Date de sortie : 22 juin 2000 (1h 56min)
Réalisateurs : Peter et Bobby Farrelly
Acteurs principaux : Jim Carrey, Renée Zellweger, Anthony Anderson, Chris Cooper, Richard Jenkins, Robert Forster, Tony Cox, Traylor Howard
Genre : Comédie
Nationalité : Américaine
Compositeurs : Pete Yorn et Lee Scott
Scénaristes : Peter et Bobby Farrelly et Mike Cerrone
Sociétés de production : 20th Century Fox et Conundrum Entertainment
Budget : 51
 millions d’euros

Des situations énormes emblématiques des réalisateurs.

Deuxième collaboration entre les frères Farrelly et Jim Carrey (Menteur Menteur, The Truman Show, Man on the Moon) six ans après l’excellent Dumb & Dumber, Fous d’Irène place ce dernier dans la peau de Charlie Baileygates, policier de Rhode Island qui refoule ses émotions et se montre incapable d’extérioriser ses frustrations depuis que sa femme l’a quitté pour un chauffeur de limousine joué par Tony Cox (La Folle Histoire de l’Espace, Beetlejuice, Willow). Se montrant constamment docile au point de se faire dominer par tout le monde, il développe un profond trouble de la personnalité donnant naissance à une seconde identité, Hank, dont le tempérament violent et impulsif contraste avec le sien. Un changement brutal souvent accompagné par la musique « Fire like this » du groupe d’électro britannique Hardknox.

« Alors ma poule, on a la moule qui coule ? […] Nous avons une cliente qui a une mycose vaginale galopante : elle s’apprête à faire du pain et je crois qu’elle a déjà la levure ! »
Des mimiques toujours aussi savoureuses !

Le prenant désormais pour un cas désespéré, ses supérieurs le chargent d’escorter dans un autre état une jeune femme du nom d’Irène Waters. Interprétée par Renée Zellweger (Empire Records, Jerry Maguire, Le Journal de Bridget Jones), elle est recherchée comme témoin dans une affaire où certains agents fédéraux sont impliqués. Le casting est alors complété par des acteurs qui incarnent des policiers et autres gradés comme Chris Cooper (L’Homme qui murmurait à l’Oreille des Chevaux, American Beauty, La Mémoire dans la Peau), Richard Jenkins (Mélodie pour un Meurtre, Les Pleins Pouvoirs, Mary à Tout Prix) et Robert Forster (Jackie Brown, Psycho, Y a-t-il un Parrain pour Sauver la Mafia ?). Le scénario a notamment la particularité d’être narré par Jean-Claude Donda, déjà connu pour ses doublages de Flagada Jones et du leader des Rapetou dans La Bande à Picsou.

Des fins de soirée qui ne s’expliquent pas.
« Irène ? Pourquoi je pisse comme si j’avais fait l’amour toute la nuit !? »

Tandis qu’ils sont poursuivis par leurs opposants, Charlie et Hank se disputent l’attention d’Irène en partageant le même corps, allant jusqu’à se mettre dessus lors des dernières minutes. Un véritable jeu sur la schizophrénie qui laisse place à plus d’une séquence drôle malgré quelques passages moyens et une écriture parfois grossière, notamment dans le langage de trois fils de Charlie, l’un d’entre eux apparaissant sous les traits d’Anthony Anderson (Scary Movie 3, Les Infiltrés, Scream 4). Si Fous d’Irène offre un duo intéressant tout en se montrant une nouvelle fois précurseur du caractère dépressif de Jim Carrey, il peine à trouver l’équilibre entre comédie déjantée et profondeur psychologique tout en confirmant une transition plus poussée de l’acteur vers la comédie dramatique dès l’année suivante, avec The Majectic.


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Emmanuel Delextrat
Salut à tous ! Fasciné par le monde du cinéma depuis toujours, j’ai fait mes débuts avec Mary Poppins et La Soupe aux Choux, mais avec aussi de nombreux dessins animés comme les courts métrages Disney avec Mickey, Donald et Dingo, les longs métrages Disney avec Alice au Pays des Merveilles en tête, les animés japonais comme Sailor Moon et Dragon Ball Z ainsi que d’autres séries comme Batman et Tintin. Mes années 90 ont été bercées par les comédies avec Jim Carrey (Dumb & Dumber en tête) ou d’autres films que j’adore comme Les Valeurs de la Famille Addams, Street Fighter, Mortal Kombat, Casper et Mary à Tout Prix. C’est pourtant bel et bien Batman Returns qui figure en haut de mon classement, suivi de près par Casino Royale, Et Pour Quelques Dollars de Plus, Kill Bill ou encore Rambo. Collectionneur, j’attache de l’importance au matériel et j’ai réuni trois étagères pleines de films classés par ordre chronologique. Et plus on découvre de nouveaux films, plus on se rend compte qu’il nous en reste en fait énormément à voir…

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