Date de sortie : 15 décembre 2021 (2h28min)
Réalisateur : Jon Watts
Acteurs principaux : Tom Holland, Zendaya, Benedict Cumberbatch, Marisa Tomei
Genre : Super-héros, fantastique
Nationalité : Américain
Compositeur : Michael Giacchino
Troisième épisode de l’univers cinématographique Marvel plaçant Tom Holland dans la peau de l’homme-araignée, Spider-Man No Way Home entame un scénario dramatique des plus intéressants suite à la révélation de l’identité du super-héros par Mystério dans le précédent film. Accusé du meurtre de ce dernier et traqué par les médias, Peter demande alors au Docteur Strange, toujours aussi bien interprété par Benedict Cumberbatch (Doctor Strange, Mowgli, 1917) de lancer un sort pour faire effacer son identité secrète de la mémoire des gens. Peter exigeant de plus en plus d’exceptions pour ses proches, le sort déstabilise l’espace-temps et introduit le Multivers, faisant alors réapparaître plusieurs personnages issus des précédents film Spider-Man.
/!\ SPOILERS /!\ En plus de Zendaya, Jacob Batalon, Marisa Tomei et Jon Favreau qui réitèrent leur rôle, on a ainsi le plaisir de retrouver l’intégralité des principaux antagonistes des films précédant l’ère Holland. Outre un Docteur Octopus très présent sous les traits de l’excellent Alfred Molina (Da Vinci Code, Prince of Persia Les Sables du Temps), Peter Parker doit aussi en découvre face au Bouffon Vert, l’Homme-Sable, le Lézard et Électro, de nouveau incarnés par Willem Dafoe (Platoon, Beyond Two Souls, Le Crime de l’Orient-Express), Thomas Haden Church (John Carter, Killer Joe, Hellboy), Rhys Ifans (Snowden, Alice de l’Autre Côté du Miroir, The King’s Man Première Mission) et Jamie Foxx (Django Unchained, Baby Driver, Robin des Bois).
La naissance du Multivers est notamment marquée par le retour tant espéré de Tobey Maguire (Gatsby le Magnifique, Le Prodige) et d’Andrew Garfield (Breathe, Under the Silver Lake, Tick, Tick… Boom !), tous deux anciens interprètes de l’homme-araignée. Même le journaliste J. Jonah Jameson nous fait l’honneur de sa présence sous les traits du talentueux JK Simmons (Whiplash, Terminator Genisys, La La Land). Pour les connaisseurs des anciens Spider-Man, c’est ainsi un véritable plaisir de retrouver ces anciennes figures du cinéma, qui effectuent bien plus qu’un simple caméo.
Toutefois, leur temps de présence demeure assez mal exploité tandis que les dialogues inutiles ne cassent de traîner avant le combat final, faisant ainsi durer le film bien trop longtemps pour ce qu’il propose. Le dramatique lié à la révélation de l’identité de Spider-Man est également trop peu mis en avant malgré une introduction qui allait dans ce sens. Outre la mort de tante May à la dramaturgie tout juste acceptable, Spider-Man No Way Home manque sans surprise d’ambition cinématographique mais reste un divertissement réussi qui introduit le Multivers d’une bien belle manière.