Date de sortie 01/10/2014 Au cinéma
Durée(02h12)
Titre original The Equalizer
Réalisé par Antoine Fuqua
Avec Denzel Washington , Marton Csokas , Chloë Grace Moretz , David Harbour , Haley Bennett , Bill Pullman , Melissa Leo , David Meunier , Johnny Skourtis , Alex Veadov , Vladimir Kulich , E. Roger Mitchell …
Genre Action, Thriller, Crime
Nationalité États-Unis

Que justice soit faite

Synopsis

McCall, un homme qui pense avoir rangé son passé mystérieux derrière lui, se consacre à sa nouvelle vie tranquille. Au moment où il rencontre Teri, une jeune fille sous le contrôle de gangsters russes violents, il décide d’agir. McCall sort ainsi de sa retraite et voit son désir de justice réveillé.

C’est en 2014 que le réalisateur Antoine Fuqua adapte pour la première fois la série télévisée Equalizer, avec dans le rôle principal Denzel Washington dans le rôle de Robert McCall. Avec Equalizer, le réalisateur Antoine Fuqua, signe son dernier bon film, car la suite n’arrive pas à la cheville du premier puis par la suite, le réalisateur réalisera le remake américain de The Guilty et l’abominable Infinity avec Mark Wahlberg et Chewitel Ejiofor. Equalizer est comparé énormément à John Wick et c’est bien dommage, car si les scènes violentes sont présente dans ces deux films celle de John Wick sont bien plus brutale. Puis John Wick et Robert McCall sont deux personnages totalement différents, mais qui ont tout deux perdus quelqu’un qui leur était cher. Dans son film, Antoine Fuqua met son personnage en valeur lui donnant une importance et une grande prestance qu’on ne peut négliger. Le reproche que l’on peut faire au réalisateur, c’est d’en faire un peu trop parfois, mais nous y reviendrons. Dans Equalizer, Antoine Fuqua, dirige à nouveau Denzel Washington qu’il avait déjà dirigé dans Training Day qui est à l’heure actuelle le meilleur film du réalisateur un rôle bien différent pour le comédien, mais qui excelle une fois de plus dans ce rôle. Robert McCall reste un homme mystérieux, il travaille dans un magasin de bricolage son passé est loin, derrière. C’est alors qu’il décide de venir en aide à une jeune fille et reprend du service, mais d’ordre privé.

Robert McCall est un homme sans histoire, il travaille dans un magasin de bricolage et mène une vie bien tranquille, c’est un homme minutieux qui aime que tout soit à sa place et tout doit être à un timing bien précis. Dans le magasin où il travaille, il aide un des employés à s’entraîner pour être agent de sécurité personne ne se doute de son ancienne vie où il était un agent de la CIA, mais ça, on ne le saura pas immédiatement. Dans le restaurant où se rend habituellement Robert, il y a une jeune fille Teri, il voit bien que cette dernière a des ennuis, mais ne s’en mêle pas. La jeune fille se prostitue pour le compte de la mafia russe. Le soir suivant Robert et Teri entame une discussion, ils se connaissent, car auparavant, ils avaient eu de brèves discussions, c’est en rentrant que Robert et Teri tombent sur les Russes qui emploient Teri et il l’embarque, mais Robert ne fera rien pour ne pas s’attirer des ennuis. C’est ce soir-là que Teri sera gravement blessée et conduite a l’hôpital, car elle a violemment était frappé par un client. Robert se rend à l’hôpital pour constater les blessures de la jeune fille, une jeune femme est avec elle Mandy qui travaille aussi pour les Russes.

Pour Robert, il doit venger ce qu’a subit cette jeune fille et mettre hors d’état de nuire la mafia russe. Il sait où se cachent ces derniers et s’y rend et leur demande de libérer Teri, mais celui qui semble être le chef refuse et Robert emploie la manière forte et les élimine tous tout est calculé comment et de quelle manière il les tue. Rapide, violent et précis voilà la méthode de Robert. Mais cela ne s’arrêtera pas là, car cette mafia russe et bien plus développé que Robert ne le pense si bien qu’ils ont recruté des flics de la ville devenu des ripoux dont Masters qui seconde Teddy un Russe redoutable qui vient prendre les choses en main. Ce dernier veut savoir à tout prix qui a tuer ceux qui étaient ses hommes. Mais Robert n’a peur de rien et finira le travail, car ses méthodes de travail sont toujours en lui. Même si on sait bien que le personnage de Denzel Washington a un passé qu’il tente de cacher Antoine Fuqua garde le secret de se « passé » le plus longtemps possible. On apprendra alors plus tard que c’est un ex agent de la CIA, mais qu’il a gardé ses méthodes de travail avec une telle précision qu’il rate jamais ses cibles. On ne peut que saluer la mise en scène d’Antoine Fuqua qui est admirable mettant toujours plus en avant Robert McCall et les scènes de combats sont impressionnantes.

Se basant sur un scénario de Richard Wenk qui lui-même adapte son écriture d’après l’œuvre de Michael Sloan et Richard Lindheim, Antoine Fuqua propose un formidable travail en retranscrivant ce récit fort intéressant. Le traitement concernant Robert McCall est aussi important, on découvrira son passé au cours du film un homme qui est également veuf qui décide de venir en aide à une jeune fille. On y découvre un personnage discret loin de son passé qui a besoin d’apporter son aide, il devient une sorte de justicier. Il a des notions et quand on l’observe, on voit que c’est quelqu’un de minutieux et bien plus que ça. Si le récit utilise les Russes une fois de plus comme méchant ce n’est pas pour autant inintéressant, car l’écriture est plutôt bien maîtrisée et ils ont impact important et ils ont en face un adversaire dont ils ignorent les capacités et vont le découvrir à leur dépens. Si le récit semble parfois simple, on reste tout de même captivé. Quand on revient sur la réalisation d’Antoine Fuqua, on remarquera que ce dernier en fait parfois trop comme l’explosion derrière Robert quand ce dernier marche le plus vieux des clichés cinématographique. Puis la scène finale quand Robert apparaît au ralenti avec une musique bien forte pour donner plus d’impact a la scène en question, ou ce dernier s’apprête a tuer la victime principale. À vouloir trop en faire de cette manière, Antoine Fuqua a du mal à convaincre et c’est dommage. Denzel Washington livre une formidable prestation, Chloé Grace Moretz interprète Teri la jeune fille en détresse. Marton Csokas est Teddy le russe à la recherche de Robert. On aura une courte apparition de Bill Pullman, également à l’affiche Haley Bennett qui joue Mandy. Equalizer n’est certes pas un grand film, mais cependant, Antoine Fuqua livre un livre film maîtrisé qui reste captivant du début à la fin.

Bande Annonce

Date de sortie 08/03/2023 Au cinéma (02h02)
Titre original Scream VI
Réalisé parMatt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett
Avec Courteney Cox , Melissa Barrera , Jenna Ortega , Jasmin Savoy Brown , Mason Gooding , Hayden Panettiere , Dermot Mulroney , Jack Champion , Liana Liberato , Devyn Nekoda , Josh Segarra , Henry Czerny , Samara Weaving , Tony Revolori
Genre Horreur, Slasher
Nationalité États-Unis
Musique Brian Tyler et Sven Faulconer

Ghostface : Massacre a New-York

Synopsis

Après avoir frappé à trois reprises à Woodsboro, après avoir terrorisé le campus de Windsor et les studios d’Hollywood, Ghostface a décidé de sévir dans Big Apple, mais dans une ville aussi grande que New-York personne ne vous entendra crier…

Nouveau terrain de jeu cette fois-ci pour Ghostface, car l’intrigue se déroule dans les rues de New-York, mais si au moins les réalisateurs avaient profité justement de ça, mais même pas et c’est bien dommage. Scream VI est donc enfin sortie et on peut dire que tout de même que la bande-annonce était un peu mensongère, car on se demandera à quoi au final ce Ghostface est différent surtout que ce dernier ne le dit pas dans le film, mais comme il fallait vendre le film. Ce qu’on espère, c’est que la franchise va s’arrêter ici, mais apparemment Hollywood n’est pas prêt a laisser cette saga initiée par le regretter Wes Craven qui avait su remettre au goût du jour les slashers avec Scream en 1997. Seulement un an après le Scream 5 de Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett les voilà qu’ils remettent le couvert, un tournage express avec de nouveaux personnages, mais aussi les survivants du précédent. Pas de Sidney cette fois-ci, mais Courteney Cox est toujours de la partie et elle est productrice du film en plus. Nouvelle ville, nouvelle règle comme le dit si bien l’affiche du film, car cette fois-ci, tous les survivants du film se retrouvent à New-York ou un nouveau tueur sévit, un ou peut-être plus comme c’est souvent le cas dans la franchise. Ce qui est dommage, c’est que cette franchise surprend de moins en moins et à ce moment, on se dit que finalement, qu’ils ont fait le tour donc on n’espère pas de suite ce qui est peu probable.

Un an après Woodsboro Sam, Tara et les autres survivants se sont installés à New-York. Tara est étudiante tandis que Sam s’est installé dans cette ville pour être auprès de sa sœur. Elles vivent en colocation avec Quinn une jeune femme fille dont son père est un policier de la ville. Le film débutera avec une jeune femme Laura qui attend un rendez-vous galant au restaurant, le téléphone sonne et c’est son rendez-vous qui ne trouve pas ou elle se trouve. Il finit par l’attirer vers une ruelle où elle est prise au piège par Ghostface qui la tue violemment avec plusieurs coups de couteau. Le visage du tueur est immédiatement révélé, il s’agit de Jason Carvey une connaissance de Tara, mais il n’est pas le vrai Ghostface qui va sévir en ville, car ce dernier est tué chez lui par le vrai Ghostface. Une scène d’ouverture assez inattendue mais aussi stupide, car au final elle ne sert pas à grand chose les deux réalisateurs voulait mettre un peu de changement, mais ça n’opère pas tellement. Puis après tout ça, on retrouve Sam et Tara et les autres avec de nouveaux amis, dont Ethan un étudiant. Sam voit un psychiatre qui ne semble pas vraiment lui apporter de l’aide.

C’est alors que Sam reçoit un coup de fil ou le numéro de Ritchie son ex-petit psychopathe s’affiche à l’autre bout du fil la voix menaçante de Ghostface qui menace à nouveau la vie de Sam et de son entourage, mais c’est Sam qu’il veut avant tout. Après les trouvailles des corps de Jason et son copain, mais aussi Laura la professeure en cinéma la police ouvre une enquête et c’est le détective Bailey qui se charge d’enquêter, il est le père de Quinn. Plus tard, il est rejoint par Kirby Reed une survivante de Woodsboro qui est désormais agente du F.B.I. et qui apporte son aide à Bailey bien que ce dernier se montre méfiant envers elle. Alors que Tara et Chad commencé à se rapprocher le massacre par Ghostface se poursuit tout le monde est suspect, mais aussi un grand danger cours dans l’entourage de Sam et Tara et certains perdront la vie. Ce nouveau Scream se veut plus brutal et donc beaucoup violent et gore et on ne va pas s’en plaindre. Cependant, Scream VI reste un slasher basique qui possède néanmoins quelques qualités. Les réalisateurs Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett ne disposent pas d’une mauvaise mise en scène, mais n’ont rien à proposer et n’innovent en rien à commencer par ce lieu qu’est New-York une si grande ville un terrain de jeu immense pour Ghostface qui n’en profite en rien. Pourquoi avoir planté le décor à la grosse pomme pour finalement si peu de lieu a exploité de la ville ?

Ce qui est toujours réussi, ce sont les apparitions de Ghostface qui impose, car toujours iconique comme personnage les scènes de meurtre qu’il commet sont brutales, car il a beaucoup de colère, pourquoi autant ? On le découvrira. Pour ce qui est de l’écriture, il s’agit de James Vanderbilt et Guy Busick les mêmes scénaristes que le film précédent le talent de Kevin Williamson a l’écriture manque quand même. Dans ce scénario, tout n’est pas à jeter le traitement sur Tara et Sam est intéressant Sam est toujours hanté par le passé, c’est évident tandis que Tara veut tout oublier sa sœur, elle se refuse, car en plus, elle a peur d’elle-même. Pour ce qui est de Gale, elle est peu présente et mériter quand même mieux elle est quand même un des piliers de la saga ses apparitions au final ne servent pas grand-chose, car elle dispose d’un mauvais développement de son personnage. On revoit Chad et sa sœur, et Chad et Tara se rapprochent de manière un peu mièvre. Le retour de Kirby pourquoi pas ? Elle aussi n’est pas développée, on attendait ce retour alors qu’on la croyait morte dans le 4.

L’identité du tueur extrêmement facile à découvrir, mais un twist relève un peu le niveau, mais tout ça manque de subtilité hélas pour ça nous surprenne davantage. Il y a des scènes cependant, bien écrites, celle du métro, de l’échelle ou dans la supérette a ce niveau-là, on peut dire que c’est réussi niveau tension. Le film semble posséder des personnages bioniques parfois, ils se prennent un nombre incalculable de coups de couteau, mais restent en vie comment est-ce possible ? Melissa Barrera reprend le rôle de Sam qui reste assez surprenante surtout a la fin, Jenna Ortega joue toujours Tara. Courteney Cox reprend le rôle de Gale Weathers. Hayden Panetière, est donc de retour dans le rôle de Kirby Reed qui travaille pour le F.B.I. Dermot Mulroney joue le détective. Lian Libérato et Jack Champion sont également au casting sans oublier Samara Weaving présente dans la scène d’ouverture. Oui Scream VI est un film maladroit qui fait n’importe quoi avec le côté méta pire que le film précédent, on se demande comment c’est possible. Le plus gros problème réside dans son concept qui n’est pas exploité à sa juste valeur et c’est dommage. La franchise tourne autour du pot encore et sans grande surprise même s’il reste appréciable à certains niveaux, il vaut mieux arrêter le massacre maintenant.

Bande annonce

Date de sortie 08/11/2019 Sur Amazon Prime
Durée (01h35)
Titre original Honey Boy
Réalisé par Alma Har’el
Avec Shia LaBeouf , Lucas Hedges , Noah Jupe , Byron Bowers , Laura San Giacomo , FKA twigs , Natasha Lyonne , Maika Monroe , Clifton Collins Jr. , Martin Starr , Dorian Brown Pham , Craig Stark , Sandra Rosko , Greta Jung , Kara C. Roberts , Giovanni Lopes , Al Burke , Paulina Bugembe , Eli Santana , Ludwig Manukian , Chala Savino , Leana Chavez , Graham Clarke , Zack Whyel , Ben Maccabee , Kingston Vernes , Bryan Sapphire , Haylee Sanchez , Autumn Barlow , Al Burke
Genre Drame, Biopic
Nationalité États-Unis
Musique Alex Somers

Synopsis

Un jeune acteur à l’enfance chaotique grandit avec un père vétéran du Vietnam confronté à des problèmes de drogue et d’alcool. Librement inspiré de la vie de Shia LaBoeuf, un film en forme de catharsis pour l’enfant prodige d’Hollywood, rongé par les excès et devenu démoniaque, qui interprète ici le rôle de son propre père.

Honey Boy est le film le plus personnel dans lequel ai pu jouer Shia LaBeouf peut-être aussi parce que le comédien s’inspire de sa propre vie en jouant le rôle de son propre père. À la réalisation, il s’agit d’Alma Har’el réalisatrice Israélienne qui se fait vraiment connaître grâce à ce long-métrage, ou elle met parfaitement en scène cette histoire émouvante. Le film débutera sur un jeune homme comédien depuis son enfance, mais l’alcool et la drogue détruisent sa vie et il intègre un centre pour se faire aider. Il va devoir suivre une thérapie longue et douloureuse où il va devoir face à ses souvenirs, durant son enfance à ses débuts d’acteurs avec un père qui a raté sa vie et qui ne montre aucun amour pour son fils. Un film qui nous fait comprendre ce que le comédien Shia LaBeouf  a pu endurer durant son enfance. Le comédien joue dans le film en plus de l’écrire, il est donc très impliqué dans le projet qui est aussi un bilan sur sa vie. Un film qui nous permet de comprendre les réactions du comédien qui allait parfois dans l’extrême dans le film, c’est le jeune comédien Lucas Hedges qui interprète le comédien a 22 ans sauf que dans le film, il se nomme Otis. Ce que l’on peut dire, c’est que Honey Boy est un film assez inattendu, car il s’inspire d’un comédien peut-être incompris.

Otis est un jeune homme d’une vingtaine d’année qui enchaîne les rôles au cinéma, mais ce dernier fait face à des démons l’alcool et la drogue et son comportement ne fait que se dégrader dû a un passé conflictuel avec son père. Pour guérir Otis doit intégrer un centre où il doit suivre une thérapie et doit se souvenir pour s’en sortir. Le long-métrage revient alors sur le passé d’Otis et sa jeunesse alors qu’il n’avait que 12 ans, il était déjà comédien promis a un grand avenir. Son père est un ancien vétéran de la guerre du Vietnam avec des problèmes de drogue et d’alcool, et même s’il affirme qu’il est sobre depuis quelque temps Otis a beaucoup de mal a communiquer avec ce dernier. À 12 ans, seulement Otis a des rôles importants, c’est lui qui rapporte l’argent et son père et lui vivent grâce à ça. Ils vivent tous les jours dans un motel et son père l’accompagne sur les tournages et a quand ils sont au motel, ils répètent les textes que doit apprendre le jeune garçon. Mais le père d’Otis exprime peu l’amour pour son fils, car il estime qu’exprimer son amour est une honte en quelque sorte.

Otis vit ça très mal qui plus est, son père le frappe parfois violemment quand ce dernier essai de lui faire comprendre ce qu’il ressent. Otis se lie d’amitié avec une jeune femme résidente du motel et tous les deux se rapprochent comme si y avait une attirance, mais en réalité elle est plus l’élément qui manque le plus dans la vie d’Otis qui est : « l’amour ». Après des années loin de son père Otis, va devoir se confronter à nouveau a son père, mais les années on passé et peut-être est-il meilleur ? Honey Boy est le surnom que donne son père à son fils Otis jeune garçon qui est devenu une star très jeune coatcher par un père alcoolique. Le film nous fait connaître la réalisatrice Alma Har’el qui signe une réalisation touchante avec une mise en scène vraiment maîtrisée où nous sommes parfois dans le monde du cinéma grâce à un jeune garçon propulsé sous les feux des projecteurs. Tout est parfaitement mis en œuvre dans le film et on est touché par ce jeune garçon qui ne cherche que l’amour d’un père.

Comment aurait pu t’ont imaginé qu’un acteur comme Shia LaBeouf ait autant de difficulté avec son père, car en simple spectateur difficile de s’imaginer ce qui se passe derrière dans les coulisses. Si le jeune homme connaît la fortune, ce n’est pas ça qui l’intéresse, mais l’amour d’un père qu’il n’a pas, mais qui s’exprime en le frappant. Shia LaBeouf est le seul a l’écriture du film et qui de mieux que lui pouvait relater cette histoire qui s’inspire de sa propre vie. La chose la plus difficile aura sans doute été de devoir jouer son propre père. Si ils vivaient ensemble tous les deux ils avaient du mal a communiquer le père ressentait une forme de jalousie car son fils rencontré le succès et lui n’était que son père qui vivait grâce à l’argent de son fils. Le film aborde le manque d’amour un thème important pour Shia LaBeouf, car pendant de nombreuses années cela l’a empêcher d’évoluer normalement, car derrière le succès, il y a un homme meurtri par ce manque d’amour.

On voit bien dans le regard de ce jeune garçon qu’il n’est pas heureux et que le cinéma lui permet parfois de s’exprimer. Quand on voit Otis à 22 ans et les problèmes qu’il rencontre tout ça est aussi dû à sa jeunesse et à sa relation compliquée avec son père. Shia LaBoeuf tente de s’exprimer le mieux possible sur son vécu à travers ce film et il en ressort quelque chose de très touchant. Shia LaBeouf joue probablement son rôle le plus difficile, puis Noah Juppe l’interprète à 12 ans sous le nom d’Otis. Clifton Collins J.r joue Tom un ami du père d’Otis qui apprécie beaucoup le jeune garçon. Lucas Hedges interprète Otis à 22 ans qui a après un accident alors qu’il conduisait en état d’ébriété se retrouve dans un centre de désintoxication et se voit confier ses démons à sa psy. Si la réalisation est réussie, on aura quelque réserve sur le montage un peu chaotique parfois. Cependant, Honey Boy est une genèse importante sur un acteur sous-estimé qui a du faire face au manque d’amour d’un père, car l’argent ne fait pas tout, mais l’amour oui… Ou presque.

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