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Orel

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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

The Kissing Booth de Vince Marcello

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Date de sortie 11 mai 2018 sur Netflix (1h 45min)
De Vince Marcello
Avec Joey King, Molly Ringwald, Joel Courtney, Meganne Young, Jessica Sutton…
Genres Comédie, Romance
Nationalité Britannique
Musique Patrick Kirst

L’amour et l’amitié

Synopsis

Elle Evans est une lycéenne de 16 ans qui a essayé mais n’a jamais été embrassée, jusqu’au jour où elle se retrouve dans le kiosque à bisous, elle est emportée dans une romance interdit avec le garçon le plus beau de l’école, sa relation avec son meilleur ami est menacée.

Vince Marcello n’est pas un grand cinéaste, et The Kissing Booth n’est pas son premier film. Il a juste réalisé que quatre films avant celui-là, mais destiné aux très jeunes. Rien qu’en voyant l’affiche de ses films précédents, on voit que c’est le genre très réduit niveau budget et que niveau histoire, ce n’est pas folichon. Avec The Kissing Booth, le réalisateur s’intéresse aux adolescents et leurs amourettes. Netflix distribue ce film, et ce n’est pas franchement passionnant. À la base le film démarre sur une grande histoire d’amitié, entre une jeune fille et un jeune garçon. Puis cette jeune fille tombe amoureuse, du frère de son meilleur ami. Pitch simple,et une réalisation basique mais tout n’est pas jeté.

Avant tout, The Kissing Booth, est un film destiné aux ados, et ça se voit à la réalisation. Le film raconte l’histoire d’une jeune lycéenne de 16 ans, Elle et Lee sont les meilleurs amis depuis qu’ils sont né. Ils sont né le même jour, à la même heure et leurs mères son amie et depuis ils ne se quittent plus. Puis l’adolescence est la période on l’on commence à tomber amoureux. Elle Evans tombe sous le charme, du frère de Lee plus vieux que lui, le jeune homme la protège un peu comme si c’était sa soeur et se retrouve impliqué dans des bagarres pour la protégée. Lee et Elle ont établi des règles, en tant que meilleur ami, ils ne doivent pas sortir avec le frère de l’un d’eux. Mais au fils du temps, les sentiments d’Elle envers le frère de Lee deviennent de plus en plus fort alors elle trahit une des règles de leur amitié et elle a peur de perdre Lee.Puis la jeune fille entame une relation, avec lui cachant sa relation à Lee, et veut attendre le bon moment pour le lui dire. Evidemment on se doute bien, que ce dernier finira par l’apprendre. Une relation entre la jeune et fille et le frère de Lee, qui aura discrètement débuté lors d’un jeu « Le stand a bisou » a une soirée organisée par Lee et Elle. Le début nous expliquera leur amitié, afin qu’on comprenne qu’ils sont les meilleurs amis. Une réalisation assez basique au final, mais en fallait-il plus, pour ce genre de film? Cependant on n’y retrouve tous les ingrédients habituels du genre, c’est-à-dire pas mal de clichés. La belle qui tombe amoureuse du beau gosse du lycée, rien de bien original. Ce qu’on pourra retenir vraiment de bien, c’est cette histoire d’amitié assez bien mise en avant, mais aussi le moment ou leur amitié est en quelque sorte brisée. Un moment assez touchant, on l’on voit une grande sincérité dans le personnage de Lee. La mise en scène, n’offre rien de vraiment percutant, ça reste très simple sans grande originalité.

Vince Marcello signe le scénario de son film, sans en faire quelque chose de grandiose. Il écrit une histoire d’amitié, touchante au final, qui arrive à être suffisamment convaincante. Une écriture qui arrive à rendre, cette histoire d’amitié vraiment sincère. Le traitement des personnages, reste simple mais pas mauvais pour autant. L’écriture est intéressante sur le traitement des deux personnages principaux, qui sont Lee et Elle mais ou leur histoire aurait mérité un peu plus de développement. Le personnage de Lee, est touchant tandis que Elle semble porter moins d’intérêt a leur amitié pour se jeter dans les bras de l’autre bellâtre. Un casting pas si mauvais, avec Joey King, que l’on voit de plus en plus souvent mais aussi Joel Courtney qu’on ne voit que très peu, assure plutôt bien dans le rôle de Lee. Des prestations réussies dans l’ensemble, avec également la présence de Molly Ringwald. The Kissing Booth est un teen-movie, qui n’a rien de vraiment surprenant dans sa réalisation et même son scénario. Rien d’innovant dans le genre, mais pouvions-nous avoir quelque chose de meilleur?

Bande annonce

Kodachrome de Mark Raso

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Date de sortie 20 avril 2018 sur Netflix (1h 40min)
De Mark Raso
Avec Jason Sudeikis, Ed Harris, Elizabeth Olsen, Bruce Greenwood, Gethin Anthony…
Genres Drame, Comédie dramatique
Nationalité Américain

Sur la route

Synopsis

Un photographe mourant et son fils tout juste réapparu dans sa vie entament un périple vers le dernier laboratoire développant encore des pellicules Kodachrome.

Pour son premier film, Mark Raso signe un road-movie émouvant sur la relation houleuse entre un père mourant et son fils. Le film forme un trio le fils, le père et l’infirmière de ce dernier. Le film raconte l’histoire de Matt Ryder, bossant dans une maison de disques sur le point d’être viré il promet à son patron, de faire signer un groupe qu’il désire dans sa maison de disques. Riche en émotion, le film possède également une très bonne bande originale. Décidément les réalisateurs en ce moment qui signe leur premier film, sont des réussites. Kodachrome est un film Netflix, car cela reste du cinéma quoi qu’en disent les puristes.

Matt Ryder bosse, dans une maison de disques il est divorcé. Alors qu’il est sur le point d’être viré, il promet à son patron, de faire signer un label avec un groupe que désire son patron. Pour Matt c’est sa dernière chance, pour conserver son emploi. Puis une jeune femme lui rend visite sur son lieu de travail, la jolie Zooey qui lui apprend que le père de ce dernier est mourant, qu’il est atteint d’un cancer et qu’il ne lui reste que quelques mois à vivre. Avant de partir le père de Matt souhaite se rendre au Kansas, dans une ville ou il développe encore des pellicules Kodachrome. Zoey lui propose de l’accompagner, mais Matt refuse car lui et son père ne se sont jamais entendu. La jeune femme finit par lui faire accepter car durant son trajet, il en profitera pour faire signer le label avec le groupe. Durant ce long trajet, ils s’arrêteront, chez le frère de son père dont Matt est plus proche qu’il ne l’a jamais été avec son père. Pendant ce périple, Matt se rapproche aussi de Zooey, et commence à avoir des sentiments pour elle. Son père sera odieux durant ce long voyage, mais alors que son père se rapproche de la mort il commence avouer à son fils ce qu’il n’avait jamais osé lui dire avant. Kodachrome est un road-movie très touchant, sur la relation entre un père et son fils, un père mourant atteint d’un cancer. Son fils lui en veut, et ne lui pardonne pas de l’avoir abandonné comme ça avec sa mère. Les retrouvailles avec son père, ne seront pas faciles et elles seront houleuses. Son père est un homme au caractère difficile, dont la maladie ne le rend pas plus facile. Son attirance pour la jeune femme, le pousse à poursuivre le voyage. Mark Raso signe une mise en scène exemplaire, c’est rythmé grâce a une très bonne originale. Le film ne tombe, pas dans les clichés c’est un fabuleux road-movie, avec beaucoup d’émotion qui sans en faire trop et justement c’est ce qui séduit dans ce film. La relation entre Matt et Ben, bien que difficile progresse, pour au final nous offrir un grand moment d’émotion. Kodachrome reste un film, intéressant qui aborde avec intelligence les relationS père/fils, puis le film s’intéresse aussi à cette relation amoureuse entre Matt et Zooey infirmière de son père. Une réalisation qui a beaucoup de mérite, surtout quand on sait qu’il s’agit du premier film de Mark Rosa.

Kodachrome est sur un scénario de Jonathan Trooper, ou ils nous décrivent le long voyage d’un trio: deux hommes un père et un fils puis une jeune femme. Le père ayant était photographe, possède des pellicules Kodachrome et dans le Kansas, dans une petite ville dans un laboratoire ils sont les seuls encore à les développer. Mais le film, ne parlent pas de photos pour autant il nous raconte une histoire d’un père et d’un fils, dont les relations sont difficiles. Ce long voyage sera le dernier, pour son père et le moyen de pouvoir se rapprocher de son fils. Dans son récit Jonathan Trooper apporte beaucoup d’émotion, et arrive à émouvoir. Les personnages sont également très bien écrits, avec un père pas facile à vivre en fin de vie, puis un fils sur le point de perdre son boulot et un peu paumé. Puis il y a Zooey cette jeune infirmière attachée à Ben, mais le supporte et se rapproche de son fils. Un trio attachant, énormément touchant. Un casting qui se compose d’Ed Harris, Jason Sudeikis qui s’illustre dans un rôle plus dramatique, les rôles comme ça lui vont bien, puis également Elizabeth Olsen des prestations agréable pour le trio. Si vous avez le temps, prenez la route avec ces trois personnages et passés, un grand moment de cinéma.

 

Bande annonce

Rage 2: Gameplay Officiel Trailer

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Editeur(s) / Développeur(s) : id Software | Bethesda Softworks
Sortie France : Date de sortie inconnue
Genre(s) : FPS | Shooter
Thème(s) : Post-apocalyptique

 

Description : Rage 2 est un FPS se déroulant dans un monde post-apocalyptique, entre Mad Max et Borderlands. Il est la suite de Rage premier du nom, sorti en 2010. Le jeu, édité par Bethesda, devrait offrir au joueur une expérience en monde ouvert.

[Cannes 2018] The House That Jack Built de Lars Von Trier Bande annonce

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Date de sortie Prochainement (2h 35min)
De Lars von Trier
Avec Matt Dillon, Bruno Ganz, Uma Thurman…
Genres Drame, Thriller
Nationalités Danois, Français, Suédois, Allemand

Synopsis

États-Unis, années 70.
Nous suivons le très brillant Jack à travers cinq incidents et découvrons les meurtres qui vont marquer son parcours de tueur en série. L’histoire est vécue du point de vue de Jack. Il considère chaque meurtre comme une œuvre d’art en soi. Alors que l’ultime et inévitable intervention de la police ne cesse de se rapprocher (ce qui exaspère Jack et lui met la pression) il décide – contrairement à toute logique – de prendre de plus en plus de risques. Tout au long du film, nous découvrons les descriptions de Jack sur sa situation personnelle, ses problèmes et ses pensées à travers sa conversation avec un inconnu, Verge. Un mélange grotesque de sophismes, d’apitoiement presque enfantin sur soi et d’explications détaillées sur les manœuvres dangereuses et difficiles de Jack.

Instalife de Matt Spicer

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Date de sortie 21 mars 2018 en DVD (1h 42min)
De Matt Spicer
Avec Aubrey Plaza, Elizabeth Olsen, Wyatt Russell, O’Shea Jackson jr, Billy Magnussen…
Genres Comédie, Drame
Nationalité Américain

L’amitié à tout prix

 

Synopsis

Ingrid est une jeune fille fascinée par la vie de rêve que font miroiter les starlettes d’Instagram. Elle décide de s’installer à Los Angeles afin de s’immiscer dans la vie de l’influenceuse qu’elle adule. Mais de follower à stalker il n’y a qu’un pas…

C’est sans doute l’une des surprises de cette année, Instalife est une comédie dramatique qui s’intéresse de près à la solitude et les réseaux sociaux. Dans ce film c’est Instagram le réseau social de photographie, en effet le film suit une jeune femme en recherche d’amis car elle  à du mal a se lier. Une jeune femme un peu spécial, qui s’emporte facilement ce  qui lui a valu un séjour en hôpital psychiatrique. Matt Spicer réalise son premier film, en se penchant sur l’impact du réseau social photographique, qu’il a sur une jeune femme. Sans trop de maladresse, le réalisateur signe pour son tout premier film un sujet d’actualité, avec un personnage principal excentrique et un casting efficace. Instalife sort comme ça un peu de nulle part, et sans être extraordinaire il reste une surprise.

Ingrid est une jeune femme névrosée, qui a beaucoup de mal à se faire des amis. La jeune femme déboule dans un mariage d’une amie en colère, en lui reprochant de ne pas avoir été invité, elle lui balance quelque chose  au visage et fuit mais elle est plaquée au sol. Suivra pour cette jeune femme, un séjour en hôpital psychiatrique, à  sa sortie elle reste toujours autant accro à Intagram visitant les profils d’inconnus. Puis elle tombe sur le profil de Taylor Sloane, une jeune femme qui vit a Los-Angeles une photographe, dont son petit ami est un artiste. Ingrid voit en cette jeune femme, une nouvelle amie et décide de commencer à communiquer avec elle. Ingrid prend la décision de se rendre Los-Angeles et loue un appartement à un fan de batman. Pour s’approcher de Taylor elle lui enlève son chien en entrant chez elle par effraction puis Taylor lance un appel pour le retrouver. Ingrid l’appel pour lui dire, que elle l’a retrouvée. A partir de là, les deux jeunes femmes, deviennent amies. Taylor ignore le passé de Ingrid, et cette folie qui l’habite. Un passé qui ne restera pas secret bien longtemps, et pourrais bien mettre leur amitié en péril. Matt Spicer  met très bien en valeur Ingrid, cette jeune femme perturbée. Il s’intéresse à cette jeune femme, accro à Instagram à la recherche de l’amitié. Une mise en scène assez classique, mais  qui fait son effet car sachant que Matt Spicer  n’en est qu’à ses débuts le film  est une agréable découverte. Le film s’intéresse à une jeune femme, qui du mal à se faire des amis et qui est prête à tout pour s’en faire et Instagram sera le moyen, qu’elle  aura pour ce faire une nouvelle amie et en deviendra possessive au fil du temps. Parfois drôle, parfois touchant, Intalife parle d’amitié et de solitude et Matt Spincer maîtrise plutôt bien, son premier film.

 

Au scénario Matt Spicer et David Branson Smith, signe un récit simple mais drôle et touchant à la fois. On ne sait pas trop de quoi est capable Ingrid, on découvre peu à peu que les actes qu’elle commet sont vraiment ceux de quelqu’un qui a besoin d’amitié mais agit mal pour s’en trouver. On pourra retenir un grand travail dans l’écriture, du personnage d’Ingrid un personnage mal dans sa peau qui a conscience que ce qu’elle fait est mal, mais le fait quand même. Les actes de la jeune femme, auront des conséquences sur ce qui se passera plus tard. Instalife n’est pas un grand film, mais dispose de beaucoup de choses intéressantes, et l’écriture est maîtrisée. Au casting Aubrey Plaza assure dans le rôle de Ingrid, jeune femme  névrosée en recherche d’amitié. Mais aussi Elizabeth Olsen, jouant Taylor amie d’Ingrid qui ignore ce que cache cette dernière. Disposant d’un casting sympathique, et d’une écriture simple mais efficace, Instalife est une petite découverte à faire si vous avez le temps.

Bande annonce 

Bande annonce: A genoux les gars de Antoine Desrosières

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Date de sortie 20 juin 2018 (1h 38min)
De Antoine Desrosières
Avec Souad Arsane, Inas Chanti, Sidi Mejai…
Genre Comédie
Nationalité Français

Synopsis

Interdit aux moins de 16 ans
Le film est présenté dans la section Un Certain Regard au Festival de Cannes 2018

En l’absence de sa sœur Rim, que faisait Yasmina dans un parking avec Salim et Majid, leurs petits copains ? Si Rim ne sait rien, c’est parce que Yasmina fait tout pour qu’elle ne l’apprenne pas. Quoi donc ? L’inavouable… le pire… la honte XXL, le tout immortalisé par Salim dans une vidéo potentiellement très volatile.

Anon d’Andrew Niccol

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Date de sortie 4 mai 2018 sur Netflix (1h 40min)
De Andrew Niccol
Avec Clive Owen, Amanda Seyfried, Colm, Sonya Walger, Mark O’Brien, Joe Pingue…
Genres Thriller, Science fiction
Nationalité Américain
Musique Christophe Beck

Le progrès dans la tête

 

Synopsis

Dans un avenir où l’intimité est abolie, un enquêteur se penche sur le profil d’un tueur en série qui a été effacé de tous les enregistrements visuels.

Le réalisateur Andrew Niccol n’avaiT plus rien fait depuis Good Kill. Le réalisateur de Bienvenue a Gattaca, qui est d’ailleurs son premier film revient ici à la S.F. L’appellation cyber-thriller colle plutôt bien au style, du long-métrage. Une production Netflix, pour  Andrew Niccol qui revient en force avec ce film. Le réalisateur nous avait manqué,  sa réalisation en tout cas de ce genre. Assez complexe et très intéressant, Anon à le mérite d’offrir un film d’anticipation, qui pose des questions sur notre société, ou sur ce qu’elle est en train de devenir. Andrew Niccol est donc revenu, et pas pour rien, puisque dans son film il propose des choses intéressantes.

 

Dans un futur proche, l’humain vit avec un système high-tech qui stock les souvenirs. Il peut visionner tant qu’il veut ses souvenirs. Ce système très bien élaboré, permet aussi de passer des coups de téléphone et éventuellement de pouvoir enquêter pour les policiers sur des crimes commis. L’inspecteur Sal Frieland enquête sur un tueur en série, la recherche de ce dernier s’avère compliquée, car il a été effacé de tous les enregistrements visuels. Sal Frieland et son équipe s’implique à fond dans l’enquête. Sal afin de piéger ce qui s’avère être une tueuse, s’invente un personnage. Il prend des risques, quand il découvre que la meurtrière est bien plus redoutable qu’il ne le pensait. Cette dernière à le pouvoir de pirater, le système et ainsi compliquer la tâche des enquêteurs. Avec ce nouveau système, il n’y a plus de vie privé tout peut-être dévoilé. Vos secrets les plus enfouis, sont désormais sont à la portée de qui le voudras. Sal Frieland est un inspecteur au passé douloureux, ce dernier à perdu son fils quelques années auparavant dans un accident et depuis il est divorcé et appelle  son ex-femme car il a besoin d’en parler. Andrew Niccol nous offre un film, à la réalisation au rythme un peu lent, la photographie grisâtre offre un style au film et c’est très bien fichu. Le film paraît un peu complexe, mais le film nous explique simplement. C’est une réalisation intelligente, ou le réalisateur nous montre l’état de notre société celle qui nous espionne, et ou nous n’avons plus de vie privée. Au final même si le film se déroule dans un futur proche, il est assez proche de la réalité sur de nombreux points. Il montre aussi, que même le progrès peut-être vaincu par des personnes dangereuses. Anon aborde sans en faire trop des points importants, une production Netflix honorable à découvrir maintenant.

Le scénario est aussi d’Andrew Niccol, et il y a un énorme travail dans l’écriture. On pourra retenir qu’il y a un tas de bonnes idées, comme ce système implanté dans la tête. Ce futur imaginé par Niccol, est très intelligent et offre de très bons moments. Anon possède un univers très riche, très bien développé dans son récit mais aussi dans le traitement des personnages. Le personnage de Sal, l’inspecteur de police en charge de l’enquête est un homme torturé, qui a beaucoup de mal à surmonter la mort de son fils. C’est le protagoniste principal du film, et donc le film se concentre beaucoup sur lui et le développe très bien. La fille qui ne porte pas de nom qu’interprète Amanda Seyfried, est celle qui commet les crimes elle a plein de secrets. Quel plaisir de revoir Clive Owen dans ce casting , un acteur qui commence à se faire rare. Amanda Seyfried assure aussi bien, mais aussi à l’écran Colme Feore qui dirige l’enquête, puis Sonya Walger joue Kristen l’ex-femme de Sal. Un film de S.F d’anticipation vraiment réussi, ou Andrew Niccol marque enfin son retour.

Bande annonce

[Sortie Blu-Ray] Les Heures sombres de Joe Wright

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Synopsis

Homme politique brillant et plein d’esprit, Winston Churchill est un des piliers du Parlement du Royaume-Uni, mais à 65 ans déjà, il est un candidat improbable au poste de Premier Ministre. Il y est cependant nommé d’urgence le 10 mai 1940, après la démission de Neville Chamberlain, et dans un contexte européen dramatique marqué par les défaites successives des Alliés face aux troupes nazies et par l’armée britannique dans l’incapacité d’être évacuée de Dunkerque. Alors que plane la menace d’une invasion du Royaume- Uni par Hitler et que 200 000 soldats britanniques sont piégés à Dunkerque, Churchill découvre que son propre parti complote contre lui et que même son roi, George VI, se montre fort sceptique quant à son aptitude à assurer la lourde tâche qui lui incombe. Churchill doit prendre une décision fatidique : négocier un traité de paix avec l’Allemagne nazie et épargner à ce terrible prix le peuple britannique ou mobiliser le pays et se battre envers et contre tout. Avec le soutien de Clémentine, celle qu’il a épousée 31 ans auparavant, il se tourne vers le peuple britannique pour trouver la force de tenir et de se battre pour défendre les idéaux de son pays, sa liberté et son indépendance. Avec le pouvoir des mots comme ultime recours, et avec l’aide de son infatigable secrétaire, Winston Churchill doit composer et prononcer les discours qui rallieront son pays. Traversant, comme l’Europe entière, ses heures les plus sombres, il est en marche pour changer à jamais le cours de l’Histoire.

Détails du Blu-Ray

Acteurs : Gary Oldman, Kristin Scott Thomas, Ben Mendelsohn, Lily James, Ronald Pickup
Réalisateurs : Joe Wright
Format : Couleur, Plein écran, Cinémascope
Audio : Français, Anglais, Italien, Espagnol
Sous-titres : Espagnol, Islandais, Danois, Portugais, Arabe, Hindi, Norvégien, Néerlandais, Français, Suédois, Finnois, Italien
Sous-titres pour sourds et malentendants : Anglais
Région : Toutes les régions
Rapport de forme : 1.85:1
Nombre de disques : 1
Studio : Universal Pictures France
Date de sortie du DVD : 15 mai 2018
Durée : 125 minutes

Bonus

« Dans les Heures Sombres »
« Gary Oldman : devenir Churchill »
Commentaire audio de Joe Wright

CRITIQUE DU FILM 

Une bande annonce pour le Predator de Shane Black

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Date de sortie 17 octobre 2018
De Shane Black
Avec Boyd Holbrook, Olivia Munn, Jacob Tremblay …
Genres Action, Science fiction, Epouvante-horreur
Nationalité Américain

Synopsis

Les pires prédateurs de l’univers sont maintenant plus forts et plus intelligents que jamais, ils se sont génétiquement perfectionnés grâce à l’ADN d’autres espèces. Quand un jeune garçon déclenche accidentellement leur retour sur Terre, seul un équipage hétéroclite d’anciens soldats et un professeur de science contestataire peuvent empêcher l’extinction de la race humaine.

Les Revenants de Robin Campillo

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Date de sortie 27 octobre 2004 (1h 46min)
De Robin Campillo
Avec Géraldine Pailhas, Jonathan Zaccaï, Frédéric Pierrot, Marie Matheron, Victor Garrivier, Djemel Barek…
Genres Fantastique, Drame
Nationalité Français
Musique Martin Wheeler

 

Synopsis

Les morts sont revenus en masse. Dans le monde, des milliers de personnes décédées ont quitté les cimetières pour investir les villes. Puis le phénomène s’est arrêté, comme si les portes du monde s’étaient de nouveau refermées. On est entré maintenant dans une nouvelle phase particulièrement délicate : la réinsertion des morts dans leurs familles.

Le film Les Revenants, est le premier film de Robin Campillo depuis il fait Eastern Boys et 120 Battements par minute récompensé cette année aux Césars. Le premier film de Robin Campillo est très peu connu, et pourtant le film est une expérience intéressante. En 2012 le film est adapté en série télé par Fabrice Gobert pour Canal+, la première saison fut un succès la deuxième moins car beaucoup trop d’attente entre les deux. La série s’arrêta donc à la deuxième saison. Une ambiance différente du film, mais tout aussi intéressante. Le film de Robin Campillo, est sortie en 2004 et propose un concept intéressant, sur des morts revenant à la vie. Je ne parle pas de zombies attention, mais de gens qui sont revenus à la vie comme si il n’était jamais mort. Moins sombre que la série, le film dégage un ambiance différente assez malsaine, un peu comme la série à sa manière. Des détails qui n’en font pas un mauvais film, bien au contraire.

La mort n’est pas forcément un sujet facile à aborder au cinéma. Robin Campillo assure dans sa mise en scène, où l’intrigue se déroule dans une ville dont nous ne connaîtrons pas le nom. La scène d’ouverture, voit des gens par un nombre incalculable, sortir du cimetiere de la ville. Les  morts sont revenus à la vie, ils déambulent en ville ne sachant pas où ils vont. La  ville à pour but ,de réinsérer ces gens dans la société, et les gens doivent faire face au retour de ceux qu’ils ont aimés  autrefois. Rachel fait face au retour de son mari, et comme tous les autres il n’est plus le même. Leur réaction face à ce retour dans le monde des vivants, est assez étrange il reste debout fixe comme si ils attendaient quelque chose. Au  fur et à mesure, les morts semblent devenir un danger pour la population leur comportement est inquiétant et ils semblent élaborer un plan. Comment réagir quand ceux que vous aimez reviennent à la vie? C’est la question que pose le film. Nous suivons plusieurs des protagonistes, qui doivent affronter ces retours dont le personnage  de  Rachel. Elle n’ose toucher son mari, au début puis la confiance vient peu à peu. Cependant des personnes revenus à la vie ne parle que très peu, ils sont perdu et n’ont pas l’air d’avoir de but précis. Mise en scène au rythme assez lent, mais c’est ce qui fait le  charme de ce film l’ambiance  est très particulière, elle est légèrement malsaine. La réalisation est remarquable, Robin Campillo maîtrise sa caméra et offre une très bonne expérience.

 

En effet Les Revenants est une expérience particulière, qui se focalise énormément sur ce qu’il faut faire de l’arrivée des revenants comment gérer tout ça. L’écriture de Robin Campillo et Brigitte Tijou, s’intéresseront plus tard aux relations et leur intégration dans le monde des vivants. La question de pourquoi  et comment sont-ils revenus?elle restera sans réponse, cependant ils élaborent un plan assez flou car on ignore le but. Beaucoup de  choses qui reste dans le flou, et puis le film ne s’intéresse pas suffisemment sur le développement des personnages. Ce qui est intéressant dans ce récit, c’est que cette écriture nous montre des morts revenus à la vie et pas des zombies. Car ce ne sont pas des monstres, un concept original qui a vraiment du mérite. Le casting du film dispose de Géraldine Pailhas dans le rôle de Rachel, Jonathan Zaccai dans le rôle de Mathieu son mari revenu à la vie. Mais également Frederic Pierrot, qu’on retrouvera dans la série, mais dans un rôle différent. Le film n’est pas parfait, mais c’est ce genre de film Français que nous voulons plus. Le film laisse des zones de mystère, et ne répond pas à de nombreuses questions néanmoins ça n’en fait pas un défaut. Les revenants est une découverte à faire au plus vite, car c’est une expérience presque sensorielle à découvrir au plus vite.

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