Date de sortie 18 avril 2012 (2h 03min)
De Cameron Crowe
Avec Matt Damon, Scarlett Johansson, Thomas Haden Church, Colin Ford, Maggie Elizabeth Jones, Elle Fanning…
Genres Comédie, Drame, Famille
Nationalité Américain
Musique Jónsi

Nouveau départ, pour une nouvelle vie

Synopsis

Père célibataire, Benjamin Mee a bien du mal à élever ses deux jeunes enfants. Espérant resserrer les liens familiaux, il décide de prendre un nouveau départ, plaque son travail et achète une vieille maison sur une immense propriété, qui a la particularité d’abriter un zoo délabré. Plusieurs dizaines d’animaux, ours, tigres et bien d’autres, vivent en effet au Rosemoor Animal Park, où la gardienne Kelly Foster et son équipe dévouée tentent de maintenir les installations tant bien que mal. Sans la moindre expérience, avec très peu de temps et d’argent, Benjamin Mee et les siens vont tout mettre en œuvre pour réhabiliter le zoo et vivre ainsi leur plus grande aventure…

Le réalisateur Cameron Crowe, qui avait réalisé Vanilla Sky remake du film espagnol Ouvre les yeux réalise en 2012 We Bought à Zoo. Le réalisateur adapte l’histoire vraie de Benjamin Mee, un homme qui se lance dans une grande aventure en ouvrant un zoo. Cameron Crowe romance tout ça, et en saupoudre a le tout avec quelques clichés. Mais le film n’est pas mauvais, on y porte un grand intérêt à savoir qu’un homme à partir de rien à réussi, à rouvrir un zoo a l’abandon. L’amitié, le deuil, la reconstruction de soi-même sont au coeur de ce récit que raconte Cameron Crowe, avec en plus un très grand casting. Le réalisateur de Jerry Maguire, se lance dans une réalisation d’un autre genre avec cette fois-ci Matt Damon en tête d’affiche. We Bought a Zoo, est une découverte intéressante qui montre des êtres humains avec des valeurs importantes.

Benjamin Mée est un journaliste, sa femme est décédé d’un cancer il y a six mois. Il décide alors de quitter son boulot, mais aussi de déménager. Puis il a le coup de coeur, pour la première maison qu’il visite, mais qui aussi abrite un zoo abandonné depuis deux ans environ. Benjamin hésite, mais voyant le bonheur sur le visage de sa fille, au milieu de ces animaux il décide d’acheter le tout et de rouvrir le zoo. Son frère n’est pas très confiant, en la décision de son frère mais Benjamin veut tenter l’aventure. Sur place il y a déjà des employés du zoo, s’occupant des animaux. Le fils de Benjamin (Dylan) un ado, n’arrive pas à s’y faire et veut quitter les lieux au plus vite. Il fait la rencontre d’une jeune fille au zoo (Lily), dont il tombe sous le charme. Exclu du collège où il était auparavant, Dylan doit en plus surmonter encore la mort de sa mère, et le déménagement ne lui facilite pas la vie. Benjamin fait la connaissance de toute l’équipe, dont Kelly qui s’occupe de la santé des animaux où Benjamin se sent de plus en plus proche d’elle au fil des jours. Benjamin a conscience, que la reconstruction de ce zoo, est un défi mais aussi une aventure. Une grande aventure semée d’embuche, des épreuves à laquelle Benjamin s’attendait. Benjamin doit en plus, s’occupait de ses problèmes personnels, et son fils ne lui facilite pas la vie. Le film adapte le livre de Benjamin Mee, car cette histoire est tirée d’une histoire vraie, un peu romancé certainement. Cameron Crowe, le réalisateur signe une mise en scène ou en ressort beaucoup d’émotion, et ça reste très touchant. Parfois le réalisateur n’évite pas les clichés, et n’évite donc pas des passages trop mièvres notamment a la fin du long-métrage.

Dans son aspect technique le film fonctionne bien, la photographie est agréable. On notera aussi la musique que compose Jonsi, chanteur du groupe Islandais Sigur Ros. Groupe qu’apprécie beaucoup Cameron Crowe, puisqu’on peut les entendre, dans le film Vanilla Sky qu’il a réalisé. Jonsi compose de jolis morceaux, qui vont parfaitement avec ces belles images. Le scénario est adapté de l’oeuvre de Benjamin Mee, le réalisateur Cameron Crowe et Aline Brosh McKenna sont à l’écriture du film. Ils abordent le deuil, mais aussi l’amitié en s’intéressant de près aux personnages, des personnages attachants. De bien jolies message, sur l’amitié et l’amour mais certaines fois l’écriture rend le récit trop mièvre et c’est dommage. Le film tient sa force dans son casting également, on n’y retrouve Matt Damon en Benjamin Mee, Scarlett Johansson dans le rôle de Kelly. Également Thomas Haden Church joue le frère de Benjamin, Elle Fanning interprète Lily. Des prestations plus qu’honorables, avec une grande sincérité dans chacun des rôles. Nouveau départ, est un film, qui conte une aventure, pas sans défaut mais ça reste très intéressant et émouvant, une belle découverte et un feel-good movie efficace.

Bande annonce

Date de sortie 3 janvier 2019 en e-Cinéma (1h 46min)
De John Andreas Andersen
Avec Kristoffer Joner, Ane Dahl Torp, Jonas Hoff Oftebro, Edith Haagenrud-Sand
Genres Drame, Action, Thriller
Nationalité Norvégien

Au mauvais endroit, au mauvais moment

Synopsis

Depuis un violent tsunami qui dévasta la région, Kristian, géologue de renom, vit retiré au pied des fjords. Lorsqu’il découvre qu’une multitude de micro-séismes frappent Oslo, il n’a d’autre choix que de s’y rendre pour prévenir les autorités.
Un tremblement de terre dévastateur est inévitable : une véritable course contre la montre débute. Kristian va tout faire pour sauver sa famille et survivre à cette catastrophe imminente.

Sortait en 2016 the wave de Roar Unthaug, un film catastrophe Norvégien qui mettait en scène un géologue qui fait tout son possible pour sauver sa famille d’une vague géante, qui déferle sur la ville ou il habite. Trois ans plus tard, le personnage de Kristian est de retour dans The Quake, et cette fois-ci c’est un tremblement de terre. Pas de sortie cinéma, mais une sortie e-cinéma contrairement à The Wave et puis ce n’est plus Roar Uthaug à la réalisation. À la place il s’agit de John Andreas Andersen, qui réalise seulement ici son deuxième long-métrage. À la base il est directeur de la photographie, comme The Call par exemple avec Noomi Rapace un thriller efficace. Même s’il s’agit d’une sortie e-cinéma, le film reste un film catastrophe plus qu’honorable et fait mieux que The Wave. On saluera dans ce film catastrophe Norvégien, de surpasser beaucoup de films américains du même genre car avec moins de budget le rendu est plutôt spectaculaire. Mais que vaut le film, dans son ensemble?

Kristian le géologue, vit désormais dans une maison retirée au pied des fjords. Il est toujours hanté, par le tsunami qui a dévasté la région où il vivait avec sa famille. Désormais il est séparé de sa femme, et ne voit ses enfants que très peu car ce dernier n’arrive pas à se débrasser de ce traumatisme et vit dans la paranoïa, que cela ne se reproduise. Une paranoïa d’ailleurs qu’il a poussé, a se séparer de sa famille. Quand sa fille vient lui rendre visite chez lui, il écourte le séjour car il préfère être seul. Il regrette de ne pas avoir sauvé, tout le monde lors du tsunami et vit cela aussi très mal. Ce dernier est considéré comme un héros, par certains car il est même invité à une émission de télé et c’est d’ailleurs quand il est à une émission télé que le film commence. Il s’intéresse donc toujours, au tsunami et tremblement de terre, et s’aperçoit qu’une multitude de secousses se succèdent à Oslo. Un ami à lui meurt, il étudiait justement ces secousses il rencontre la fille de dernier qui aide Kristian à poursuivre les travaux de son père. Kristian qui renoue peu à peu les liens, avec sa famille se rend compte qu’un gigantesque séisme va avoir lieu, une catastrophe qui sera inévitable. En effet Kristian avait raison, car ce qu’il redoutait le plus se produit ce n’est pas tsunami, mais c’est tout aussi dévastateur. Avec un budget moins conséquent qu’un blockbuster genre catastrophe américain, The Quake fait mieux, car on ne vous cachera pas que les effets spéciaux sont impressionnants. La mise en scène de John Andreas Andersen, n’a rien à envier car c’est franchement formidable, car en plus de s’intéresser à la catastrophe le réalisateur est proche de ses personnages. Le spectacle est au rendez-vous, mais comme The Wave ça met un peu de temps à partir mais tout de même moins. Une fois la catastrophe, venue Kristian tente le tout pour sauver sa famille car à présent c’est tout ce qui compte.

Au scénario on retrouve les scénaristes de The Wave: John Kåre Raake et Harald Rosenløw-Eeg étant donné qu’ils connaissent les personnages, ils étaient les plus habilités à livrer l’évolution des personnages. Car même s’il s’agit d’un Film Catastrophe, les scénaristes s’intéressent aux personnages. On pourra apercevoir que Kristian, est un homme, qui a voulu s’éloigner de sa famille rongée par des remords et une paranoïa qui l’habite. C’est au lien qui les unis, avec sa famille que le film gère bien son écriture, il y a beaucoup d’émotion qui s’en dégage c’est un homme qui essaye de se reconstruire ce qui n’est pas chose facile. Il y a aussi de la tension, a l’approche de la catastrophe car le pire est à venir. C’est donc au personnage de Kristian, qu’il y a le plus d’intérêt. Mais on pourra voir aussi, que sa femme est touchée par le mal-être de son mari car même s’ils sont séparés ils sont encore marié et restent proches. Son fils restera un peu l’écart, dans l’écriture mais on le verra quelquefois, face à la catastrophe. Le casting reprend les mêmes comédiens que The wave : Kristoffer Joner, très touchant dans son rôle, mais aussi on retrouve An Dahl Torp dans le rôle de sa femme. Même les comédiens Jonas Hoff Oftebra et Édith Haagenrud Sande, jouent les enfants de Kristian. The Quake, est un film catastrophe avec de l’émotion, mais aussi des effets spéciaux efficaces qui n’a rien à envier, aux grosses productions.

Bande annonce

Date de sortie 28 novembre 2018 (1h 45min)
De Jean-Paul Rouve
Avec Ludivine Sagnier, José Garcia, Jean-Paul Rouve, Pauline Clément, Ramzy Bedia, Jacques Boudet, Marion Ploquin…
Genre Comédie dramatique
Nationalité Français
Musique Alexis Rault

Deux frères et une soeur…

Synopsis

Lola a deux frères : Benoit, qui se marie pour la 3ème fois, et Pierre, qui débarque en retard au mariage… Excuses, reproches, engueulades, brouilles, chacun essaye de vivre sa vie de son côté. Benoit va devenir père sans y être prêt. Lola fait la rencontre de Zoher alors qu’elle s’occupe de son divorce. Quant à Pierre, ses problèmes professionnels s’enveniment. Tout dans leur vie devrait les éloigner, mais ces trois-là sont inséparables.

Jean-Paul Rouve à la réalisation ce sont six films, que n’en n’ai vu que deux, quand je serai petit et Lola et ses frères. Si le réalisateur faisait partie, d’une troupe de comique, il y a bien longtemps maintenant dans ses films il y a toujours un côté intimiste qui séduit. Avec quand je serai petit en 2012, le réalisateur comme la plupart de ses films joue dedans. Il y avait un côté comique, bien entendu mais c’est surtout la partie émotion qu’il fallait prendre en compte et c’était visible. Quand il aborde des sujets, comme Quand j’étais petit il y avait tout d’abord, l’originalité du sujet et la façon dont il aborder ça. Avec Lola et ses frères, on retrouve le charme de cette réalisation intimiste, qui dépeint des personnages bien écrits et auquel on s’attache. Le cinéma Français quoi qu’on en dise, possède des films qui méritent le coup d’oeil et ce dernier vaut le coup….

Lola a deux frères, Pierre et Benoît l’un travail dans une entreprise de démolition et l’autre est opticien. Au mariage de son frère Pierre et en retard, et à un comportement qui déplaît à la compagne de Benoît et lui-même. Plus tard Pierre commet une faute grave, à son travail et se retrouve au chômage et ne préfère rien dire pour le moment à son frère et sa soeur. Lola est la plus jeune, elle est célibataire et avocate. Elle est l’avocate de Zoher, un homme qui vient de divorcer, mais tous les deux se rapprochent et tombe amoureux. Elle annonce la grande nouvelle à ses deux frères, qui reste méfiant sur ce dernier mais accepte un dîner afin de le rencontrer. Quand la compagne de Benoît annonce qu’elle est enceinte, ce dernier ne se sent pas prêt et sa femme le prend très mal. Lola apprend qu’elle ne peut avoir d’enfant, car elle a une ménopause précoce. Une nouvelle qui l’anéantit, elle décide alors de quitter Zoher pensant qu’elle ne peut rien lui offrir. Lola et ses frères, c’est une comédie dramatique qui aborde des liens fraternels, auprès de trois personnages très attachants. Dans sa mise en scène, Jean-Paul Rouve arrive très bien à mélanger comédie et drame, avec beaucoup de moment d’émotion. Le réalisateur avait surpris avec quand j’étais petit, dans sa partie dramatique et c’est quelque chose que maîtrise vraiment Jean-Paul Rouve.

C’est Jean-Paul Rouve et David Foenkinos, qui sont à l’écriture du film un film plein de tendresse qui s’appuie sur des liens fraternels. L’écriture ne se concentre pas que sur Lola, mais aussi ses frères et leurs problèmes comme Pierre qui a perdu son emploi. Tous les trois se retrouvent souvent devant la tombe de leurs parents, et ils parlent de leurs problèmes. Comme tous les frères et soeurs, parfois ils se disputent mais il y a beaucoup d’émotion qui se dégage de ce film car ils sont différents, mais pourtant très proches. La douleur de Lola qui apprend, qu’elle ne peut avoir d’enfant est très bien retranscrite c’est touchant, et son personnage est tellement sincère. On voit très bien le talent qu’il y a dans le récit, mais aussi dans le traitement des personnages. Jean-Paul Rouve joue dans son film, il interprète Benoît le frère de Lola. José Gracia se retrouve dans un rôle, qui lui convient parfaitement il joue Pierre le frère de Lola. Quant à Ludivine Sagnier, elle est Lola jolie et attachante. Mais il ne faut pas oublier la prestation de Ramzy Bedia, en petit ami de Lola qui est vraiment très bien. Jean-Paul Rouve signe un film, où l’on rit mais qui aussi déborde d’émotion, un petit film qui fait du bien dans le paysage Français.

Bande annonce