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Une passion depuis tout petit, qui a grandi avec les films de De Funès et Bourvil que ma grand-mère me faisait découvrir. J’ai toujours aimé cet univers... Leonardo Dicaprio ou Tom Hanks ont contribué à me faire rêver année après année. J’ai écrit au lycée un court-métrage dans le cadre de l'option "audio-visuel", puis on s’est attelé à le réaliser. Je suis passé par la caméra - devant ou derrière, du casque-son à la perche. Toutes les étapes étaient plaisantes à faire et cela a confirmé que je voulais continuer dans cet univers car c’est le mien tout simplement, c’est la ou je me sens bien. Le futur je ne le vois que dans le cinéma. J’ai toujours voulu être acteur, quand je vois un film, il y a toujours un rôle ou je me dis : "tiens, j’aurais aimé être ce personnage !" Ce sont bizarrement rarement les 1er rôles que je trouve les plus intéressants. J’ai écris un scénario pour un jour, si je perce, pouvoir le réaliser... après avoir passé quelques années à apprendre avant bien évidement ! J'ai tourné dans un court métrage du réalisateur Florian Hessique qui avait pour titre "je ne dirai plus jamais je t'aime" dont la photo est d'ailleurs tirée. J'ai figuré dans la web série"Germains germaines" dont les réalisateurs sont maintenant des amis... Et je suis preneur de tous projets ! Le cinéma, il n’y a pas une journée sans que j’en parle ; ça fait tout simplement partie de moi ! une citation de Marin Scorcese m'aide à avancer chaque jour "Je faisais mon chemin mais le cinéma était une obsession".

ADOPTE UN VEUF

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Lorsqu’on est veuf depuis peu, il est difficile de s’habituer à sa nouvelle vie… C’est le cas d’Hubert Jacquin, qui passe le plus clair de son temps dans son immense appartement à déprimer devant sa télé. Un beau jour, suite à un quiproquo, sa vie va être bouleversée.
Manuela, une jeune et pétillante baroudeuse à la recherche d’un logement s’invite chez lui ! D’abord réticent, Hubert va vite s’habituer à la présence de cette tempête d’énergie, qui parvient même à le convaincre de loger deux autres personnes. Entre les errements de Paul-Gérard que sa femme a quitté et les gardes à l’hôpital de Marion la jeune infirmière un peu coincée, la vie en colocation va réserver à Hubert de nombreuses surprises… Avec: Andre Dussolier, Berangere Krief, Arnaud Ducre, Nicolas Marié.. Genre: Comédie Durée: 1H37 de: François Desagnat.

Cette comédie avait fait son petit effet une fois que j’ai eu l’occasion de l’à voir dans les salles, mais j’y émettais quelques réticences j’avais peur de l’exagération, j’avais peur du film français en général et surtout des comédies car c’est le genre ou j’ai le plus de mal à trouver satisfaction. Résultat, he bien ce film est une très très bonne comédie, une comédie émouvante, touchante et drôle comme je les aime et comme L’étudiante et Monsieur Henri l’an passé avait su me comblait. La comédie jouant sur la collocation à l’air de plutôt bien marcher avec moi, elle permet des facilités scénaristiques, qui permettent de parler à toutes les générations. Ainsi la jeunesse va redonner un avant goût de vie à ce vieil homme dont celle ci s’est peu à peu éteinte en lui. Ce renouveau va l’amener à voir plus large, plus on est nombreux plus on est fou. Le casting est évidement le point fort du  film, André Dussolier est un grand acteur dont j’ai commencé à m’intéresser réellement qu’à partir de Tanguy ou avec un peu plus d’age j’avais eu envie de voir ses autres films tant son personnage avait été exquis. Berenice Krief est la petite pépite du film, le petit soleil du film, lumineuse, elle capte la caméra de sa première à sa dernière scène. Moi qui avait des réserves jusque là sur Arnaud Ducret, ici il est parfait il ne joue plus « le prof » comme dans la comédie ratée les profs (I & II) il change totalement, son personnage est celui que j’ai préféré dans sa durée, il montre enfin une réelle performance. Nicolas Marié qui est secondaire à l’histoire, l’ami de notre retraité est l’un des acteurs dont je ne me lasse jamais et qui à le droit à des répliques cultes. Julia Platon est certes bonne actrice mais c’est elle que j’ai trouvé la plus effacée dans le film.

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Bien sur l’histoire n’hévite pas les clichés, elle fait dans la légèreté et dans la bienveillance, elle n’évite rien de tout cela et pourtant elle charme instantanément. Dès son plan d’accroche, sa toute première scène la façon d’amener le second degré est très bien trouvé pour un réalisateur médiocre une oeuvre aussi belle fait plaisir à voir elle pourrait être reprise du théâtre mais ce n’est pas son cas, elle a beaucoup de ce qu’avait L’étudiante et Monsieur Henri elle parle du même sujet alors difficile de ne pas retomber sur les mêmes thèmes habituels. Je n’ai pas ri ou peut être à une réplique ou deux mais j’ai souri sur toute sa durée et ça, avec moi et pour ce genre c’est très rare, c’est bienveillant, avec la morale, les dialogues sur les étudiant abandonnés et qui se prostituent ou vendent leurs organes est très drôle, tout comme une scène avec Arnaud Ducret ou sa collègue de chambre jouait par Julia Piaton et Berenice Krief se moque de lui en disant qu’il fera en étant habillé aussi chiquement autant client, que serveur et l’une d’entre elle va se mettre soudain à craquer, on ne le voit pas vraiment venir et c’est très cru et ça rend le tout délicieux à l’écran. Une belle histoire qui pour les adeptes de comédie ne sera qu’un régal de plus et pour les plus réticents comme moi je suis sur une très belle surprise, ne boudez pas votre plaisir.

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XMEN APOCALYPSE

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Depuis les origines de la civilisation, Apocalypse, le tout premier mutant, a absorbé de nombreux pouvoirs, devenant à la fois immortel et invincible, adoré comme un dieu. Se réveillant après un sommeil de plusieurs milliers d’années et désillusionné par le monde qu’il découvre, il réunit de puissants mutants dont Magneto pour nettoyer l’humanité et régner sur un nouvel ordre. Raven et Professeur X vont joindre leurs forces pour affronter leur plus dangereux ennemi et sauver l’humanité d’une destruction totale. De: Bryan Singer Avec: James Mc Avoy, Peter Evans, Jennifer Lawrence, Michael Fassbender, Sophie Turner, Oscar Isaac Durée: 2h22 Genre: Action, fantastique.

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Pour la fox et les Xmens Bryan Singer est un peu comme le patron, , son Usual Suspect interessa la fox qui lui fit confiance pour prendre les rennes de cette saga,après son tout premier Xmen en 2000 et le succès qu’il eut, il réalisa 2 ans plus tard Xmen 2 et revint 10 ans plus tard avec Xmen Days of future past et ce dernier Xmen Apocalypse. Même si Xmen days of future past fut une vraie claque dans le genre fin du monde et dramaturgie pour moi, car l’émotion était là à chaque instant,  je trouve toujours que l’épisode le plus innovant fut celui réalisé par Matthew Vaughn (Kick Ass, Kingsman service secrets) qui apportait beaucoup de fraîcheur dans cet univers déjà bien propre à lui et qui réalisa Xmen First Class ou le commencement en vf.. Dans sa narration et son action Bryan Singer est plus classique, plus attendu ce qui ne l’empêche cependant pas de pondre des épisodes d’une qualité qui n’est pas à discuter et de maîtriser ce qu’il fait d’un bout à l’autre.

462-film-page-largePour cet épisode Apocalypse est le méchant du film, une sorte de Dieu, le premier mutant qui peut vivre éternellement en s’appropriant un nouveau corps au moment ou il se sent presque mort et donc également cumuler les pouvoirs du corps dont il prend possession. Nous avons donc le brillant Oscar Isaac dans le rôle de cet ennemi, acteur que j’admire et qui m’a toujours beaucoup impressionné rien que par ses petites apparitions même en roi tyrannique dans le Robin des bois de Ridley Scott il montrait déja de sa puissance, il y eut également Inside Llewyn Davis ou le formidable A most violent year ou il campait un premier rôle de choix et il y a peu il était le meilleur pilote de la résistance pour la saga Star Wars.

Pour réussir toute bonne saga de ce nom il faut un ennemi charismatique et des enjeux solides, Apocalypse souffre quelques peu de cette écriture même s’il en reste un très bon ennemi. Car voilà, il faut revenir sur le passé d’Apocalypse et pour se faire on passe à la vitesse éclair, certes les toutes premières scènes nous le montrant sont impressionnantes mais vont bien trop vite et jamais on ne reviendra sur tout ce qu’il a vécut on a énormément de bons passages avec lui par la suite, l’interprétation d’Oscar Isaac est indéniable et donne du charisme a un méchant qu’il a été bon de s’acharner pendant des mois avant sa sortie, aux vues des premières images qui tombaient et qui étaient signe pour beaucoup déja d’un mauvais épisode et qui en repoussera certains à voir le film. Pour moi le résultat final a de la gueule, Apocalypse n’est pas ridicule, il aurait pu l’être mais pour moi il ne l’a été a aucun moment.

Le film s’attache à mettre en avant sa force et ses pouvoirs, s’il ressent un mutant qu’il sent capable de grandes choses il peut lui décupler ses pouvoirs, ce qui incite la personne à le rejoindre pour l’avènement dans son nouveau monde. J’ai trouvé bien également la bulle qui leur permet de se téléporter je trouvais que ça avait beaucoup de classe. Certaines scènes d’actions déjà montré dans la bande annonce ou Apocalypse y a une taille démesurée sont bluffantes je les attendais avec impatience et elles m’ont mit K.O c’est très bien recherché et c’est épique comme jamais, je n’aurai certainement pas pu espérer mieux.

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Les nouveaux acteurs s’en sortent très bien mention spécial à notre actrice de Game of thrones Sophie Turner, notre Sansa Stark incarne ici Jean Grey, l’an dernier Peter Dinklage l’interprète de Tyrion Lannister toujours pour la même série incarnait le méchant pour Xmen Days of future past. Nous revenons également sur la jeunesse de Scott alias Cyclope et là aussi c’est très bien amené, à côté d’eux l’acteur jouant Diablo m’a semblé un poil trop fragile. Le dernier acte en leur présence est d’une réussite totale.

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James Mc Avoy et Michael fassbender avec notre Jennifer Lawrence reste les piliers du renouveau de cette saga est ils incarnent avec perfection leurs personnages même si j’ai trouvé trop en retrait le personnage de Mystique, ou Raven c’est comme vous préferez. Le nouveau casque de Charles Xavier en envoie et je suis toujours très impressionné par les scènes qui se passent dans son casque. Il m’aura manqué cependant une musique trop en retrait qui au contraire du précédent faisait exploser l’émotion et j’y ai retrouvé le thème permettant de l’a laisser nous submerger bien trop peu de fois. Je pensais également qu’Apocalypse dans son ton serait plus dramatique que son précédent ce qui n’est pas le cas mais je ne peux pas en blamer le film il ne l’a jamais annoncé ainsi mais c’est moi qui l’avait espéré, un tel titre ne pouvait que nous annoncer le pire et le plus sombre des épisodes et ce n’est pas ce à quoi vous devez vous attendre.

x-men-apocalypse-photo-illustration-3-955116C’est dans sa dramaturgie qui m’avait autant plu dans son précédent que le film m’a quelque peu décu car je l’a recherchais tout au long du film et il y en a clairement de très bonnes mais certaines passent en un éclair et l’émotion ne prend pas, cependant elle n’est pas inexistante bien heureusement sinon elle m’aurait totalement fait décrocher. Pour ce qui est des effets spéciaux il est là le plus gros point noir du film, il y en a beaucoup et il y a de nombreux moments ou on voit clairement que ce ne sont pas de vrais décors mais des fonds verts et ça pour un film on ne devrait pas le ressentir, de nombreux effets font taches et je n’arrive pas à me l’expliquer comment est ce possible ?. Ce sont notamment toutes les scènes de destruction massives qui posent problème. Ce sont des défauts mais des défauts qui n’ont pas freiner mon amour du film peut être que j’aime trop les Xmen pour être vraiment objectif,  ce n’est clairement pas un échec. Les intention de notre ennemi sont juste tellement lambda que d’un coup tout le côté divin mit en avant dans sa première partie retombe un temps soit peu c’est le défaut de Bryan Singer il reprend toujours les mêmes thématiques dans chacun de ses films si bien qu’on a souvent l’impression d’y revoir les mêmes scènes, là ou Vaughn aurait pu insuffler tant de nouveautés..

x-men-apocalypse-photo-illustration-2-955115La jeunesse Xmen apporte la fraicheur qu’on attendait à cet épisode et nous promet donc des suites à venir et on les espère à la hauteur, là ou les vieux étaient les maîtres de la saga cela risque fort à présent de changer mention spécial à Vif d’argent qui revient comme dans le précédent épisode et vole une nouvelle fois la vedette à tous les autres, c’est son humour et sa nonchalance qui fait tout le personnage comparé à ce que Marvel en a fait et ou il a à peine exister,  La fox l’a révolutionnée.

Espérons que par la suite l’évolution de Mystique soit plus importante, pour ce film elle est vue comme un modèle mais elle ne prend jamais vraiment d’ampleur, cela se confirme avec le combat final. Cependant ce qu’il en advient après laisse présager du bon, je lui souhaite Jennifer Lawrence est divine à regarder et divine actrice elle mérite d’être amplement mise en avant.

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Vous l’aurez donc comprit ce nouvel opus des Xmen a tout du bon et du moins bon mais ne mérite pas un bashage, il a certes des défauts surtout niveau visuel qui sont à déplorés et quelques peu au niveau de l’histoire qui avec un ennemi pareil aurait du être innovante, majestueuse mais reste dans les classiques. Avec des acteurs qui ont de la gueule et qui refont le point avec l’ancienne trilogie on ne peut que savourer tous ses détails, tous les nouveaux venus sont très bons et ce qui a déjà été vu précédement n’en est pas pour autant moins intéressant. Le film se permet même une blague « Alors que les jeunes mutants sortent d’une séance de Retour Vers le Jedi, Jean Grey (Sophie Turner) balance à Cyclope (Scott Summers) que de toute façon, « c’est toujours le 3 le plus mauvais ».
il revient ainsi sur Xmen l’affrontement final de Brett Ratner critiqué autant pour le presse que pour les spectateurs et qu’il ne prend jamais en considération dans la suite des films en modifiant la ligne chronologique ou les personnages ou intrigues que le réalisateur de ce carnage avait pu semé notamment avec les voyages temporels et montre encore qu’il n’a pas digéré de ne pas avoir pu le réaliser, il en vient aussi à dire de ce nouvel épisode qu’il ne faut pas nous attendre à plus fort qu’Xmen days of future past mais qu’il pose ainsi les bases pour les futurs films à venir. Pour moi le pari est réussi j’ai vraiment passé un très bon moment, vive les Xmen, allez le voir les défauts sont la mais les qualités bien plus nombreuses lui permettent de ne pas sombrer et on est que plus ravi.

THE NICE GUYS

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April 21, 2016 - The Nice Guys - Poster and cover for the official soundtrack that will be released by Lakeshore Recors on May 20, 2016

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Los Angeles. Années 70. Deux détectives privés enquêtent sur le prétendu suicide d’une starlette. Malgré des méthodes pour le moins « originales », leurs investigations vont mettre à jour une conspiration impliquant des personnalités très haut placées…De: Shane Black avec: Ryan Gosling, Russel Crowe, Margaret Qualley, Matt Bomer Genre: comédie, action Durée: 1h56

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C’est un maître dans l’art de l’écriture qui s’est installé aux commandes de ce The Nice Guys le grand Shane Black qui aura marqué par sa patte depuis toute ses années mais que beaucoup ne retiendront que pour Iron man 3. Il était à l’origine des scénarios comme l’arme fatale en 1987, ainsi que The Monster Squad la même année. L’arme fatale 2 en 89, Le dernier samaritain en 1991, Last Action Hero en 1993 ou encore Au revoir à jamais en 1996. Il a su redorer le blason de notre cher Robert Downey Jr au moment le plus difficile de sa vie, ou souvent parti pour désintox peu de réalisateurs voulaient de lui comme acteur. Kiss kiss Bang Bang sera en 2005 une révélation au public pour l’acteur 1er film que Shane Black réalise. Il sera ensuite devenu Tony Star, Iron man rôle que tous connaissent. Il le retrouvera pour clore la trilogie de celui ci par la suite. J’avais beaucoup aimé Kiss Kiss Bang Bang, Iron man 3 avait été une jolie surprise sans m’enflammer pour autant et The nice guys ne continue pas dans la foulée et, est pour moi je l’avoue une déception. J’ai lu beaucoup d’articles sur ce film car je m’attendais vraiment à passer un très bon moment et pour pouvoir vous donner une idée de ce que voulait le réalisateur pour son film je vous en ai repris certains morceaux:  » Avoir les années 70 comme décor me permettait d’être plus pop, plus libre, moins prisonnier de la manière dont les films sont fait actuellement, pour cette comédie je voulais jouer sur la mélancolie. Dans toute mélancolie il y a un sourire sardonique qui attend son heure. « Deux hommes qui se croient brillant dans ce qu’ils font, le film ne nie pas que le monde est pourri et que l’on ne gagne pas toujours mais au bout du compte s’ils ne triomphent pas totalement ils auront fait ce qui est important: prendre chaque jour l’un après l’autre, se lever, s’habiller, être prêt pour la vie. Ce sont deux types aux ambitions modestes, des idiots plein d’espoir. « 

nice-guys-ryan-gosling-russell-crowe Si je dois lui trouver du bon évidement les anées 70 sont parfaitement retranscrit, dans tout ce que le film apporte à ce niveau là il le fait toujours très très bien. La musique est bonne et le duo formait par Russel Crowe (Gladiator) et Ryan Gosling (Drive) est jouissif ils prennent un malin plaisir à incarner ses personnages ce qui ne peut rendre le film que plus jubilatoire. Le problème n’est donc pas au niveau de la réalisation met de l’avant, et avant d’y venir je vais revenir sur ses citations. Je suis d’accord avec sa première citation qui est fidèle à l’image du film et de ce qu’il nous transmet. Pour la deuxième « Deux hommes qui se croient brillant dans ce qu’ils font, le film ne nie pas que le monde est pourri et que l’on ne gagne pas toujours mais au bout du compte s’ils ne triomphent pas totalement ils auront fait ce qui est important: prendre chaque jour l’un après l’autre, se lever, s’habiller, être prêt pour la vie. Ce sont deux types aux ambitions modestes, des idiots plein d’espoir. » He bien j’ai plus de mal s’il est évident qu’en ayant écrit les personnages ils les a façonnés à son image, le fait qu’ils soit brillant n’est clairement pas pour moi une chose que l’on ressent dans le film je ne crois pas que le détective joué par Ryan Gosling se croit brillant, il y a certainement plus d’assurance chez Russel Crowe pour son personnage mais je ne pense pas qu’il se pense brillant, lui aussi, il fait juste correctement son job et oui ils jouent avec le système pourri pour en tirer le plus d’argent possible. Je trouve l’expression d’idiots plein d’espoir par contre pour les définir, parfaite.

Si le film se suit de tout son long ce n’est pas grace à son scénario qui est clairement le gros défaut du film, jamais l’enquête ne nous tiendra en haleine tant elle tombe dans de la banalité, ou les dialogues fuseront comme pour le duo de Sherlock et Watson par Guy Ritchie ou je trouve que l’humour fonctionne plutot bien et dont le duo me les a rappelés, ici tout cela tombe un peu à plat et même les passages qui m’avaient beaucoup fait rire aux vues des bandes annonces ne l’ont pas étaient ici.

Vraiment c’est assez loufoques dans tout ce que le scénario propose et ça ne prend pas le temps de poser les enjeux, ça brasse beaucoup de vent même si l’autre bon point du film et l’ennemi final qui a tout d’un agent comme on les attend, charismatique, terrifiant mais très classe il redonne de la force à ce film interprété par Matt Bomer et l’autre gros bon point et la jeune fille qui joue la fille de Ryan Gosling qui a de l’avenir devant elle, Angourie Rice je vous invite à l’a suivre!.

Kim Kasinger n’a pas réellement de place, ni l’actrice noire et Keith David que j’avais adoré retrouvé dans Cloud Atlas ainsi que son collègue dans le film qui lui aussi ne prend pas. Le plus bluffant dans ce film reste la performance de Ryan Gosling car on le connait visage de marbre, spécialiste dans l’art du « no face » montrer le moins d’expressions possibles, et à se demander pour certains s’ils ne savaient pas faire que cela, preuve en est dans ce film pour eux il est à l’opposé de son habitude et rend son personnage ultra pathos et c’est pour ça qu’on l’aime Russel Crowe n’en demeure pas excellent mais on le savait apte à jouer les véritables brutes qui prennent un plaisir fou. normal_Ryan-Gosling-Emily-Shur-The-New-York-Times-2016-01

Le film est donc entre leurs mains, déjanté avec de l’action et  de la folie ce film pourrait vous convaincre il est dans la lignée de ce qu’il aime, un buddy movie à la sauce arme fatale, genre qu’il admire. Le réalisateur voudrait en faire une trilogie mais je ne garantis pas un grand succès au box office pourtant tout donne envie mais je ne sais pas si les gens vont réellement suivre, ce n’est pas un film sur lequel je m’acharnerai en le trouvant mauvais je pense que tout a été honnêtement fait et les musiques, la dynamique, la réalisation est bonne.. Si une trilogie devait être confirmée j’aurai peur d’y voir ce côté décousu, comme pas achevé sur toute sa durée, c’est clairement l’effet que cela m’a donné. La scène qui m’a fait le plus rire est au moment ou ils prennent l’ascenseur, un fois en haut les portes s’ouvrent et voit 2hommes entrain d’agoniser et un autre tombé du toit, nos compères qui avaient fait un pas en avant refont un pas en arrière comme pas du tout rassuré et se retrouve donc encore dans l’ascenceur, les portes se ferment et on les voit redescendre, leur lacheté a ce moment ci m’a fait beaucoup rire elle est traduite sur leurs visages. Autrement dit allez découvrir ce film moi il m’a laissé un gout de mitigé, qui ne le classe ni comme un mauvais ou un bon film mais bien entre les deux.

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UN HOMME A LA HAUTEUR

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Diane est une belle femme. Une très belle femme. Brillante avocate, elle a de l’humour et une forte personnalité. Et comme elle vient de mettre un terme à un mariage qui ne la rendait pas heureuse, la voilà enfin libre de rencontrer l’homme de sa vie. Le hasard n’existant pas, Diane reçoit le coup de fil d’un certain Alexandre, qui a retrouvé le portable qu’elle avait égaré. Très vite, quelque chose se passe lors de cette conversation téléphonique. Alexandre est courtois, drôle, visiblement cultivé… Diane est sous le charme. Un rendez-vous est rapidement fixé. Mais la rencontre ne se passe pas du tout comme prévu…De: Laurent Tirard Avec: Virginie Efira, Jean Dujardin, Cedric Kahn, Cesar Domboy Genre: Comédie Durée: 1H36

Laurent-TirardA la réalisation de ce film, un homme Laurent Tirard, Laurent Tirard c’est Les aventures du petit Nicolas premier du nom que j’avais trouvé très simple et touchant mais c’est aussi le dernier Astérix et Obélix au service de sa majesté qui pour moi est le pire Astérix jamais fait avec de vrais acteurs car le film d’animation dernier du nom réalisé par Alexandre Astier a été d’un sans faute impressionnant. Autant vous dire qu’en voyant la première bande annonce basé sur l’appel téléphonique dans sa globalité je ne me l’imaginais pas à la réalisation et j’avais été tout de suite séduit oui, Virginie Efira en plus d’être une femme sublime et une actrice de talent, et nous avons le charismatique Jean Dujardin à se ses côtés, que demander de mieux..

Le speech comique, ce qui doit amener le rire à la base est relativement simple. Le fait que le personnage joué par Jean Dujardin soit une personne de petite taille ou un nain, selon le terme qui vous conviendra le mieux. C’est donc du comique de sitation que l’on a là, avec ce film. La taille de Jean doit amener tout l’humour du film, le côté burlesque. C’est risqué car cela peut vite être répétitif et surtout ne pas prendre. Avec ce film j’avoue avoir été séduit mais je me suis posé la question si j’aurai aimé le film dans un autre contexte et sans forcément prendre Jean à contre courant et avoir une comédie sentimentale entre eux d’eux sans que le fait que Jean soit un nain soit l’enjeu. La réponse est simple oui. Je trouve qu’à bien des moments le duo que forment Virginie Efira et Jean Dujardin est relativement touchant à l’écran et marche très bien et la comédie sans traiter du nanisme aurait donc pu me plaîre également.150725Le fait que l’histoire soit traitée de la manière la plus simple qu’il soit est aussi une belle valeur du film, on exasgère rien tout ce que vivent les personnages pourraient être vécus par n’importe lequel d’entre nous, on en comprend donc la gêne, les malaises, les moqueries et tout ce qui peut détruire une histoire par l’extérieur car ce n’est pas tant l’entourage qui gêne qui souvent acceptent mais c’est le regard des gens qu’on ne connaît pas qui est extrêmement perturbant et c’est de tout cela que le film traite et en cela qu’il en est également touchant. Le fils de Jean Dujardin le dit très bien à un moment donné quand Jean qui joue le personnage d’Alexandre est blessé, « je t’ai toujours considéré comme quelqu’un de normal car tout simplement tu t’en foutais, tu ne leur prêtais pas attention ». On en voit les souffrances c’est surement les moments que j’ai préféré. Il y a quelques fois des lourdeurs qui à mon sens aurait pu évidement être évité et qui ont fait que je trouve ce film bon, sans briller pour autant.. Certes tout est très convenu, le message est joli, mais c’est plein de bonnes intentions, c’est là aussi le charme du film. 

403007.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxAlors les cadrages pour amener l’humour sont multiples, l’un des procédés les plus simples restent à faire un gros plan sur le personnage de Jean qui fait une action comme une partie de ping-pong ou on le voit dans l’action et petit à petit faire en sorte que la caméra se recule pour faire en sorte que le contexte amène le rire et là c’est évidement qu’il est entrain d’affronter un adversaire dans une salle de sport et que par rapport à tous les autres forcément il parait minuscule. Evidement plus on filme de loin plus on veut intensifier le gag face à sa petite taille. Il a aussi joué sur les genoux pour truquer certaines scènes et quelques fois même si l’effet spécial est bien fait, par moment cela se voit quand on change de plan mais cela n’en fait pas pour autant un défaut.

jean-dujardin-reutersSeul 2 scènes m’ont vraiment dérangés car je trouvais exasgéré et qui m’ont fait vraiment bondir surtout la première avec la réaction de la mère de Diane le personnage jouait par Virginie Efira qui explique qu’elle sort avec Alexandre, c’était totalement en trop et ça aurait pu être bien amené autrement. Les scènes du chien sont attendus mais marche plutôt bien surtout quand on ne s’y attend pas, heureusement que le film ne tourne pas qu’autour des gags. Ainsi on a aussi la scène chez Alexandre ou son ex apparait et voit Jean Dujardin agrippé à un meuble ne pouvant pas mettre pied au sol, ou la scène à la plage ou elle croise par hasard une vendeuse mais bon je comprends pourquoi elle a été située donc au final je l’accepte.

Alors voilà vous voulez une belle comédie assez mélodrame quand elle le veut, une jolie fable qui ramène à enlever l’image de conte de fée qu’ont toutes les femmes du prince charmant et d’accepter un homme comme il est et pour ce qu’il est.  Vous passerez un bon moment, les deux acteurs font plus que le job et nous bercent tout au long. Voilà un bien joli moment qui vous serez interdit de louper.

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BRAQUEURS

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Yanis, Eric, Nasser et Frank forment l’équipe de braqueurs la plus efficace de toute la région Parisienne. Entre chaque coup, chacun gère comme il peut sa vie familiale, entre paranoïa, isolement et inquiétude des proches. Par appât du gain, Amine, le petit frère de Yanis, va commettre une erreur… Une erreur qui va les obliger à travailler pour des caïds de cité. Cette fois, il ne s’agit plus de braquer un fourgon blindé, mais un go-fast transportant plusieurs kilos d’héroïne. Mais la situation s’envenime, opposant rapidement braqueurs et dealers…De: Julien Leclerq Avec: Sami Bouajila, Youssef Hajedi, Guillaume Gouix, Kahina Carina, Kaaris..Genre:action Durée: 1H20

IMG_2482Avant de commencer toute critique j’aimerai remercier la personne qui a payé ma place de cinéma pour que je puisse voir ce film en avant première, un mois à peu près avant sa sortie en salle, première avant première tout court pour toute l’équipe du film, film qui n’était pas prévu dans ma liste mais tout de même cette personne se reconnaitra et je l’a remercie une nouvelle fois. Cette critique sort un peu tardivement car je ne trouvais pas les mots avec ce film. Déjà pour parler de l’avant première en elle même nous étions au CGR les 2 lions à Tours et comment dire première avant première ou je voyais si peu de respect pour les intervenants du film, toute l’attention était porté sur Kaaris par la grosse majorité des personnes étant venu juste pour lui. Ils en ont oubliés qu’il faisait parti d’un tout et plusieurs fois le non respect par exemple quand un du personnel appela le réalisateur a venir en salle pas d’applaudissements ou peu idem pour les acteurs comme Sami Bouajila ou Youssef Hadji et pourtant ce ne sont pas des petits noms et même.. Par contre à l’arrivée de Kaaris, bousculade générale pour l’approcher, le toucher, prendre une photo avec lui. Ensuite, au niveau des questions quand le réalisateur ou les acteurs parlaient on pouvait parler, parler fort à montrer que l’on s’en fou le réalisateur leur a souligné de maniere humoristique mais il le leur a dit. Quand Kaaris parlait par contre silence complet.. Ils lui ont demandés de lacher un free style chose qu’il n’a évidement pas fait comme s’ils avaient affaire à un de ses concerts, on humiliait ceux qui voulaient prendre la parole et pour moi qui apprecie ses rendez vous jai trouvé ça navrant car jai fais une avant première pour le film Sur la piste du Marsupilami en compagnie d’Alain Chabat que j’admire ce qui rendait le rendez vous encore plus magique et il a été d’une gentillesse folle. J’ai vu l’avant premiere de Nous York ou tous les acteurs Geraldine Nakache, Manu Payet ou mon actrice favorite Leila Behkti radieuse qui me fascine totalement étaient là, excellent moment respect total idem pour Nous 3 ou rien ou Babysitting II alors bon cette avant premiere que je vois se passait si minablement et je trouve ça regrettable et puis ensuite sur toute la durée du film on parle et on se fou total de savoir qu’on est au cinema et au cinéma ben on reste silencieux.

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Alors après vous avoir parlé de tout cela que vaut le film au final, hé ben pour moi c’est pas bon du tout, en salle je n’ai pas ressenti que le film était extrêmement court il ne fait même pas une heure et demie et pourtant j’ai eu l’impression que l’on se rapprochait des deux heures de film. Il a réalisé il y a quelques années L’assaut qui est un film qui ne m’a pas marqué et Gibraltar avec Gilles Lellouche qui reprenait il me semble bien une histoire vrai et si j’ai bien toute ma tête ce film là m’avait également laissé très mitigé. Le problème de ce dernier étant son écriture et l’implication qu’elle nous donne face aux personnages. Le film se concentre sur sa mission sans jamais retourner en arrière,sans jamais prendre le temps de s’impliquer niveaux personnages de nous les faire découvrir ce qui fait le gros défaut de ce film on ne s’attache absolument pas à eux parce que quoi qu’il se passe on ne les connait pas, on nous les expédient en imaginant qu’il suffira que l’action soit au rendez vous pour que le public suivent. NON. Quoi qu’il se passe on ne s’appitoiera jamais du sort de certains car rien à amener à ce que l’on est de l’empathie pour eux qu’on prenne la cause d’un seul d’entre eux. Alors les références en film de gangsters sont assez grosses on pense bien sur à l’inconditionnel le classique HEAT ou encore THE TOWN de Ben Affleck c’est flagrant sauf que notre réalisateur français n’a pas encore la force de ces films pour leur donner une pleine puissance et que même si son action est sympa il me rappelle il y a peu le film Triple 9 qui avait exactement les mêmes défauts. Evidement les acteurs sont très bons et c’est la qu’on sauve un peu les apparences car ils font vraiment le taff et heureusement car ils m’ont fait tenir tout le temps de cette séance et pour ne parler que du rôle du rappeur dans ce film avec 3 phrases à tout casser dans le film et le rôle du méchant par clichés extrêmes on ne s’invente pas acteur ce n’est pas avec cette si brève apparition qu’on peut lui découvrir des talents d’acteur, l’avenir le lui dira. Je n’aime pas le rappeur je n’ai pas été transporté par l’acteur mais je lui reconnais un visage peu familier et un charisme même si cela ne fait pas tout. Je ne vous recommande donc vraiment pas ce film francais qui est la crainte que je craignais voir aux vues des bandes annonces et qui s’avèrent en effet réelle, gardez votre temps et votre argent bien d’autres films méritent le coup d’oeil.

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GRIMSBY: AGENT TROP SPECIAL

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Réal: Louis Leterrier avec: Sarah Baron Cohen, Mark Strong, Peneloppe Cruz, Ian Mc Shane.. Durée: 1H30 Genre: Comédie action. Nobby Butcher n’a pas de boulot, mais cela ne l’empêche pas d’être heureux. Il a tout ce dont il peut rêver dans la vie : le foot, une petite amie géniale… et neuf gamins. Pour que son bonheur soit complet, il ne lui manque que son petit frère, Sebastian, dont il a été séparé quand ils étaient enfants.
Après trente ans de recherches, Nobby retrouve finalement la trace de Sebastian à Londres. Il ignore que celui-ci est devenu le meilleur agent du MI6…
Leurs retrouvailles tournent à la catastrophe, et voilà les deux frères en cavale. C’est alors qu’ils découvrent un complot visant à détruire le monde…
Pour sauver l’humanité – et son frère – Nobby va devoir se lancer dans sa plus grande aventure. Pourra-t-il passer de l’état de bouffon niais à celui d’agent secret ultrasophistiqué sans faire trop de dégâts ?

 

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Louis Leterrier qui s’attaque ici à une comédie d’action, est un réalisateur francais qui a fait son nom qui m’avait notamment séduit avec L’incroyable Hulk ou le maestro Edward Norton, immense acteur entrait en scène. Danny the dog fut mon premier film vu en salle de ce réalisateur et m’avait profondément marqué un film d’action qui faisait parler l’émotion. Louis Leterrier maîtrise son domaine, il a notamment fait des études de cinéma à la New York University, apprit auprès de Luc Besson avec les Transporteurs, ou Jean Pierre Jeunet ou il l’assiste pour le film Alien resurrection, il est également deuxième assistant d’Alain Chabat pour son Astérix et Obélix mission Cléopâtre. Vint par la suite Hulk et Le choc des titans film que je n’ai pas du tout aimé, pour ensuite réaliser l’intriguant Insaisissable pour en venir aujourd’hui à ce dernier: Grimsby agent trop spécial qui il faut le dire est une belle réussite.

Premièrement dans son action Louis Leterrier réussit à nous passionner nous mettant à la première personne comme ci nous jouions un jeu vidéo c’est nous qui vivons l’action ça rappelle un film exclusivement conçu de cette manière que je n’ai pas eu la chance de voir sorti à la même date j’ai nommé Hardcore Henri qui était exclusivement basé sur ce contexte. L’action est rythmé, lisible, bien amené, puissante on se régale littéralement il nous en met plein la vue dès ses débuts.

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Au niveau des acteurs c’est un sans faute, le duo Mark Strong Sacha Baron Cohen est un régal à suivre et les collait en frère ne m’avait jamais frappé mais il y a de la ressemblance chez ces deux là c’est vrai même si la classe revient à Mark Strong qui mène admirablement bien sa carrière malgré le nombre de films dans lequel il est, il ne me déçoit que rarement et c’est choisir ses rôles je lui trouve énormément de classe on a pu le voir en ennemi de Sherlock Holmes de Guy Ritchie, en grand méchant de Kick Ass, en espion dans Kingsman Services secrets, dans l’action dans RockNRolla, ou dans le film d’infiltration Mensonges d’état de Ridley Scott. Sacha Baron Cohen lui continue son excentricité c’était déjà le cas à l’époque d’Ali G film que je déteste, c’était le cas pour Borat, mais encore The dictator et je sais que j’en oublierai mais voilà, il reste dans son registre et il est le personnage principal du film et force est de constater qu’il est à mourir de rire. On retrouve également Peneloppe Cruz en ennemi mais elle n’est que très secondaire au film malgré qu’on appréciera toujours de l’a voir apparaître, bonne actrice et divine au regard.

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Le film se veut trashissime dès qu’il le peut, n’est pas dans un film de Sacha Baron Cohen qui veut, le film se veut d’une durée d’une heure trente, un peu moins ce qui pour le sujet et la manière dont il est traité et suffisant pour ne pas créer par la suite entrer dans des longueurs inutiles. On suit donc les aventures de ses deux frères qui vont devoir s’allier au désespoir de l’un. L’humour marche très bien que ce soit les ralentis de face, en mode gros plan sur Sacha Baron Cohen heureux de revoir son petit frère qui est avec les grimaces qu’il fait à mourir de rire ou des détails qui marche très bien comme la seule photo souvenir qu’à Sacha de son petit frère et qu’il garde précieusement qui est une photo de son petit frère faisant la gueule et faisant un doigt d’honneur voilà on ne peut pas faire plus irrésistible, entre son amour pour les femmes aux formes importantes ou le fait que l’un des premiers plans du film étant un plan ou il fait l’amour à sa femme dans le noir et l’on se rend compte qu’il est dans un magasin et essaie en réalité un lit. Voilà si vous n’aimez pas le genre ne poursuivez pas le film le ton sera continuellement comme ça et la bande annonce met bien le film en valeur même si le probleme est quelle en dévoile trop, problème de bien des bandes annonces aujourd’hui. Les dialogues fusent on passe par Harry Potter à Donald Trump pour des moments d’anthologies qui m’ont fait chialer de rire mais encore une scène d’éléphant qui marquera à coup sur. C’est débile, y’a de l’action, c’est bien réalisé, on se régale. On revient également souvent sur des souvenirs d’enfance des deux frères, des flash backs souvent qui viennent de son petit frère, on essaie par ce biais de nous attacher à eux le plus possible c’est pour cela que ses moments montrent toujours des frères soudés, il faut renforcer le lien, l’émotion entre eux pour que le spectateur se sente en empathie pour eux, encore une fois c’est très bien amené. Je ne peux que vous le conseiller, vous rirez, vous laisserez votre cerveau de côté mais jamais on ne vous prendra pour un imbécile, le but est de vous faire passer un bon moment, devant un très bon divertissement, Louis Leterrier est donc un réalisateur que j’ai hâte de découvrir pour ses prochains films. Foncez!.

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LE CHASSEUR ET LA REINE DES GLACES

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Il y a fort longtemps, bien avant qu’elle ne tombe sous l’épée de Blanche Neige, la reine Ravenna avait dû assister, sans mot dire, à la trahison amoureuse qui avait contraint sa sœur Freya à quitter leur royaume, le cœur brisé. Celle que l’on appelait la jeune reine des glaces, à cause de son habilité à geler n’importe quel adversaire, s’employa alors à lever une armée de guerriers impitoyables, au fond d’un palais glacé.
Mais au sein même de ses rangs Eric et Sara allaient subir son impitoyable courroux pour avoir enfreint l’interdit : tomber amoureux.
Plus tard, à l’annonce de la défaite de sa sœur, Freya envoie ses guerriers récupérer le miroir dont elle est la seule à pouvoir catalyser les sombres facultés. Des tréfonds dorés de la psyché, elle réussit à ressusciter Ravenna. Les deux sœurs vont alors retourner leur puissance maléfique, décuplée par la rage, sur le royaume enchanté.
Leur armée s’avèrera désormais invincible…à moins que… les deux proscrits qui avaient jadis trahi la règle d’or, subissant l’exil et la séparation, ne parviennent à se retrouver…

501656Après un premier film que j’avais apprécié pour son côté sombre mais dont certains acteurs m’avaient laissés indifférents hormis Charlize Theron bien évidement ainsi qu’à l’esthétique de certaines créatures il faut avouer que le film n’a rien à voir avec un Disney tout comme son premier film et ce nouveau casting ne pouvait me faire que jubiler Emily Blunt et Jessica Chastain étant deux actrices dont je suis totalement dingue. Elles éblouissent leurs films bien souvent et font preuve d’une palette de jeu impressionnante. Ce film est un digne successeur du premier opus et tout premier film pour Cedric Troyan, il est important de le souligner car pour un premier film je trouve que son travail est remarquable, l’univers est étendu, la beautée est dans chaque image, pour quelqu’un qui n’avait jusque là fait que de la publicité je suis admiratif. On passe deux bonnes heures à une vitesse lumière, tout s’enchaîne sans longueurs. Pour un résultat qui pour moi est très bon, je m’attendais à un navet je suis ressorti émerveillé et surtout j’ai pris mon pied du début à la fin donc je ne peux que vous le conseiller. La reine des glaces rappellera La reine des neige de Disney par son nom et même si l’idée comme celle du palais des glaces est reprit, pour le reste c’est une toute autre version du personnage que vous découvrirez.

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Que se soient Charlize Theron déjà présente sur le premier film ou Emily Blunt et Jessica Chastain on ne peut pas critiquer leur jeu qui pour ce film est absolument sublime, c’est surement ce qui hausse le film d’ailleurs tous les acteurs sont extrêmement bons, on voit qu’ils prennent un plaisir immense à jouer ensemble et à incarner leurs personnages, le rendu à l’écran n’en est que plus appréciable. Les costumes sont sublimes et les pouvoirs de chacune est bien utilisé mais j’aurai voulu en voir bien plus, plus d’originalité avec de tels pouvoirs qu’à la reine des glaces j’aurai aimé que le tout soit moins sage même si vous verrez que de l’originalité comme sa vision version « hibou ». La couleur du film, les décors et les monstres et la je vais parler des gobelins car c’est la première fois que je vois ce genre de gobelin et j’en ai adoré l’esthétique. Tout est magnifique à voir. LE CHASSEUR ET LA REINE DES GLACES PHOTO4

J’avais détesté les nains du premier film dans l’humour que le film amené que je n’avais pas trouvé tout simplement drôle et je craignais une nouvelle fois de les retrouver et surtout d’y voir des femmes nains mais force de constater que pour ce film ils n’en font pas de trop et que c’est pour le coup assez drôle. Chris Hemsworth de retour dans le rôle du chasseur en impose toujours autant et s’est joué les bad guys. Mais c’est vraiment revenir sur le couple que lui et mon actrice favorite Jessica Chastain m’a le plus convaincu de voir ce film. Le-Chasseur-contre-la-Reine-des-Glaces-dans-un-premier-trailer-copie                          Le couple marche très bien à l’image je trouve toujours aussi sublime cette femme qui m’avait impressionné dans Zero Dark Thirty ou encore son second rôle dans Interstellar et A most violent year. Elle n’évolue cependant pas de ses rôles précédents de femmes fortes c’est peut être là une petite déception car j’aurai voulu l’a retrouver dans un nouveau registre mais nul doute quelle saura le montrer dans ses futurs films. Le couple marche plutôt bien à l’écran ça reste assez simple niveau histoire et on peut prévoir ce qui va arriver mais ça reste un blockbuster il ne faut pas s’attendre à ce que cela soit ultra développé on veut juste que le tout soit bien fait. Et pour tout ce qui apparait dans le film c’est le cas. L’action est fluide, il y en a pour tous les styles et elle dynamique bien le film. Mention spécial j’aimerai reparler de ce miroir, qui est juste sublime, un miroir qu’ils ont personnifié pour le rendre humain et qui a un look et un aspect juste à tomber. On a donc plus rien à voir avec les contes de l’enfance, Les chroniques de blanche neige: Le chasseur et la reine des glaces n’a donc vraiment plus rien à voir avec les disney de notre enfance, c’est donc un excellent blockbuster avec des acteurs puissants qui prennent un plaisir fou et un univers riche qui vous éblouira, on ne peut pas rester indifférent à ce film quand bien des navets nous sont proposés chaque année. Celui ci est loin d’en être un et mériterait de marcher au box office. Allez y je ne pense pas que vous puissiez le regretter vraiment.

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DEMOLITION

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Banquier d’affaires ayant brillamment réussi, Davis  a perdu le goût de vivre depuis que sa femme est décédée dans un tragique accident de voiture. Malgré son beau-père qui le pousse à se ressaisir, il sombre de plus en plus. Un jour, il envoie une lettre de réclamation à une société de distributeurs automatiques, puis lui adresse d’autres courriers où il livre des souvenirs personnels. Jusqu’au moment où sa correspondance attire l’attention de Karen, la responsable du service clients. Peu à peu, une relation se noue entre eux. Entre Karen et son fils de 15 ans, Davis se reconstruit, commençant d’abord par faire table rase de sa vie passée …

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Jean Marc Vallée fait parti de ses réalisateurs dont je dois revenir sur leurs oeuvres précédentes pour en venir à celle ci comme je l’avais fait pour Tarantino ou Alejandro Gonzales Innaritu car tous ses films ont un thème commun. Pour Jean Marc Vallée c’est l’idée de personnes qu’on va voir d’une manière ou d’une autre se reconstruire. Je ne parle pas de savoir si elle se reconstruit d’une bonne ou d’une mauvaise façon, seulement on suit leur reconstruction. Dallas Buyers Club mettait en évidence un texan, cowboy qui vit de drogues, sexe, alcool et ne pense pas à grand chose de plus qui apprend qu’il a le sida et donc peu de temps à vivre à partir de là, sa vie va prendre un cap totalement différent. Wild suivait une jeune femme en souffrance par rapport aux échecs de son couple, et suivait également ses addictions, se lance dans un périple en solitaire de 1700 kilomètres, à pied, avec pour seule compagnie le souvenir de sa mère disparue, c’est un voyage intérieur qui l’en fera ressortir que grandit. Ce dernier voit la reconstruction de son personnage principal par la démolition, comme le veut le titre. Est ce un façon de dire que ses prochains films se tourneront vers d’autres sujets ?. C’est le sentiment que cela me donne et si la boucle devait être bouclée l’ai je trouvée de qualité ?.

a5895b4881208743d7552bd6b0e80957OUI. Jean Marc Vallée sait nous émouvoir de ses personnages souvent quelques peu loufoques, Dallas Buyers Club avait son ton, son langage et savait nous toucher et c’est également le cas de celui ci ou de Wild, c’est un réalisateur qui sait mettre en avant ses acteurs, notons que Matthew McCaunoghey a eu un oscar suite à ce rôle. Pour ce film Jake Gyllenhaal y est l’interprète principal acteur qui un peu comme Matthew je dirai s’est ressaisi depuis peu pour ne prendre que des projets forts et non aller ou l’argent va. Il est agréable de le voir reconstruire sa carrière c’est là qu’on voit que toutes les facettes de son jeu ne demandent qu’à être exploré tant il a de choses à nous offrir et nous bluffe une fois de plus, si je dois parler en mon nom alors oui j’ai été bluffé de sa prestation pour ce film. Il était extrêmement touchant dans le secret de Brokeback Mountain et optient le Bafta du meilleur second rôle et une nomination aux oscars. Dans Zodiac il est obsédé par un tueur en série, presque jusque dans la folie, sa performance est puissante. Pour Prisonners il jouait un flic solitaire, Pour Everest il reprend le rôle d’un prof d’alpinisme qui pense être plus fort que tout le monde et montre la fragilité de l’humain, Zodiac et Everest sont basés d’histoires vraies mais je vous incite à voir ses derniers films comme également Night Call ou il y est parfaitement effrayant dans ses raisonnements, c’est clairement un personnage en marge de la société qu’il nous dévoile.

234305Pour ce film il reste toujours dans la retenue, un homme qui ne ressent rien à la mort de sa femme et en vient à se poser des questions sur sa vie et voir des choses de la vie de tous les jours dont il n’avait pas vu d’importance par avant. Le spectateur va développer une empathie immédiate pour Davis car il se révèle touchant de sincérité et c’est là que réside l’un des principaux objets du film. Davis se disait peu sincère avant le drame, en se mentant à lui-même et aux autres, au quotidien, sur qui il était et ses aspirations. Immédiatement après le choc, on ressent un changement de cap très clair et un désir profond de ne plus être dans l’imposture. En effet, il donne le sentiment de vouloir vivre sans filtre, comme un désir de revenir aux sentiments primaires de l’enfance. A plusieurs reprises, il évoque d’ailleurs des souvenirs vagues de cette période de sa vie et ceux décrits sont simples mais marquants et intenses. Comme un jeune enfant, Davis teste ses limites, se met en danger et puis trouve finalement une certaine forme de jouissance dans la douleur. Il ressent le besoin de ressentir tout, Le déclic vient d’une phrase de son beau père  » Réparer le coeur humain c’est comme réparer une automobile il faut démonter chaque pièce et tout examiner. Seulement après tu peux tout remonter ». C’est de là que va lui venir cette « folie » ce besoin en lui. Chacun des trois personnages principaux va aider l’autre à retrouver qui il est réellement car ils sont tous en phase à se demander qui ils sont réellement. L’un se cherche par sa sexualité, Naomie Watts elle se ment sur sa vie de couple.. La musique est un point essentiel du film elle amène souvent un décalage bien mérité, le second degré nécessaire et sont très bien trouvées, entrainantes.

2015+Toronto+International+Film+Festival+Demolition+yZM_8UTVQ-Al A travers de cette œuvre Jean Marc Vallée n’entreprend pas une entreprise de démolition mais plutôt une entreprise de caractérisation. Celle de ses personnages, qui essayent tant bien que mal d’avancer dans l’inconnu sous le poids de la culpabilité et l’enfermement de certitudes faussées. La culpabilité de ne rien ressentir ou d’avoir été un mari distant, d’être soi-même contre l’avis des autres, d’être une mère indigne ou camée, d’être un conducteur qui ne sait pas comment se faire pardonner. Ce film en laissera certains de côtés peut etre ne comprenant pas toujours les messages face à l’envie de démolition incessante du personnage mais par ce biais bien messages sont passés.  Pour certains passages j’y aurai ajouté quelques notes d’humours que j’ai cependant regretté ne pas voir SPOILER: Comme la scène de démolition de sa maison, une fois finit il se pose avec l’enfant à l’extérieur, j’y aurai fais intéragir des passants choqués dont notre personnage principal aurait saluer tout naturellement, amenant le côté burlesque et donc comique. J’aurai aussi amené de l’humour dans l’envie de Davis de démonter à tout prix une vieille horloge appartenant depuis des générations à la famille de son beau père. Il y a une scène chez ses beaux parents ou il se retient, je ne l’aurai pas fait, après avoir entendu toutes les vérités qu’on avait à lui dire, je l’aurai fais courir presque comme un enfant voulant faire sa bétise pour détruire cette horloge, pour sur que cette scène aurait été jouissive. FIN DE SPOILERS.

Pour finir ce film amène à nous montrer les différentes émotions qui nous viennent au moment d’un deuil et la manière qu’on a de les faire ressentir mais surtout nous amène à nous faire comprendre le plus important, vivre le moment présent tant qu’il est présent, vivre comme on l’entend pour ne pas avoir à se le reprocher par la suite. La fin y est sublime, j’avais le sourire tout le long du film, j’ai souvent ri, mais surtout j’ai été très ému. Les acteurs se donnent à fond Jake Gyllenhaall le premier doit passer par bien des émotions et démontre à quel point il est fascinant. Je ne peux que vous inciter à découvrir ce film.

 

Le livre de la jungle

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Les aventures de Mowgli, un petit homme élevé dans la jungle par une famille de loups. Mais Mowgli n’est plus le bienvenu dans la jungle depuis que le redoutable tigre Shere Khan, qui porte les cicatrices des hommes, promet d’éliminer celui qu’il considère comme une menace. Poussé à abandonner le seul foyer qu’il ait jamais connu, Mowgli se lance dans un voyage captivant, à la découverte de soi, guidé par son mentor la panthère Bagheera et l’ours Baloo. Sur le chemin, Mowgli rencontre des créatures comme Kaa, un pyton à la voix séduisante et au regard hypnotique et le Roi Louie, qui tente de contraindre Mowgli à lui révéler le secret de la fleur rouge et insaisissable : le feu. De: Jon Favreau Avec: Lambert Wilson, Leila Behkti, Cécile de France, Eddy Mitchell (version francaise) Genre: Aventure Durée: 1h50

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Comment revenir sur l’un des plus cultes et plus beaux classiques de Disney, un dessin animé que tout le monde connaît pour la bonne humeur qu’il engendre et surtout ses chansons dont la plus célèbre  » Il en faut peu pour être heureux » que tous avons dans un coin de notre tête sans décevoir. Comment y ramener une fraîcheur nouvelle dans un dessin animé qui n’a pour moi jamais vieillit ?. Les images ultra réalistes niveau des animaux permettent aujourd’hui à Disney de revenir sur tous leurs classiques afin de conserver leurs droits sur les oeuvres et qu’elles leurs appartiennent toujours. Avec ses animaux d’un réalisme bluffant qui vivent devant nous on ne peut qu’être admiratif de ce nouveau film, c’est tout simplement une réussite qui je suis sur va faire un carton et dont un deuxième épisode est déjà par avance annoncé. A la réalisation monsieur Jon Favreau acteur avant d’être acteur se met à la réalisation de son premier film d’animation, après avoir réalisé pour Disney Iron Man I&II et un film plus intime « Chef ». Pour se faire la version américaine s’est vu au casting Bill Muray certainement l’acteur américain le plus cool au monde pour jouer Baloo, en france nous avons Lambert Wilson. Cecile de france est la femelle loup qui adopte Mowgli la version américaine a Lupita Nyong’o déja familière de l’exercice avec le tout dernier Star Wars. Leila Behkti prête sa voix à Kaa en amérique c’est Scarlett Johansson, la veuve noire d’Iron man II et les Avengers. Si mes souvenirs sont bons seul la voix d’Idris Elba jouant notre méchant tigre a sa doublure originale et c’est tant mieux. En france ils n’ont fait que doubler leurs voix en amérique les acteurs portaient également les casques « moption capture » pour y récupérer leurs expressions et rendre plus humains, plus uniques leurs personnages. Si j’aurai un reproche déja à faire dès maintenant c’est l’inutilité d’y mettre un doublage français avec de grands noms, j’aurai simplement voulu y voir les doubleurs habituels de ses acteurs qui essaient à chaque fois de se coller au plus près de la voix originale dans le ton et toutes leurs nuances. Ce qui n’est malheureusement pas le cas même si la vf est très bien pour moi je ne trouvais vraiment pas ça nécessaire.

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Ma plus grosse crainte était au niveau des personnages, je savais que je craquerai pour Bagheera qui n’est de base pas mon personnage préféré mais bien Baloo dans le dessin animé qui ici l’est devenu, sublime déja de base visuellement dès les bandes annonces ma grosse crainte était au niveau de Baloo qui ne me convenait pas dans les bandes annonces que je trouvais pas « crédible », le film m’a absolument rassuré là dessus il est finalement massif, très sournois et comme pour toutes les autres créatures qui peuplent ce film hormis bémol pour le Roi Louis qui je n’adhère pas, très bien fait. C’est vraiment une jolie claque qui nous ramène en enfance dès ses premières images. Le petit jeune jouant Mowgli s’en sort également très bien.

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Pour ce qui est de l’histoire elle revient sur les fondamentaux du dessin animé, des moments cultes tout en s’orientant vers une version bien à elle, les fondamentaux sont évidement bien retransmit et donnent des moments de jouissances immenses pour les nouveautés même s’ils sont bien amené pour la plupart, une scène entre le chef des loups et Shere Kahn que je vous laisserai découvrir m’a paru trop vite expédiée, autrement oui je ne peux qu’approuver ce film dans tous ses autres choix. Je ne me suis absolument pas ennuyé un instant j’ai redécouvert un dessin animé de mon enfance avec joie et j’ai hâte de voir ce qu’une suite si elle est également nouvelle et non tiré sur tout le dessin animé pourrait apporter. Ne boudez pas votre plaisir et allez vous régaler devant ce film, l’humour du dessin animé vous verrez n’est pas toujours retransmit comme dans le dessin animé vous verrez par vous même. Après tout il en faut vraiment peu pour être heureux !.

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Les visiteurs: La révolution

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124820Bloqués dans les couloirs du temps, Godefroy de Montmirail et son fidèle serviteur Jacquouille sont projetés dans une époque de profonds bouleversements politiques et sociaux : la Révolution Française… Plus précisément, la Terreur, période de grands dangers pendant laquelle les descendants de Jacquouille La Fripouille, révolutionnaires convaincus, confisquent le château et tous les biens des descendants de Godefroy de Montmirail, aristocrates arrogants en fuite dont la vie ne tient qu’à un fil. De: Jean Marie Poiré Avec: Christian Clavier, Jean Reno, Ary Abbitan, Franck Dubocs, Marie Anne Chazel, Karine Viard.. Genre: comédie Durée:1h50

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C’était de base un film casse gueule rien qu’à l’origine faire aussi bien ou mieux que les visiteur I et II s’apparentait à un véritable challenge et aux vues des bandes annonces horribles que l’on a pu nous proposer et d’un casting qui franchement ne m’emballait pas et me faisait surtout très peur on assiste là évidement à un épisode qui peine à exister. Dans cet univers déjà bien ancré, et ou les deux premiers sont devenus des classiques, des références du cinéma français de par leurs dialogues et leur humour. Déja à ce niveau là le film en est totalement différent. Comment ne pas sauter de joie en entendant dès l’introduction du film la musique d’Era qui aura toujours accompagné les aventures de nos serviteurs maudits. Une jubilation qui malheureusement ne durera pas sur la durée c’est une évidence et c’est bien dommage. Rien à voir avec l’échec de la suite des 3 frères qui n’était plus du tout dans le même ton, se voulait plus grave et trop espacé dans son temps pour vraiment convaincre le public du tout premier. Ici l’ambiance et le ton est égalable, seulement on nous ressert toutes les blagues des anciens, toutes les répliques cultes que l’on sait marcheront avec le public, on ne se mouille pas. Il en vient une lassitude car on comprend que le film ne nous apportera au final rien de plus.

548343-000_dv1486934Christian Clavier est peut être celui qui prend le plus de plaisir à faire cette suite cela se ressent tout de suite mais mon dieu dans cette suite Jean Reno y est transparent.. Ce qui pouvait nous connecter avec ce film, ces films à l’époque c’est qu’ils arrivaient à notre époque amenant tous les côtés décalés du film ce n’est plus tellement le cas avec celui ci ce qui lui en enlève automatiquement de son charme.Le nombre d’acteurs secondaires n’aident clairement pas non plus le film au lieu de se concentrer sur nos deux compères on se disperse pour nous raconter comment les nobles étaient traqués c’est certes sympa à voir mais sans plus. Jean Marie Poiré qui a réalisé les précédents films et de retour et les défauts que l’on peut trouver à ce film seront les mêmes que ceux que j’ai trouvé pour les précédents à peu de choses près. Déja sa réalisation en elle même est véritablement pas de grande qualité, sa photographie n’a jamais été belle, plus que banale voir même très laide pour le coup..Ses coupages sont bordéliques, mais le pire chez lui pour ce film c’est qu’aucun des lieux qu’il aborde ne prenne vie, c’est inexpressif sans vie. Un réalisateur mettra toujours le décor en valeur afin de lui amener de la puissance, du grandiose pour des grands paysages par exemple de la crainte pour le genre horreur avec soit une maison sinistre ou un bois hanté. Un réalisateur qui manie divinement bien l’esthétique pour son dernier par exemple qui m’a éblouie par sa beauté serait Crimson Peak de Guillermo Del Toro avec l’esthétique et les décors on peut faire passer bien des messages.

Jean-Marie-Poire-sur-le-tournageAvec Jean Marie Poiré ce n’est clairement pas une obligation et c’est regrettable. En revanche là ou il domine c’est sur l’humour il écrit généralement les scénarios seuls et il sait quand le décalage va se faire ce que cela doit procurer au spectateur. Pour ce dernier il a également été co écrit par Christian Clavier, le résultat: on sourit on ne rit pas. Le film ne deviendra pas culte et va je le crains surement se vautrer au box office c’est à prédire bien malheureusement. Pourtant la fin est bien trouvé le contexte est très drôle malgré que la fin ne vienne que trop tard j’aurai coupé le film bien plus tôt car on a la une sensation au final d’inachevée, rien que pour le contexte ou nos compères se retrouveraient je voudrai que le prochain film existe, en imaginant tout ce que cela pourrait donner ça ne peut que faire rire, mais pas au gage de la qualité et même si ce film est n’est pas mauvais car je m’attendais à bien pire il n’est clairement pas au niveau des attentes bien en de ça. Voyez par vous mêmes. On se réjouit de retrouver ce duo tant aimé c’est peut être là le plus important.

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