Une bien calme journée, faute de temps, durant laquelle nous n’aurons vu qu’un seul film, venu de Russie. Le cinéma d’horreur russe n’est pas particulièrement prolifique et n’a que peu de visibilité, nous étions donc ravis de pouvoir découvrir ce « Quiet comes the dawn » au BIFFF.
Réalisateur : Pavel Sidorov
Année : 2019
Casting : Alexander Molochnikov, Alexandra Drozdova, Anna Slyu, Kuzma Kotrelev, Oksana Akinshina
Origine : Russie
Genre : Épouvante-Horreur
Durée : 1h38
Sveta fête joyeusement son vingtième anniversaire, entourée de son frère et de ses amis… Pendant la nuit, son frère se suicide subitement en se jetant par la fenêtre. Peu à peu, Sveta s’aperçoit que non seulement son frère, mais également sa mère, sont morts dans d’étranges circonstances vraisemblablement liées à un non moins étrange institut spécialisé dans l’étude du sommeil. Ce dernier propose notamment des thérapies en organisant pour ses patients des sessions de « rêves lucides coopératifs ». Sveta s’y lance donc en espérant trouver les clefs du mystère qui entoure toute sa vie.
Sur papier, Quiet comes the dawn semble plus qu’intéressant. L’exploration des rêves, de l’inconscient, les histoires familiales et la thématique de la mort peuvent toujours donner naissance à d’incroyables histoires, pour peu qu’elles disposent d’un minimum de cohérence et d’imagination. Ce n’est, mille fois hélas, pas le cas ici. Il est bien difficile de trouver une logique dans le déroulement de l’histoire et dans les motivations des personnages. Qu’il s’agisse de « rêves » n’explique pas tout (ou, ce serait trop facile) et l’on cherche constamment des éléments auxquels se raccrocher pour comprendre où le réalisateur souhaiterait nous mener. La profusion de jump-scares n’aide en rien et les éléments « horrifiques » tombent à plat, faute d’ambiance réellement angoissante. La fin, extrêmement explicative, tente de donner un semblant de structure à un récit extrêmement déstructuré, et ce faisant, n’apporte que davantage de confusion.