Date de sortie : 15 juillet 1982 (République Fédérale Allemande), 8 décembre 1982 (France)
Réalisateur : Don Bluth
Comédiens de doublage : Jane Val, Micheline Dax, Jean Martinelli, Georges Atlas, Guy Chapellier, Jackie Berger
Genre : Animation, drame
Nationalité : Américaine
Compositeur : Jerry Goldsmith
Scénaristes : Don Bluth, Gary Goldman, John Pomeroy et Will Finn
Société de production : Don Bluth Productions
Budget : 7 millions de dollars

Un synopsis qui se montre d’emblée dramatique.

Adaptation animée du roman éponyme de Robert C. O’Brien, Brisby et le Secret de NIMH constitue le tout premier long métrage réalisé par Don Bluth (Fievel et le Nouveau Monde, Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles, Charlie mon Héros), ce dernier ayant pris son indépendance en créant son propre studio de production après que Disney lui a refusé ce projet estimé trop sombre. Le scénario prend place dans un champ aux abords d’une ferme alors que Madame Brisby, mère de quatre souriceaux, part à la recherche d’un remède pour soigner la pneumonie de son jeune fils avant de devoir trouver un moyen de déplacer leur habitat en urgence à cause de la dangerosité des tracteurs lors des moissons en approche.

De très jolis arrières-plans.
Une hostilité permanente.

Détaillé au niveau de son animation, le film se démarque fortement de la concurrence de son époque par un univers glauque pourvu d’un certain nombre de personnages au rendu hostile ou inquiétant, qu’il s’agisse du chat Dragon, du chef des rats Nicodemus ou du grand hibou imposant. Le scénario va même jusqu’à faire référence au National Institute of Mental Health, institution gouvernementale américaine pour la santé ici utilisée comme organisation ayant effectué d’étranges expériences sur des rats. Si l’histoire ne raconte rien d’exceptionnel, tout se joue au niveau de la qualité de sa narration, qui sait aussi instaurer des moments plus apaisants avec l’unique chanson « Pour l’Amour d’un Enfant », ou encore comiques avec le corbeau Jérémy, qui n’arrête pas de s’emmêler dans des fils.

Un des personnages les plus impressionnants.
Un antagoniste qui aurait plus être plus percutant.

Lors de sa sortie française, Brisby et le Secret de NIMH a notamment bénéficié du talent de plusieurs comédiens de doublages. On trouve ainsi Micheline Dax (Cléopâtre dans Astérix et Cléopâtre, Bianca Castafiore dans Tintin et le Lac aux Requins, Ursula dans La Petite Sirène) pour Tatie Musaraigne, Jacques Balutin (Tweedle Dum dans Alice au Pays des Merveilles, Kay dans Merlin l’Enchanteur, Zig-Zag dans Toy Story) pour Jérémy, Guy Chapellier (Jim Chéri dans La Belle et le Clochard, le prince Philippe dans La Belle au Bois Dormant, Ryu dans le film animé Street Fighter II) pour le rat Justin ou encore Jackie Berger, connue pour ses  nombreuses voix d’enfants. Le film marque également le dernier doublage de Jean Martinelli (Shere Kahn dans Le Livre de la Jungle, le roi Richard dans Robin des Bois, César dans Les Douze Travaux d’Astérix) avant son décès. Un film d’anthologie ayant pleinement lancé la carrière de Don Bluth dans la réalisation de longs métrages animés qui ont marqué toute une génération.

 

Contenu de l’édition :

  • Boîtier Digipack 3 volets avec étui
  • Blu-ray du film (82’46 »)
  • DVD du film (79’22 »)
  • 5 cartes postales
  • Interview de Xavier Kawa-Topor, spécialiste du cinéma d’animation (2024, 26’58 »)
  • Making of d’époque (inédit, HD d’après scan 16mm, 52’05 », VOST)
  • Bande-annonce (2’21 », VOST)

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Emmanuel Delextrat
Salut à tous ! Fasciné par le monde du cinéma depuis toujours, j’ai fait mes débuts avec Mary Poppins et La Soupe aux Choux, mais avec aussi de nombreux dessins animés comme les courts métrages Disney avec Mickey, Donald et Dingo, les longs métrages Disney avec Alice au Pays des Merveilles en tête, les animés japonais comme Sailor Moon et Dragon Ball Z ainsi que d’autres séries comme Batman et Tintin. Mes années 90 ont été bercées par les comédies avec Jim Carrey (Dumb & Dumber en tête) ou d’autres films que j’adore comme Les Valeurs de la Famille Addams, Street Fighter, Mortal Kombat, Casper et Mary à Tout Prix. C’est pourtant bel et bien Batman Returns qui figure en haut de mon classement, suivi de près par Casino Royale, Et Pour Quelques Dollars de Plus, Kill Bill ou encore Rambo. Collectionneur, j’attache de l’importance au matériel et j’ai réuni trois étagères pleines de films classés par ordre chronologique. Et plus on découvre de nouveaux films, plus on se rend compte qu’il nous en reste en fait énormément à voir…

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