Date de sortie : 21 août 2024 (1h 51min)
Réalisateur : Alex Proyas
Acteurs principaux : Bill Skarsgard, FKA Twigs, Danny Huston, Josette Simon, Laura Birn, Sami Bouajila, Jordan Bolger
Genre : Action, fantastique
Nationalité : Américain
Compositeur : Volker Bertelmann
Scénaristes : Zach Baylin et William Schneider
Sociétés de production : Hassell Free Productions, Electric Shadow Company, Davis Films, Edward R. Pressman Film Corporation et 30WEST
Budget : 50
 millions de dollars

Une romance qui ne saurait durer.

Trente ans après l’adaptation iconique mettant en scène Brandon Lee, The Crow obtient une nouvelle proposition cinématographique en 2024 sous l’objectif de Rupert Sanders (Blanche-Neige et le Chasseur, Ghost in the Shell). Très différent de son prédécesseur, il met en scène Bill Skarsgard (Ça, Assassination Nation, John Wick Chapitre 4) dans la peau d’un Eric Draven toxicomane qui lutte contre ses cauchemars dans un centre de réadaptation. Il se lie rapidement à Shelly Webster, musicienne addicte jouée par la chanteuse FKA Twigs, avant de s’enfuir et de se faire assassiner tous les deux par les membres d’une secte.

Des antagonistes au charisme limité.
Un style gothique très marqué.

Ressuscité par un corbeau, Eric obtient quelques pouvoirs mais ne change pas immédiatement d’apparence, le film étant davantage porté sur la romance avec une narration musicale onirique, qui ne parvient pas à tenir en haleine à elle seule. Malgré un style des plus léchés, le costume de The Crow apparaît trop tardivement et le caractère fragile du personnage principal peine à convaincre. Incarné par Danny Huston (Robin des Bois, Marlowe, Horizon Une Saga Américaine) et secondé par Laura Birn (Balade entre les Tombes), le principal antagoniste manque quant à lui fortement de charisme.

Comme dirait Sagat dans le film Street Fighter : « Il ne reste plus que la vengeance ! »
FINISH HIM !!

Au demeurant correct mais laissant un sentiment d’inachevé, cette  adaptation 2024 de The Crow s’égare dans des méandres poétiques avant d’en arriver à un véritable revenge movie durant la scène de l’opéra. Les chorégraphies sanglantes s’enchaînent avec une mise en scène soignée mais déjà vue dans plusieurs autres films du même genre, le niveau de violence rappelant fortement les fatalités de Mortal Kombat. Un long métrage à réserver aux curieux qui ne recherchent pas un copier-coller du style des années 90.


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Emmanuel Delextrat
Salut à tous ! Fasciné par le monde du cinéma depuis toujours, j’ai fait mes débuts avec Mary Poppins et La Soupe aux Choux, mais avec aussi de nombreux dessins animés comme les courts métrages Disney avec Mickey, Donald et Dingo, les longs métrages Disney avec Alice au Pays des Merveilles en tête, les animés japonais comme Sailor Moon et Dragon Ball Z ainsi que d’autres séries comme Batman et Tintin. Mes années 90 ont été bercées par les comédies avec Jim Carrey (Dumb & Dumber en tête) ou d’autres films que j’adore comme Les Valeurs de la Famille Addams, Street Fighter, Mortal Kombat, Casper et Mary à Tout Prix. C’est pourtant bel et bien Batman Returns qui figure en haut de mon classement, suivi de près par Casino Royale, Et Pour Quelques Dollars de Plus, Kill Bill ou encore Rambo. Collectionneur, j’attache de l’importance au matériel et j’ai réuni trois étagères pleines de films classés par ordre chronologique. Et plus on découvre de nouveaux films, plus on se rend compte qu’il nous en reste en fait énormément à voir…

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