film, tant Tarantino fait de ses personnages de véritables figures héroïques. Le drame d’un Rick Dalton, c’est d’être désemparé par son statut de has-been là où l’audience s’attache à lui. La tragédie de Sharon Tate, c’est de la voir briller de joie devant les spectateurs la regardant (dans un jeu de brouillon de fiction et réalité faisant saigner le cœur) alors qu’on doit repenser à son sort futur. En cela, le final appuie ce sentiment de douleur dans le réel, de fin d’une époque où l’on pouvait penser que tout allait au mieux.

C’est en cela que la durée du film, plus de deux heures quarante, pourrait perdre certains. Et pourtant, chaque image est à profiter et savourer tant Tarantino cherche à nous rappeler un monde perdu, sublimé au possible par ce cinéphile profitant de chaque digression pour nous tendre ce royaume qu’il rêvait et à qui il cherche par tous les moyens à rendre sa grandeur. On pardonnera alors certaines scènes qui font peut-être trop car le film cherche à l’être et cela le rend merveilleux.

On profitera alors de cette lettre d’amour de Tarantino aussi bien à Hollywood qu’à la fiction en général avec des pistes de lecture si nombreuses qu’il faudra plusieurs visionnages pour l’appréhender totalement. Dans tous les cas, on sort finalement attristé mais pas désenchanté de ce voyage dans le Hollywood de 1969, avec néanmoins un regard triste sur sa place actuelle et touché par un métrage aussi difficile à percevoir entièrement que l’univers qu’il dépeint.

 

L’avis d’Orel

La tant attendue once upon in Hollywood est sur les écrans, et le film divise déjà de toute part mais il fallait s’y attendre car c’est le film le moins accessible de Tarantino. Il reste aussi sont plus intéressant, on n’y suit Rick Dalton un acteur dont sa carrière est sur le déclin et qui doute de lui. Il est accompagné de Cliff Booth, son cascadeur est meilleur ami qui n’a pas la chance de décrocher un rôle jugé trop violent, certains le soupçonnent même d’avoir tué sa femme. Le film se situe en 1969, nous sommes à Hollywood en pleine industrie cinématographique.

Clairement le film de Quentin Tarantino, est une déclaration d’amour au cinéma et des acteurs légendaire y sont représenté Sharon Tate, Steve McQueen ou encore le réalisateur Roman Polanski qui était le voisin de Rick mais aussi le mari de Sharon. Le film se situe à cette date, comme le dit l’histoire où Sharon Tate fut tuée par les sbires de Charles Manson sous ses ordres. Durant le film on ressent une tension, mais le film de Tarantino se concentre beaucoup sur les dialogues c’est ce qui fait beaucoup le charme de ses films. Si le film de Tarantino est si différent des autres, c’est qu’ici il livre une oeuvre plus intimiste, qui fait passer le réalisateur pour un enfant de choeur. La mise en scène est impeccable, c’est aussi ça la force du réalisateur mettre en scène, sa patte est reconnaissable même si elle est moins distincte.

Quentin Tarantino écrit bien évidemment le scénario de son film, il y développe des personnages passionnants comme Rick Dalton, qui est un personnage touchant. Brad Pitt qui interprète Cliff Booth est un personnage hyper bad-ass, on le voit surtout sur la fin du film. Mais Quentin Tarantino s’amuse surtout à nous balader sur les plateaux Hollywoodiens, en nous racontant aussi que tout n’est pas rose. Dans son film il y a aussi de l’humour, dans les dialogues et les situations. Moins accessible certainement dans la filmographie de Quentin Tarantino, mais c’est sans doute le plus intéressant de sa carrière.

 

L’avis d’Emmanuel

À suite de Django Unchained et des Huit Salopards, Quentin Tarantino utilise le western comme mise en abyme pour approfondir son attachement à la culture des années 1960, dont il se plaît toujours à extraire des musiques au style résolument rétro. Il choisit précisément l’année 1969 pour l’avènement du Nouvel Hollywood et sa représentation de sujets tabous comme la violence et la sexualité. Tandis que Nixon succédait à Johnson en parallèle d’un mouvement de lutte LGBT aux États-Unis, De Gaulle démissionnait de l’États Français suite aux événements post-mai 68, aboutissant à une révolution sexuelle toujours plus présente. Tarantino reprend Leonardo DiCaprio (Django Unchained) et Brad Pitt (Inglorious Basterds) dans les rôles respectifs de Rick Dalton et de Cliff Booth, une ancienne star d’une série de western et sa doublure de cascade tentant de revenir sur le devant de la scène dans un Hollywood qui semble bien les avoir oubliés.

Si on la voit malheureusement assez peu, Margot Robbie (Suicide Squad, Moi Tonya, Terminal) est bien la troisième star du film dans son rôle de Sharon Tate, célèbre actrice mariée à Roman Polanski et assassinée en 1969 par des disciples du criminel Charles Manson, ces deux derniers étant bien interprétés dans le film (au même titre qu’un certain Steve McQueen). On trouve aussi Al Pacino (Heat, L’Associé du Diable, Insomnia) dans le rôle d’un producteur s’intéressant à Rick Dalton ainsi que Kurt Russell (Boulevard de la Mort, Les Huit Salopards), chargé de gérer les cascadeurs sur le tournage de la série avortée Le Frelon Vert, clin d’œil au film Grindhouse dans lequel il jouait un cascadeur. Lors de cette dernière séquence, un hommage intéressant est fait à Bruce Lee, alors sous les traits de Mike Moh (non étranger aux arts martiaux pour ses interprétations de Ryu dans les web-séries Street Fighter), dans une confrontation volontairement caricaturale mais terriblement badass au niveau de l’action et de l’humour qui s’ensuit.

Une des grandes qualités du film est son ambiance respectant parfaitement l’époque dans laquelle il s’inscrit. Outre des classiques musicaux comme « Hush » (Deep Purple, 1968) et « Ramblin’ Gamblin’ Man » (Bob Seger, 1969), de nombreuses affiches reprennent le style très marqué des années 1960 avec le visage de Rick Dalton à l’intérieur de ses plus grands classiques. Mais Once Upon a Aime in Hollywood traite avant tout de la désuétude grandissante des artistes qui, une fois passés de mode, se font vite oublier au profit de nouveaux arrivants dans une sorte de déshumanisation d’une société pour laquelle le seul succès compte. Cela donne lieu à des séquences marquantes incitant DiCaprio à s’énerver contre lui-même et à tout casser à la manière d’un Loup de Wall Street, et à Brad Pitt à tenter vainement de revoir un vieil ami dans un ranch où il jouait autre fois. Et que dire de Margot Robbie, qui peine à se faire reconnaître en allant au cinéma voir un film dans lequel son personnage était en vedette des années auparavant.

Ce rejet est toutefois compensé par une notoriété indélébile marquant les mêmes artistes, notamment visible lorsque la petite fille jouant dans le western, brillamment jouée par Julia Butters, affirme à Dalton qu’elle n’avait jamais vu quelqu’un jouer aussi bien alors que son attitude hautaine ne le présageait pas du tout quelques minutes auparavant. Et même si Sharon Tate met du temps à se faire reconnaître, elle y arrive tout de même grâce à un ancien du cinéma et est demandée pour une photo à côté de l’affiche avant d’admirer la véritable Sharon Tate à l’écran. Bien sûr, Tarantino utilise une fois de plus la violence pour marquer les conséquences de la concurrence sociétale entre les gens, mais surtout la schizophrénie particulière qu’un acteur peut ressentir lorsqu’il passe sa vie à jouer dans des fictions. La scène de l’agression est génialissime à souhait avec un Brad Pitt qui dégomme les hippies les uns après les autres et DiCaprio qui finit celle qui atterrit dans la piscine en sortant le lance-flamme qui lui avait servi pour un de ses films phares. Entre hommages appréciables et thématiques pas toujours abouties, Once Upon a Time in Hollywood a de quoi diviser. Il n’en reste pas moins un très bon film marquant une fois de plus le grand talent de son réalisateur !

 

L’Avis de Lionel

Tenté de décrypter le dernier mastodonte de Quentin Tarantino n’est pas une mince affaire, d’autant qu’après un seul visionnage, il est fort probable que je n’ai pas toute les cartes en main pour en faire une analyse concrète tant l’œuvre est extrêmement dense du coup ça sera plus une critique de l’amour que une critique réellement pertinente (puis tout semble avoir déjà été dit sur le film). Pour faire simple, Once Upon a Time in… Hollywood, c’est démentiel, une déclaration d’amour évidente au Hollywood fin des années 60 en pleine mutation que Tarantino revendique comme étant la source de sa passion pour le cinéma, le tout au sein d’un conte mélancolique et ucronique ou on y suit l’histoire de Rick Dalton, un acteur de feuilleton télévisé à la ramasse et de son ami Cliff Booth, un cascadeur qui à du mal à se faire accepter sur les plateaux à cause de son tempérament impulsif et d’une histoire sordide qui ne fait que nuire à sa réputation.

On pourrait regretter que Sharon Tate ne joue pas un immense rôle au sein du long-métrage, mais sa place est plus symbolique, comme une icône fantasmé d’un Hollywood que Tarantino semble regretter. On pourrait également regretter la même chose pour Charles Manson, le gourou sanguinaire, qui lui aussi à le droit à un temps de présence limité à l’écran (à noté que son nom n’est jamais mentionner, il est juste surnommé « Charlie » par les membres de sa secte), cependant cette seule séquence suffit à définir le personnage et les atrocités que lui et sa secte ont pu causé et son aura plane tout le long du film. Les références au Hollywood des années 60 sont légion, que se soit les films, séries, musique ou stars de l’époque, Tarantino s’amuse et jouis de nous faire partager son amour inconditionnel de la gloire passer de cette époque sans pour autant en ignorer les travers. Niveau mise en scène, Quentin Tarantino fait toujours preuve d’un savoir faire inouï, que se soit n’importe lequel de ses films, mais avec Once Upon a Time in… Hollywood, quelque chose à changer, voir même améliorer. Quelque part on y reconnaît bien son style, sauf qu’il est ici moins tape à l’œil, comme ci Tarantino voulais s’effacer un peu de son propre film sans jamais le quitté des yeux. Alors bien sûr on à le droit aux fameuses tirades à rallonge, de la violence cartoon et son humour noir et cynique qu’on lui connaît, mais c’est pas ce qui frappe immédiatement pour le coup, mais plutôt la manière assez linéaire (mais pas trop quand même) de raconter son histoire via la mise en scène et par se biais, à réussir à suscité de l’émotion pour ses 2 personnages principaux.

Mais que serait un Tarantino sans le fameux dernier quart d’heure qui est un peu comme un petit rituel en jour de fête, et autant vous dire que vous n’êtes pas près pour se grand morceaux de cinéma qui brise la frontière (pourtant tenue durant presque tout le film) entre la fiction et la réalité. C’est à la fois extrêmement jouissif mais profondément beau, car Tarantino ne s’amuse pas à détourner des faits historiques juste pour déconner, il nous fait comprendre purement et simplement que le cinéma permet non seulement de façonner notre imaginaire, mais aussi de pouvoir donner une alternative à des faits tragique, offrir au monde une nouvelle perspective. J’aurais pu revenir sur la direction artistique phénoménal, la BO qui transpire la classe, sur la scène drôle et ironique (qui fait débat) avec Bruce Lee, sur la beauté fantasmé de Margot Robbie ou l’incroyable duo formé par Leonardo DiCaprio et Brad Pitt, mais vous l’aurez compris, il y à trop, beaucoup trop à dire sur Once Upon a Time in… Hollywood qui fait tout naturellement débat, tant la proposition de cinéma est différente de tout ce que à quoi Tarantino nous à habitué tout en restant en parfaite osmose avec le reste de sa filmographie !

Une ode au cinéma qui risque de n’avoir aucun équivalent avant un très long moment… du moins pas avant la sortie du prochain et dernier film de Quentin Tarantino !