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Orel

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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

Men Women & Children de Jason Reitman

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Date de sortie
10/12/2014 Au cinéma
Durée(02h00)
Titre original Men, Women & Children
Réalisé par Jason Reitman
Avec Rosemarie DeWitt , Jennifer Garner , Judy Greer , Dean Norris , Adam Sandler , Emma Thompson, J.K Simmons…
Genre Comédie dramatique
Nationalité États-Unis
Musique Bibio

 

L’Internet et ses tracas

 

 

Synopsis

Men, Women & Children brosse le portrait de lycéens leurs rapports, leurs modes de communication, l’image qu’ils ont d’eux-mêmes et leur vie amoureuse. Le film aborde ainsi plusieurs enjeux sociétaux, comme la culture des jeux vidéo, l’anorexie, l’infidélité, la course à la célébrité et la prolifération de contenus illicites sur Internet. Tandis que les personnages s’engagent dans des trajectoires, dont l’issue est parfois heureuse et parfois tragique, il est désormais évident que personne ne peut rester insensible à ce bouleversement culturel qui déferle sur nos téléphones, nos tablettes et nos ordinateurs.

Jason Reitman, le fils d’Ivan Reitman (S.O.S. Fantômes) en 2014 signé le film Men, Women & Children film sur internet et l’impact sur la société avec les réseaux sociaux, ou bien les sites pornographiques. Le film suit plusieurs personnages et leur utilisation d’Internet, et cela traité d’une manière intelligente. Jason Reitman avec ce film, est loin d’être à sa première réalisation, on lui doit : Juno, Tully et à la fin de l’année sortira S.O.S Fantômes l’héritage. Il peut tout aussi bien signé, des comédies que des films dramatique. Dans Men, Women & Children, il dirige de fabuleux comédiens tels que : Ansel Elgort, Judith Greer, J.K. Simmons, et même Adam Sandler est surprenant. Le film de Jason Reitman débutera sur le parcours d’un satellite à travers l’espace, avec une voix-off racontant son parcours. Puis ensuite, Jason Reitman, nous présente ses personnages toujours avec cette voix-off. Il y a des scènes drôles dans le film de Jason Reitman, mais le film dégage davantage un aspect dramatique, et il signe certainement l’un de ses meilleurs films.

Quelles sont nos intentions face à Internet ? Que cherchons-nous ? Pour savoir tout cela, le réalisateur nous présente plusieurs personnages, comme Don et Helen Truby qui sont marié, ils ont deux enfants, deux ados. Lui comme elle s’ennuie après quelques années de mariage, elle cherche une histoire d’amour sur un site de rencontre. Tandis que lui navigue, sur de nombreux sites pornos en se masturbant. Son ordinateur est quasiment inutilisable, à cause, des virus et empreinte donc l’ordinateur de son fils, et découvre que lui aussi va sur ces sites pornos. On suit également Patricia Beltmeyer une mère sur protectrice, avec sa fille Brandy, elle la trace partout sur son téléphone ou sur son ordinateur. Pourtant cette dernière tombera amoureuse Tim Monney, un garçon de son lycée, mais il n’est pas facile de communiquer avec lui hors du lycée, avec sa mère qui la trace partout. Tim est un jeune homme, qui a laisser tomber, le football, dans son lycée, sa mère a quitté le domicile l’abandonnant lui et son père. Hannah Clint veut devenir une star, et sa mère Donna exploite sa fille via un site internet qu’elle a créé. Puis il y a Allison, l’anorexique, qui met sa santé en danger, pour plaire a un garçon du lycée. Sans être forcément moralisateur, le film de Jason Reitman, dépeint les dérives d’Internet et le danger que représentent certains sites. On y voit Tim qui est un garçon mal dans sa peau, qui rencontre Brandy, qui sera en quelque sorte sa bouée de sauvetage. Il y a ce couple a la dérive, qui finirons inexorablement par s’éloigner, car elle finira par fréquenter d’autres hommes, tandis que lui engagera une escort-girl. Internet peut détruire des couples, car il n’y a plus de communications, car chacun a son appareil à portée de main, mais Internet est-il vraiment en cause ?

On voit tout cela, aussi via des téléphones mobiles lors de discussions par exemple. Jason Reitman retranscrit les écrans des utilisateurs, en grand pour une meilleure vision. Par sa mise en scène maîtrisée, Jason Reitman nous fait aimer ses personnages, malgré les mauvaises actions de certains. Patricia, la mère de Brandy, finira par se rendre compte, que ce n’est pas bon de suivre, sa fille a la trace. Donna exploite sa fille, en pensant le faire bien puis elle se rapproche en même temps du père de Tim. Erina Cressida Wilson et Jason Reitman adaptent l’œuvre de Chad Kultgen, ou le mal-être des ados est abordés, on le voit à travers Tim ou encore Allison une anorexique, qui couchera avec garçon sans penser aux conséquences. Le film aborde la solitude, comme ce couple qui cherche autre chose, car ils ne se parlent plus. Il y a également cette scène, à la fin du film ou Tim se sent abandonné, et cela est très bien retranscrit. À travers sa caméra, Jason Reitman livre un film réellement touchant ou chaque personnage est important. Ansel Elgort joue Tim, qui fait la rencontre de Brandy. Judith Greer interprète la mère de Hannah. Adam Sandler est surprenant, dans le rôle de Don, il livre une prestation exceptionnelle. J.K. Simmons joue le père d’Allison, la jeune fille anorexique. La bande originale dispose de jolis morceaux, très agréable à l’écoute. Men, Women & Children est l’un des meilleurs films de Jason Reitman, parce qu’il parle d’un phénomène de société qu’on aborde que trop peu.

Bande annonce

Toxic Cash de John Swab

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Date de sortie 11 octobre en VOD
Durée 1h51
De John Swab
avec Frank Grillo, Jack Kilmer, Michael K. Williams, Melissa Leo, Jessica Rothe, Thomas Dekker …
Titre original Body Brokers
Genre Thriller, Drame
Nationalité Etats-Unis
Musique Christopher Keating

 

 

Synopsis

Utah, jeune homme accro à l’héroïne, survit avec sa petite amie Opal en commettant des braquages pour survivre et se payer une nouvelle dose. Il fait la rencontre de l’énigmatique Wood, qui lui propose de l’aider, et le conduit dans un centre de désintoxication à Los Angeles. Alors qu’il débute sa cure, Utah découvre que le centre de désintoxication où il est traité n’a en réalité pas pour but d’aider les gens, mais de couvrir une fraude de plusieurs milliards de dollars. Il est alors entrainé dans cet engrenage criminel…

 

 

L’Avis d’Orel

Il y a bien des scandales, que nous ignorons et Toxic Cash s’inspire de l’un des plus grands scandales qui aujourd’hui continue et dont les Etats-Unis ferme les yeux. John Swab, le réalisateur, dénonce ces méthodes, car il y a été mêlé lui-même. Le film nous permet donc de découvrir ce scandale, mais nous montre aussi des junkies face à ces méthodes dont plus précisément Utah un jeune homme, qui décide de sortir de l’engrenage de la drogue. Si certains connaissent ou pas ce scandale, le film de John Swab s’inspire de ça ou a Los-Angeles un centre désintoxication, se fait de l’argent sur le dos des victimes de la drogue. Tout ça n’est ni plus, ni moins qu’une fraude ou le but est d’entretenir les junkies dans l’engrenage de la drogue afin de se faire de l’argent. John Swab suit le personnage d’Utah, qui se retrouve malgré lui entraîner dans cette fraude. Disponible en VOD, Toxic Cash est une découverte à faire, car c’est un film important.

Utah et sa petite amie Opal, vivent dans l’Ohio se sont des junkies afin de parvenir a avoir leur dose ils braquent des petits magasins. Le film débute ainsi, ou les deux junkies braque un magasin et ils partent avec l’argent de la caisse et ils fuient alors que la police arrive. Quand ils parviennent à leur échapper, ils prennent une dose. C’est alors qu’un homme du nom de Wood, vient a leur rencontre et leur paye un repas dans un petit restaurant et il clair que ce dernier n’est pas que là, pour leur offrir qu’un repas. En effet Wood leur parle, d’un établissement qui n’est autre qu’un centre de désintoxication, et Utah ne rejette pas l’idée et prend la carte pour le contacter, quant à Opal elle ne veut pas en entendre parler. Après avoir réfléchi Utah décide de rejoindre l’établissement, car il veut en finir avec la drogue. Opal ne veut plus lui parler, et l’accuse de l’abandonner. Wood emmène le jeune homme avec lui, et l’autorise à prendre une dernière dose avant de partir. Quand il arrive à l’établissement, on lui pose quelques questions et se voit attribué une chambre. Les débuts de la désintox sont difficile, mais peu à peu Utah semble s’en sortir et Wood lui fait découvrir quel est son rôle au sein de l’établissement. Car s’il, il va a la rencontre de junkies, pour leur présenter cet établissement tout ça cache quelque chose dont Utah se laisse entraîner. Car cet établissement fait des profits auprès des junkies, ils sont loin de leur apporter leur aide et son même prêt à les faire replonger dans l’enfer de la drogue. Tout ça est une gigantesque fraude à l’assurance, dont Vin le fondateur de l’établissement est prêt à tout même a aller jusqu’au meurtre. Toxic Cash est un film surprenant, qui revient sur un scandale dont n’a peu entendu parler. John Swab signe une mise en scène, qui est sa première et on peut dire qu’il assure, car il arrive à retranscrire parfaitement cette histoire.

C’est John Swab qui écrit le scénario, qui d’autre aurait pu faire mieux que lui ? Il s’inspire de son vécu, à travers le personnage d’Utah. Ce qui qu’il faudra retenir de ce long-métrage, tout d’abord, c’est évidemment le scandale que dénonce le réalisateur, mais aussi comment la drogue détruit la société et ainsi comment la société profite de ça pour l’argent. On voit qu’il est difficile de sortir de l’enfer de la drogue, Opal la copine d’Utah en est l’exemple parfait. Woody ancien, toxico, a rejoint, l’établissement en tant qu’employé véreux prêt a tout, un personnage peu appréciable. Le film dispose d’une écriture appliquée, dans le traitement des personnages celui de Wood est très intéressant. Utah est un personnage fragile, car même s’il sort de la drogue, il n’en est pas totalement sortie, car la tentation le ronge lorsque que ce dernier y est confronté. Wood l’entraîne avec lui, dans des soirées ou la drogue circule, puis il y a Vin le fondateur de cet établissement qui n’a aucun scrupule. Jack Kilmer, le fils de Val Kilmer, tient le rôle d’Utah le junkie, Frank Grillo joue Vin habitué aux rôles bad-ass ce rôle lui va parfaitement. Mélissa Léo joue le médecin de l’établissement, le regretter Michael K. Williams est aussi à l’affiche ce dernier est décédé d’une overdose, alors qu’il avait vaincu ses démons, ce film était important pour lui. John Swab signe un premier film brillant, ou il maîtrise aussi bien dans l’écriture et dans la réalisation.

 

L’Avis de Nicolas

Le monde de la drogue est un problème ingérable qui dépasse tous les Etats qui tentent de s’y frotter. L’une des principales raisons est qu’il s’agit d’un réseau invincible qui peut être tué dans l’œuf pour revenir très vite sur le devant de la scène. L’autre problème est l’inaction des gouvernements et leur tendance à la corruption.

La situation des Etats-Unis est un bel exemple des problèmes posés par ce contexte.
Toxic Cash ou Body Brokers de John Swab évoque le problème de la drogue aux États-Unis en s’intéressant aux courtiers du corps qui recrutent des toxicomanes vivant dans la rue afin de les faire soigner dans des centres de post-cure qui coûtent très cher.

Le problème provient donc ici de la situation des centres de soin qui sont la cible de personnes qui profitent de la détresse des victimes de la drogue. Une certaine vision du rêve américain….
Le film revient sur la vie de deux jeunes toxicomanes, Utah et Opal qui vivent dans la rue en accomplissant des larcins. Un jour, ils rencontrent Wood qui est courtier du corps, il envoi Utah dans un centre et va lui apprendre son métier.

Ce qui est passionnant avec Toxic Cash est la façon dont Swab aborde la fatalité et l’éternel recommencement. Son film aborde très bien ce qui pousse la situation à rester tel qu’elle est depuis des années puisque tout le monde y trouve son compte.

Les individus dépendants ne sortent jamais de la drogue et ne peuvent pas vivre malgré leur présence dans des centres de soin. Un certain cynisme se dégage du film tout en versant vers des horizons dramatiques assez prenant. Il suffit de regarder la destinée du personnage d’Utah qui ouvre le film en braquant un épicier et finissant par « braquer » des toxicomanes.

Le personnage n’évolue pas au point de finir très mal et ne jamais pouvoir vivre une vie stable. Il est prisonnier d’un mécanisme infernal qui est celui de l’argent. Plus que celui de la drogue, c’est véritablement lui qui est le moteur du désespoir des personnages puisque la drogue n’en est qu’une conséquence. Les gens dans la rue se droguent car ils ne vivent pas de manière stable.

D’ailleurs, il est intéressant de constater que Michael K. Williams, décédé récemment, incarne Wood sachant qu’il avait joué dans The Wire, une série qui aborde le monde de la drogue.
Toxic Cash est donc un film très incisif qui possède un final qui provoque un silence de mort.

 

Bande annonce

Les sorties cinéma du 20 octobre

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Venom: Let There Be Carnage
20 octobre 2021 / Action, Fantastique
De Andy Serkis
Avec Tom Hardy, Woody Harrelson, Michelle Williams
Tom Hardy est de retour sur grand écran sous les traits de Venom, l’un des personnages les plus complexes de l’univers Marvel.

Halloween Kills
20 octobre 2021 / Epouvante-horreur
De David Gordon Green
Avec Jamie Lee Curtis, Judy Greer, Andi Matichak
Laurie Strode, sa fille Karen et sa petite fille Allyson viennent d’abandonner le monstre au célèbre masque, enfermé dans le sous-sol de la maison dévorée par les flammes. Mais Micheal Myers parvient à s’extirper du piège où Laurie l’avait enfermé et son bain de sang rituel recommence.

Le Trésor du Petit Nicolas
20 octobre 2021 / Comédie, Famille
De Julien Rappeneau
Avec Ilan Debrabant, Jean-Paul Rouve, Audrey Lamy
À PARTIR DE 8 ANS
Dans le monde paisible du Petit Nicolas, il y a Papa, Maman, l’école, mais surtout, sa bande de copains. Ils s’appellent Les Invincibles, mais ils sont avant tout inséparables. Quand Papa reçoit une promotion et annonce que la famille doit déménager dans le sud de la France, le petit monde de Nicolas s’effondre…

Illusions Perdues
20 octobre 2021 / Drame, Historique
De Xavier Giannoli
Avec Benjamin Voisin, Cécile de France, Vincent Lacoste
Lucien est un jeune poète inconnu dans la France du XIXème siècle. Il a de grandes espérances et veut se forger un destin. Il quitte l’imprimerie familiale de sa province natale pour tenter sa chance à Paris, au bras de sa protectrice.

Tout nous sourit
20 octobre 2021 / Comédie
De Melissa Drigeard
Avec Elsa Zylberstein, Stéphane De Groodt, Guy Marchand
Tout sourit à Audrey et Jérôme. Ils ont trois merveilleux enfants et leurs métiers les passionnent. Le temps d’un week-end, ils partent chacun de leur côté… Avec leurs amants respectifs. Sauf qu’ils ont la même idée : aller dans leur maison de campagne !

Les Héroïques
20 octobre 2021 / Comédie, Drame
De Maxime Roy
Avec François Creton, Roméo Créton, Richard Bohringer
Michel, ancien junkie, est un éternel gamin qui ne rêve que de motos et traine avec son grand fils Léo et ses copains. À cinquante ans, il doit gérer le bébé qu’il vient d’avoir avec son ex, et se bat pour ne pas répéter les mêmes erreurs et être un mec bien.

First Cow
9 juillet 2021 / Drame, Western
Date de reprise 20 octobre 2021
De Kelly Reichardt
Avec John Magaro, Orion Lee, Toby Jones
Au début du XIXe siècle, sur les terres encore sauvages de l’Oregon, Cookie Figowitz, un humble cuisinier, se lie d’amitié avec King-Lu, un immigrant d’origine chinoise. Rêvant tous deux d’une vie meilleure, ils montent un modeste commerce de beignets qui ne tarde pas à faire fureur auprès des pionniers de l’Ouest, en proie au mal …

Oups ! J’ai encore raté l’arche…
20 octobre 2021 / Aventure, Animation, Famille
De Toby Genkel, Sean McCormack (II)
Avec Ava Connolly, Dermot Magennis
À PARTIR DE 3 ANS
Après le Déluge, alors que l’Arche de Noé­ dérive sans terre à l’horizon, Finny et Leah sont propulsés par-dessus bord avec toutes les provisions… Oups ! C’est le début d’une course contre la montre au cours de laquelle nos jeunes amis devront lutter pour retrouver leur famille, ramener la paix sur une Arche au bord du gouffre, et sauver une espèce entière de l’extinction.

Pleasure
20 octobre 2021 / Drame
De Ninja Thyberg
Avec Sofia Kappel, Revika Reustle, Evelyn Claire
Une jeune suédoise de 20 ans arrive à Los Angeles dans le but de faire carrière dans l’industrie du porno. Sa détermination et son ambition la propulsent au sommet d’un monde où le plaisir cède vite la place au risque et à la toxicité.

Chernobyl : Under Fire de Danila Kozlovski

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Date de sortie 3O juin 2021 en VOD et Blu-ray par Condor distribution
Titre original Kogda padali aisty
Réalisé par Danila Kozlovski
Avec Danila Kozlovski, Elena Ivanova, Filipp Avdeyev, Ravashana Kurkova, Nikolay Kozak, Igor Chernevich …
Genre Drame, Catastrophe, Historique
Nationalité Russe

 

Au sein du chaos

 

 

 

Synopsis

Aux abords de la cité industrielle de Prypiat, une explosion retentit : la centrale nucléaire voisine est en feu. Dépêchés sur place, les secours constatent que l’incendie ravage un des réacteurs, libérant d’épaisses fumées radioactives. Devant la tournure cataclysmique des événements, les autorités tranchent : un groupe d’intervention devra plonger au cœur du brasier pour stopper la catastrophe. Alex, vaillant soldat du feu, se porte volontaire avec son équipe pour cette mission dans l’abysse qui sonne comme un aller sans retour.

Première réalisation, pour le comédien Russe Danila Kozlovsky déjà vu dans série Vikings. Dans Chernobyl : Under Fire, le réalisateur, revient sur la catastrophe de la centrale nucléaire de Chernobyl. N’ayant pas encore vu la série télé, de HBO, mais qui fut bien reçu elle semble plus complète que le film. Le long-métrage ne se concentre pas sur les vrais coupables, et sur l’enquête puisque ici, les héros qui sont intervenus après l’accident sont mis en avant. Le film d’ailleurs se contente de raconter l’histoire de personnages fictifs, qui n’ont donc pas forcément était confronté a la catastrophe. Le réalisateur tient le rôle principal du film, qui est un pompier travaillant a la centrale de Chernobyl. On découvre ce que cette explosion engendre, dans une ville qui sera évacuée à cause des retombées radioactives. Film imparfait certes, mais qui possède des qualités indéniables.

Alexey est pompier à la centrale nucléaire de Chernobyl, quand il se rend au salon de coiffure, il revoit Olga avec qui il avait eu une relation dans le passé. Il décide alors de reconquérir son cœur, et se rapproche à nouveau d’elle, mais Olga hésite à s’engager avec, car elle est aussi maman d’un jeune garçon. Quand Alexey rencontre le jeune garçon, il a des doutes et pense être le père, car son âge correspond à celui de sa dernière rupture avec Olga. Pour renouer les liens avec elle, Alexey lui propose de passer quelques jours avec lui et lui donne rendez-vous. Mais Alexey manquera à son rendez-vous, et Olga refusera de le revoir, c’est alors qu’Alexey apprend qu’il est muté dans une autre caserne. Mais une nuit, une grande partie de la centrale nucléaire explose, provoquant un gigantesque incendie et libérant des radiations. Alexey, qui devait quitter la ville, se retrouve engagé pour se rendre sur les lieux, il retrouve plusieurs de ses collègues dans un sale état, dont beaucoup sont déjà irradié. À son retour Alexey, est prit en charge a l’hôpital, et ce dernier n’a pas était touché par les radiations. À la centrale le pire, pourrait encore se produire, car si le cœur du réacteur entre en contact, avec l’eau en dessous de cela pourrait produire une explosion pire encore. Alexey se voit contraint de retourner sur les lieux, et que cela se fera en plusieurs étapes. Entre temps, il tentera de se réconcilier avec Olga, celle-ci comme beaucoup doit évacuer la ville à cause des retombées radioactives. De plus, son fils est irradié, car il était sur les lieux lors de l’explosion. Chernobyl : Under Fire rend hommage aux liquidateurs, ceux qui sont intervenus sur les lieux, pour éteindre l’incendie et procédé aux autres interventions encore plus a risque.

La mise en scène parvient parfaitement à nous mettre au sein du chaos, on est face à une catastrophe à grande échelle. C’est assez immersif et le rendu est vraiment impressionnant. Alexey Kazakov et Elena Ivanova sont au scénario du long-métrage, ce qui est dommage, c’est que les scénaristes ne s’attardent pas, sur les vrais responsables. En effet, le film préfère se focaliser, sur les liquidateurs ces héros intervenus sur les lieux de l’explosion et risquant leur vie. Les personnages dans le film, sont fictifs, mais sont très bien écrits comme Alexey et sa relation compliqué avec Olga, qui découvrira que le fils de cette dernière est le sien. Un jeune garçon qui se retrouvera en danger, et qui sera transféré en Suisse ou les personnes touché par les radiations peuvent être guéri. Ce transfert se fera grâce à Alexey qui négocie, ou en contrepartie, il doit intervenir sur les lieux de l’explosion. Ce sont des personnages très attachants au final, ou Alexey risque sa vie à plusieurs reprises en tentant de voir Olga entre chaque intervention. Cependant, on sait que beaucoup de choses, sont passées sous silence pour en faire un film plus divertissant, qu’un film qui dénonce les faits. Il y aura seulement une courte séquence, sur un homme qui semble savoir, mais dont on essaye de le faire taire. Cette séquence est courte, beaucoup trop courte et du coup elle a peu d’intérêt. Chernobyl : Under Fire reste un bon film, néanmoins malgré le fait qu’il manque beaucoup de détails. Danila Kovlozsky interprète Alexey, il est également le réalisateur du long-métrage. Oksana Akinshina joue Olga, une très bonne comédienne aux multiples émotions, elle était déjà splendide, dans le très réussi Sputnik : espèce inconnue. Chernobyl : Under Fire est un film intéressant, qui rend hommage aux héros, mais qui a des allures de simple divertissement bien souvent.

 

Bande annonce

Mourir peut attendre de Cary Fukunaga

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Date de sortie 06/10/2021 Au cinéma
Durée(02h43)
Titre original No Time to Die
Réalisé par Cary Fukunaga
Avec Daniel Craig , Rami Malek , Léa Seydoux , Lashana Lynch , Ralph Fiennes , Ben Whishaw , Naomie Harris , Jeffrey Wright , Christoph Waltz …
Genre Action, Espionnage
Nationalité États-Unis
Musique Hans Zimmer

 

 

 

Synopsis

James Bond a quitté les services secrets et coule des jours heureux en Jamaïque. Mais sa tranquillité est de courte durée car son vieil ami Felix Leiter de la CIA débarque pour solliciter son aide : il s’agit de sauver un scientifique qui vient d’être kidnappé. Mais la mission se révèle bien plus dangereuse que prévu et Bond se retrouve aux trousses d’un mystérieux ennemi détenant de redoutables armes technologiques…

 

L’Avis d’Orel

 

Déjà quinze années que Daniel Craig prête ses traits, au plus célèbre des agents secrets et après ces quinze années, il tire sa révérence. Il faut dire que l’acteur aura quand même tourné, cinq films de la franchise, une grande aventure donc. L’ère Craig commença en 2006, avec Casino Royale de Martin Campbell, qui n’en est pas a son premier James Bond, car ce dernier avait dirigé Pierce Brosnan, dans le très bon GoldnEye. Le succès de Casino Royale est tel, que la franchise ne pouvait en rester là, avec Daniel Craig, car ici, débute le préquel, c’est-à-dire les débuts de l’agent 007. On verra dès le début qu’avec ce James Bond, on s’éloigne des anciens, un sacré coup de dépoussiérage. Puis ensuite, le mauvais Quantum of Solace, suivit de Skyfall, Spectre et enfin, cette année Mourir peut attendre qui met un terme l’ère Craig. Un cycle James Bondien, avec un fil conducteur, car au final tout est lié de Casino Royale à Mourir peut attendre. Pour ce dernier volet Sam Mendes, cède sa caméra à Cary Joji Fukunaga, peu connu pour le réalisateur, c’est un sacré challenge que de réalisé un James Bond. Le réalisateur est connu, pour la réalisation de la série True Detective, il a aussi signé les longs-métrage comme Jane Eyre et Beats of No nation.

James et Madeleine sont fous amoureux, ils sont en vacances en Italie ou James a quitté MI6, il veut laisser son passé derrière lui. Alors qu’il va au cimeterre, pour voir la tombe de Vesper son ancien amour, qu’il a toujours eu du mal à oublier, il est attaqué quand une bombe explose. James comprend rapidement qu’il est pris pour cible, par des hommes qui le veulent mort. Madeleine et lui tente de fuir, mais il sait que Madeleine a quelque chose à voir et lui demande de partir, et lui dit qu’il ne veut jamais la revoir. Quelques années plus tard, le voilà en Jamaïque dans une nouvelle vie au calme, mais quand son vieil ami Felix Leiter le retrouve, pour l’aider, car un scientifique a été enlevé. James Bond reprend donc son rôle, mais en secret, tandis que le MI6, enquête sur la même affaire dont l’agent Nomi le nouveau matricule 007. C’est alors que lors de la tentative du sauvetage, du scientifique une attaque visant a tuer James échoue, mais tue les membres de Spectre infecté par un redoutable agent pathogène créer par le scientifique. Une attaque venue de Blofeld, depuis sa prison. James doit alors réintégrer le M6, James découvre que l’ennemi, qu’il devra affronter est redoutable, il s’agit de Lyutsifer Safin, qui fait partie du sombre passé de Madeleine et ce dernier détient des armes technologiques. Mourir peut attendre valait bien qu’on l’attende finalement, car ça ne pouvait mieux finir pour conclure l’ère Daniel Craig, il est certain que le long-métrage divise. La scène d’ouverture est probablement, la plus longue de l’histoire d’un James Bond, car en plus, elle est en deux parties d’abord en Italie puis ensuite en Jamaïque, et on peut dire que l’on est servi niveau action. Tout commencera par Madeleine qui n’est qu’une enfant, dont Safin tue sa mère et laisse Madeleine en vie, et lui sauve même la vie alors qu’elle était prisonnière sous la glace. En terme de mise en scène Cary Joji Fukunaga, maîtrise, rien que la scène d’ouverture d’une durée mémorable et pleine de surprises. On retiendra également la scène d’après-générique, mettant en scène l’attaque d’un laboratoire impressionnante en tout point. Ce qui est certain, c’est qu’avec ce dernier James Bond de l’ère de Craig il y a des prises de risques évidentes, et cela fait plaisir.

À l’écriture de Mourir peut attendre Robert Wade et Neal Purvis, qui avaient déjà écrit les quatre précédents James Bond avec Daniel Craig. Les deux scénaristes sont des habitués de James Bond, puisqu’ils avirent écrit les scénarios de : Le monde ne suffit pas et Meurs un autre jour avec Pierce Brosnan. Ils ne sont pas seuls, a l’écriture, car on n’y retrouve également une touche féminine celle de Phoebe Waller-Bridge. La scénariste est surtout une comédienne, qu’on a pu voir dans quelques séries, elle a également scénarisé des séries comme Crashing dont elle est la créatrice. Neal Purvis et Robert Wade, gèrent toujours autant leur écriture, puis Phoebe Waller-Bridge apporte beaucoup au récit dont l’évolution de James Bond. Sa relation avec Madeleine, est développée comme il faut même sil y a des lacunes. Ce que l’on pourra reprocher également, c’est un manque de développement concernant Safin, le grand méchant peu présent opérant majoritairement dans l’ombre. Un dernier volet qui marque clairement l’ère Daniel Craig, et cela se ressent dans l’écriture. Une fin assez inattendue si l’on n’est pas spoiler, par des idiots comme j’ai pu l’être, mais c’est une fin aussi qui divisera, mais malgré tout, ça ne pouvait sans doute être que la meilleure fin possible. Là ou spectre, c’était un peu perdu, dans son scénario Mourir peut attendre développe avec intérêt ses personnages, même si c’est parfois maladroit, mais l’évolution de Bond reste elle très intéressante. Daniel Craig enfile une dernière fois, le costume du célèbre agent, il nous manquera, car c’est lui avait donner un vent de fraîcheur à la franchise ce dont elle avait besoin. Léa Seydoux est éblouissante, quoi qu’on en dise elle livre une grande sincérité dans sa prestation. Rami Malek joue Safin, le méchant qu’affronte Bond qu’on verra surtout à la fin. Ana de Armas n’aura finalement que 15 minutes de présence, son personnage se révèle inutile au récit, mais on ne boudera pas son plaisir de la regarder. Lashana Lynch joue l’agent Nomi, qui prend le matricule de Bond, personnage qui manque également de développement, espérons qu’on pourra la voir dans les prochains James Bond. Toujours à l’affiche Ralph Fiennes, Ben Wishaw ainsi que la charmante Naomie Harris. Pour ce qui est de la musique, Hans Zimmer signe les scores et c’est très plaisant a écouter, le générique est interprété par Billie Elish qui chante No time to die. Un titre magnifique, il faut le souligner, car il donne la sonorité de la fin d’une ère. Imparfait sur bien des aspects, pourtant, ce dernier Bond avec Daniel Craig, est émouvant dans ces derniers instants et dans son ensemble offre un Bond à grand spectacle.

 

 

 

L’Avis de Brian

 

Quinze ans c’est long, en particulier pour un acteur qui doit porter sur ses épaules un rôle auss iconique que celui du plus célèbre des agents secrets. Il y avait beaucoup de scepticisme lors de l’annonce en 2005 du casting de Daniel Craig pour incarner James Bond. Très loin d’être une star, il avait pu être vu sur les écrans dans des films tels que Munich ou Layer Cake. L’acteur britannique a su rapidement se mettre le public dans la poche en étant la star d’une revisite complète de l’icône qu’est 007. Il en était fini de l’agent secret parfait et constamment propre sur lui, nous avions une nouvelle version plus réaliste, plus dure, plus viscérale, mais aussi plus humaine et plus poignante. Cette renaissance en trombe de la franchise en 2006 grâce à un Martin Campbell très inspiré pour porter sur les écrans l’adaptation du livre Casino Royale, qui racontait la première mission de James Bond en tant qu’agent double zéro, fut suivi de trois autres films pour enfin être achevée cette année avec No Time To Die de Cary Joji Fukunaga. C’est le coeur serré que nous sommes entrés dans la salle de cinéma pour assister à la dernière de Daniel Craig dans ce rôle iconique qu’il aura su redéfinir avec des réalisateurs aussi talentueux que Sam Mendes. L’ère 007 de Craig n’aura laissé personne de marbre et ce dernier opus n’échappe pas à la règle.

La plus grande particularité des films dans lesquels il a joué reste sans doute cette idée de continuité installée au long de ces 15 dernières années. Les anciens films de la saga avaient une sorte de continuité entre eux mais elle était extrêmement légère, tenant parfois surtout du clin d’oeil amusant. Cette spécificité de l’ère Craig aura permis de raconter, sur la durée, la meilleure version du personnage mais a aussi amené une terrible difficulté quant à la conclusion de ce chapitre. Daniel Craig ne pouvait pas s’en aller sur un banal sauvetage du monde de plus en repartant avec la James Bond Girl du film sous le bras. C’est pour cette raison que No Time To Die est probablement l’un des opus qui divisera le plus, tant le film est étonnant de par ses choix scénaristiques qui ne correspondent pas à l’imagerie collective fantasmée autour de 007. Certains seront mécontent mais c’est une bonne chose car un film n’a pas vocation à nous donner ce que nous souhaitons. Cary Joji Fukunaga choisit l’audace et opte pour l’imprévu en livrant une version assumée et émouvante de James Bond. Le récit s’axe plus que jamais sur l’homme derrière le costume, nous offrant ainsi une conclusion en beauté pour ce personnage majeur de la culture populaire qui occupe nos écrans depuis près de 60 ans.

Ce film s’inscrit dans la droite lignée des films qui l’ont précédé en nous offrant une réalisation haletante et incroyablement soignée. On pense notamment à la scène de l’interrogatoire de Blofeld et de son arrivée magistrale qui donne au film, le temps de quelques secondes, des allures de thriller horrifique nous renvoyant à la façon dont Hannibal Lecter était présenté lors de sa première apparition dans Le Silence des Agneaux. Il y a également ce long combat dans les escaliers filmé en un plan séquence magistral et cette scène magnifique dans la forêt norvégienne permettant de faire ressentir tout l’aspect crépusculaire de l’aventure. Le film est techniquement impeccable. Les mouvements de caméra sont intuitifs et permettent toujours plus d’immersion dans l’action. La photographie est de premier ordre et arrive à se démarquer des deux films précédant en apportant une touche plus abrupte, froide, lugubre, intimiste et nihiliste. Le long métrage sait d’ailleurs offrir de beaux plans contemplatif permettant d’admirer James dans son humanité la plus pure. Nous ne pouvons pas en dévoiler plus mais dans son dernier acte le film nous offre non pas le récit d’un agent secret mais bien celui d’un homme dans toute sa splendeur se battant pour son monde.

 

 

Tous les acteurs sont au niveau attendu pour un film d’une telle ampleur. Ralph Fiennes est toujours aussi convainquant dans son interprétation de M et sait apporter de belles nuances au personnages en nous montrant un agent dépassé par la situation actuelle du monde. Ben Whishaw en tant que Q est toujours aussi amusant et apporte de belles touches de légèreté chiques lors de ses apparitions. Naomie Harris est toujours aussi envoutante même si elle campe une Moneypenny un peu plus effacée mais toujours aussi loyale à Bond. Jeffrey Wright permet d’apporter une belle touche de dramaturgie dès la première moitié du film et arrive à incarner de façon crédible celui qui se rapproche le plus d’un ami pour l’agent secret britannique. On peut toutefois regretter que Lashana Lynch en tant que nouvelle agent 007, pour une partie du film, soit aussi effacée. Le personnage est charismatique et a du potentiel mais elle se fait éclipser dès qu’elle doit partager une scène avec Daniel Craig. Ana de Armas est la petite pépite du film. Certes, elle n’apparait que quinze minutes à l’écran mais elle y est incroyablement magnétique. En repensant au film après avoir quitté la salle, le personnage de Paloma campé par l’actrice nous revient intensément en tête. La comédienne est magnifique, amusante, explosive et excitante. Rami Malek s’en sort également avec les honneurs dans son interprétation de Lyutsifer Safin. Il aurait été appréciable qu’il soit plus développé mais ses allures d’ange de la mort sont particulièrement convaincantes. Léa Seydoux est divine et arrive à nous faire adhérer totalement à la passion amoureuse qui unit son personnage à celui de Bond. Avec ce film ils deviennent le couple le plus glamour de la licence en s’ouvrant entièrement l’un à l’autre. Si Vesper fut celle qui arracha le coeur de l’agent secret, Madeleine est celle qui le lui rend, bouclant ainsi la boucle. Evidemment, comment ne pas parler de Daniel Craig qui est une nouvelle fois époustouflant dans son interprétation de James Bond. Le personnage est une réussite dramatique, montré de façon toujours aussi brutale mais à la fois incroyablement vulnérable face aux femmes de sa vie qui auront boulversé et façonné son existence. Craig est au summum de son interprétation, nous livrant un savant mélange de glamour, de sensibilité et de brutalité. En clair, nous avons là une proposition magistrale et très intime qui en font un Bond profondément humain et qui restera dans les mémoires.

Ainsi, No Time To Die s’imbrique parfaitement dans le triptyque lancé par Sam Mendes avec Skyfall et Spectre. Dans la continuité de Casino Royale, le réalisateur avait initié un travail incroyable sur le personnage de Bond. Après un Skyfall traitant Bond comme un mort vivant, Spectre le traitait comme un vivant parmi les morts. Le travail sur les méchants au long de ces trois films successifs est remarquable et il est intéressant de constater qu’ils représentent tous une sorte de Bond qui aurait abandonné son humanité. Spectre se terminait sur un Bond qui retrouvait justement presque totalement cette humanité perdu au fur et à mesure des drames qui ont jonché sa vie, en épargnant Blofeld, et en rejoignant Madeleine, posant ainsi les bases de cette conclusion centrée sur l’homme et non sur le héros.

Dans Skyfall, il devait retrouver sa légende, dans Spectre son humanité, dans No Time To Die il doit apprendre à conjuguer les deux pour être la meilleure version de lui même. Cela est notamment représenté par le retour de ses proches, par son matricule, par le respect qu’il récupère de tout le monde. La légende est ainsi totale a la fin de No Time To Die. Martin Campbell, Sam Mendes et Cary Joji Fukunaga nous vous remercions pour avoir rendu James Bond plus éternel que jamais. Bonne chance à l’acteur qui devra prendre la succession de Daniel Craig.

 

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[DC FanDome] The Batman – Bande-Annonce Officielle (VF)

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Date de sortie 02/03/2022 Au cinéma
Titre original The Batman
Réalisé par
Matt Reeves
AvecRobert Pattinson , Zoë Kravitz , Jeffrey Wright , Andy Serkis , Colin Farrell , Paul Dano , John Turturro …
Genre Action, Super-héros, DC Comics, Batman
Nationalité États-Unis

 

 

Synopsis

Retour de l’Homme Chauve-Souris, ici opposé au Pingouin et à l’Homme-Mystère, avec Catwoman également au menu.

 

[DC FanDome] THE FLASH Bande Annonce (2022)

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Date de sortie 02/11/2022 Au cinéma
Titre original The Flash
Réalisé par
Andy Muschietti
Avec Ezra Miller , Michael Keaton , Kiersey Clemons , Sasha Calle , Ben Affleck , Ron Livingston , Maribel Verdú , Saoirse-Monica Jackson , Rudy Mancuso , Ian Loh
Genre Science-fiction, Action, Fantastique, Aventure, DC Comics
Nationalité États-Unis

 

 

Synopsis

Les aventures fantastiques de Barry Allen, jeune policier scientifique qui devient Flash, l’homme le plus rapide du monde, après avoir été frappé par la foudre.

 

Our House (Notre maison) de Anthony Scott Burns

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Date de sortie 27/07/2018 Au cinéma
Durée (01h30)
Titre original Our House
Réalisé par Anthony Scott Burns
Avec Thomas Mann , Nicola Peltz , Kate Moyer , Percy Hynes White , Christine Horne , John Ralston …
Genre Drame, Horreur, Thriller
Nationalité Canada
Musique Mark Korven

 

La maison aux esprits

 

 

Synopsis

Un jeune génie invente accidentellement un appareil qui amplifie les activités paranormales dans la maison familiale. L’appareil lui permettra de ramener les esprits d’êtres chers, mais aussi de libérer des esprits malveillants.

Avant Come True, cette année, il eut en 2018 Our House le premier film d’Anthony Scott Burns. J’avais été très séduit par la réalisation Come True, et donc je me devais de découvrir son premier film disponible sur Amazon Prime Vidéo. En seulement deux films, le réalisateur sait instaurer des climats angoissants. Le film aborde le deuil, au sein d’une famille de frère et sœur qui doivent surmonter, la mort de leurs parents. Sauf que ces frères et sœurs, sont hantés par des esprits malveillants, à cause d’une machine conçue par l’aîné. Le trio des jeunes comédiens est remarquable, particulièrement Thomas Mann. Anthony Scott Burns, prouve avec ce premier film qu’il a certains talents qu’il ne peut que continuer d’exploiter.

Ethan est à la fac, avec sa petite amie Hannah, ils fabriquent une machine capable de générer de l’électricité sans fil, mais cette dernière est loin d’être au point. Alors qu’il est chez ses parents, il doit quitter la maison familiale, car il doit encore travailler sur sa machine avec Hannah. Puis dans la nuit, ils entrent par effraction dans l’établissement de la fac, afin de tester la machine dans le labo, mais ça sera un nouvel échec. Ils doivent quitter les lieux rapidement avant d’être repéré, mais Ethan est frustré par ce nouvel échec. Le lendemain matin, il reçoit un coup de film, lui annonçant la mort de ses parents dans un accident de voiture, Ethan est effondré. Trois mois plus tard, Ethan a quitté la fac afin de s’occuper de son frère un ado Matt et sa petite sœur Becca, puis il travail dans une boutique pour pouvoir les nourrir. Puis un jour, il reçoit une pièce, qu’il avait commandée pour la machine, il décide alors de ressortir la machine, afin de voir si cette dernière fonctionne. Mais la machine consomme énormément d’électricité, ce qui provoque des coupures de courant, en économisant du courant, il arrive à la faire fonctionner, mais pas comme il veut. C’est alors que des phénomènes inexpliqués se déroulent dans la maison, la jeune Becca arrive même a communiquer avec ses défunts parents, et une certaine Alice qui lui dit être sa meilleure amie. Mais bientôt, c’est encore plus d’esprit qui s’invite, au sein de la maison et ils sont mal attentionnés, puisqu’ils leur veulent du mal, le seul moyen et de détruire la machine. Anthony Scott Burns offre une première mise en scène, ou il instaure un climat angoissant. Il y a des scènes efficaces, comme l’apparition des fantômes qui fait son effet. Les effets visuels sont d’ailleurs très réussis, le réalisateur met du temps, à mettre tout en place, mais c’est ce qui fait que cela fonctionne. Au début, ce sont les défunts parents, qui rendent visite, mais l’angoisse s’installe rapidement quand des esprits plus agressifs investissent les lieux. Anthony Scott Burns a bien compris, qu’il n’y a pas besoin de jump-scare, pour qu’un film d’épouvante fonctionne, ici juste l’ambiance fait le travail pour rendre le tout immersif.

Au scénario, il s’agit de Nathan Parker, scénariste sur les films : Equals, Blitz ou encore Moon. Le concept est déjà un bon point, ou le point de départ et cette machine qui génère de l’électricité sans fil. Mais c’est une machine qui pompe énormément d’énergie, si bien que cette dernière a la possibilité d’ouvrir un portail vers d’autres dimensions comme celle qui permet aux esprits de venir, dans le monde des vivants. Un concept intéressant, qui aurait mérité un peu plus de développement tout de même. En ce qui concerne les personnages, ils possèdent un bon développement qui les rend intéressants notamment, Ethan. Le jeune homme qui est l’aîné, a dû laisser la fac pour s’occuper de son frère et de sa sœur, et en plus, il doit surmonter la mort de ses parents. Puis il a du mal à communiquer, avec Matt son frère ce dernier tiens Ethan pour responsable de la mort des parents. Le deuil est abordé d’une manière importante, car il a un impact sur ces trois enfants qui doivent faire à la mort de leurs parents. Pensant ne pouvoir communiquer qu’avec leurs parents, le danger et bien plus grand, car Ethan ne connaît pas les capacités de sa machine. Thomas Mann interprète Ethan, l’aîné de la famille. Percy Hynes-White joue Matt, le jeune frère d’Ethan. Our House est un film qui explore les peurs humaines, et les conséquences qu’elles ont, et elle sont très bien retranscrite. Anthony Scott Burns maîtrise son film de bout en bout, et inscrit sa patte dans le cinéma de genre.

 

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[Concours] 3 Codes VOD à gagner pour le film Toxic Cash

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Ce concours vous est proposé par l’atelier d’images et le coin des critiques ciné.

Synopsis

Utah, jeune homme accro à l’héroïne, survit avec sa petite amie Opal en commettant des braquages pour survivre et se payer une nouvelle dose. Il fait la rencontre de l’énigmatique Wood, qui lui propose de l’aider, et le conduit dans un centre de désintoxication à Los Angeles. Alors qu’il débute sa cure, Utah découvre que le centre de désintoxication où il est traité n’a en réalité pas pour but d’aider les gens, mais de couvrir une fraude de plusieurs milliards de dollars.

Pour connaître de quoi le film s’inspire

Des milliers de morts sur ordonnance. En 2017, 72 000 personnes décèdent d’une overdose aux Etats-Unis : les 2/3 sont dû aux opioïdes prescris sous forme d’antidouleurs. 2 millions d’américains en sont alors dépendants et en danger de mort. En plein milieu de cette crise sanitaire sans précédent, une gigantesque fraude à l’assurance maladie est démantelée. Le film TOXIC CASH s’inspire de cette escroquerie, et plus particulièrement de ces centres de désintoxication peu scrupuleux, qui s’efforçaient de maintenir leurs patients dans la dépendance afin de toucher les énormes primes d’assurance maladie.

Entre machinations, meurtres, argent et drogue, John SWAB nous livre un film d’autant plus réaliste et dérangeant qu’il s’inspire de sa propre expérience : ancien addict, le réalisateur raconte en effet qu’il a lui-même été témoin de ces pratiques, et qu’il y a même pris part à un moment !

Au casting, on retrouve entre autres le regretté et talentueux Michael K. WILLIAMS (The Wire – Sur Écoute, Lovecraft Country). Brillant dans le personnage du mystérieux recruteur de toxicomanes, l’acteur a été touché aux tripes par le film, écœuré de découvrir les pratiques des centres de désintoxication alors qu’il luttait lui-même contre sa propre addiction. Alors qu’il a récemment succombé à ses propres démons, son rôle dans TOXIC CASH prend une signification très troublante.

Thriller sombre et sans concessions, TOXIC CASH est également porté par Frank GRILLO – star de la série Kingdom, il est magistral dans le rôle du PDG à la fois charismatique et inquiétant d’un centre de désintoxication ; et le jeune Jack KILMER (le fils de Val Kilmer, repéré dans Nice Guys), parfait dans le rôle du junkie fraîchement recruté.

Efficace, réaliste et rythmé, TOXIC CASH est un film incontournable à voir en VOD !

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Pour participer à notre concours, c’est simple, il suffit, juste de remplir un formulaire ci-dessous puis un tirage au sort sera effectuer le 21 Octobre. Si vous êtes le gagnant, vous serez bien évidemment prévenu par mail.

 

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La rédaction du site remercie l’atelier d’images.

Les sorties cinéma du 13 octobre

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Le Loup et le lion
13 octobre 2021 / Aventure, Famille
De Gilles de Maistre
Avec Molly Kunz, Graham Greene (II), Charlie Carrick
A la mort de son grand père, Alma, jeune pianiste de 20 ans revient dans la maison de son enfance, perdue sur une île déserte du Canada. Là, tout bascule quand un louveteau et un lionceau en détresse surgissent dans sa vie. Elle choisit de les garder pour les sauver et l’improbable se produit : ils grandissent ensemble et s’aiment comme …

Le Dernier duel
13 octobre 2021 / Drame, Historique
De Ridley Scott
Avec Matt Damon, Adam Driver, Jodie Comer
Basé sur des événements réels, le film dévoile d’anciennes hypothèses sur le dernier duel judiciaire connu en France – également nommé « Jugement de Dieu » – entre Jean de Carrouges et Jacques Le Gris, deux amis devenus au fil du temps des rivaux acharnés.

Eiffel
13 octobre 2021 / Biopic, Comédie, Drame
De Martin Bourboulon
Avec Romain Duris, Emma Mackey, Pierre Deladonchamps
Venant tout juste de terminer sa collaboration sur la Statue de la Liberté, Gustave Eiffel est au sommet de sa carrière. Le gouvernement français veut qu’il crée quelque chose de spectaculaire pour l’Exposition Universelle de 1889 à Paris, mais Eiffel ne s’intéresse qu’au projet de métropolitain.

Freda
13 octobre 2021 / Drame
De Gessica Geneus
Avec Néhémie Bastien, Fabiola Remy, Djanaïna François
Freda habite avec sa mère et sa soeur dans un quartier populaire de Port-au-Prince. Face aux défis du quotidien en Haïti, chacune se demande s’il faut partir ou rester. Freda veut croire en l’avenir de son pays.

Julie (en 12 chapitres)
13 octobre 2021 / Comédie, Drame
De Joachim Trier
Avec Renate Reinsve, Anders Danielsen Lie, Herbert Nordrum
Julie, bientôt 30 ans, n’arrive pas à se fixer dans la vie. Alors qu’elle pense avoir trouvé une certaine stabilité auprès d’Aksel, 45 ans, auteur à succès, elle rencontre le jeune et séduisant Eivind.

Le Traducteur
13 octobre 2021 / Drame, Thriller
De Rana Kazkaz, Anas Khalaf
Avec Ziad Bakri, Yumna Marwan, David Field
En 2000, Sami était le traducteur de l’équipe olympique syrienne à Sydney. Un lapsus lors de la traduction le contraint à rester en Australie, où il obtient le statut de réfugié politique. En 2011, la révolution syrienne éclate et le frère de Sami est arrêté pendant une manifestation pacifique.

La Famille Addams 2 : une virée d’enfer
13 octobre 2021 / Animation, Comédie, Famille
De Greg Tiernan, Conrad Vernon
Avec Charlize Theron, Oscar Isaac, Chloë Grace Moretz
Pour tenter de renouer les liens familiaux, Morticia et Gomez décident d’embarquer Mercredi, Pugsley, Oncle Fétide et toute la bande dans leur camping-car hanté et de prendre la route pour les dernières tristes vacances en famille.

L’Homme de la cave
13 octobre 2021 / Thriller
De Philippe Le Guay
Avec François Cluzet, Jérémie Renier, Bérénice Bejo
A Paris, Simon et Hélène décident de vendre une cave dans l’immeuble où ils habitent. Un homme, au passé trouble, l’achète et s’y installe sans prévenir. Peu à peu, sa présence va bouleverser la vie du couple.