L’économie du couple
Une veuve mono-parentale hérite de la garde de son fils, un adolescent TDAH impulsif et violent. Au coeur de leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l’aide inattendue de l’énigmatique voisine d’en face, Kyla. Tous les trois, ils retrouvent une forme d’équilibre et, bientôt, d’espoir.
De: Xavier Dolan Avec: Antoine Olivier Pilon, Patrick Huart, Suzanne Clément, Anne Dorval Genre: Drame Durée: 2h18
De ce film en découle la consécration à Cannes pour un réalisateur de 25 ans à cette époque là, Xavier Dolan se voit obtenir le prix du jury au festival de Cannes, s’il avait obtenu la palme d’or le prix le plus important du festival il aurait été le plus jeune metteur en scène a obtenir ce prix mais il a déja obtenu le prix du Jury est c’est déjà quelque chose d’admirable pour son jeune âge, il a déjà réalisé 7 films et tous sont des films à observer, à en être attentif car se sont tous des films qui ont sa patte, sa vision du cinéma. Dans les interviews quand il parle, il dit il beigne dans le cinéma depuis petit, il est acteur depuis ses 4 ans et il vient d’un milieu social populaire, avec le langage de toute les familles, non soutenu, avec toute la vulgarité et les bons mots également, ils parlent de gens simples, avec une esthétique et une émotion unique car les personnages dont il parle sont des personnages qu’il aime. Il est sincère dans sa manière de filmer il veut faire des films avec des femmes fortes, des femmes magnifiques avec une âme, et une volonté, une force extraordinaire.
Pour moi voir ses films a été une vraie galère car mis à part son dernier film au casting bien français Juste la fin du monde, ses autres films québecquois il faut trouver à les voir de manière sous titrée pour pouvoir comprendre tout ce que le film a à nous montrer et ça ce ne fut pas le plus évident et c’est ce qui m’a longtemps mit réticent à le voir malgré la bande annonce qui m’avait directement happé. De son 1er film J’ai tué ma mère en passant par les amours imaginaires, des gens ordinaires, ou Tom à la ferme et Lawrence anyways et je m’étais donc emparé d’un des rares coffret que j’avais vu réunissant la totalité de ses films. J’ai été charmé, et ce film était un cri du coeur, la ou son prochain film allait parlé d’un homme qui garde ses émotions, ne savant plus dialoguer avec sa famille, Mommy lui montre tout son contraire c’est un jeune qui expluse ses émotions comme elles lui viennent, au moment ou elles lui viennent même si ça doit être dévastateur. Il aime mettre en avant ses femmes et je l’en remercie car à chaque fois Anne Dorval ou Suzanne Clément m’ont ébahis. Deux actrices juste vraies, sincères incarnant leurs personnages à la perfection et je regrette malgré le casting dingue qu’il ait pu avoir pour Juste la fin du monde que ses deux ci n’aient pas pu y participer, j’en suis au point de ne plus pouvoir me passer d’elles, c’est un énorme cri d’amour que je leur porte. Anne Dorval dans le film est la mère de notre personnage principal, et Suzanne Clément et l’amie, la voisine qui va prendre une part importante dans leur vie.
Le personnage principal qu’incarne Antoine Olivier Pilon n’est pas en reste non plus avec la folie du personnage, l’acteur ne tombe pas dans le ridicule et arrive à devenir très attachant voilà donc un réalisateur qui à chaque réalisation sait parfaitement diriger ses acteurs. Là encore et je le dis à chaque fois qu’un film ose le faire j’adore les films ou la musique prend le pas sur le film, des fois elle raconte les états d’âmes d’un personnage d’autre fois elle est juste la pour apporter une touche sympathique au film quoi qu’il arrive j’apprécie particulièrement ce procédé, et Xavier Dolan aime l’utiliser autant que moi car c’est l’une de ses petites touches maitresses qu’il maîtrise avec justesse à chacun de ses films et il arrive toujours à me bouleverser. Ici une scène en particulier m’a chamboulé celle ou la mère part dans ses rêves et imagine l’avenir. C’est à un moment déterminant du film et la scène n’en est que plus criante de vérités, belle, déchirante.
Un film qu’on ne peut que voir avec admiration, je ne peux cesser de me dire à chacune de ses scènes pxtain ce mec a 25 ans.. Je me reconnais en cet homme qui voue un amour sans fin au cinéma. En discours en recevant son prix il appelait les gens à changer le monde en vivant de leurs rêves, qu’à chacun de ses films il arrive à un moment déterminant de sa vie et que ses prix lui font comprendre qu’il faut faire des films qui nous ressemble avec toutes nos émotions et toute notre sensibilité et que c’est que comme ça qu’on peut donner tout de soi même. Il terminait en disant que toute sa vie il réaliserait et que ses films seraient aimés ou non mais il a terminé avec cette citation » Je préfère la folie des passions à la sagesse de l’indifférence « . Une chose est sure Xavier Dolan avec ses films ne me laissent jamais indifférent.
Je vous ai déja parlé dans critique de Juste la fin du monde que son futur film au casting américain était l »un de ceux que j’attendais le plus car Kit Harrington le géant Jon Snow de la série Game Of Thrones et Jessica Chastain vue dans Zero dark thirty ou dans Interstellar pour ne citez qu’eux et qui est mon actrice favorite (voir photo suivante).
Pour toutes les raisons que je vous ai indiqué vous devez vous lancé dans l’expérience qu’est le film de Xavier Dolan vous aurez pour sur une sensation certaine d’un cinéma rare, d’un cinéma de passionné voilà des films qui me donnent envie de croire à mon avenir futur dans ce milieu pour lequel je m’acharnerai indéfiniment. Une des critiques a résumé le film en citant « notre palme du coeur » c’est réellement ça, c’est un film rare, un des meilleurs pour moi comme le fut son suivant Juste la fin du monde voyez ses oeuvres.
Laissez vous la chance de découvrir ce film. Foncez.
Miss Peregrine et les enfants particuliers a tout pour devenir un succès décidément après un été des plus ennuyeux niveau cinéma, le mois de Septembre a redoré le blason du cinéma avec quelques petites perles comme Comancheria, Frantz, Kubo ou Juste la fin du monde. Tim Burton a toujours été un réalisateur intriguant capable de véritables pépites comme de films aux allures plus, déja vu.
En attendant il a une vraie patte, et l’a renouvelle chaque fois, mon premier film de ce réalisateur était Sleepy Hollow et j’avais adoré sa version du cavalier sans tête même si depuis toutes ses années elle a peut être mal vieillie, Big eyes son dernier film était le plus neuf de tous, on ne retrouvait pas sa patte dans l’univers mais bien dans les tableaux, c’était très coloré, très curieux de sa part. Après avoir tourné pendant des années avec son acteur fétiche Johnny Depp, avec entre autres les loufoques Charlie et la chocolaterie, Alice aux pays des merveilles, Dark Shadows et le ténébreux Sweeney Todd pour ne citer qu’eux. Ce film se révèle être enchanteur et tout à son image. Un univers tiré de romans que je n’ai pas lu mais que l’auteur dit fidèle aux livres et donc qui colle parfaitement à l’univers de Burton.
J’ai été très curieux de découvrir ce film et j’appréhendais de rester sur ma fin hors je trouve que ce film est une de ses petites perles avec Eva Green à son casting pour la deuxième fois et moi qui ne suis pas fan d’elle, je l’ai trouvé époustouflante à chaque fois qu’elle était sous sa caméra comme quoi. Que l’on parle de monstres effrayants ou de personnes hors du communs Tim Burton qui se sentait différent dans son enfance, sait l’importance de prendre le temps de nous les présenter afin d’amener une cohérence, le bon rythme, la bonne émotion.
Mise à part un final des plus expéditif mais non moins intéressant Tim Burton nous fait part de toute son ingéniosité à inventer des mondes sombres, macabres mais non dénué de charme et d’une pointe d’humour quant aux premiers repas de nos ennemis dont se trouve en tête le grand Samuel. L Jackson (Star Wars, Les 8 salopards)..Le voir dans un rôle pareil est un régal car il se voit à l’écran qu’il prend un plaisir fou.
L’acteur principal Asa Buterfiel confirme être un acteur de talent qui a tout l’avenir devant lui, il était parfait pour le film Hugo Cabret de Martin Scorcese aux côtés de la toute autant talentueuse Chloe Grace Moretz, ou pour le film La stratégie d’Ender aux côtés de grands noms comme Viola Davis et Harrison Ford qui était un film blockbuster intelligent et magnifiquement porté.
Il confirme qu’il sait donné de la profondeur à ses personnages mais le véritable coup de coeur de ce casting c’est Ella Purnell (dernière photo) qui pour moi est étincelante et rend chacune de ses scènes captivantes, elle a su donner le meilleur à son personnage.
Elle était déja la jeune Maléfique pour la version Disney portée par Angelina Jolie dans la version adulte du personnage et fut également le personnage de Jane jeune pour le film Tarzan et elle mérite d’être bien plus exposé au vu de son talent.
Les personnages sont tous fascinant à suivre il y a de la magie dans la narration qu’amène Burton dès ses premières scènes, dès son générique d’entrée. D’ailleurs à la fin de son générique avec sa musique sombre, il fait une cassure de ton totale étonnante mais qui ne gêne en rien.
La musique elle est un atout extrêmement convaincant au film, elle est féerique, elle retranscrit exactement ce qu’il faut pour se fondre dans l’univers du film, c’est beau, ça marque et c’est tout ce que l’on peut en attendre.
L’action quant à elle dans son final est ce qui pêche un poil car elle n’est jamais aussi spectaculaire que l’on le voudrait autrement, le film est une réussite. Je n’ai pas regardé une fois ma montre, je n’ai pas lâché l’écran. Que l’on me parle de boucles intemporelles, de monstres aux tentacules, d’enfants aux dons uniques que l’on passe les thèmes de la quête d’identité, de la famille, ou de la solidarité le film réussit tout ce qu’il entreprend. C’est lisible, rythmé avec que de bons acteurs avec une histoire passionnante. Pour les plus fans, Tim Burton s’amuse a apparaitre le temps d’une scène pour un rôle de figuration mais ça a été un plaisir de le voir, je vous laisse le chercher.
Foncez !.
Kubo est un être aussi intelligent que généreux, qui gagne chichement sa vie en sa qualité de conteur, dans un village de bord de mer. Cette petite vie tranquille, ainsi que celle de ses compagnons Hosato, Hashi et Kamekichi va être bouleversée quand par erreur il invoque un démon du passé. Surgissant des nues cet esprit malfaisant va abattre son courroux sur le village afin d’appliquer une vindicte ancestrale.
Dans sa fuite, Kubo fait équipe avec Monkey et Beetle, pour se lancer dans une épopée palpitante afin de sauver sa famille et percer le secret de la chute de son père, le plus grand samouraï que le monde ait jamais connu. À l’aide de son Shamisen– un instrument musical magique-il va affronter toutes sortes de dieux et de monstres, notamment le terrible Moon King assoiffé de vengeance ainsi que les affreuses sœurs jumelles afin de dénouer le mystère de son héritage, réunir sa famille et accomplir sa destinée héroïque.
En voyant Kubo et l’armure magique je ne m’attendais pas à une telle claque mais ça en est réellement une. Kubo et l’armure magique peut paraître moche aux premiers abords mais nous sommes tellement habitué aux têtes format Pixar que quand ça change et en réalité la stop motion du film est vraiment éblouissant, terriblement beau c’est vivant c’est original c’est super bien fait.
Le film a demandé plus de 2 ans de travail Kubo a nécessité le travail de nombreux techniciens qui ont dû relever des défis inédits dans l’animation. Par exemple, 35 animateurs travaillaient d’arrache pied sur 70 plateaux différents et le personnage principal, Kubo, possède 11 007 expressions de bouches, 4 429 expressions de sourcils, et un total de 23 187 visages. Le film possède les plus grands ainsi que les plus petites impressions en volume du monde : respectivement, la tête de Kubo pour les gros plans, et la tête de Madame Singe pour un plan large où elle est dans la main du squelette. L’armature d’un personnage prend également des semaines à être créée. Une fois la marionnette type réalisée, on en reproduit plusieurs modèles.
Après Coralie, L’étrange pouvoir de Norman ou Les Boxtrolls, Kubo est le seul film de ce studio qui me convint réellement d’un début à sa fin.
*Quand on sait le travail, la minutie qu’il fallut avoir pour créer cet univers je suis impressionné, un film d’animation qui a un scénario riche permettant d’aborder des thèmes comme: L’amour, le courage, l’acceptation de la différence ou la recherche de soi. Revenant à une époque de Japon médiéval intégrant des mythes et légendes et monstres en tout genres. La dimension spirituelle du film a une place importante qui donne une puissance en plus au tout.
La magie du film opère car tout est d’une fluidité ahurissante, c’est un film profond qui par ses ennemis sait être à la fois drôle et terrifiant et qui par ses moments de bravoure nous en met toujours plein la vue et à par moment une intensité extrême.
L’intérêt d’un film d’animation c’es sa capacité à conter des histoires inoubliables, captivantes et profondément humaines. Le studio Laïka s’est surpassé une nouvelle fois sur tous les plans avec une générosité de chaque instant et une intelligence rare dans un film qui se permet, on l’oublierait presque, de proposer un univers original à l’heure des licences à tout va.
l’univers sombre, adulte et incroyablement séduisant belle promesse d’une oeuvre joliment inspiré par la mythologie asiatique, terreau immensément fertile pour l’imaginaire.
L’épouvante est cependant bien là dans l’oeuvre et sait nous amener la terreur avec brio surtout venant des plans des horribles tantes prêt à en venir à bout de leur cher neveu et de son dernier oeil.
Le réalisateur Travis Knight est un grand admirateur de l’univers de Tolkien, de la mythologie grecque et nordique, des mangas en passant par Steven Spielberg, Akira Kurosawa, ou Hayao Miyazaki. Ils ont été sa source d’inspiration pour donner à Kubo l’ampleur d’une grande fresque en film d’animation et tout ce qu’il a exploité dans ce film a été honoré. Pour les enfants se sera un film d’animation de qualité qui les divertira comme jamais et leur en mettra pleins les yeux pour les adultes on y retrouvera des taches d’humour non regrettable et qui apporte un peu de légèreté à une oeuvre pour les 90 pour cent sombre, d’une beautée absolue dont le scénario simple mais efficace permet au film de briller. Juste une petite perle qu’il ne vous faut pas manquer.
François Gautier est radin ! Economiser le met en joie, payer lui provoque des suées. Sa vie est réglée dans l’unique but de ne jamais rien dépenser. Une vie qui va basculer en une seule journée : il tombe amoureux et découvre qu’il a une fille dont il ignorait l’existence. Obligé de mentir afin de cacher son terrible défaut, ce sera pour François le début des problèmes. Car mentir peut parfois coûter cher. Très cher…
De: Fred Cavayé Avec: Dany Boon, Laurence Arné, Noemie Schmidt.. Genre: Comédie Durée: 1h30
Fred Cavayé s’attaque avec Radin! à sa première comédie ses autres films étaient des thrillers, des films d’actions, d’excellents films comme Mea Culpa, A bout portant 2 films avec en tête d’affiche Gilles Lellouche et Pour elle avec Vincent Lindon et Diane Kruger pour ne parler que d’eux. Avec cette comédie Fred Cavayé se met en danger et cela fait du bien, un réalisateur qui tente et il ne le fait pas avec n’importe qui il prend pour tête d’affiche Dany Boon l’acteur préféré des français.
J’ai eu la chance de voir ce film en avant première au méga CGR de Tours en présence de Fred Cavayé et de Dany Boon et même s’ils étaient attendus encore dans bien d’autres salles ils ont su grâce à Dany évidement mettre le feu à la salle en nous racontent toujours des anecdotes plus crues les unes que les autres. Leur laissant mon cv et obtenant une photo avec Dany, le film pouvait commencer.
Alors après tant d’enchantements que vaut réellement le nouveau film de Fred Cavayé Radin! He bien si on regarde les comédies d’aujourd’hui et son film on peut dire qu’il est dans l’air du temps, sa comédie n’est ni révolutionnaire, elle est plutôt classique, mais pleine de bonnes intentions, et arrive à être drôle et émouvante à bien des moments à par une facilité au niveau de la narration pour son final j’ai plutôt bien aimé ce nouveau film qui ressemble beaucoup à un film qu’aurait pu réalisé Dany Boon lui même. J’ai été surpris par l’émotion que certaines scènes du film arrivait à amener.
Mais le casting n’est pas en reste car avec Dany Boon nous avons la talentueuse Laurence Arné qui dans le film tombe sous le charme de cet avare de son argent, et de Noemie Schmidt mon coup de coeur du film l’étudiante et monsieur Henri qui était son premier film et qui mérite son succès elle joue ici la fille de Dany Boon.
Le fait qu’il soit radin est expliqué plutôt habilement dès le début du film, c’est donc dans son inconscient que cela se passe car comme le disait Dany Boon, un radin ne sait pas toujours qu’il est radin il ne s’en rend simplement pas compte. Ici c’est un peu le cas de son personnage qui est la pire des pinces mais pense devoir sans arrêt faire des économies ce qui donne évidement bien souvent des scènes hilares dont celle du restaurant notamment. Scène vu et revue mais qui marche à tous les coups.
Voici la jeune actrice Noemie Schmidt que vous devez absolument suivre et que vous pouvez retrouver dans la série Versailles ou dans l’étudiante et monsieur Henri.
Pour moi la scène mythique du film est vous verrez celle du concerto quand il fait du violon, car lui et celle qui l’aime sont tous deux de grands violonistes. J’ai aussi eu le droit à ma larme à l’oeil comme je vous disais je ne m’attendais pas à ce petit côté en plus qui en fait un excellent divertissement mais pas une grande comédie pour autant ca se laisse agréablement regarder c’est l’essentiel on n’en attend pas plus. Si vous voulez passer du bon temps allez voir ce film.
On ne parle plus de jeune réalisateur mais d’un prodige, Xavier Dolan réalisateur de Juste la fin du monde est âgé de 27 ans, un réalisateur, à la patte unique, reconnaissable entre mille qui a su s’imposer très vite dans le milieu et qui fait parti des meilleurs à ce jour.
Les thèmes qui reviennent dans les films de Xavier Dolan c’est l’envie d’être aimé, l’amour impossible, la cellule familiale et la quête d’identité.
Avec Xavier Dolan on est assuré d’avoir un film qui fait vivre des émotions et quel talent il a.. Ce dernier film est bluffant d’émotion.
Xavier Dolan c’est un réalisateur de 27 ans qui compte 7 films à son actif, 7 films qui méritent tous d’être vu tant le monsieur a du talent et tant sa patte est particulière. Il a commencé a réalisé à 20 ans son 1er film: J’ai tué ma mère dont il avait lui même écrit le scénario, puis Des amours imaginaires, des gens ordinaire, Tom à la ferme, Laurence Anyways, Mommy et le futur The Death and Life of John F. Donovan. Mommy a été son plus beau succès et le prix du jury à Cannes et Juste la fin du monde a recu le grand prix cette année.
Ayant un coffret réunissant toutes les perles de ce réalisateur je me les suis revu avant celui ci et que dire.. J’en attendais énormément de Juste la fin du monde et je suis ressorti ébahi, impressionné, le film est un appel au secours d’une beauté et d’une dureté assourdissante. La force de ce film repose notamment dans ses gros plans, dans ses regards qui se croisent et en disent bien plus que tous les mots de ce film. Entre les rancoeurs du passé, des personnages qui ne s’écoutent pas et se coupent la parole sans cesse, ne se parlant qu’en criant, en s’entre déchirant, cette incompréhension à se comprendre dans ce huit clos étouffant et absolument bien transposé et magnifié à l’écran. Adapté d’une pièce de théâtre de Jean Luc Lagarce explique le choix de son film: « Je voulais que les mots de Lagarce soient dits tels qu’il les avait écrits. Sans compromis. C’est dans cette langue que repose son patrimoine, et c’est à travers elle que son œuvre a trouvé sa postérité. L’édulcorer aurait été banaliser Lagarce »
Je ne peux pas juger le film par rapport à la pièce je ne l’ai jamais vu, mais je peux juger le film est celui ci est d’une perfection impressionnante. Notamment à son casting cinq étoiles dont figure: Léa Seydoux, Gaspard Ulliel, Marion Cottillard, Vincent Cassel et Nathalie Baye et malgré quelques réticences par rapport à certains acteurs, surtout actrices de ce film il faut dire que quand un génie de la caméra filme des acteurs, actrices, il les sublime. Marion Cotillard et Léa Seydoux que je ne porte pas toujours dans mon coeur sont ici ainsi que tous les autres à tomber.. Et donne ici le meilleur d’eux mêmes.
Plusieurs fois pendant le film, le réalisateur va isolé notre personnage principal avec une personne de sa famille, pour une scène qui durera parfois à peu près une dizaine de minutes nous rentrons donc dans l’intime de ses deux personnages et de leur rapport entre eux, sont ils proches, sont ils froid, se parlent t’ils, s’aiment ils, voilà ce que permettent d’amener ses quelques minutes nous y avons notamment le droit entre Léa Seydoux et notre personnage principal, Nathalie Baye et notre personnage principal et Vincent Cassel et notre personnage principal. Le réalisateur joue sur leur mal aise de leur manque de communication courant avec le personnage de Marion Cotillard, dans ses moment là les acteurs paraissent pathétiques, impuissants, fragiles mais c’est le seul personnage du film qui à l’air de comprendre notre antagoniste principal et à découvrir son secret et aussi une des rares à éprouver de la bienveillance. Des moments ou le temps donne l’impression de se figer ou le réalisateur joue avec nos sentiments, avec nos nerfs d’attendre que notre personnage principal fasse ses avoeux, des moments ou tout peut éclater. L’idée du film à la base repose sur ce déjeuner en famille ou les révélations tomberont. Pour une famille qui ne communique pas, difficile de dire comment les choses se passeront.
En cela le prochain film de ce réalisateur est déja une immense attente pour moi car il a pour casting dans un rôle plus ou moins important pour le moment c’est incertain mon actrice favorite que vous voyez à ses côtés sur cette photo et qui parlera:
Une star hollywoodienne entretient une relation secrète avec un jeune britannique, alors que la rédactrice en chef d’un tabloïd tente de détruire sa vie. Jessica Chastain sera cette rédactrice et je l’imagine sans mal l’incarnera avec perfection, de ce casting nous retrouverons Kit Harrington le célèbre Jon Snow pour la série Game of thrones.
Pour revenir à Juste la fin du monde la musique elle aussi à son importance autant qu’elle en avait pour son sublime Mommy ici la musique permet de comprendre à certains moments de tension dans la famille que notre personnage n’est plus présent, il n’est plus avec eux il est totalement déconnecté ou cela est amené aussi lors de souvenirs, les musiques sont puissantes, bien intégré, prenante.
Le film passionne de son entrée en scène à sa dernière, sublimée en musique et qui conclut 1h40 de douleurs et de non dit.
Je ne peux pas dire mieux Juste la fin du monde résonne pour moi comme l’un des meilleurs films français jamais vu tant il est original dans sa façon de filmer, dans sa mise en scène, et tant il bouleverse, un moment de cinéma rare comme on voudrait tant en voir plus, de sa lumière à l’intensité de ses décors, le jeune cinéaste de 27 ans me fascine et à tant à nous montrer encore son amour pour le cinéma se ressent et je le comprends autant que je l’approuve. Voyez ce film. Chef d’oeuvre total.
Après la mort de leur mère, deux frères organisent une série de braquages, visant uniquement les agences d’une même banque. Ils n’ont que quelques jours pour éviter la saisie de leur propriété familiale, et comptent rembourser la banque avec son propre argent. À leurs trousses, un ranger bientôt à la retraite et son adjoint, bien décidés à les arrêter. De: David Mackenzie Avec: Chris Pine, Ben Foster, Jeff Bridges… Genre: Western, Thriller, Drame.. Durée: 1h42
Aux vues des critiques élogieuses sur le film j’y suis allé d’un pas plus pressé que je ne l’étais pour le découvrir je ne vais pas aller autour du pot, les critiques les plus élogieuses sont toutes méritées le film est une petite pépite du genre. Entre musique parfaitement adapté, ambiance western, richesse d’écriture, réalisation des plus fluides et des acteurs vifs tous aussi bons, le bijou de la rentrée. Tout marche dans ce film, tout est fait pour nous faire passer le meilleur des moments et nous donner envie une fois le film finit d’y retourner les raisons qui ont poussés le réalisateur à faire ce film sont les suivantes:
« Ce qui m’a intéressé dans ce projet, c’est qu’il met en scène ce que j’appelle la ‘criminalité rédemptrice’, autrement dit, il s’attache à des personnages honnêtes qui transgressent la loi pour des raisons légitimes. C’est aussi un croisement très rare entre le western, la comédie, le film de braquage et le road-movie. » Le scénario du film est signé Taylor Sheridan, qui jouait dans les deux premières saisons de Sons of Anarchy (et dans le tout début de la troisième) le policier taciturne David Hale. Il avait récemment écrit Sicario, violent film sur les cartels de drogue réalisé par Denis Villeneuve qui si vous ne l’avez pas vu est une vraie merveille à ne pas louper je vous y incite sincèrement. Sheridan voit ces deux scripts comme les deux premiers volets d’une trilogie sur le « Nouvel Ouest ». J’ai donc hâte de découvrir ce que sera le futur 3e épisode de ce nouvel ouest car avec ses deux films monuments le prochain est digne de mes plus grandes attentes. Soldado sera la future « suite » du film en tout cas elle s’interessera au personnage de Benicio Del Toro donc à savoir peut être parlerons nous de son passé, je suis curieux de le savoir.
Evidement les acteurs sont impériaux mais ils sont aidés par une photographie fantastiques et une ambiance, un rythme, un scénario.. Ils ont tout pour donner le meilleur d’eux mêmes et que le résultat soit fascinant c’est le cas, j’adore Ben Foster et j’adore également Chris Pine, les deux en frères hors la loi sont parfait, ils f. Si on devait détacher tout ce que réunit le film il serait l’un des meilleurs roads movies, un des meilleurs westerns et l’un des meilleurs films de braquage sauf que là tout est réunit. J’ai pas de mots pour qualifier le film a tel point une fois devant on en prend un plaisir immense. Un film qui surtout arrive à être drôle touchant au travers de cette dure histoire car on rit à beaucoup de moment grâce notamment à des moments cultes avec Jeff Bridges sheriff qu’il interprète avec tant de classe dans un dernier acte extrêmement émouvant, un film qui chasse l’idée classique du gentil et du méchant ici il n’y en a pas réellement. Un ‘western étonnamment moderne sur fond de crise sociale.
Ponctué de silences qui souvent parlent plus que de longs discours, ou de répliques saignantes Commancheria sait toujours tomber à pic, comme pour Sicario a une impression de réalisme dans tout ce qu’il entreprend qui est bluffante mais voulue. Que dire de plus à par que c’est un énorme coup de coeur ou la musique sublime le tout et nous emporte, un classique instantané du genre. Vous devez absolument voir au cinéma ce film, pour tout ce que je viens de vous dire. C’est tout simplement pour ce genre de film que le cinéma est fait, voyez le dans une grande salle, le film n’en sera que plus puissant. Je me sens impuissant dans mes mots pour le décrire plus amplement et c’est tellement rare. Voyez le !.
Au lendemain de la guerre 14-18, dans une petite ville allemande, Anna se rend tous les jours sur la tombe de son fiancé, Frantz, mort sur le front en France. Mais ce jour-là, un jeune Français, Adrien, est venu se recueillir sur la tombe de son ami allemand. Cette présence à la suite de la défaite allemande va provoquer des réactions passionnelles dans la ville. De: Francois Ozon Avec: Paula Beer, Pierre Niney.. Durée: 1H54 Genre: Drame
Frantz est le remake de Broken Lubally réalisé par Ernst Lubitsch en 1932 et lui-même adapté d’une pièce de Maurice Rostand, publiée en 1930. « Ma première réaction a été de laisser tomber.Ma première réaction a été de laisser tomber. Comment passer après Lubitsch ?! », s’est demandé s’est demandé François Ozon.
Le réalisateur a choisi d’adopter un autre point de vue, celui de la jeune veuve et non du soldat français mais a conservé certaines des scènes créées pour le premier film. Enfin, une seconde partie a également été ajoutée à l’histoire originale, centrée sur le personnage d’Anna. le deuil, l’initiation à l’amour sont des thèmes déja évoqués dans ses précédents films et que l’on retrouve dans celui ci.
Le réalisateur voulait avant tout faire un film sur le mensonge, jugeant le contraste intéressant avec notre« époque obsédée par la vérité et la transparence« . Le noir et blanc s’est imposé par faute de budget et rend le film intéressant car il n’en oublie cependant pas la couleur pour certaines rares scènes. Ce film là je voulais le voir surtout pour un acteur celui qui me fascine car je le considère déja comme un grand alors que nous n’avons qu’un ou deux ans d’écart ça me force encore plus l’admiration je parle bien sur de Pierre Niney.
En 2016 il a enchainé 3 tournages avec Five, Frantz et l’Odyssée, il m’avait énormément touché par sa maladresse avec 20 ans d’écart, Yves Saint Laurent, Les émotifs anonymes, il est très drôle dans Five, il est toujours aussi vrai dans Frantz, on a jamais l’impression que ce mec joue, il paraît vrai, authentique et pour moi c’est la révélation à suivre pour les futures années, on le retrouvera avant la fin d’année dans Odyssée aux côtés de Audrey Tautou, Lambert Wilson qui revient sur la vie du commandant Cousteau, je vous le conseille réellement.
François Ozon a conseillé deux films à ses acteurs pour se mettre dans l’atmosphère adéquate lors du tournage de Frantz : Le Ruban Blanc de Michael Haneke et La Fièvre dans le Sang d’Elia Kazan.
Pierre Niney peut se vanter d’être le plus jeune comédien a avoir intégrer les courts florents à 21 ans âgé aujourd’hui de 27 ans il s’est particulièrement investi pour préparer le tournage de Frantz. Il a ainsi appris le violon, l’allemand et la valse. Il s’est également inspiré des peintures d’Egon Schiele pour comprendre la blessure de son personnage. Pour se préparer à langue de Goethe, il a reçu des enregistrements de ses dialogues lus par sa partenaire Paula Beer, qu’il écoutait sur son précédent tournage.
Le résultat du film s’en fait ressentir, le film est une réussite pour moi j’ai passé un sublime moment, revenir à des films sans couleurs est compliqué pour capter l’authenticité de la lumière savoir refaire des films comme avant peu paraître plus évident mais cela ne l’est pas et quand on sait que Francois Ozon réalisateur de Jeune et Jolie l’un de ses derniers films que j’ai particulièrement aimé grâce à une interprète divine, j’avoue ne pas les avoir tous vus mais m’y mettre d’ici peu.
Le duo que forme Paula Beer et Pierre Niney est vibrant d’émotion et fait en grande partie la force du film, il y a 2 parties dans ce film une moitié sous titrées car se passe en Allemagne l’autre en France et cela ne m’a pas dérangé car bien amené. Ernst Stötzner est le père de Frantz est il impérial dans son rôle et extrêmement émouvant et Marie Gruber est la mère de Frantz elle amène beaucoup de fragilité. Ils complètent ce casting ainsi que Anton von Lucke notre cher Frantz enjeu de tout ce film et qui à travers si peu de scènes arrive à être très charismatique Johann von Bülow fait également parti du casting et est un des personnages secondaires de l’histoire vous l’aurez comprit mise à part Pierre Niney le casting est essentiellement germanique.
Pour son histoire et la manière dont elle est amenée même si j’aurai pour la fin crut ou espérer un déroulement différent la fin m’a séduit, le film est fort, dur, puissant car les acteurs sont tous conscient du potentiel du film et qu’ils font le métier qu’ils aiment, François Ozon est un réalisateur français qui n’a plus rien à prouver mais qui n’a pas encore dit son dernier mot pour nos prochaines années. Paula Beer sera une actrice que je suivrai également de très près désormais. Ne loupez pas ce film pour moi c’est une très belle réussite, pour un film simple mais à sa manière si unique.
Quand Valentine se marie à 20 ans avec Jules, nous sommes à la fin du XIXème siècle. À la fin du siècle suivant, une jeune parisienne, l’arrière-petite-fille de Valentine, court sur un pont et termine sa course dans les bras de l’homme qu’elle aime. Entre ces deux moments, des hommes et des femmes se rencontrent, s’aiment, s’étreignent durant un siècle, accomplissant ainsi les destinées amoureuses et établissant une généalogie… une éternité…
Le réalisateur du somptueux l’odeur de la papaye verte qui narrait l’histoire au Viêt-Nam, dans les années cinquante, de Mùi, une petite paysanne de dix ans qui arrive en ville pour travailler comme servante. La vieille servante Ti l’initie aux gestes rituels ainsi qu’aux secrets d’une famille tourmentée par les frasques du père. Mùi va grandir et découvrir l’amour. On retrouve les thèmes qui sont au coeur de sa filmographie avec Eternité, j’attendais ce film avec impatience la bande annonce m’avait envouté avant tout par sa beauté flagrante et sa dramaturgie et son casting. Au final la déception est totale, je ne comprends pas le projet qui ne séduira qu’une très rare partie de son public tant le film est comptemplatif à souhait.
Avec ce film difficile de ne pas penser à three of life de Terrence Malick qui s’inscrit dans le même niveau de comptemplation que ce film ci. La voix off remplaçant 95 pour cent des dialogues là ou juste faire vivre les personnages les laisser s’exprimer aurait permit au film d’être très certainement très réussi. Car c’est son seul défaut et en même temps ce n’est pas le genre d’oeuvre que je viens voir quand je vais au cinéma. Le temps passe les scènes sont lentes très lentes, le piano prend place aux dialogues et la voif off s’exprime à la place de nos personnages, on assiste sans pouvoir rien y faire à des scènes d’une beauté sublime car les couleurs, les décors du film sont à souligner et ou les acteurs auraient pu faire un travail remarquable mais on ne les utilisent pas. Avec des thèmes forts comme la vie, l’amour, la mort..On aurait pu assister à une petite pépite mais il me fallut plus d’une heure après une énième scène répétitive pour que je décide avec regret de quitter la salle ce qui ne m’arrive que trop rarement.
Le casting est à saluer tant il est gracieux entre trois têtes d’affiches des femmes mises en avant par Audrey Tautou première femme à rentrer en scène dans l’histoire puis Mélanie Laurent et par la suite Berenice Bejo voici un trio de force ou je trouve Berenice Bejo s’en tire avec les honneurs. Le seul vrai homme mis en avant est celui de Jeremie Renier, il est à la hauteur des attentes. Le réalisateur s’est exprimé sur son film et évoqué que « Le film se devait d’être comme un seul mouvement musical » qu’il l’avait écrit pour montrer des moments de vie et en cela il est très bon car évidement les émotions sont là, l’esthétique l’authenticité et la pureté se ressentent mais Pas de question, pas de réponse, sans pathos et sans voyeurisme, les événements les plus beaux et les pires, les paroles qui décrivent l’amour, les rires, l’empreinte des regards et des sourires, et puis la chaire qui emporte tout, tous remontant dans leurs propres souvenirs. La maison familiale est le témoin de plusieurs générations qui se croisent et se succèdent, un lieu emblématique du film. Une ôde à la femme et à la maternité. Un film hors du temps
Pour tout ce que je viens de vous dire Eternité est une expérience visuelle qui mérite d’être vécue car le résultat si vous séduira sera l’une des plus belles oeuvres que vous ayiez vu mais le public charmé par ce film se comptera.
Je ne suis pas parti de la salle parce que le film était mauvais juste parce qu’il ne correspondait pas aux attentes exigeantes que je m’étais faites autrement pour les amoureux du cinéma laissez lui votre chance, voici un film qui a du cran et qui mérite qu’on s’y intéresse de plus près aux vus de ce genre de projet, une nouvelle fois critique courte mais je pense avoir suffisament résumé le film, écoutez votre coeur.
En pleine guerre de Sécession, Newton Knight, courageux fermier du Mississippi, prend la tête d’un groupe de modestes paysans blancs et d’esclaves en fuite pour se battre contre les États confédérés. Formant un régiment de rebelles indomptables, Knight et ses hommes ont l’avantage stratégique de connaître le terrain, même si leurs ennemis sont bien plus nombreux et beaucoup mieux armés…
Voilà un pitch qui l’a première fois que je l’ai lu et vu la bande annonce m’a interessé tout d’abord pour le choix de son acteur principal qui est le grand Matthew McCaunoghey vu dans Interstellar, le loup de wall street ou encore Dallas Buyers Club.
Acteur sidérant j’étais curieux de le retrouver dans ce projet surtout porté par Gary Ross réalisateur du 1er Hunger Games et que j’avais hâte de retrouver afin de pouvoir me faire un réel avis sur lui. Malgré l’histoire intéressante et les valeurs à en découdre jamais le film ne passionne, il est plutôt quelconque, banal, classique voilà des mots qui peuvent résumer Free States Of Jones.
Reprenant une partie de l’Histoire oubliée le film n’est cependant pas à ignorer le film méritait d’être fait seulement il aurait mérité plus de profondeur et d’attention. Justice, égalité, liberté voici des mots qui raisonnent dans ce film et font écho à bien des discours de notre « héros » mais qui sonnent souvent creux, et alourdissent le film qui sur ses 2h15 sent la lenteur s’installait et aurait mérité d’être plus court aux vus des enjeux qui se répètent peu à peu.
Ici, on pose les bases avec tout le cru et la violence de la guerre civile. Les premières minutes de Free State of Jones nous plongent en effet, en bon film de guerre historique, dans l’immonde boucherie d’une bataille de la Guerre de Sécession : jambes arrachées, visages défoncés et cris d’agonie sont au programme. Mais ce qui semble être le début d’un film de guerre coup de poing n’est en réalité qu’un prétexte pour expliquer le background du personnage principal, qui après avoir enterré son neveu, va déserter et organiser une micro-rébellion à l’intérieur même du Mississippi, dans le Comté de Jones.
Ses déserteurs dans les années 1860 se sont battus pour leurs libertés désertant les champs de guerre, traqués par les autorités ils le disent si bien aucun homme n’a à te dire pourquoi tu dois vivre ou pourquoi tu dois mourir, leur combat est honorable pourtant le résultat, trop mou, trop bavard mais jamais emballant, le film aura du mal à marquer l’Histoire en racontant cette histoire pourtant méconnue, alors qu’elle aurait du être sublimée et nous captiver.
Ce film sort donc aujourd’hui au cinéma et ne mérite pas de marquer les esprits tant le résultat est insipide, Matthew McCaunoghey donne toutes ses forces pour ce film mais cela ne suffit malheureusement pas l’ennui est là et on attend la fin, critique courte mais j’en ai déja assez dit, voyez par vous même.