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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

À fond de Nicolas Benamou

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Date de sortie 21 décembre 2016 (1h 31min)
De Nicolas Benamou
Avec José Garcia, André Dussollier, Caroline Vigneaux plus
Genres Comédie, Action
Nationalité Français
Editeur Blu-Ray et DVD : Wilde Side

Synopsis

Une famille embarque dans son monospace flambant neuf, au petit matin, afin d’éviter les embouteillages pour les vacances d’été. Tom, le père, enclenche son régulateur de vitesse électronique sur 130 km/h. Au moment où une dernière bourde de Ben, le beau-père, pousse Julia, excédée, à demander qu’on fasse demi-tour, Tom s’aperçoit qu’il ne contrôle plus son véhicule. L’électronique de bord ne répond plus, la vitesse est bloquée à 130 km/h. Toutes les manœuvres pour ralentir la voiture emballée restent sans effet. Une voiture folle, six passagers au bord de la crise de nerfs et un embouteillage monstre qui les attend à moins de deux cents kilomètres de là…

Ce fut une bonne surprise ce « A fond » finalement, avec José Garcia. On y retrouve un humour un peu barré. Derrière la caméra c’est Nicolas Benamou, réalisateur de Babysitting 1 & 2 qui faisait équipe avec Philippe Lachaud : ici il est tout seul pour un film où José Garcia embarque avec lui toute sa famille pour un voyage qui va mal ce passer. Un film devant lequel j’ai finalement passé un bon moment, car j’avais vu des mauvais retour, mais je me suis dit « c’est pas si mauvais que ça, il y a bien pire ». Pas forcément fan de José Garcia, le personnage est appréciable et fait bien rire, entouré d’un bon casting. José Garcia y joue Tom, un père de famille, qui emmène sa famille en vacances avec sa nouvelle voiture dont il est très fier. Mais quand le régulateur reste bloqué à 130 km/h sur l’autoroute c’est la panique ! A savoir que le film fut tourné à vitesse réelle, pas de fond vert : ce fut un pari pour l’équipe du film de faire un film comme ça, ce fut une belle aventure. Depuis quelques temps, la comédie Française a du mal à faire rire, mais heureusement il y a des exceptions. Ce film est un défouloir. Oui j’ai rigolé, et ça mets de bonne humeur. Un film Français loin d’être mauvais.

Tom part en vacances avec sa famille. Il a hâte de rouler dans sa toute nouvelle voiture, une « Medusa ». Sur le départ, son père débarque pour partir en vacances avec eux, ce qui n’enchante pas vraiment sa femme. Son père est un grand maladroit, et, dès qu’il arrive, il gaffe et bouche les toilettes de son fils et ne lui dit rien. La famille quitte le domicile, et s’en va. Sur une aire d’autoroute, une jeune femme un peu neuneu est oubliée par ses parents, le père de Tom la fait rentrer en douce dans la voiture, tandis que son fils est à la boutique. Après avoir repris la route, le régulateur se bloque à 130 km/h heure, c’est la panique à bord. Tom zizague entre les voitures, il n’a plus le contrôle de sa voiture. Pour échapper le plus possible, il passe à une vitesse folle sur une aire d’autoroute, défonçant la portière d’un conducteur à l’arrêt. Fou de rage, l’homme à l’arrêt se met à la poursuite de Tom, avec une portière en moins. La voiture de Tom se dégrade de plus en plus, la vitesse a même augmenté quand son père lui donne des mauvais conseils. Tout leur arrivera, entre un cinglé qui les poursuit et une escorte de deux policiers pas très fûtés. Tom est un chirurgien esthétique, et sur la route, il reçoit le coup de fil d’une patiente dont le résultat est catastrophique. Tout s’enchaîne très rapidement, et les problèmes s’accumulent. Il faut dire que Nicolas Benamou gère plutôt bien sa mise en scène, car filmer en vitesse réelle est un sacrée défi et une aventure qui a été jouissive pour l’équipe du film, mais pas de tout repos. Le réalisateur inclut des situations rocambolesque, comme la scène avec la guêpe, ou ce fou furieux qui les poursuit. Ça ne tombe pas dans la lourdeur, comme beaucoup de comédies Françaises actueles, et le film s’en sort très bien. C’est amusant et très divertissant, et on ne s’ennuie pas une seule seconde.

Au scénario du film, on retrouve Fréderic Jardin et Fabrice Roger-Lacan, qui livrent une écriture dynamique, des personnages très intéressants, comme celui de José Garcia en père de famille obsédé par sa nouvelle voiture. Le traitement des personnages est donc plutôt réussi, et les gags sont bien dosés. Le casting s’offre en père de famille un José Garcia qui se retrouve au volant d’une voiture incontrôlable. On remarquera aussi au casting André Dussollier, dans le rôle du père de José Garcia, totalement maladroit, ou encore Vincent Desagnat et Florence Foresti. A fond est donc une bonne surprise, côté comédie Française. Un petit délire que signe Nicolas Benamou, avec une joyeuse équipe, une comédie d’action drôle et efficace qui vaut le détour.

Relecture: David

Détails du Blu-Ray

Acteurs : José Garcia, André Dussollier, Caroline Vigneaux, Josephine Callies, Stylane Lecaille
Réalisateurs : Nicolas Benamou
Audio : Français (DTS-HD 5.1)
Audio description : Français
Sous-titres pour sourds et malentendants : Français
Région : Région B/2 (Plus d’informations sur les formats DVD/Blu-ray.)
Rapport de forme : 2.40:1
Nombre de disques : 1
Studio : Wild Side Video
Date de sortie du Blu-Ray et DVD : 3 mai 2017
Durée : 91 minutes

LE Blu-Ray dispose en bonus d’un making-of de 34 minutes, qui retrace le tournage de cette folle aventure qui ne fut pas de tout repos mais très intéressant.

Bande annonce

Le Live des Critiques Ciné [16] Les 2 ans du site

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Déjà deux ans que nous existons, alors que il y’a un an de cela nous fêtions la première année d’existence du site cette semaine le site fête ses 2 ans. Une belle aventure magnifique, avec des rédacteurs dont la motivation ne cesse de grandir. Il y’a deux deux ans nous ne pensions pas en être là, et déjà avoir réussi a avoir une équipe de rédacteurs, si nombreux c’est grandiose ! Cependant le groupe Facebook du même nom continue, car c’est de là que tout est parti, ensuite plus tard est venu le site. Le site grandit, nous avons des partenariat important avec qui nous faisons équipe. On n’est loin d’être parfait car la perfection n’existe pas, mais le cinéma est notre passion et essayons de la faire ressentir a travers notre plume. Tenir un site seul, ce n’est pas chose facile c’est pour cette raison que Valentin Pejoux rédacteur depuis longtemps est devenu co-rédacteur en chef du site l’année dernière et il est d’une grande aide.

Des projets oui il y’en a bien évidemment, nous en parlerons durant le Live car ce sont des projets concernant le site mais aussi la chaîne YouTube. Les Live sont une chose importante, au sein de l’équipe. Aujourd’hui nous en sommes a 16 émissions, mais 17 avec le Live de 10 heure qui est un hors-série, et des projets pour une nouvelle émission. Depuis l’année dernière une nouvelle rubrique a vu le jour « Les sinsitres purges » par Liam qui décortique de façon humoristique les mauvais films, avec des arguments en béton. Des nouvelles rubriques verrons le jour c’est en projet. Cette année également le site devrais avoir un nouveau design, quelque chose de plus attrayant. Nous progressons, et nous devons cela a nos lecteurs toujours plus nombreux et nous les remercions. Ce soir nous vous invitons, pour ce nouveau Live qui j’espère vous plaira nous avons un programme bien rempli. Encore merci a vous tous, et a très vite. Soufflons ensemble les bougies

Notre équipe :

Orel Durden : Rédacteur en chef
Valentin Pejoux : Rédacteur en chef
Liam Debruel : Rédacteur/Organisateur des Live
Alexandre Gallon : Administrateur
Charles Gravouille : Rédacteur
Xavier DC : Rédacteur
Lionel Malvisie: Rédacteur
Maxime Boess : Rédacteur
David Besingrand : Rédacteur
Nicolas Crampon : Rédacteur
Leo Asylum Biega : Rédacteur
Laetitia Masse : Rédactrice
Pierre Bryant : Rédacteur

Le site partenaire : Spirit Gamer Lien du site

Programme du Live

-Alien une saga au déla de la terreur
-Lost in Translation : un couple pas si ordinaire
-Ghost in the shell : Un ratage ?
-Life origine inconnue : un sous-alien ?
-Jeu- ciné
-FAQ
-Libre antenne

pour nous rejoindre faite une demande dans le chat …

Taj Mahal de Nicolas Saada

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Date de sortie 2 décembre 2015 (1h 31min)
De Nicolas Saada
Avec Stacy Martin, Louis-Do de Lencquesaing, Gina McKee, Alba Rohrwacher, Frédéric Epaud …
Genre Drame
Nationalités Français, Belge
Musique : Nicolas Godin

Le jour ou tout bascula

Synopsis

Louise a dix-huit ans lorsque son père doit partir à Bombay pour son travail. En attendant d’emménager dans une maison, la famille est d’abord logée dans une suite du Taj Mahal Palace. Un soir, pendant que ses parents dînent en ville, Louise, restée seule dans sa chambre, entend des bruits étranges dans les couloirs de l’hôtel. Elle comprend au bout de quelques minutes qu’il s’agit d’une attaque terroriste. Unique lien avec l’extérieur, son téléphone lui permet de rester en contact avec son père qui tente désespérément de la rejoindre dans la ville plongée dans le chaos.

Petite filmographie pour Nicolas Sadaa mais qui, avec Taj Mahal, livre un film extraordinaire porté par un casting peu connu mais brillant. Le film de Nicolas Sadaa s’inspire des attentats de Bombay survenus en 2008 au Taj Mahal Hôtel. Le film est sorti en 2015 et les attentats de Charlie Hebdo ont déjà eu lieu, le monde entier vit dans la terreur car la France n’est pas la seule à être touchée par le terrorisme. Pourtant, on n’en a pas assez parlé de ce dernier attentat survenu en Inde et il était important de voir ce qui c’était passé là-bas. Le Taj Mahal est un hôtel situé à Bombay en Inde et, un jour de novembre 2008, des terroristes investissent les lieux et tuent les personnes se trouvant à l’intérieur. Pendant 1h30 nous suivons une jeune fille cloitrée dans sa chambre d’hôtel où le seul le contact qu’elle a, ce sont ses parents par téléphone portable.

Le père de Louise a trouvé du travail à Bombay en Inde. En attendant que leur maison soit prête, elle loge à l’hôtel Taj Mahal avec ses parents. Avant qu’elle ne reprenne les cours dans sa nouvelle école en Inde, elle se balade dans la ville et effectue divers achats tandis que son père et sa mère s’absentent surtout pour le travail, et le soir il participe souvent à des soirées, elle s’occupe comme elle peut. Ce soir- là de novembre 2008, les parents de Louise décident de dîner en ville, mais Louise préfère passer la soirée à l’hôtel. Alors qu’elle vaque à ses occupations, des bruits forts se font entendre dans l’établissement, des bruits qui ressemblent rapidement à des coups de feu. Louise comprend rapidement que l’hôtel est attaqué. Tandis que les bruits se rapprochent de sa chambre, la jeune fille trouve refuge dans la salle de bain et tente de joindre ses parents. Ses parents tentent de rassurer leur fille qui est terrorisée et sont très inquiets pour elle car l’attaque s’avère de plus en plus violente et une explosion qui a lieu un peu plus tard ne les rassure pas. La jeune fille ne peut plus sortir de sa chambre car l’hôtel est en feu et la fumée entre dans sa chambre. Les parents décident de partir la chercher car la police en panique n’a pas le temps de leur apporter de l’aide et donc ils doivent se débrouiller seuls. Le film n’est pas totalement un huis-clos puisque il y’a beaucoup de scènes en extérieur, notamment quand on voit les parents de Louise en panique face au drame qui vient de se produire. Le réalisateur Nicolas Sadaa livre une mise en scène soignée où la tension monte rapidement et graduellement. Le réalisateur se focalise sur Louise mais ne montre pas les terroristes, on les entend juste agir mais sans les voir, ce qui suffit à faire monter une tension vraiment gérée. La jeune fille restera, durant toute l’attaque, au téléphone avec ses parents où son père lui donnera des conseils pour qu’elle se protège. Brillant d’une mise en scène efficace, Taj Mahal est un film français convaincant avec un vrai travail sur la réalisation et le scénario.

Comme quoi les Français ne font pas que des comédies vaseuses et peuvent aussi signer des films de ce genre où Nicolas Sadaa se débrouille vraiment bien. Nicolas Sadaa signe d’ailleurs aussi le scénario du film et livre un récit prenant et plein de tension où tout peut arriver. Il prend son temps dans l’écriture en présentant la famille avant le drame. Simple mais extrêmement maîtrisé, le scénario du film est un atout dans tous les cas. Le casting s’offre Stacy Martin (Nymphomaniac) dans le rôle de Louise qui livre une prestation vraiment excellente et très convaincante dans son rôle. Ses parents sont joués par Louis-Do de Lencquesaing et Gina McKee, également très bons dans leur rôle. Le film de Niolas Sadaa a le mérite de se monter assez réaliste et quand on sait que c’est tiré d’une histoire vraie, cela apporte une touche d’authenticité au film. Ce n’est pas un grand film, mais ça reste plus qu’appréciable et le sujet est bien traité sans tout dévoiler puisque le film se focalise vraiment sur l’état psychologique de la jeune fille. Un film portait par un formidable casting ainsi qu’une réalisation quasi-parfaite.

Relecture : Maxime

Bande annonce

5 Bandes Annonces à découvrir

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LES FANTÔMES D’ISMAËL Bande Annonce

Date de sortie 17 mai 2017 (1h 50min)
De Arnaud Desplechin
Avec Mathieu Amalric, Marion Cotillard, Charlotte Gainsbourg …
Genres Thriller, Drame
Nationalité Français

Synopsis

Ce film est présenté en ouverture hors compétition au Festival de Cannes 2017

À la veille du tournage de son nouveau film, la vie d’un cinéaste est chamboulée par la réapparition d’un amour disparu…


HITMAN & BODYGUARD Bande Annonce

Date de sortie 23 août 2017
De Patrick Hughes (II)
Avec Ryan Reynolds, Samuel L. Jackson, Gary Oldman …
Genres Comédie, Action, Thriller
Nationalité Américain

Synopsis

Le meilleur garde du corps au monde est engagé pour protéger un tueur à gages. Ensemble, ils ont 24 heures pour rejoindre La Haie avant de se faire attraper par un dictateur d’Europe de l’Est et ses sbires.

TUNNEL Bande Annonce

Date de sortie 3 mai 2017 (2h 06min)
De Kim Seong-hun
Avec Ha Jung-Woo, Doona Bae, Dal-Su Oh …
Genres Drame, Thriller
Nationalité Sud-Coréen

Synopsis

Alors qu’il rentre retrouver sa famille, un homme est accidentellement enseveli sous un tunnel, au volant de sa voiture. Pendant qu’une opération de sauvetage d’envergure nationale se met en place pour l’en sortir, scrutée et commentée par les médias, les politiques et les citoyens, l’homme joue sa survie avec les maigres moyens à sa disposition. Combien de temps tiendra-t-il ?

14 ANS, PREMIER AMOUR Bande Annonce VOSTFR

Date de sortie 10 mai 2017 (1h 46min)
De Andreï Zaytsev
Avec Gleb Kalyuzhny, Ulyana Vaskovich, Olga Ozollapinya …
Genres Comédie, Romance
Nationalité Russe

Synopsis

C’est l’histoire d’un premier amour, éclos très jeune dans la banlieue d’une grande ville. Tels des Roméo et Juliette modernes, vivant entre les réseaux sociaux et la rue, deux adolescents voudraient s’affranchir des lois qui les gouvernent : celles de leurs parents et celles des bandes rivales qui contrôlent leur quartier. Pour pouvoir être ensemble, ils devront surmonter beaucoup d’obstacles, désobéir, oser le premier pas.


L’AMANT D’UN JOUR Bande Annonce


Date de sortie 31 mai 2017
De Philippe Garrel
Avec Eric Caravaca, Esther Garrel, Louise Chevillotte …
Genre Drame
Nationalité Français

Synopsis

Ce film est présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, dans le cadre du Festival de Cannes 2017
Après une rupture, une jeune femme dans la vingtaine rentre chez son père. Elle y découvre ce dernier en couple avec une femme du même âge qu’elle…

[Sortie Blu-Ray] Assassin’s Creed

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Détails du Blu-Ray

Acteurs : Michael Fassbender, Marion Cotillard, Jermy Irons, Brendan Gleeson
Réalisateurs : Justin Kurzel
Audio : Anglais (DTS-HD 7.1), Français (DTS 5.1)
Sous-titres : Français, Anglais
Région : Région B/2 (Plus d’informations sur les formats DVD/Blu-ray.)
Rapport de forme : 2.35:1
Nombre de disques : 2
Studio : 20th Century Fox
Date de sortie du Blu-Ray & DVD : 26 avril 2017
Durée : 115 minutes

Synopsis

Grâce à une technologie révolutionnaire qui libère la mémoire génétique, Callum Lynch revit les aventures de son ancêtre Aguilar, dans l’Espagne du XVe siècle. Alors que Callum découvre qu’il est issu d’une mystérieuse société secrète, les Assassins, il va assimiler les compétences dont il aura besoin pour affronter, dans le temps présent, une autre redoutable organisation : l’Ordre des Templiers.

Critique de Valentin

5 nouveaux jeux rétrocompatibles sur Xbox One

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Comme tous les jeudis le Major Nelson nous annonce de nouveaux jeux rétrocompatibles. Et aujourd’hui ce sont 5 jeux Xbox 360 qui deviennent jouable sur Xbox One.

Dans 3D Ultra Mini Golf Adventure, stylisez et incarnez les quatre personnages animés et lancez-vous dans des parties endiablées. Sur 36 trous divisés en trois thèmes que sont le Far West, la fête foraine et l’espace, votre précision est mise à l’épreuve via des parcours originaux variés et truffés de bonus.

Golf : Tee it Up ! est un jeu de golf à 36 trous qui vous attendent dans ce jeu de sport où des personnages entièrement customisables s’affrontent sur le green. Participez à des tournois avec des amis ou a de simples trous d’entraînement tout seul pour parfaire votre technique. Une fonction permet de lire les courbes du terrain pour se faciliter la tâche.

Gin Rummy, est l’un des jeux de cartes les plus connus au monde ! Divertissez-vous avec l’une des variantes du jeu de cartes classique, parmi lesquelles le Gin Hollywood, le Gin Oklahoma et bien d’autres. Customisez votre jeu en choisissant parmi une variété de thèmes colorés, de jeux de cartes uniques et de musiques divertissantes.

RoboBlitz est un jeu d’action en 3D rapide avec des physiques uniques. Les joueurs incarnent Blitz, un robot aux multiples talents chargé de réactiver un vieux canon spatial pour sauver son univers d’une bande de pirates de l’espace mal intentionnés. Situé dans sept décors différents, RoboBlitz compte 19 niveaux d’énigmes à résoudre.

Contra est un jeu d’action au défilement horizontal dans lequel vous incarnez un commando armé de pétoires toutes aussi destructrices qu’impressionnantes. Vous évoluez dans des décors vous emmenant aussi bien au sein de forêts que dans de grandes forteresses. Le but reste simple : dézinguer tout ce qui est à l’écran.

article écrit par : http://spiritgamer.fr/

Les Fils de l’homme de Alfonso Cuarón

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Date de sortie 18 octobre 2006 (1h 50min)
De Alfonso Cuarón
Avec Clive Owen, Clare-Hope Ashitey, Julianne Moore, Michael Caine, Charlie Hunnam, Chiwetel Ejiofor, Peter Mullan, Pam Ferris …
Genres Science fiction, Thriller, Drame
Nationalités Américain, Britannique
Musique : John Tavener

Un film efficace et terriblement immersif

Synopsis

Dans une société futuriste où les êtres humains ne parviennent plus à se reproduire, l’annonce de la mort de la plus jeune personne, âgée de 18 ans, met la population en émoi. Au même moment, une femme tombe enceinte – un fait qui ne s’est pas produit depuis une vingtaine d’années – et devient par la même occasion la personne la plus enviée et la plus recherchée de la Terre. Un homme est chargé de sa protection…

Le réalisateur Alfonso Cuarón, signe sans doute ici l’un de ses plus grands films. Les fils de l’homme, est un film sorti en 2006, il y a déjà 11 ans (et on ne dirait pas). Le film se déroule dans le futur, où l’être humain est stérile. Sauf qu’une jeune femme est enceinte : elle et sa future progéniture sont le dernier espoir pour l’humanité. Alfonso Cuarón adapte l’oeuvre de P.D James, où le réalisateur, de sa patte de génie, relate ce récit passionnant dans un futur plus proche qu’on ne le pense. Le film se situe à Londres, en 2027. Le monde et à feu et à sang, en proie à une violence qui plongera un jour ou l’autre le monde à son extinction. Le jour où bébé Diego meurt, âgé de 18 ans et homme le plus jeune du monde, ce drame ne fait qu’aggraver la situation. Mais un nouvel espoir fait son apparition, et un seul homme pourra protéger cet espoir.

En 2027 dans un monde ravagé par le terrorisme et les pandémies, Theo Faron, un ancien activiste employé de bureau, est enlevé par son ex-femme avec qui il avait eu un bébé, décédé d’une pandémie de grippe. Le gouvernement accuse le groupe « poisson » que l’ex- femme de Théo dirige d’être des terroristes qui combattent en réalité pour les droits des immigrants. Son ex-femme le fait enlever, car elle désire un laisser-passer pour une jeune femme réfugiée Africaine qui est enceinte. Dans ce monde violent, Theo se retrouvera face à une mission délicate, qui sera de protéger cette jeune femme et son futur bébé. Theo et la jeune femme traversent le pays pour échapper à ceux qui les poursuivent, qui ont trahis la confiance de son ex-femme. Ils traversent les zones les plus dangereuses où la guerre fait rage. Les fils de l’homme est un film révolutionnaire, un film sur un sujet original qui est abordé avec subtilité. Ce qu’on en retiendra par dessus tout, ce sont ses qualités techniques. Alfonso Cuarón est d’ailleurs reconnu pour avoir ces qualités et ne cesse de le prouver encore. Le film est très immersif, notamment la scène de la voiture qui reste la plus incroyable du film, où la mise en scène relève du génie. En effet, cette scène inclut un plan-séquence dantesque, où la caméra suit les protagonistes en fuite. Un autre plan-séquence impressionnant arrive plus tard dans le film, lors de l’attaque en ville, où cette dernière est plongée dans un chaos total. Theo tente d’échapper aux tirs, les balles fusent de partout et le plan-séquence nous immerge dans cette scène très immersive également. Le cinéma d’Alfonso Cuarón est du très grand cinéma, et c’est l’un des rares réalisateurs avec une identité propre à lui, où sa patte se démarque des autres, et qui offre du coup une mise en scène exemplaire.

Pour son film, le réalisateur s’entoure très bien : à la photographie, on retrouve Emmanuel Lubezki qui offre une image grisâtre qui donne l’ambiance de guerre et ce côté post-apocalyptique. Une photographie qui donne un ton au film, et nous immerge d’avantage dans ce récit. Le film d’Alfonso Cuarón est l’adaptation du roman de P.D James, qui porte le même nom. Au scénario, on retrouve Alfonso Cuarón, Timothy J. Sexton, David Arata, Mark Fergus et Hawk Ostby, qui adpatent ce roman dystopique assez reconnu. Le récit principal est très bien abordé avec un sujet qu’on ne voit que très peu au cinéma, avec ce monde en proie à la violence. Les personnages sont également très bien travaillés, comme le personnage de Theo, un homme mystérieux, ancien activiste employé de bureaux, qui vit avec des blessures du passé. Le récit d’ailleurs s’attardera sur son passé, lorsque Jasper (son ami) relate son histoire à la future mère : on y apprend que Theo avait un fils, depuis décédé lors d’une pandémie de grippe. Un scénario hyper maîtrisé, où Alfonso Cuarón et les autres scénaristes nous offrent un récit immersif très réussi. Au casting, on retrouve un Clive Owen brillant, bien trop peu présent au cinéma ces derniers temps. On y retrouve également Julianne Moore, qu’on voit très peu, aussi à l’affiche Michael Caine, Chiwetel Ejiofor ou encore Charlie Hunnam. Des prestations splendides dans l’ensemble. En conclusion, avec Les Fils de l’homme, Alfonso Cuarón signe l’une de ses meilleures oeuvres, où le style visuel et les techniques du réalisateur son facilement reconnaissables. Un film magistral et grandiose.

Relecture : David

Bande annonce

[Sortie Blu-Ray] Rogue One : A Star Wars Story

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Détails du Blu-Ray

Acteurs : Felicity Jones, Diego Luna, Warwick Davis, Jimmy Smits, Valene Kane
Réalisateurs : Gareth Edwards
Audio : Anglais (DTS-HD 7.1), Français (DTS-HD High Res Audio)
Sous-titres : Français, Anglais
Région : Région B/2 (Plus d’informations sur les formats DVD/Blu-ray.)
Rapport de forme : 2.35:1
Nombre de disques : 1
Studio : Lucasfilm
Date de sortie du DVD : 21 avril 2017
Durée : 133 minutes

Synopsis

Situé entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, le film nous entraîne aux côtés d’individus ordinaires qui, pour rester fidèles à leurs valeurs, vont tenter l’impossible au péril de leur vie. Ils n’avaient pas prévu de devenir des héros, mais dans une époque de plus en plus sombre, ils vont devoir dérober les plans de l’Étoile de la Mort, l’arme de destruction ultime de l’Empire.

La critique du film

Dossier : Saga Alien au délà de la terreur

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Alors que « Alien Covenant » débarque sur nos écrans le 10 mai prochain, ce nouveau dossier cinéma se penche sur la saga culte. On commence avec Alien de Ridley Scott pour finir par le mal-aimé Prometheus. Un dossier qui passe au crible tous les films de la saga, dévoilant quelques petits trucs que vous ne saviez peut-être pas. Un dossier qui, j’espère, sera assez complet, mettant à l’honneur une des saga les plus terrifiantes de l’histoire du cinéma, et dont l’histoire est loin d’être terminée.

Pour commencer il faut savoir qu’Alien est un monument de la science-fiction, le premier surtout, avec une scène d’ouverture magistrale où la caméra nous immerge dans le Nostromo de façon efficace : la caméra s’avance lentement pour nous faire découvrir le vaisseau jusqu’au réveil des passagers. Après cette scène d’ouverture, les acteurs nous sont présenter : ils sont sept au total. A bord de ce vaisseau, pour une mission inconnue, on a Ripley, une femme, personnage principal du film, qui sera par la suite dans les trois films suivants, interprétée par Sigourney Weaver. Elle n’est pas la seule femme, il y a aussi Veronica Cartwright qu’on peut voir dans le film L’invasion des profanateurs. A bord également, un droide, l’Officier Ash, qu’interprète Ian Holm : on ignore qu’il est une machine au début, et il est déjà très étrange. L’ouverture du film nous met rapidement dans l’ambiance en créant quelque chose d’inquiétant. La caméra s’avance doucement, nous faisant découvrir le Nostromo : les portes s’ouvrent devant le spectateur, on peut apercevoir l’équipage en sommeil bio-stase. Un sommeil interrompu par l’ordinateur de bord qui se nomme « Maman », ce dernier ayant capté un message les sortants de leur sommeil plus tôt que prévu. En route pour la terre, l’équipage est contraint d’aller voir d’où vient le signal. Ils décrochent alors la remorque du vaisseau et se rendent sur la planète LV-426.

LE MONSTRE : QUI EST-IL ?

La créature Alien, dit aussi Xénomorphe, a été imaginé par Hans Ruedi Giger, un artiste Suisse. Pour les épisodes suivants, la créature aura évolué : un design assez différent du premier de Ridley Scott. A savoir que dans Alien, le 8éme passager, un acteur campe la créature contrairement aux épisodes suivant, il s’agit de Bolaji Badejo, un Nigérien : il est repéré à Londres où il faisait des études. Après ça, plus de traces de lui jusqu’en 1992, date de son décès. Les effets visuels auront fait le reste, pour donner un aspect plus réel à la créature. Comment est née la créature ? Le commencement se fait par une créature sortant d’un œuf, un face-hugger qui s’agrippe au visage de sa victime pendant des heures pour lui pondre une sorte d’oeuf qui se développera dans son abdomen. Après quelques heures, le Chestburster fait son entrée, qu’on appelle aussi ‘exploseur de poitrine’, qui, au moment de sortir de sa victime, la tue, bien évidemment. Quand il sort de sa victime, il est au stade embryonnaire, puis prend la fuite. La première apparition du face-huger, comme le chestburster, est assez impressionnante : la première fois, rien que ces scènes du film prouvent le génie de la réalisation de Ridley Scott. La terreur et l’horreur est à bord du Nostromo, une créature de 2m 50 prête à tuer qui croisera son chemin. Le design du xénomorphe est très réussi : il est grand, c’est un bipède, et il est doté d’un crâne démesuré (c’est d’ailleurs ça qui le caractérise dans son ensemble).

LE FILM

Sept passagers à bord d’un vaisseau, ça ne peut finir que très mal. Sortis plus tôt que prévu de leur réveil bio-stase, ils ont l’obligation d’aller jeter un oeil sur la planète L-426, car ils ont reçus un signal provenant de là-bas. Aux premiers abords, la planète n’a pas l’air très accueillante, une sorte de vaisseau y est crashé depuis longtemps : ils décident alors d’y pénétrer. Tout est assez surprenant : d’où provient cet engin, et à qui appartenait-il ? Explorant les lieux plus profondément, ils découvrent des œufs, en tous cas, ça ressemble à ça. Les problèmes commencent à partir de là : une sorte de bestiole nommée face-hugger se jette sur le visage d’un des membres de l’équipage, ayant été trop curieux. Un curieux interprété par le regretté John Hurt. En se collant sur son visage, la bestiole lui pond à l’intérieur de l’estomac un futur xénomorphe au développement très rapide. Le cauchemar continuera ensuite, quand le reste de l’équipage se fera tué par la créature. On ne voit que très peu la créature, Ridley Scott mise essentiellement sur l’ambiance du film. L’angoisse du Nostromo, fonctionne parfaitement, la créature peut être n’importe où, ce qui angoisse le spectateur. Alien est un grand classique de la science- fiction et de l’horreur, reconnu dans les plus grands films de Ridley Scott.

Trois scénaristes pour ce film : Dan O’Bannon, Walter Hill et Ronald Shusett, qui ne se contentent pas d’introduire que la créature, car on y découvre des éléments intéressants sur la planète LV-426. Un univers très riche, où chaque personnage et très important : le personnage de Ripley reste emblématique, elle est l’heroine du film. Tous sont bien développés, Ian Holm est incroyable en officier Ash le robot. Le film ne nous révèle rien sur la compagnie Weyland, mais on saura que cette compagnie pour qui travaille l’équipage n’est pas celle qu’ils croient. L’univers Alien reste très large, et il reste beaucoup à explorer, le scénario très riche nous permet de voir une partie de cet univers qui a encore beaucoup à dire. Même si Sigourney Weaver, dans le rôle de Ripley, tient une grande place, on y retrouve aussi Tom Skerritt et le regretté John Hurt. On retiendra aussi Veronica Cartwright, une des rares présences féminines avec Sigourney Weaver. Alien le 8éme passager est bien plus qu’un simple film de S.F, c’est depuis des années une référence.

Souvent, les suites ne font pas recette, mais il y a des exceptions, comme Retour vers le futur par exemple. Aliens le retour fait partie, des suites au cinéma qui cartonnent. Changement de décors, mais pas totalement, ce n’est plus Ridley Scott cette fois-ci mais James Cameron. Du coup, l’ambiance est très différente du précédent volet, surtout quand on connaît James Cameron. Le réalisateur de la saga terminator signe son film Alien à sa façon. Le personnage de Ripley est de retour, différent du premier (même personne bien sûr mais plus endurcie et forte que le premier). Dans ce nouveau volet, pas un seul xénomorphe mais tout un troupeau : faire toujours plus pour James Cameron, c’est aussi ce qu’on peut retenir. N’empêche que le film est terriblement efficace, en met plein les yeux et donne un ton différent a la saga. Le film sort sept ans après le premier film de Ridley Scott, livrant un spectacle jouissif et terrifiant.

Après 57 ans de dérive dans l’espace, Ellen Ripley est secourue par la corporation Weyland-Yutani. Malgré son rapport concernant l’incident survenu sur le Nostromo, elle n’est pas prise au sérieux par les militaires quant à la présence de xénomorphe sur la planète LV-426 où se posa son équipage… Planète où plusieurs familles de colons ont été envoyées en mission de « terraformage ». Après la disparition de ces derniers, Ripley décide d’accompagner une escouade de marines dans leur mission de sauvetage… et d’affronter à nouveau la Bête. Mais il n’y aura pas qu’une bête, mais plusieurs. A leur arrivée sur la planète, plus personne ne semble en vie sauf une survivante qui a réussi à échapper aux créatures, la courageuse Rebecca Newt, une petite fille terrifié par les évènements. Juste avant ça, Ellen était à la dérive dans l’espace depuis 57 ans. Recueillie par la Weyland-Yutani, elle affirme que son équipage a été tué par une créature, mais elle n’est pas prise au sérieux. Pourtant, son aide sera précieuse pour leur prochaine mission, qui consiste à se rendre sur la planète LV-426, habitée par des familles sur une base avec qui ils ont perdu le contact. Sur les lieux, Ellen et les militaires vont vite se rendre compte qu’ils ne sont pas si seuls et qu’ils vont devoir se battre contre une force qui les dépasse.

Dans ce volet, Ellen est plus bad-ass, beaucoup plus même. Cette fois elle est bien mieux armée, et elle fait tout pour protéger Newt du danger. Une petite fille qui lui rappelle sa propre fille, raison pour laquelle elle la protège comme si c’était la sienne. Plus d’action, et le film ne se déroule pas dans un vaisseau contrairement au premier, mais sur la planète, plus précisément sur la base. Ellen et les militaires font face à une horde de xénomorphes prêts à tuer tous ceux qui se trouveront sur leur chemin. Qui dit plus de xénomorphes dit aussi plus de morts, et des races de xéno plus évolué : on y verra même la reine. Une vision totalement différente sur la saga de la part de Cameron : la saga prend un tout autre ton. Le film fut un carton, mais on ne peut s’empêcher de penser au premier film de Ridley Scott. Cameron et Scott ont deux visions différentes du cinéma : Cameron et un brin plus bad-ass alors que Scott lui fait un cinéma plus posé. Leur mise en scène est bien différente : Ridley Scott pose les bases de la saga et Cameron, par la suite, fait dans l’action. Cameron continue dans l’action après Terminator, et livre sa vision de Alien.

Rien qu’avec le scénario, la vision de Alien version Cameron est visible dans ce scénario écrit par le réalisateur lui-même, mais également accompagné de Walter Hill et David Giler. Ils respectent dans les grandes lignes, tout de même, les éléments principaux du premier film, en introduisant le personnage de Ripley mais aussi l’histoire qu’elle relate, ainsi que la planète et le vaisseau des ingénieurs. Le reste du film prend un autre tournant : Ripley est différente, les scénaristes en font une femme plus forte. Contrairement au premier film où Scott ne nous montrait que très peu la créature (car l’ambiance faisait le charme du film), James Cameron ne joue pas forcément sur l’ambiance (mais bon ce n’est son objectif principal) et n’hésite pas à introduire une horde de xénomorphes, livrant un film avec son lot de scènes cultes. Le long métrage possède un scénario travaillé avec des personnages très bien développées. Au casting, on retrouve Sigourney Weaver dans le rôle de Ripley, mais aussi Michael Biehn le caporal Hicks ainsi que le regretté Bill Paxton. Egalement Paul Reiser qui joue Burke un salopard d’avocat, mais aussi Lance Henriksen dans le rôle de Bishop le droide. Le film de James Cameron reste une référence de pur film d’action S.F, où le réalisateur a su donner à la saga un regard différent.

Le réalisateur considère Alien 3 comme un film hors de sa filmographie, tellement il a rencontré des problèmes divers avec la production. James Cameron en a même voulu à David Fincher d’avoir brisé la relation Ripley/Hick/Newt que le réalisateur avait écrit à la fin de son film. En effet, Newt et Hicks sont morts dans le film, et Ripley est la seule survivante. Il y eut plusieurs versions du scénario envisagé, où même un film centré sur Hicks fut envisagé. Plusieurs versions furent imaginées, et finalement, ce fut celle que nous connaissons qui fut choisie par les mêmes scénaristes que le deuxième opus. C’est d’ailleurs à eux que Cameron aurait dû en vouloir. Dans ce troisième opus de la saga, le vaisseau où était plongé dans un sommeil Ripley, Hicks et Newt est victime d’un incendie dû a du sang acide qu’un face-hugger sortit de son oeuf. Un oeuf déposé sans doute par la reine Alien, à la fin du deuxième film. Le début nous montre ainsi pourquoi Ripley est la seule survivante.

Ainsi, Ripley se retrouve seule survivante, Newt est décédé noyé dans son cryotube et Hicks empalé par des débris de l’explosion. Ellen, quant à elle, n’est pas encore morte mais un face-hugger s’est collé à son visage durant l’accident et lui a pondu un alien. Et pourtant ce ne sera pas celui qu’elle a en elle qui attaquera l’équipage, mais une créature sortie d’un boeuf. Un boeuf qui aura sans doute été en contact avec face-hugger, on ne sait comment d’ailleurs car rien n’est dit à ce sujet. Ce qui est frustrant dans ce nouvel opus, c’est de ne plus avoir Hicks et Newt, qui étaient des personnages très importants et qui auraient pu avoir un développement super intéressant. Fincher, comme les autres, a son propre style : l’intrigue se déroule sur un pénitencier cette fois-ci, où le but de son film est de faire le plus de victimes possible. Ellen est la seule femme à bord parmi tous ces hommes qui cherchent à copuler car ils sont très en manque. Ripley va se lier d’amitié avec le médecin du pénitencier, le Dr Clemens avec qui elle couchera. La créature est différente, des autres films du moins, lorsqu’elle naît. Cette dernière se déplace à quatre pattes, et contrairement à celle des autres films, à sa naissance, elle est déjà grande. L’action du film se situe précisément sur la planète Fiorina 16 où est installé un pénitencier de haute sécurité. Pour revenir à la naissance de la créature, il existe plusieurs versions, la version cinéma où la créature sort d’un chien (Un rottweiler), puis d’un bovin dans la version longue, et je prends la version longue en compte car c’est la dernière version que j’ai visionné. Avec David Fincher derrière la caméra, c’est étonnant mais il y a bien des erreurs ne le mettant pas vraiment en cause pourtant, comme les incohérences sur la naissance du xénomorphe dans la nouvelle version ce qui n’est pas vraiment grave.

Tous les fans le savent, ce film fut un calvaire pour David Fincher, son premier film où il a à peine trente ans, le scénario fut réécrit a la dernière minute. Puis à la post-production, David Fincher fut viré. Il y a de grosses différences entre la version cinéma et la version longue, comme la scène finale par exemple : sur les deux versions, Ripley se suicide, dans la version cinéma on voit l’alien sortir de son ventre (elle le tient entre ses mains pour qu’il meurre avec elle), alors que dans la version longue, on la filme juste se suicidant sans qu’un alien ne lui sorte de l’estomac. Après, c’est à chacun de décider la version qu’il préfère, mais c’est l’épisode de la saga qui a causé le plus de soucis. L’ambiance change aussi dans ce nouvel opus, après le volet action S.F de James Cameron, ici il y a de l’action mais beaucoup moins, on est un peu plus dans l’esprit du premier, sans être à la hauteur de ce dernier. Pas de gros fusils qui déglinguent tout, juste des détenus et gardiens faces à un monstre sanguinaire. Les attaques sont espacées, et puis, à la fin, ça part dans tous les sens. Tous les derniers mourront avec une impression que le film est bâclé tellement le montage est bordélique. Le film n’est pas mauvais, mais reste foutoir : on voit que le film a été retouché et c’est dommage, car si la Fox avait foutu la paix a Fincher, on aurait eu le droit à un film sans doutes très réussi.

Les scénaristes Walter Hill et David Giler écrivent le film tout comme le deuxième, accompagnés en plus de Larry Ferguson. Un travail compliqué, car il y a eu des changements suite à un désaccord entre David Fincher et la Fox. Je ne sais pas trop quoi penser du scénario, car il y a de bonnes idées sur les deux versions, et des mauvaises aussi sur les deux. Le film reste correct sinon, son ambiance fonctionne bien, ça reste un film de S.F respectable parmi des divers problèmes. Sigourney Weaver sera la seule de retour au casting dans cette suite où elle est aussi productrice pour la première fois. Ripley est différente, mais reste une femme endurcie, qui apprendra plus tard qu’elle porte un Alien en elle. Egalement à l’écran, Charles Dance dans le rôle du Dr Clemens, Paul McGann, Brian Glover ou encore Lance Henriksen. Malgré ses nombreuses erreurs, Alien 3 reste un film de S.F efficace qui fait toujours plaisir à voir.

Quand un Français se mets à la réalisation d’une franchise comme Alien c’est la classe quand même. Quatrième volet de franchise, Alien la résurrection se déroule 200 ans après le troisième opus de David Fincher. Des généticiens de la station Auriga ressucitent Ripley en croisant son ADN avec celui d’un alien. Ce n’est plus vraiment la Ripley des films précédents, mais un clone d’elle. Elle a les capacités d’un xénomorphe, et se sent proche d’eux, elle a du sang acide, qui coule dans ses veines, et même une force surhumaine. Le choix de Jean-Pierre Jeunet est une très bonne chose pour la saga : il reste le moins bon des 4 mais est un bon film de S.F. De plus, la patte de Jean-Pierre Jeunet est facilement reconnaissable dans sa façon de filmer, mais aussi dans cette photographie jaunâtre, qu’on voit dans ses films, un peu moins ici, mais quand même on l’aperçoit dans certaines scènes. Dans son film, Jeunet inclut aussi pas mal d’humour plus que dans les précédents films, comme la scène où le commandant doit faire sentir son haleine a un appareil pour pouvoir rentrer dans une pièce sécurisée. On n’aurait jamais vu une scène pareille dans les précédents opus. Et il y a aussi cette façon de filmer vraiment de prêt les personnages. Jean-Pierre Jeunet a la liberté donc de pouvoir mettre sa patte dans cette franchise assez fragile, surtout depuis le troisième opus.

Ce n’est plus la Ripley que nous connaissions dans les trois précédents films, c’est un clone d’elle beaucoup plus forte, c’est une autre femme, mais qui a des sentiments quand même. Elle a été conçue par des généticiens sur la station Auriga, avec son ADN et celui d’un Alien : un hugger-face s’est collé sur son visage pour mettre un Alien au monde. Une fois le xénomorphe sorti, ils décident de la garder en vie. C’est alors que plus tard, un vaisseau rejoint la station Auriga. Débarquent alors des mercenaires et des brutes, dont une jeune femme, Call, avec qui Ripley va se lier d’amitié. Les mercenaires sont ici pour descendre l’équipage de l’Auriga, ce qu’ils font. Seulement une dizaine de Xénomorphes sont en liberté, et ce sont surtout eux qui déciment l’équipage. Le massacre recommence donc, avec des scènes bien gores même, quelques unes avec de l’humour. Chaque volet de la saga alien a sa propre identité, mais le quatrième est sans doutes celui qui se démarque encore plus des autres. Comme chaque film de la saga, cet épisode a le droit à sa version longue et à une fin différente de la fin originale. La mise en scène de Jeunet séduit beaucoup, car il met sa touche, ce qui fait vraiment plaisir. Le film est sorti en 1997, la même année que Titanic. Pour ce quatrième volet, la Fox a choisi Joss Whedon pour le scénario. Plusieurs scripts furent imaginés, comme un retour de Newt en clone, et finalement c’est Ripley qui revient. Un scénario plutôt bien écrit, et que gère Jeunet dans sa réalisation. Joss Whedon s’applique à faire de Ripley un tout autre personnage, elle pourrait même paraître inquiétante aux premiers abords, mais ce révèle plus humaine que les généticiens du centre.

Joss Whedon est un scénariste de talent : depuis, le bonhomme a parcouru du chemin, le créateur de la série à succès Buffy contre les vampires a réalisé les deux premiers films Avengers pour Marvel. C’est donc bien avant Avengers qu’il bosse sur le scénario de « Alien la Résurrection ». Tout collera au style visuel de Jean-Pierre Jeunet et c’est tout ce qu’on demande. On voit déjà que, dans cette écriture, c’est un sacrée tournant que prend la saga. Après un premier volet angoissant, un deuxième d’action pure et un troisième oppressant, il est assez difficile de cataloguer cet épisode. Il inclut un peu plus d’humour, tout en étant un peu bad-ass avec quelques effets gores, et puis Jeunet a son style, ce qui colle parfaitement a cet épisode de la franchise. L’idée du retour de Ripley sous forme de clone peut paraître un peu farfelue, vu le destin funeste qu’elle a connu dans le film précédent, mais on fera l’impasse dessus. Sigourney Weaver reprend son rôle de Ripley, d’une façon différente. C’est Ellen sans être vraiment elle. Elle n’est pas la seule présence féminine puisque Winona Ryder l’accompagne dans le rôle du robot de cet épisode, et on apprend bien plus tard qu’elle en est un. Ron Perlman aussi complète ce casting, toujours aussi bad-ass, un plaisir ! Le plus étonnant reste Dominique Pinon, le comédien Français, acteur fétiche de Jean-Pierre Jeunet qui se voit offrir un rôle important dans le film, tout de même. Dans cette version longue, à la différence de la version cinéma, on voit le vaisseau posé sur terre dans la ville de Paris (post-apocalyptique), ou Ridley et Call attendant les militaires en se posant des questions sur la suite des évènements. Après ça, nombreux sont les fans à attendre une suite, mais finalement il faudra attendre 10 ans pour avoir des nouvelles ou presque avec un préquel dont je vais parler dans la suite de ce dossier.

Le film le plus mal aimé de 2012. Pourquoi ? Pour de nombreuses raisons. Je ne vous cache pas que, pour ma part, je ne déteste pas ce film. Je reconnais les défauts, c’est certain, mais je trouve que l’on crache un peu trop facilement dessus. Bon ok, Papy Scott déconne, depuis quelques années il traverse une période pas facile : la mort de son frère (Tony) n’y est certainement pas pour rien. En tout cas, le réalisateur n’en avait pas terminé avec l’univers de Alien. Cette fois-ci, Ridley Scott livre un préquel se déroulant avant Alien le huitième passager. Comment tout à commencé ? Tout n’est pas dévoilé, car plusieurs films sont envisagés pour tout révéler comme cette année avec Alien Covenant. Prometheus ne fut pas forcément un échec, mais un échec critique dirons-nous, car il fut descendu par la critique de toutes parts. Ses films précédents (Robin des bois par exemple), n’ont pas été des succès aussi, mais ça ne le décourage pas pour autant. Sorti pas si longtemps après, il y eut Cartel, qui fut aussi descendu et qui pourtant était loin d’être mauvais, malgré ses longueurs. Comme si, depuis Prometheus, papy Scott avait une malédiction : ses fans ne lui pardonnent pas Prometheus et semblent vouloir détester tout ce qu’il fait volontairement, mais ce n’est pas le cas dites-moi ? Depuis, le réalisateur a pu remonter dans l’estime de certain avec Seul sur mars, avec Matt Damon, qui ne fut pas un bide, et fut bien accueilli : ses fans lui ont-ils pardonné ? Mais que c’est-il donc passé avec Prometheus ?

Dans le film, il y a du bon et du mauvais. Oui, beaucoup diront que c’est du mauvais, il faut dire que le réalisateur déconne, mais pas que lui : les scénaristes aussi. Parce que, même si on aime le film, on ne peut nier les erreurs que le film comporte, que ce soit les incohérences ou certaines situations assez ahurissantes. Bon, déjà, de quoi parle ce retour aux sources ? Une équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine de l’humanité sur Terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant jusqu’aux recoins les plus sombres de l’univers. Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l’avenir de l’humanité les attend. Le film démarre en Ecosse, où des explorateurs font une découverte sur les créateurs de la race humaine. Ils décident de voyager quelque années à leurs rencontre, car les inscriptions sur les murs semblent les inviter à venir les voir sur une planète. Mais même avant ça, on sait comment nous avons était créés : des ingénieurs avalent une sorte de liquide noir et en meurent : leurs cellules se liquéfient et se dispersent dans l’eau : ainsi, l’humain fit son apparition. Plongé dans un sommeil durant deux ans, l’équipage du Prometheus se réveille. David, l’andoide, est le seul à ne pas dormir. Quelques jours plus tard, ils débarquent sur la planète pour y découvrir les secrets qu’elle renferme. Ils découvrent une sorte de pyramide avec une tête de mort au sommet, et à l’intérieur des secrets sur les ingénieurs leur sont révélés, mais pas tout … ces derniers ont fuit. Puis il y a ce qui ressemble à un temple, avec la sculpture d’une tête géante et, au sol, des objets contenant un liquide noir. Plus tard, David s’emparera de ce liquide, et contaminera Holloway qui, en couchant avec Shaw va la mettre enceinte d’une chose qui est loin d’être humaine.

Qu’est-ce qui ne va pas dans le film ? Les incohérences qui finalement remettent de nombreuses choses en question, mais il y a aussi les personnages du film maladroitement écrits qui passent pour des idiots. La scène du crash du vaisseau des ingénieurs est certes spectaculaire, mais lors de son crash, Shaw et Vickers avaient la possibilité de fuir sur les côtés, alors que ce dernier roulait mais elle continue à fuir devant. Shaw qui est un peu moins bête que Vickers, se retirera sur le côté au dernier moment tandis que l’autre se fera bêtement écrasé par le vaisseau alors que cela aurait pu être évité (mais il fallait un mort). En plus de cette scène, nous avons deux idiots dans cette grotte faces une créature inconnue, un des deux tend sa main comme s’il s’agissait d’un gentil toutou. Dans un cas comme celui-là, tu ne tends pas ta main, surtout devant un truc hideux comme ça qui a l’air menaçant… Alors bien évidemment, ça finira mal pour eux, mais ce n’est pas étonnant. Cette première scène, quelque peu terrifiante, nous montre déjà que ces deux gars sont stupides. Le personnage de David est un robot, mais quel est son but ? Contaminer Holloway n’était pas le but qu’il avait en venant ici, et Shaw n’est même pas courant que c’est à cause de lui que son petit ami succombera. Pourquoi cette substance l’a tué, et a mise Shaw enceinte ? Des questions qu’on ne se pose pas forcément tout de suite, mais qui nous titillent plus tard. C’est vrai quoi ! On remarquera aussi, dans cette caverne ou grotte, comme vous voudrez, qu’un xénomorphe est sculpté. Mais pourquoi ? Ils ne sont pas censé exister encore ! Cela fait donc parti des incohérences du film, mais malgré toutes ces erreurs, il y a bonnes choses.

 

On ne peut nier que le visuel de ce film est le plus réussi, avec des plans d’une beauté a couper le souffle, et cela dès le début du film avec la scène de l’ingénieur. Une scène très impressionnante est celle de la césarienne, qui retourne et qui reste sacrément mémorable grâce à la mise en scène que maîtrise à ce moment précis Ridley Scott. On se demande comment une femme qui a subi une telle opération marche aussi vite, même avec des piqûres anti-douleur. Bon il y a un truc aussi, qui vient juste après la césarienne et qui ne va pas : Peter Weyland était donc à bord depuis le début et personne n’avait rien vu ? Ca paraît un peu bizarre. Donc oui, il y a des erreurs, trop grosses pour certaines pour passer inaperçues. Malgré tout ça, ce film se regarde avec un certain plaisir, car la beauté visuelle est présente mais aussi pour de bonnes idées de mise en scène très appréciables. Si Weyland est à bord du vaisseau, c’est parce que ce dernier pense que les ingénieurs tiennent le secret de la vie éternelle. Comme ce dernier est en train de mourir, s’il y a des maladresses dans le scénario, le sujet abordé n’est en fait pas si bête que ça. Le scénario de Damon Lindlof, Jon Spaiths et Ridley Scott, c’est donc la première fois que le réalisateur participe à l’écriture d’un épisode de la saga. Ce n’est pas surtout de lui que viennent les mauvaises idées, mais de Damon Lindelof qui a mis un beau bordel, il faut dire. Bon on ne va pas revenir sur les erreurs commises, mais elles restent présentes. Le casting est loin d’être mauvais pourtant : Noomi Rapace, Charlize Theron, Idris Elba et Logan Marshall-Green. Leurs personnages, mal écrits, hélas, descendent la qualité de leurs prestations. En 2012, lors de la sortie du film, le réalisateur promet un des meilleurs de S.F., mais ce n’est pas le cas, on est loin du monument du premier Alien, d’une qualité nettement supérieure. Le film est beau et divertissant, mais difficile à apprécier, pour beaucoup, à cause des erreurs.

Alien Covenant est la suite de Prometheus, sorti en 2012, cinq ans d’attente pour avoir enfin la suite tant attendue. Toujours Ridley Scott derrière la caméra, avec des nouveaux scénaristes qui, espéront le, feront un meilleur boulot. Cette fois, nous sommes à bord du vaisseau Covenant, ou l’équipage se rend sur une planète, à la recherche de réponses. A bord du Covenant Daniels, le capitaine Branson, Tenneessee, Christopher Oram, Walter l’androide et encore quelques autres. Depuis décembre les bandes annonces arrivent, ainsi que des vidéos virales (passages non présents dans le film). La première bande annonce avait déjà fait une forte impression, on voyait juste à la fin un xénomorphe.

C’est avec la deuxième bande annonce que nous verrons très bien la créature, quelque chose de féroce. Nous verrons les premiers Aliens, avec des petites nouveautés, car certains d’entre eux sortiront du dos de leurs victimes. Toujours la présence des Hugger-face, qui feront de nouvelles victimes pour notre plus grande joie. Ce film doit répondre en principe aux questions restées en suspens dans Prometheus, ainsi on saura ce que sont devenus Elisabeth et David. Des flash-back devraient nous l’apprendre : David serait toujours en vie, et même plus dangereux qu’on ne le pense. Beaucoup de choses circulent sur internet, avec pas mal d’infos, mais mieux vaut rester à l’écart, car sinon, plus de surprises et ça serait dommage !

Il était urgent de changer les scénaristes de la saga. Cette fois-ci John Logan et Dante Harper signent le scénario en collaboration avec Jack Palgen et Michael Green. Le film a l’air de proposer du nouveau, en incluant des nouveaux xénomorphes qui seront en réalité les premières races, avant que Ripley ne les rencontre. Le film surfera sur l’angoisse du premier, mais également sur le côté bad-ass du deuxième, ce qui pourrais faire un savoureux mélange. Après Alien Covenant, Ridley Scott n’en aura pas fini avec la saga même s’il prendra un peu de repos en se focalisant sur un autre genre : il prévoit encore pas mal de suites qui conduiront, pour finir, au huitième passager.

En ce qui concerne Alien de Neil Blomkamp, ce dernier semble mettre le projet en stand-by, mais ce n’est pas perdu car il compte le faire quand même, cette fois il ne compte pas zapper le troisième et quatrième film comme il l’avait déclaré au début. Un projet qui n’est donc pas prêt de voir le jour, repoussé maintes fois, car Ridley Scott veut la main sur la saga pour le moment. Alien Covenant en salle le 10 Mai 2017.

Ce dossier Alien est donc terminé, en espérant que vous avez aimé la lecture de ce dernier, qui se concentre sur l’une des plus grandes saga de S.F.

Manchester by the Sea de Kenneth Lonergan

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Date de sortie 14 décembre 2016 (2h 18min)
De Kenneth Lonergan
Avec Casey Affleck, Michelle Williams, Kyle Chandler, Lucas Hedges, Gretchen Mol, C.J. Wilson, Ben O’Brien, Richard Donelly …
Genre Drame
Nationalité Américain
Musique : Lesley Barber


Casey Affleck en deuil

Synopsis

MANCHESTER BY THE SEA nous raconte l’histoire des Chandler, une famille de classe ouvrière, du Massachusetts. Après le décès soudain de son frère Joe (Kyle Chandler), Lee (Casey Affleck) est désigné comme le tuteur de son neveu Patrick (Lucas Hedges). Il se retrouve confronté à un passé tragique qui l’a séparé de sa femme Randi (Michelle Williams) et de la communauté où il est né et a grandi.

Après l’ennuyeux « Margaret » en 2011 le réalisateur Kenneth Lonergan revient avec un nouveau long métrage sur le deuil. En tête d’affiche Casey Affleck, qui joue Lee Chandler un homme qui vit à Boston et doit revenir dans sa vie natale pour la sépulture de son frère. Vu la durée du film, et le sujet, on aurait pu craindre que le film soit ennuyeux comme son précédent long métrage. Il n’en est rien, Kenneth Lonergan pour son troisième long métrage seulement, livre un film touchant sur le deuil d’une famille. Le film nous permet aussi, de connaître le passé douloureux de Lee.

Lee vit à Boston, il rend les services à la personne en réparant la plomberie ou divers petits travaux. Puis il reçoit un coup de fil, lui apprenant que son frère Joe est décédé d’une maladie cardiaque qui lui a été fatale, il est contraint alors de se rendre dans sa ville natale pour s’occuper des funérailles. Cette ville lui rappelle des souvenirs douloureux de son passé .En effet à travers des flash-back ,on apprend pourquoi il a quitté la petite ville de Manchester. Sa maison a brûlé, lui enlevant ses trois enfants ,et sa femme ne lui a jamais pardonné. Un accident dû à une bûche de la cheminée, brûlant la maison. La scène est très poignante, quand on voit les parents en plein désarroi ,ne pouvant rien faire face à la maison en feu. On y voit son frère avant son décès qui l’épaule dans cette douloureuse épreuve. A présent Lee doit s’occuper de tout, ainsi de son neveu Patrick un ado, qui doit surmonter le décès de son père. On voit que Lee, même si ce n’est que temporaire a vraiment du mal à vivre dans cette ville.Il cherche à se battre dans un bar comme à Boston , perd le contrôle souvent de la situation. Il doit aussi devenir tuteur de son neveu, ce qui ne l’enchante pas vraiment. Son retour dans cette ville commence à devenir trop difficile pour lui au fur et à mesure. Kenneth Lonergan à travers sa caméra, nous fait découvrir Lee , un homme détruit et devenu associable, suite un tragique accident de son passé. La mise en scène, est poignante et la scène où Lee perd ses enfants ,donne des frissons.Le réalisateur nous immerge parfaitement dans ce drame familial plus que tragique. Beaucoup de scènes émouvantes, et des plans magnifiques. Le sujet est très bien abordé, sans tomber dans les clichès habituels. Une mise en scène majestueuse que Kenneth Lonergan, maîtrise vraiment.

Considéré comme un chef d’oeuvre, même si ce n’est pas le cas, le film a raflé pas mal de récompenses comme les Oscars : meilleur acteur pour Casey Affleck et meilleur scénario pour Kenneth Lonergan. Des récompenses également au BAFTA où il reçut les même prix. Deux prix grandement mérités, tout d’abord dans son scénario, où le sujet est très bien abordé sans faire dans le » ultra-larmoyant », le personnage de Lee est très touchant. On le voit gérer avec difficulté les formalités, puis ainsi aussi gérer son neveu, pas si dur que ça ,mais doit le soutenir. Un scénario appliqué, où le sujet est habilement traîté. Au casting Casey Affleck a le rôle principal, ses récompenses sont méritées.Egalement à l’affiche ,Kyle Chandler et Michelle Williams, des prestations vraiment grandioses dans un sujet où les comédiens s’en sortent très bien. En conclusion sans être forcément un chef d’oeuvre, Manchester by the sea, est un film admirable dans sa réalisation et son écriture, et reste un très bon film.

Détails du Blu-Ray

Acteurs : Casey Affleck, Michelle Williams, Kyle Chandler, Lucas Hedges, Gretchen Mol
Réalisateurs : Kenneth Lonergan
Format : Couleur
Audio : Russe (Dolby Digital 5.1), Italien (Dolby Digital 5.1), Allemand (Dolby Digital 5.1), Anglais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1), Espagnol (Dolby Digital 5.1)
Sous-titres : Allemand, Mandarin, Hindi, Néerlandais, Français, Espagnol, Arabe, Italien, Russe
Sous-titres pour sourds et malentendants : Anglais
Région : Toutes les régions
Rapport de forme : 1.85:1
Nombre de disques : 1
Studio : Universal Pictures France
Date de sortie du BR & DVD : 25 avril 2017
Durée : 137 minutes

Bande annonce