the boy afficheRésumé du film

Greta, une jeune Américaine se fait engager comme nourrice dans un manoir perdu dans la campagne en Angleterre. Arrivée là bas, elle rencontre les parents de l’enfant, les Heelshire, un couple de retraités bourgeois. Elle s’attendait à s’occuper d’un petit garçon de huit ans en chair et en os mais, contre toute attente, c’est une poupée en porcelaine grandeur nature qui est considérée comme le fils des Heelshire. Brahms, est un petit garçon ne ressemblant pas aux autres enfants. Les Heelshire ont donnés des règles que Greta devra respecter à la lettre. Seule dans le manoir, loin de toute civilisation, Greta assiste de jours en jours à d’étranges évènements lui donnant l’impression que la poupée se déplace lorsqu’elle a le dos tourné.

Infos sur le film

Réalisé par William Brent Bell
Avec Lauren Cohan, Rupert Evans, Ben Robson
Genre : Épouvante, Horreur
Film Américain
Durée du film : 1h38 environ
Interdit aux moins de 12 ans

Quand elle ne zigouille pas du zombie avec Rick Grimes et sa bande dans la série Walking dead, Lauren Cohan joue les babysitter dans un manoir isolé en Angleterre pour s’occuper d’une poupée dans The Boy. Depuis Annabelle, les poupées maléfiques sont revenues à la mode. The boy fait donc son entrée parmi Chucky, Billy « Dead silence », Annabelle, le clown dans Poltergeist et bien d’autres. Une nouvelle poupée va donc mener la vie dure à une jeune femme seule dans un grand manoir éloigné de tout. Les critiques presses ont-elles raison, The boy est-il aussi flippant qu’Annabelle ?

Règle n°1 : Ne jamais le laisser seul

Notre intrigue commence calmement tout en faisant défiler devant nous des images de jouets afin de nous montrer qu’il s’agira d’enfant dans notre histoire. Le début de notre film posera donc les bases en nous présentant le lieu, un manoir isolé dans une campagne en Angleterre. Notre héroïne, Greta arrive sur les lieux et fera la connaissance de Malcolm, le livreur personnel de la famille et les propriétaires et résidents de la maison, les Heelshire. Très vite on remarque que Madame Heelshire est très « étrange » et maniérée en faisant quelques réflexions sur le comportement pourtant très respectueux de Greta. Le couple va donc faire les présentations avec le petit garçon que Greta devra garder : Brahms. Ce petit garçon, Greta l’a vu aux cotés de ses parents, peint sur un tableau ornant les escaliers du manoir.

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On garde le suspense jusqu’au bout en faisant en sorte que le couple cache le petit garçon assis sur un fauteuil et on nous le présente enfin. Deux choix s’offrent à vous à ce moment là : rire aux éclats ou bien être intrigués. Brahms n’est pas un petit garçon en chair et en os, c’est une poupée en porcelaine ressemblant à Brahms. Comme nous, comme pour être connecté à nous, Greta est à la fois choquée et hilare. Est-ce une blague ? Apparemment pas puisque le vieux couple l’a regarde d’un air surpris. Cette présentation, ses diverses séquences courtes où nous verrons Madame Heelshire énumérer les règles à respecter par rapport à l’enfant mais aussi le comportement et le programme qu’elle doit adopter avec lui.

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Oui, on continuera à vous faire rire lors de ses séquences en vous montrant, comme si aux yeux des Heelshire, Brahms était encore en vie. Brahms aime la musique classique, Brahms est un petit garçon timide, Brahms aime qu’on lui raconte une histoire avant de dormir, aime qu’on l’embrasse sur le front avant qu’il s’endorme. Ca fait rire, mais petit à petit, on éprouve une réelle empathie pour les parents qui ont donc perdus leur fils mort dans un incendie, mais aussi du coté de la poupée. Le sentiment qu’on éprouve en regardant l’expression sur son visage fait qu’on a l’impression qu’il est en vie. On le voit, les Heelshire n’ont pas fait le deuil de leur fils. Cette poupée est donc là pour les rassurer, donner ce sentiment que leur fils est toujours présent. Du coup, le film voguera entre le touchant, le mystère et l’effrayant.

Règle n°2 : N’inviter personne

Oui, l’intrigue fait irrémédiablement mourir de rire, oui, tout comme le personnage principal, Greta « Lauren Cohan », on peut se dire dès le début du film que les parents du petit « garçon » Brahms, sont complètement dingues. L’intrigue autour de cette poupée est floue. Poupée possédée par l’esprit du défunt petit garçon ? Machination des parents autour de la poupée ? Ou bien du coté du livreur ressemblant étrangement à Brahms en plus âgé ? Brahms prisonnier dans la poupée ? On ne sait pas, et c’est finalement ce qui marche dans le film puisque l’on va jouer avec vous, vous mettre sur certaines pistes, vous faire croire certaines choses pour enfin à la fin du film, lever le voile. Tout comme le personnage de Greta, on patauge, persuadé d’avoir nous aussi des hallucinations comme elle.

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Comment une poupée pourrait se déplacer, ressentir les choses ? Comme pour Greta, on finit par se demander si nous aussi nous ne commençons pas à délirer. Et au final on finit par se dire : et si tout était vrai ? Et si la poupée était consciente ? Le film jouera sur le lieu de notre intrigue, un grand manoir. De l’extérieur, le manoir a un aspect crédible et ressemblant beaucoup au film The conjuring, mais de l’intérieur, on sent que la décoration vieillot et disposition des meubles fait un peu trop propre mais qu’importe, le réalisateur utilisera ce décor pour provoquer des sueurs froides aux spectateurs et protagonistes. Un huit clos s’installe, le malaise fait son entrée pendant presque la totalité du film. On ne sait pas ce qui va arriver à notre héroïne, ni même à nous, mais on continue à rester jusqu’au bout, toujours captivé par cette histoire mystérieuse.

Règle n°3 : Lui souhaiter bonne nuit

Comme d’habitude, si vous êtes des habitués des films d’horreur, vaccinés contre tous les clichés et surtout jump-scare, vous ne courrez aucun risque. Les autres, attention aux sursauts « dans la salle de cinéma, ils étaient légion ». Même si les inconditionnels de ce genre n’auront pas de sursauts, ils apprécieront le traitement et l’acheminement de notre histoire ainsi que l’interprétation solide et crédible d’une Lauren Cohan plus propre et sang une goutte de sang sur le visage contrairement à la série Walking dead. On est loin du film d’horreur dont les adolescents raffolent. Bien que l’ambiance soit classique, il y a un très bon travail sur le suspense et ce final grandiose. Les scènes de frissons sont faciles mais au final plaisantes et permettant ainsi aux spectateurs sensibles de pouvoirs regarder le film sans grand problème.

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On jouera surtout sur l’émotion et le drame bien que le coté terrifiant aura sa place pendant la première demie heure du film. Pour les dernières minutes, on se tournera dans du bon gros slasher movie qui ne contiendra pratiquement aucune gouttes de sang mais l’ambiance de ces films, elle, glauque et sale, sera bel et bien présente. On sera captivé par l’investigation menée par Greta qui, comme le couple Heelshire, va petit à petit se perdre elle-même ouvrant presque la porte de la folie. L’esthétisme, le jeu des lumières, de la caméra, des ombres, des bruitages, le sentiment de présence dans le manoir, auront une grande importance dans notre film et contribueront à sa qualité.

Règle n°4 : Ne jamais lui couvrir le visage

Dans The boy, votre petit cœur va être un peu malmené. On essaye de jouer avec l’angoisse. Travaillant beaucoup sur l’invisible et le mystère entourant la poupée et son regard aussi émouvant que glaçant. Les portes qui grincent et s’ouvrent toutes seuls, le grenier sombre où il y a toujours un bruit qui s’y produit la nuit, les longs plans des couloirs vides, les silhouettes sous la porte, les bruits de pas, les petits cris et voix d’enfant, les objets qui disparaissent, la poupée qui change de place, bref, ça perturbe.

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La première partie est assez lente mais l’ambiance longuet était importante afin de poser les bases et imprégner notre histoire de tout se mystère. Même du coté de la musique, le mystère, l’interrogation sont là. The boy respecte à la lettre, voir peut être trop, les codes des films d’horreur : manoir isolé, héroïne qui essaye d’échapper à son passé, phénomènes surnaturels, secrets cachés planant autour du film. Le jeu impeccable et crédible de Lauren Cohan fait que The boy se démarque des autres films du même genre. Quand on sait que c’est le tout premier rôle principal de l’actrice, on ne peut qu’applaudir son talent. Bien sur on espère voir en son personnage les mêmes traits de caractères que ceux de Maggie dans Walking dead.
Là, notre personnage est beaucoup plus fragile, plus vulnérable bien qu’ayant quand même un caractère fort. Notre jeune femme aura beaucoup d’interactions avec Malcolm, le livreur, qui lui jouera un petit rôle de séduction amusant. Les interactions, Greta en aura surtout avec la poupée qui jouera un rôle primordial dans notre film. Au début, Greta ne respectera pas les règles données par les Heelshire préférant couvrir cette poupée qui lui fait peur. Mais au fur et à mesure de l’histoire, quelque chose évoluera à cause des phénomènes qui se produiront surtout la nuit « comme d’habitude ».

Règle n°5 : Ranger les objets dangereux

Le réalisateur réalise une chose : maintenir notre attention sur la poupée et son visage d’ange. On sait que quelque chose cloche avec elle. Pourquoi toutes ses règles ? Mais il y autre chose, d’après Madame Heelshire, Brahms a choisit Greta comme nourrice. Greta est aussi un personnage mystérieux qui semble fuir quelque chose ou quelqu’un. Il sera intéressant d’en apprendre plus sur le passé de la jeune femme. On se posera aussi la question de savoir si son passé et ce qu’il se passe dans le manoir ne sont pas liés ? Avec The boy, toutes les pistes sur lesquelles on nous met nous permettent à nous aussi de faire une investigation, d’avoir des hypothèses sur ce qu’il se passe dans cette maison.

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On sait dès le départ que quelque ne tourne pas rond du coté du comportement des parents de Brahms et du décès de ce dernier. Seul Malcolm, le livreur, est la seule personne vraiment honnête sur sa nature et ses actes. Nous essayerons de comprendre pourquoi les Heelshire s’occupent de cette poupée comme si il s’agissait d’un petit garçon fait de chaire et d’os.

On rira jaune en voyant Greta préparer à manger à une poupée qui n’entamera même pas son assiette, mais on gardera toujours une petite part d’empathie vis-à-vis des parents qui n’ont jamais réussi à faire le deuil de leur enfant. Greta devra donc jouer le jeu même si la poupée lui fera peur et que le comportement qu’elle devra adopter vis-à-vis d’elle n’est pas normal. On aura beaucoup de mal à prendre tout ça au sérieux mais les révélations, changeront totalement notre opinion sur cette histoire. Les images, l’ambiance, la peur qui grandira petit à petit seront bien menés. Les souvenirs de notre propre enfance, là où nous étions terrorisés par les poupées maléfiques « Chucky » ressurgiront.

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Qu’on ne me dise pas encore que j’y suis pour quelque chose dans cette histoire !
Règle n°6 : Ne jamais le quitter des yeux

Au final The boy n’est pas parfait, est plutôt classique mais l’ambiance elle, est plutôt originale. Le film tient en haleine jusqu’au bout et même si le début paraitra peut être long du coté de certaines personnes, le réalisateur accélèrera la cadence jusqu’à sa scène finale stupéfiante. L’ambiance manoir hanté au look gothique est très bien respectée, le jeu d’acteurs solide et crédible, l’humour est présent, des personnages suscitant vite de l’empathie et de l’attachement, le mystère entourant notre intrigue bien mené et captivant, la musique sombre et angoissante parfaite, la photographie, décors et objets soignés, le coté psychologique est constant, The boy est une surprise. On applaudira de plus le design de la poupée ainsi que ses nombreux détails « les cheveux, le choix des vêtements, le visage ». Loin d’aller dans le mauvais sens comme Annabelle, loin de nous décevoir comme ce dernier, le réalisateur William Brent Bell, à qui l’on doit Devil Inside ou bien le slasher Stay Alive, nous offre un film intime à l’ambiance sombre et mélancolique.


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Jeremie ziza
Jérémie Ziza (Rédacteur le coin des critiques ciné) Salut à tous, moi c’est Jérémie. Ayant terminé récemment mes études de littérature, je suis actuellement en recherche d’emploi. Je vais innover moi aussi : je suis passionné par le cinéma. Et cette passion, je l’a doit aussi à mon père qui m’a fait découvrir beaucoup de petits bijoux à l’âge d’à peine 7 ans. J’ai commencé par les films avec Arnold Schwarzenegger , Jackie Chan, Sylvester Stallone et puis ca c’est étendu en allant en direction des films du genre fantastique et de science fiction. Tout y est passé : E.T, Jurassic Park, Indiana Jones et aussi mais surtout Star Wars. Les années ont passées, j’ai étendu mon registre en regardant des films de tout genre « films indépendant, comédie, horreur, romance, thriller, biopic, animation » . Tout y est passé. On peut dire que j’ai des gouts diverses et variés, du moment que ca m’émeut. Quand je suis face à un film où les personnages sont attachants, où l’histoire est bien travaillée et aussi mais surtout que la musique me fait vibrer, le film a déjà gagné mon cœur. Du Coté des réalisateurs que j’aime le plus, je citerais déjà trois réalisateurs qui ont enchantés mon enfance : Steven Spielberg, James Cameron et George Lucas. Coté Français, Luc Besson a lui aussi réussi à me faire ressentir des tonnes d’émotions, que ce soit avec « Léon ou bien Le cinquième élément » . Du coté des mes acteurs préférés, j’en ai beaucoup mais celui qui est plus ou moins la pièce maitresse de ma pyramide des acteurs que j’affectionne, c’est Arnold Schwarzenegger. J’ai grandi avec ses films, je continue encore à les regarder même si en toute objectivité et en ayant l’œil critique, certains ne volent pas haut du coté scénario. Pour les autres, je suis un très grand fan de Sylvester Stallone, Jackie Chan, Tom Cruise, Jean Reno, Mel Gibson, Harrison Ford, Johnny Depp, Jim Carrey, Ben Stiller, Robert Downey Jr et bien d’autres. Du coté actrice, j’ai un très grand penchant pour Sandra Bullock, Charlize Theron, Nathalie Portman, Shailene Woodley, Keira Knightley, Ellen Page. Pour terminer j’ai aussi des films que j’appelle « mes films de chevets et dont je ne pourrai jamais me séparer » : Terminator 2, Les Indiana Jones, Les Star Wars, la trilogie de Retour vers le futur, Gremlins, Edward aux mains d’argent, Forrest Gump, Dark Knight « j’ai oublié de vous dire, j’adore les films de super héros », The Crow, Hook, la saga des Rocky. Je préfère m’arrêter là, on y passerait la journée. En attendant de peut être un jour devenir critique de films, je me joins à l’équipe de Le Coin des Critiques Ciné et en vous donnant une analyse des films que j’ai pu voir, mais aussi mon témoignage, mon ressentit et en parsemant tout cela de photos. Salut à tous et n’oubliez pas d’aller au ciné !

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