Date de sortie 23/06/2023 Sur Amazon Prime
Durée(02h03)
Titre original Guy Ritchie’s The Covenant
Réalisé par Guy Ritchie
Avec Jake Gyllenhaal , Dar Salim , Antony Starr , Alexander Ludwig , Jonny Lee Miller , Emily Beecham , Jason Wong , Bobby Schofield , Sina Parvaneh , Sean Sagar , James Nelson-Joyce , Reza Diako , Abbas Fasaei , Swen Temmel , Rhys Yates , Ash Goldeh , Christian Ochoa Lavernia ,Paeman Arianfar , Shoaib Lodin
Genre Drame, Action, Thriller, Guerre
Nationalité États-Unis

Guy Ritchie va au combat

Synopsis

Lors de sa dernière mission en Afghanistan, le sergent John Kinley fait équipe avec l’interprète Ahmed pour arpenter la région. Lorsque leur unité tombe dans une embuscade au cours d’une patrouille, Kinley et Ahmed sont les seuls survivants. Alors que des combattants ennemis les poursuivent, Ahmed risque sa vie pour transporter Kinley, blessé, en sécurité. De retour sur le sol américain, Kinley apprend qu’Ahmed et sa famille n’ont pas obtenu la possibilité d’entrer aux Etats-Unis comme promis. Déterminé à protéger son ami et à rembourser sa dette, Kinley retourne dans la zone de guerre pour récupérer Ahmed et les siens.

Cette année Guy Ritchie aura signé deux films disponibles sur la plate-forme Amazon Prime Vidéo. En avril, il y sortait Opération Fortune ou il dirigeait une fois de plus Jason Statham son comédien fétiche puis il y a peu de temps, c’est le film de guerre The Covenant. On peut dire que ces dernières années le réalisateur est plutôt actif et enchaîne les projets assez rapidement. Le long-métrage The Covenant est le premier film de guerre du réalisateur, c’est pour cette raison qu’il était important de s’y pencher. Le film s’inspire d’une histoire vraie ou durant le générique de fin, nous verrons le visage des vrais protagonistes. Guy Ritchie dirige dans ce long-métrage Jake Gyllenhaal pour la première fois le comédien interprète le sergent John Kinley qui est en mission en Afghanistan en 2018 il fait alors la connaissance d’Ahmed son nouvel interprète qui contredit parfois John dans les décisions qu’il prend et ça ne lui plaît guère. Cependant, lors d’une mission à haut risque John est gravement blesser et Ahmed va devoir transporter John comme il peut afin de le ramener en lieu sûr. The Covenant aurait mérité une sortie en salle, c’est bien dommage, c’est un film de guerre assez simple dans sa narration mais qui reste passionnant à suivre.

Nous sommes en mars 2018 en Afghanistan, le sergent John Kinley dirige une escouade de l’armée américaine alors qu’il a perdu son interprète lors d’une mission, c’est à la base qu’il rencontre Ahmed Abdullah un Afghan. Ce dernier a des notions en mécanique, mais John pense qu’il pourrait faire un excellent interprète au sein de son équipe, il décide alors de le prendre avec lui. Ahmed donne parfois son avis lors de mission, mais John a le sentiment d’être contredit et n’apprécie que très peu le comportement d’Ahmed. Alors que John et son équipe disposent de nouvelles informations, ils se mettent en route, mais Ahmed sent que quelque chose se trame, il découvre à temps qu’une embuscade organisée par des talibans les attend. Il découvre tout ça grâce à un membre de l’équipe à John qui les a trahis. C’est lors d’une mission plus tard que les choses dégénèrent tandis que John, Ahmed et les autres posent des questions dans un dépôt, mais le responsable des lieux ment Ahmed en est sûr. Puis débute alors une confrontation les hommes de John sont tués il est seul survivant avec Ahmed.

Les deux hommes fuient poursuivis par les talibans et plus loin, ils décident de se poser. Le lendemain plus loin lors d’une nouvelle confrontation John est touché à plusieurs reprises et les talibans le capture afin de le remettre à leur chef tandis que l’un d’eux désire l’éliminer maintenant. Ahmed sort alors de sa cachette et arrive à se débarrasser de quelques-uns et prend John avec lui le traînant sur une civière de fortune. Ahmed traversera des épreuves difficile et devra se battre seul afin de ramener John en vie. Quand ce dernier sera revenu au pays, il apprend qu’Ahmed est resté en Afghanistan n’ayant pas de visa et ce dernier doit se protéger, car les talibans veulent l’éliminer pour John, il est hors de questions de le laisser là-bas et décide de le sortir de là. Le film de Guy Ritchie se divise en deux parties bien distinctes lune de l’autre, en effet, la première partie s’intéresse aux opérations ayant lieu en Afghanistan incluant les confrontations contre les talibans. La deuxième partie se concentre sur John aux Etats-Unis qui essaie de faire son possible pour qu’Ahmed dispose d’un visa pour venir aux Etats-Unis et il retournera en Afghanistan afin de venir le chercher.

On ne pourra pas reprocher à Guy Ritchie d’être mauvais en termes de mise en scène, et avec The Covenant il maîtrise même s’il s’agit de son premier film de guerre. Les deux parties bien distinctes nous permettent de bien comprendre le déroulement de l’histoire et ainsi de découvrir que ces deux hommes seront des amis. Guy Ritchie, Ivan Atkinson et Marn Davies sont au scénario du film, ils y abordent parfaitement bien les conflits entre les deux pays en prenant le temps de s’attarder sur le traitement des personnages. John Kinley est un sergent qui dirige une équipe, il est marié et a des enfants, mais reste impliqué dans son travail. Il y a Ahmed l’interprète de John qui reste un personnage attachant et sincère et qui mettra sa vie en danger afin de garder en vie John. Ce qui est aussi intéressant dans la deuxième partie, c’est de voir la détermination de John pour qu’Ahmed puisse se rendre aux Etats-Unis et qui ira jusqu’à retourner en Afghanistan pour aller le chercher. John doit tout à cet homme, car s’il est en vie c’est grâce à lui. C’est une histoire d’amitié en quelque sorte, car ces deux hommes ont combattu côte à côte durant des jours. Si le récit est intéressant ça reste néanmoins assez classique, on suit cette l’histoire avec plaisir tout de même. Jake Gyllenhaal livre une parfaite prestation de même pour Dar Salim dans le rôle d’Ahmed puis Antony Starr même s’il est peu a l’écran est à l’affiche du long-métrage. Ce qu’on remarquera, c’est qu’avec The Covenant Guy Ritchie maîtrise plutôt bien le genre et on en redemande.

Bande annonce

Date de sortie 06/01/2016 Au cinéma
Durée(03h08)
Titre original The Hateful Eight
Réalisé par Quentin Tarantino
Avec Samuel L. Jackson , Kurt Russell , Jennifer Jason Leigh , Walton Goggins , Demian Bichir , Tim Roth , Michael Madsen , Bruce Dern , James Parks , Dana Gourrier , Zoe Bell …
Genre Western
Nationalité États-Unis

Entretien dans un chalet

Synopsis

Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement
Quelques années après la Guerre de Sécession, le chasseur de primes John Ruth, dit Le Bourreau, fait route vers Red Rock, où il conduit sa prisonnière Daisy Domergue se faire pendre. Sur leur route, ils rencontrent le Major Marquis Warren, un ancien soldat lui aussi devenu chasseur de primes, et Chris Mannix, le nouveau shérif de Red Rock. Surpris par le blizzard, ils trouvent refuge dans une auberge au milieu des montagnes, où ils sont accueillis par quatre personnages énigmatiques : le confédéré, le mexicain, le cowboy et le court-sur-pattes. Alors que la tempête s’abat au-dessus du massif, l’auberge va abriter une série de tromperies et de trahisons. L’un de ces huit salopards n’est pas celui qu’il prétend être ; il y a fort à parier que tout le monde ne sortira pas vivant de l’auberge de Minnie…

Pour son huitième long métrage, Quentin Tarantino s’attaque une nouvelle fois à un Western, après le très réussi Django Unchained, il fallait faire, aussi bien. Alors pas mieux que Django, non ! mais Tarantino fait du Tarantino et ça reste un très bon cru, une année 2016 qui démarre plutôt bien au cinéma. Ce western est aussi un huis-clos, qui se divise en cinq chapitres: des hommes enfermés dans un chalet en plein blizzard. Le film démarre dans une diligence, avec à son bord, John Ruth dit aussi le bourreau. Il tient attaché à lui, une tête mise à prix espérant empocher 10 000$, pour sa capture.Mais que vaut ce deuxième western de Tarantino ?

Disposant d’une photographie splendide, accompagnée de la musique de Ennio Morricone, on est rapidement pris par ce film. On attend avec nervosité le moment où tout va voler en éclats, débutant doucement dans une diligence avec de longues discussions, loin d’être ennuyeuses, mais pleines d’humour, puis plus tard, les voila enfin au chalet. Un chalet où ils ne seront pas seuls, puisque des hommes sont déjà là: John Ruth, méfiant comme tout, demande leur identité à tous. Ici aussi, de longues discussions, mais également la découverte des personnages dans le chalet: on ne sait pas trop où veut en venir Tarantino, mais tout reste impeccable quand même, on ne s’ennuie pas. Comme dans tous ses films, on n’a de l’humour et tant mieux, dont une scène particulièrement. Le film n’est pas parfait mais reste un Tarantino excellent. Une fois de plus, il signe une mise en scène, de main de maître, des cadrages soignés et filme ses comédiens à la perfection. On est vite pris par ce huis-clos, que seulement Tarantino est capable de faire. Comme tout Tarantino, nous avons de l’hémoglobine bien évidemment, et c’est bien plus que ça, c’est aussi une véritable boucherie…mais Tarantino a fait pire à ce niveau là. Mais il faut souligner que les scènes gores, sont fichtrement bien fichu .Il n’y a que ce cher Quentin pour faire du gore aussi bien. Tarantino nous laisse dans des décors qui font leur effet, un chalet dans un coin perdu, le blizzard, tous ces éléments aussi font le charme de ce film. Et avec Q.T quand ça part, ça part !un western spaghetti stylé qui envoi du lourd ,tant dans sa mise en scène que son scénario.

Comme à son habitude, Tarantino signe un scénario étoffé, avec des personnages ultra travaillés, dans une écriture gérée, assurément. Les dialogues ,comme tous les films du réalisateur, sont d’une grande importance.Alors certes si on a vu le film en VF, on ressent moins le génie des dialogues, mais on se régale quand même. Car même si on a vu la VF, on se console avec les voix Françaises, pas désagréables non plus. Les plus connues : celle de Samuel.J.Jackson ou encore Kurt Russell, mais y en a toujours qui ne s’y feront pas. Pour son casting Tarantino reprend certains de ses acteurs fétiches, Walton Goggins par exemple qu’il avait dirigé dans Django Unchained, Tim Roth dans Reservoir Dogs, ou même Kurt Russell dans Boulevard de la mort. Parmi les prestations toute sont parfaites, on retiendra tout de même celle de Walton Goggins qui se voit attribuer un rôle plus important, contrairement à Django, et puis Samuel. L.Jackson, éblouissant. Puis ne zappons pas Channing Tatum, qui livre une de ses meilleures prestations, même s’il est peu a l’écran. Pour une fois Tarantino choisit un compositeur pour un de ses films, et sans trop être étonné, il s’agit du grand Ennio Morricone : dés le début le ton est donné avec le générique bien dans le style du réalisateur. Tout ce que je peux dire pour conclure, c’est que cette année, le cinéma commence très bien, en nous livrant un Tarantino qui n’est pas loin d’être un chef d’oeuvre mais Django reste bien devant.

Ennio Morricone-Overture

Bande annonce

Date de sortie 21/06/2023 Au cinéma
Durée(01h31)
Titre original Sisu
Réalisé par Jalmari Helander
Avec Jorma Tommila , Aksel Hennie , Jack Doolan , Onni Tommila , Mimosa Willamo , Tatu Sinisalo , Wilhelm Enckell , Vincent Willestrand , Arttu Kapulainen , Elina Saarela , Ilkka Koivula , Max Ovaska , Joel Hirvonen , Pekka Huotari , Severi Saarinen , Aamu Milonoff …
Genre Action, Guerre
Nationalité Finlande

Des nazis et de l’or

Synopsis

1945. Un soldat découvre de l’or dans les profondeurs sauvages de la Laponie. Lorsqu’il tente d’apporter son butin en ville, un escadron de soldats nazis dirigé par un officier SS brutal se met en travers de son chemin et une bataille pour l’or s’engage entre le mercenaire solitaire et les nazis.

Réalisateur finlandais assez discret Jalmari Helander a signé des films comme Père noël Origines, mais aussi le très moyen Big Game avec Samuel L. Jackson. Le réalisateur revient cette année avec Sisu où il dirige deux de ses acteurs finlandais fétiche Jorma Tomilla et Onni Tomilla. Dans ce long-métrage qui se révèle être une véritable boucherie, on y suit un vieillard chercheur d’or face à des nazis en 1944. Sisu rend un hommage discret à Tarantino, car le film dispose de plusieurs chapitres, 6 chapitres exactement, dont l’épilogue. On ne boudera pas le plaisir de voir des Nazis se faire massacrer par un vieux qui ne veut pas mourir. La guerre touche à sa fin et les nazis savent qu’ils sont vaincus ils tombent alors sur Aatami un vieil homme à cheval qui transporte avec lui un beau butin d’or et quand les nazis s’en aperçoivent, ils désirent s’en emparer. Mais le vieil homme fera tout pour ne pas leur laisser ce beau butin quitte à tous les tuer. Le film nous laisse au début en admiration devant les plaines finlandaises magnifiques grâce à une très belle photographie un peu de poésie avant le déchaînement de violence qui suivra. Sisu ne fait pas dans la dentelle, mais dans la chair et dans le sang.

Dans une Laponie envahie par les nazis, un vieux soldat est à la recherche d’or ce dernier à décider de laisser cette guerre aux autres et de ne s’occuper que de lui. C’est dans une rivière qu’il fait la découverte d’or même si ce n’est que très peu cela l’encourage à poursuivre ses recherches. C’est en creusant profondément dans la terre qu’il découvre plus d’or qu’il ne l’aurait imaginé, il y voit l’espoir de démarrer une nouvelle vie après avoir tout prit, il repart avec son cheval et son or. Sur son chemin, il tombe sur un convoi allemand dont un tank dans un des véhicules des jeunes femmes sont retenu prisonnières et elles sont violées par les nazis. Le commandant ordonne à ce qu’on le laisse passer persuader que plus loin, il trouvera la mort. Après quelques kilomètres, c’est un autre convoi plus petit qui arrive a sa hauteur, ils ordonnent à Aatami de descendre de son cheval et fouille ses affaires et découvre l’or. Ils lui demandent de se mettre à genoux afin de l’exécuter, mais le vieil homme ne compte pas laisser les nazis prendre son or et les attaque violemment. Il récupère son cheval et son or et fuit les lieux, mais le convoi qu’il a croisé un peu plus tôt ont entendu les coups de feu et font demi-tour.

Ils découvrent leurs camarades massacrés. Bruno le commandant du convoi sais que le vieil homme est à l’origine du massacre et il décide de le poursuivre. Aatami est rapidement rattrapé par le convoi allemand qui se met à l’attaquer avec le tank sous les coups de feu, son cheval est tué et explose en morceaux. Toujours en vie les nazis s’aperçoivent l’or que ce dernier possède, car le butin est tombé au sol. Aatami remet tout dans son sac, mais la confrontation repart toujours plus violente ou les mines posé par les nazis eux-mêmes feront des victimes. Déterminer a rester en vie le vieil homme va fuir malgré ses blessures. C’est bien après que ce dernier sera pris au piège par Bruno et ses hommes qui lui dérobent son or le laissant pour mort pendu. Mais Aatami n’est pas mort, loin de là même si il est gravement blesser il se soigne lui-même éliminant au passage deux nazis ayant atterri avec un petit avion. Le vieil homme n’a désormais qu’un seul but récupérer son argent aux mains des nazis, mais c’est aussi une quête de vengeance pour ce qu’ils lui ont fait subir. On n’en saura que très peu sur Aatami, le film ne reviendra pas avec des images sur son passé les mots des autres suffiront pour comprendre ce qu’il est. Il ne parle pas et subit, mais ne renonce jamais, car il est déterminé voilà, en résumer quel est le personnage d’Aatami. Il a combattu les Russes et en a tué beaucoup, ces derniers l’ont surnommé l’immortel, car il a en lui cette haine qui le pousse à survivre. Si le personnage ne lâche pas un mot, on peut le comprendre par son regard et ses agissements tout suffi à découvrir ce personnage. La mise en scène de Jalmari Helander le met parfaitement en valeur et au fil des chapitres le personnage ne cesse d’évoluer.

C’est le réalisateur lui-même qui est à l’écriture du long-métrage, qui en 1 h 30 nous fait suivre un vieil homme prêt à tout pour récupérer son or. Dans l’écriture Jarmi Helander s’intéresse surtout à l’évolution de son personnage qui ne parle pas, mais agit. Les nazis ne savent pas qui il est et ne savent pas à qui ils s’attaquent. Au cours du film, on apprendra certaines choses sur lui comme son combat contre les Russes qui lui ont valu le surnom de l’immortel, mais c’est un homme qui a aussi tout perdu sa femme et son enfant. Les cicatrices sur son corps sont la preuve de tout ce qu’il a subi. Un soldat qui n’en est plus vraiment un, mais qui devra se battre tout de même. Puis ce dernier parlera lors de la toute dernière séquence du film afin de clôturer cette histoire. C’est dans un déchaînement de violence que le personnage d’Aatami fera tout pour récupérer son butin, le film est une véritable boucherie et c’est jouissif encore plus quand ce sont les nazis qui en font les frais. Jorma Tomilla est parfait dans le rôle d’Aatami et Aksel Hennie est détestable en commandant nazi. Mimosa Willamo joue Aino une des jeunes femmes prisonnière des nazis, le réalisateur leur consacre d’ailleurs des séquences sympathiques ou elles prennent leur revanche sur les nazis plus particulièrement sur celui qui les a violé. Sisu a beau être passé inaperçu dans les salles, il reste cependant l’un des films les plus intéressant de ce début d’été.

Bande annonce