Date de sortie 27 juillet 2018 sur Netflix
De Ben Young
Avec Michael Peña, Lizzy Caplan, Israel Broussard, Tom Riley, Mike Colter, Emma Booth…
Genres Science fiction, Thriller
Nationalité Américain
Musique The Newton Brothers

Les nouveaux envahisseurs

Synopsis

Un père hanté par l’idée de perdre sa famille voit son pire cauchemar se réaliser quand une puissance destructrice venue d’une autre planète débarque sur Terre. Alors qu’il lutte pour leur survie, il se découvre une force inconnue pour protéger sa famille du danger.

Réalisateur de Love Hunters, Ben Young revient cette année avec un film de S. F pour Netflix. Un film qui au début était destiné à la Paramount, mais n’en a plus voulu au dernier moment. Abandon d’un projet, peut-être trop casse gueule pour le studio. Les petits hommes verts, qui envahissent la planète, on ne connaît pas sûr de captiver le spectateur parce qu’il y en a trop dans le genre. Mais ayant vu le film, ce n’est finalement pas ça qui aura, valu au film qu’une diffusion sur Netflix. Il s’agit sans doute, de la prise de risque, et donc je serais contraint de spoiler, pour tenter d’expliquer au mieux ou va le film. C’est donc cette prise de risque, qu’on saluera une fois de plus  et que les studios aient voulu ignorer bêtement. Même si cette prise de risque est gage de qualité, ça ne suffit pas à en faire un bon film. Disponible sur la plate-forme, depuis vendredi dernier que faut-il retenir d’Extinction?

Peter et Alice sont parents de deux filles. Depuis quelque temps, Peter fait d’étranges cauchemars et sa femme lui demande de consulter rapidement un médecin. Mais au fur et à mesure, les cauchemars ressemblent plus à des visions d’un futur proche ou une attaque menace la terre. Peter travaille dans une usine, et il s’endort même sur son lieu de travail en ayant ces visions. C’est en allant à l’hôpital, en discutant avec un patient qui a les mêmes symptômes que lui qu’il comprend, que la terre est réellement menacé. Le soir alors qu’ils font une soirée, pour fêter la promotion de sa femme des lumières descendent du ciel. Ces lumières s’avèrent êtres des vaisseaux, et attaquent la ville, avec un souffle puissant un des vaisseaux pulvérise les immeubles. La ville est plongée, dans le chaos beaucoup de gens perdent la vie. Les envahisseurs pénètrent dans les immeubles encore en état, et pulvérisent les personnes à l’intérieur. Peter et Alice doivent, tout faire pour survivre et échapper aux envahisseurs, avec les visions qu’il a eues il peut anticiper, ce qu’il doit faire. Son but est de sortir de l’immeuble, et aller vers l’usine où il travaille, et fera une découverte, ou il comprendra ce qui se passe réellement. On comprendra le pourquoi du comment, déjà quand Peter se bat avec un des envahisseurs qu’il met à terre ce dernier est encore en vie retire son casque. On s’attend à voir une créature belliqueuse, mais il s’agit d’un humain car les humains sont en réalité les envahisseurs. Qui envahissent-ils? Des flash-back nous expliquent tout clairement et le film surprend énormément sur cette révélation. Du coup nous ne sommes plus, face à un simple film d’invasion extraterrestre mais il s’agit d’un film sur l’intelligence artificielle, un sujet maintes fois vu au cinéma. Avec TAU et Zoe dernièrement sur Netflix, l’intelligence artificielle a du succès. Ce n’est donc pas son sujet qu’on saluera mais son retournement de situation, et du fait que les envahisseurs soient des humains. Peter et Alice sont des robots, et dans le passé les humains en majorité étaient contre les machines. Les humains ont mené, une opération pour éliminer les robots, mais ils se sont rebellé et la guerre à éclater. Les premiers humains ont fui la terre, à bord de vaisseaux, et désormais ils vivent en colons sur mars.

Le film surprend beaucoup à partir de là! Hélas le reste n’est pas si bien que ça. La mise en scène, est assez moyenne le minimum est fait, et les effets spéciaux restent très moyens. Les dernières minutes du film, n’empruntent que la facilité. Le film aurait pu aller, dans quelque chose de tellement plus intéressant en exploitant plus son sujet avec son retournement de situation. Après cette révélation, tout est dit et c’est bâclé et les effets spéciaux des dernières minutes sont encore plus minables que le reste du film. Le scénario du film est de Spenser Cohen, Éric Heisserer et Brad Kane. Une écriture maîtrisée en partie, ou ils surprennent dans le retournement de situation. Le traitement des personnages manque d’un peu de travail. Mais où les scénaristes déçoivent c’est en empruntant, la facilité de nombreuses fois dans la deuxième partie sur une fin qui laisse dubitatif. Au casting Michael Pena, qui fait le strict minimum, en ne livrant rien d’extraordinaire dans sa prestation. Lizzy Caplan, livre une prestation correcte, puis on y voit aussi Mike Colter, jouant le patron de Peter, si le nom du comédien vous dit quelque chose c’est normal il est l’interprète de Luke Cage. Extinction mérité mieux, partant avec une invasion le film surprend en cours de visionnage, mais les effets spéciaux et les facilités et une mise en scène assez limite en font un film, pas mauvais mais pas très bon.

Bande annonce

Date de sortie 20 juillet 2018 sur Netflix (1h 44min)
De Drake Doremus
Avec Ewan McGregor, Léa Seydoux, Christina Aguilera, Theo James, Miranda Otto…
Genres Science fiction, Drame
Nationalités Canadien, Britannique
Musique Dan Romer
L’amour artificiel

Synopsis

Une histoire d’amour sur fond de nouvelle technologie, avec un laboratoire de recherche scientifique travaillant sur un moyen d’améliorer les relations entre les êtres humains…

Dans son film « A la folie » le réalisateur Drake Doremus, dirigé Felicity Jones et le regretter Anton Yelchin dans un film romantique, plutôt réussi. Après Newness que je n’ai pas encore vu, le réalisateur revient avec Zoe où cette fois il parle d’intelligence artificielle, mais aussi d’amour car c’est un sujet qui semble plaire au réalisateur. Avec l’amour on peut faire, des films magnifique film a condition que ça ne tombe pas dans la mièvrerie. Drake Doremus ne tombe pas dans les clichés, et arrive à captiver ses spectateurs. L’intelligence artificielle n’est qu’une toile de fond de son film, car c’est l’histoire d’amour qui domine le récit grâce à Ewan McGregor et Léa Seydoux ou l’actrice Française livre son meilleur rôle. Zoe est un film aussi sur les relations humaines, un film touchant et qui ne laisse pas indifférent.

Cole travaille dans une entreprise, qu’il dirige il conçoit des êtres synthétiques des intelligences artificielles sa dernière création est Ash. Il travaille avec sa collègue Zoe, une jeune femme timide amoureuse de Cole. Dans cette entreprise aussi, grâce à une technologie avancée ils peuvent faire des tests, sur des personnes afin de déterminer si elles sont compatibles en amour. Sur le marché, un médicament révolutionnaire circule, une pilule qui rend amoureux pendant quelques heures, et qui permet de faire des rencontres avec de parfaits inconnus et de tomber amoureux temporairement. Zoe fait un test pour voir, si elle est compatible avec Cole et il se révèle négatif. La jeune femme avoue ses sentiments à Cole, qui lui apprend que si le test est négatif c’est que cette dernière est un être synthétique. Surprise Zoe a du mal à croire Cole, et pourtant c’est bien le cas il lui a fabriqué des faux souvenirs et quand elle pleure elle n’a pas de larmes qui coulent. Même si ce test se révèle négatif une attirance arrivée à rapprocher Cole et Zoe. Partant d’un baiser, Zoe et Cole entament une relation amoureuse, et sont vraiment amoureux. Alors qu’il file le parfait amour, un soir lors d’une sortie Zoe est renversée par une voiture. Son état est plutôt sérieux, pour qu’elle survive Cole doit la désactiver, mais au redémarrage ils ne seront plus amoureux. Cole délaisse la jeune femme, tandis qu’elle encore amoureuse au fil du temps, commence à voir ailleurs. Cole se rend finalement compte, qu’il a toujours des sentiments pour elle plus fort qu’il ne le pensait. Mais découvrant qu’elle refait sa vie, en prenant ce médicament qui n’a aucun effet sur elle. Cole fait la même chose pour avoir des sentiments, et avoir une personne à ses côtés. Ce médicament devient une drogue, pour Cole il tombe amoureux pour une aventure qui ne durera qu’une nuit. Mais tout ça, n’est que de l’amour artificiel car on ne fabrique pas les sentiments et l’amour. Ce qui est appréciable, dans le cinéma de Drake Doremus, c’est qu’il parle d’amour sans en faire des tonnes, il évite les clichés et arrive à émouvoir. L’intelligence artificielle, est un sujet maintes fois abordée, au cinéma dans ce long-métrage on est dans de la S. F romantique. Mais le réalisateur ne se contente, pas que de se focaliser sur la lover story entre Cole et Zoe, il y a aussi cet intérêt qu’il porte a cette société qui ne communique plus et préfère prendre ce médicament pour faciliter leur vie amoureuse. Les relations humaines, sont guidées par un médicament et non par nos propres sentiments. L’amour se fabrique, mais ne dure que quelques heures. Zoe et Cole, sont cependant la preuve que l’amour le vrai existe et c’est filmer avec une grande sincérité.

La mise en scène de Drake Doremus, est touchante Zoe et Cole sont des personnages attachants auxquels leur amour est vrai. Le scénario est de Richard Greenberg, qui livre un fabuleux récit en s’attardant sur cette société, qui ne croit plus en l’amour le vrai et prend un médicament pour de nouveau y croire. Les personnages sont formidablement bien écrits, Zoe et Cole sont des personnages très intéressants, car même si Zoe est un être synthétique elle est dôté de vrais sentiments et plus qu’un simple être humain elle sait ce qu’est l’amour. On ne s’ennuie pas une seconde durant ce récit, c’est captivant et même déroutant parfois. Le casting fait énorment sur la qualité du long-métrage, Ewan McGregor toujours éblouissant joue Cole. Léa Seydoux livre son meilleur rôle, sincère et absolument touchante, on y voit également Théo James dans le rôle d’Ash. Des rôles parfaits, pour tous. On pourra également retenir, la bande originale de Dan Romer douce et envoûtante, avec d’autres artistes qui complètent la musique du film. Zoe fait partie, de ces films Netflix qu’il faut absolument voir des comédiens fantastiques, un message sur l’amour et une histoire d’amour entre deux êtres différents animés par le même et unique amour.

Bande annonce

Date de sortie 13 juillet 2018 sur Netflix (1h 53min)
De David M. Rosenthal
Avec Theo James, Forest Whitaker, Kat Graham, Kerry Bishe, Mark O’Brien…
Genres Thriller, Action
Nationalité Américain
Musique Alti Örvarsson

Juste la fin du monde

Synopsis

Une mystérieuse apocalypse déclenche une vague de désinformation et un déluge de violence. Un homme, accompagné d’un beau-père dont il n’est pas proche, prend la route et affronte le chaos pour sauver sa femme enceinte à l’autre bout du pays.

Peu de films, mais aussi peu de succès le réalisateur David.M.Rosenthal s’attèle avec How it ends à un film catastrophe. Un film sur la fin du monde, plus exactement un sujet maintes fois vu au cinéma de manière différente mais aussi similaire et sans imagination. How it Ends et un film original Netflix, ce n’est pas folichon mais ça reste distrayant. On voit que le réalisateur se contente du strict minimum, le récit raconte l’histoire d’une étrange apocalypse, ou un homme tente de retrouver sa fiancée accompagnée de son beau-père. Captivant mais c’est loin d’être extraordinaire, où les personnages ne se révèlent pas très intéressants, néanmoins le film est sauvé par quelques bonnes scènes et le mystère qu’entretien le film par rapport à cette apocalypse étrange. Ce n’est pas mauvais, mais comme on aurait pu s’y attendre le film ne renouvelle pas le genre et tente des choses mais ne les exploite pas comme il faut. Au final How it Ends vaut-il le coup d’oeil?

Will est un avocat, et il en couple avec Sam qui est enceinte. Il à du mal à s’entendre avec le père de cette dernière, alors qu’il doit dîner avec les parents de sa petite amie. Le dîner d’ailleurs se passe plutôt mal, tandis que sa petite amie est à l’autre bout du pays. Plus tard il est en communication avec elle, et soudain lors de la conversation la jeune femme semble paniquée, puis il y a des bruits étranges de l’autre côté du téléphone et la liaison est coupée. Will essaie de rappeler mais, c’est sans succès. Will va à l’aéroport, mais tous les vols sont annulés, puis les informations font part d’étranges évènements puis l’électricité se coupe plongeant le monde dans le chaos. Will retourne alors chez ses beaux-parents, qui sont tout aussi inquiet, pour leur fille. Tom le père de Sam, décide de partir à la recherche de sa fille, avec Will. Les deux entames, un long périple à travers les États-Unis à la recherche de la jeune fille, espérant que cette dernière soit encore en vie. Durant leur trajet, il risque leur vie car ils sont attaqué par des humains devenus violent et prêt a tout pour survivre. Tom avec son passé de militaire, sera aussi un atout durant leur trajet. Un film Netflix divertissant, qui offre des plans plutôt pas mal avec des effets spéciaux qui fonctionne. La mise en scène, se révèle donc assez efficace, avec des efforts là-dessus c’est d’ailleurs là qu’on retiendra le plus dans ce long-métrage. Quant au reste du film, David.M.Rosenthal ne renouvelle rien dans le genre, en livrant un lot de scène clichés, mais aussi prévisible. La réalisation est basique, sans grande surprise ou le réalisateur, ne se contente que de filmer un road-movie, post-apocaplyptique sans se soucier du reste.

Le principal souci, reste dans le scénario de Brooks McLaren assez vide finalement. le développement des personnages, reçoit le minimum d’efforts ce qui nous permet d’avoir un peu d’attachement pour eux. Quant à la catastrophe, elle est laissé de côté et l’écriture ne révèle rien de son origine. On ressent dans cette écriture si faiblarde, l’envie de ne pas en faire plus et ne pas s’embêter avec cet élément. Pourtant même si certains films, laisse le mystère en suspens, ici ça ne fonctionne pas. On voudrait vraiment connaître la raison, mais rien ne sera dit et le final nous laisse sur notre faim. Il ne restera qu’un film, sur deux hommes, parcourant le monde il sera tout de même intéressant de retenir, et de voir le comportement des hommes et ce qu’ils sont prêts à faire pour survivre. À l’affiche Theo James, joue du rôle de Will, et Forest Whitaker celui de Tom, des prestations qui s’en sortent bien. How it ends est un film catastrophe, basique dans son ensemble mais qui reste divertissant et efficace, mais pas sans défaut.

Bande annonce