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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

Pirates des Caraïbes : La Fontaine de Jouvence de Rob Marshall

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Date de sortie 18 mai 2011 (2h 20min)
De Rob Marshall
Avec Johnny Depp, Penélope Cruz, Geoffrey Rush, Ian McShane, Ian McShane, Sam Claflin, Astrid Bergès-Frisbey …
Genres Aventure, Comédie, Fantastique
Nationalité Américain
Musique : Hans Zimmer

 

Un abordage moins jouissif

 

 

Synopsis

Dans cette histoire pleine d’action, où vérité, trahison, jeunesse éternelle et mort forment un cocktail explosif, le capitaine Jack Sparrow retrouve une femme qu’il a connue autrefois. Leurs liens sont-ils faits d’amour ou cette femme n’est-elle qu’une aventurière sans scrupules qui cherche à l’utiliser pour découvrir la légendaire Fontaine de Jouvence ? Lorsqu’elle l’oblige à embarquer à bord du Queen Anne’s Revenge, le bateau du terrible pirate Barbe-Noire, Jack ne sait plus ce qu’il doit craindre le plus : le redoutable maître du bateau ou cette femme surgie de son passé…

 

Comme Disney n’en a jamais assez, il a fallu que se rajoute, aux dernières commandes de 2011, un quatrième volet des aventures de Jack Sparrow, un des plus célèbres pirates du 7ème art. La question qu’il convient de se poser est : est-ce que les spectateurs n’en seront pas lassés ? Bien évidemment non car Pirates des Caraibes est une franchise qui marche à tous les coups et qui empoche des millions de dollars. Dans ce quatrième volet, ce n’est plus Gore Verbinski à la réalisation. Ce dernier, avec sa trilogie, avait très bien su transposé l’univers de l’attraction sur grand écran et ce n’était pas chose facile tant la matière première était pauvre. Malgré cela, l’américain a livré une trilogie très divertissante, loin d’être parfaite certes, mais tellement jouissive. Pour ce quatrième film, Rob Marshall s’y colle, réalisateur de Nine, Chicago, Into the Woods et prochainement de nouveau chez Disney pour le remake de Mary Poppins. Dur sera la tâche pour le réalisateur de reprendre le flambeau et on voit bien, qu’à l’écran, c’est le volet de trop, un volet dans lequel des nouveaux personnages insignifiants intègre la saga. Mais au final, que vaut ce quatrième volet?

Jack Sparrow, dans un beau pétrin avec la justice, arrive à s’en sortir une fois de plus. Après sa fuite, il retrouve son amour d’autrefois, Angelica, dont il était vraiment amoureux. Il apprendra plus tard que Angelica est la fille de Barbe noire, un puissant pirate. Jack, depuis quelque temps, est à la recherche de la célèbre Fontaine de Jouvence qui donne la vie éternelle. Mais il n’est pas le seul car Barbe noir aussi. Jack, Barbossa, Barbe noir, Angelica et un prêtre ainsi que tout un équipage partent en direction de cette île où se trouve la fontaine. Cette île sinistre renferme bien des secrets : dans les eaux rôdent des sirènes agressives qui entraînent leur victime au fond des eaux pour qu’elles meurent. Et de nombreuses victimes en feront les frais, car ces redoutables sirènes ont une capacité d’attaque rapide et inattendue. C’est alors que l’équipage du Revenge arrive à capturer une sirène qui s’avère différente des autres, sa capture est essentielle car ils ont besoin d’une larme d’elle pour boire avec l’eau de la fontaine. Le jeune prêtre, prisonnier de Barbe noir, tombe sous le charme de la jeune sirène et essaye de la protéger du puissant Barbe-noire. La recherche de la Fontaine ne sera pas une chose facile car l’île est pleine de danger et des personnes déjà sur l’île stopperont leur progression.
Ce film est un calvaire en grande partie, déjà pour le personnage du prêtre qui est tout bonnement insupportable, que ce soit dans ces dialogues ou son histoire mielleuse et ridicule avec la sirène. C’est le personnage le plus détestable du long-métrage dont on apprécierait le péril, et ce rapidement après avoir fait sa connaissance. Pour le reste, pas de Will Turner et d’Elizabeth. A leur place nous avons le légendaire pirate Barbe noire puis sa fille Angelica presque inutile au récit, et puis cette fameuse sirène qui n’avait pas vraiment d’importance si ce n’est cette niaise relation amoureuse avec le bellâtre de prêtre.

Et puis que c’est long à démarrer, beaucoup trop long… Certaines scènes durent une plombe et n’apportent pourtant rien d’intéressant au film. La qualité de la mise en scène est moyenne : on voit bien que Verbinski n’est plus là, ça reste ultra classique, très basique, sans aucune touche d’originalité qui aurait pu donner du gain au long-métrage. On se lasse presque des pitreries de Johnny Depp, malgré quelque rictus provoqué par le comique du personnage. Nombreuses sont les séquences humoristiques mais bon, il s’agit d’une comédie d’aventure donc il paraît normal que l’humour y soit présent et efficace. Ce quatrième volet est certainement le volet de trop et prouve la gourmandise de Disney qui veut toujours allonger ses franchises. Le sentiment d’un film bâclé s’en ressort, il reste, hélas, peu de choses à sauver dans ce long-métrage.

La recette et le style Verbinski qui faisaient le charme de la saga se sont quelque peu perdus. Les scénaristes sont complètement à la ramasse, une baisse de niveau dans l’écriture et c’est vraiment dommage. Surtout que les scénaristes sont ceux qui ont signé les trois précédents volets, difficile à croire quand on voit le résultat. Terry Rossio et Ted Elliott y livraient une écriture quasi-parfaite dans la première trilogie. Ici, c’est vraiment très basique, divertissant certes, mais rien d’innovant. Les scénaristes sont quatre en tout : s’ajoutent avec Terry Rossio et Ted Elliott les scénaristes Stuart Beattie et Jay Wolpert, oui tout ça pour ça… Il est étonnant qu’à quatre, le résultat soit aussi médiocre. S’ajoutent au casting deux nouveaux personnages : Barbe Noire et Angelica sa fille. Hélas les deux sont sous-développés, il manque cruellement de traitement. Ils sont juste là pour remplir le récit assez pauvre, pas de Black Pearl non plus car ce dernier est enfermé dans une bouteille. Le scénario se ridiculise encore plus avec cette amourette ridicule entre le prêtre et cette sirène. Cette sirène qui, au passage, s’appelle « Syréna », non mais vous êtes sérieux quel est le nom des autres sirènes alors ?

Donc on y suit la quête de pirates à la recherche d’une Fontaine pour avoir la vie éternelle, un prêtre zoophile qui veut se taper un poisson et des longueurs où l’on se demande s’ils vont partir à la recherche de cette foutue fontaine de jouvence. Surtout qu’il y avait du potentiel, d’autant plus avec quatre scénaristes à l’écriture. Au lieu de ça, le film est bâclé et très loin de la mise en scène de Gore Verbinski. Marshall n’est pas un bon à rien non plus mais lui confier cette saga n’était peut-être pas la chose à faire. A noter quand même que le film a un très beau visuel, ce qui ajoute au film quelques points positifs. Au casting, seul Johnny Depp et Geoffrey Rush rempilent. Ensuite, on y retrouve Ian McShane en Barbe Noire et Penelope Cruz en Angelica, sans doute l’un des personnages les plus inutiles du film. Syréna est interprétée par l’actrice française Astrid Bergès-Frisbey. Quant au prêtre, il est interprété par l’insupportable Sam Claffin. A la musique, Hans Zimmer est de retour, un gros point positif : il reprend bien évidemment le thème principal mais aussi des scores nouveaux qui sont vraiment de belles compositions. En conclusion ce quatrième volet de Pirates des Caraibes réussi moins bien que ces prédécesseurs. Ça reste un divertissement, il n’apporte rien de vraiment nouveau et c’est vraiment dommage car il y avait du potentiel. Et dire, qu’il y a un cinquième opus…

Relecture : Maxime

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Festival de Cannes 2017 : Point sur la 6éme journée

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Compte rendu de la 6ème journée de la compétition officielle de Cannes : Insolence crasse et cynisme de bas étage étaient au programme de la sixième journée de compétition du Festival de Cannes 2017. D’un côté Michael Haneke venu briguer sa troisième Palme d’or avec « Happy End », de l’autre Yorgos Lanthimos pour sa deuxième fois en lice. Hong Sang-Soo relevait quant à lui le niveau de la compétition avec son quatrième film en course, intitulé « Le Jour d’après ».

Hormis Okja, 120 battements par minute et maintenant Le Jour d’après, la compétition du 70e Festival de Cannes manque cruellement de découvertes et de films forts. Pire : tous les cinéastes attendus jusqu’ici ou presque ont livré une oeuvre au mieux mineure (Zviaguintsev, Haynes, Baumbach…), le plus souvent dispensable (Mundruzco, Östlund, Haneke, Lanthimos…). Un bilan à mi-course inquiétant, qui on l’espère se bonifiera d’ici le clap final.

Avec un titre aussi second degré que ne l’était Funny Games, il ne faisait aucun doute qu’Happy End bouscule avec fracas et jouissence les petites certitudes des spectateurs. Prédateur des faux-semblants et de la vanité petite-bourgeoise, Michael Haneke se lance dans le portrait d’une famille européenne. Sous la forme d’un film-synthèse, le cinéaste autrichien remet en perspective une bonne partie de ses motifs. Manière une nouvelle fois pour lui d’asséner ses mises en garde sadiques dans un monde sclérosé et chaotique. L’évidence de ses précédents systèmes tombe certes sous le sens, mais vire à la formule pleine et creuse. C’est peu de dire qu’Happy End n’est pas aussi virtuose qu’escompté.

Pas plus conciliant avec les atrocités perpétuées en sourdine par le genre humain, Yorgos Lanthimos revient avec Mise à Mort du Cerf Sacré, deux ans après avoir présenté en compétition son film The Lobster, récompensé par le Prix du Jury. Dans cette nouvelle satire sociale sur le mode surréaliste totalement complaisante et vaine, l’on retrouve Colin Farrell, déjà présent au casting du cinéaste grec en 2016. Nicole Kidman, qui entame quant à elle une collaboration avec ce dernier, figure par ailleurs dans trois autres œuvres du 70e Festival de Cannes : How to Talk to Girls at Parties, Top of the Lake et Les Proies.

Rien n’arrête Hong Sang-soo, réalisateur sud-coréen dont la passion dévorante pour la Nouvelle Vague n’a d’égal que son insatiable productivité. À peine son On the Beach at Night Alone présenté à la Berlinale 2017 qu’il débarque en compétition du 70e Festival de Cannes avec Le Jour d’après. Sans compter qu’il présente également La Caméra de Claire en séance spéciale. On l’aura compris, même s’il y a éponymie entre ce nouveau film et le célèbre film catastrophe de Roland Emmerich, la comparaison s’arrête là. Le résultat est un vaudeville sensible et d’une intelligence stupéfiante, où la lâcheté de l’homme fuse avec une intensité toute rohmerienne.

Article par Pierre Bryant rédacteur a Cannes

Festival de Cannes 2017 : Point sur 5éme jour

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Cinquième jour : Le retour du réalisateur de « The Artist » avec un biopic sur Godard, la deuxième tournée Netflix après « Okja » avec « The Meyerowitz Stories » de Noah Baumbach… des prétendants en compétition du 70e Festival de Cannes sur le mode de l’humour noir en cette cinquième journée de Croisette. Hors compétition, John Cameron Mitchell revenait quant à lui avec « How to Talk to Girls at Parties ».
Après avoir donné dans le (trop) sérieux avec The Search, Hazanavicius revient dans le registre qui lui sied le mieux : la comédie. Un exercice cependant paradoxal puisqu’il s’attaque, rien de moins, à Jean-Luc Godard. Si les gardiens du temple godardien redoutaient que ce nouveau venu n’altère la figure mythique, Le Redoutable s’en sort avec panache. On reconnaît dans sa logique le concept du film Le Mépris, où une fraction de seconde de mésentente corrompt une relation pour l’éternité. S’il ne faut pas ici attendre d’Hazanavicius une réinvention, cette distorsion sous un angle populaire d’un des grands maîtres européens du septième art, témoigne d’une belle audace.

Noah Baumbach, figure chérie du cinema indépendant américain, faisait quant à lui ses débuts en compétition du Festival de Cannes avec The Meyerowitz Stories, distribué par Netflix. Pas de « croppage » du format d’image comme pour Okja au programme cette fois mais quelques sifflets au moment de l’apparition du logo de la multinationale de VOD. Comme While We’re Young, ce nouveau venu digresse sur le temps qui passe sous couvert de drame cocasse. Pas de révolution, bien que l’on se plaise à rebondir sur les soliloques invraisemblables des personnages.

Mais c’est sur une œuvre hors compétition, comme souvent cette année, que les regards étaient braqués ce jour : How to Talk to Girls at Parties, de John Cameron Mitchell. Le résultat n’est pas tout à fait à la hauteur de ce que les souvenirs retentissants d’Hedwig and the Angry Inch ou Shortbus – oublions Rabbit Hole – pouvaient laisser présager, mais quelques fulgurances méritent d’être mises en évidence.

Article de Pierre Bryant a Cannes
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The Murderer de Na Hong-jin

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Date de sortie 20 juillet 2011 (2h 20min)
De Na Hong-jin
Avec Yun-seok Kim, Ha Jung-Woo, Jo Seong-Ha, Chul-min Lee, Byoung-kyu Kwak, Ye-won Lim, Sung-eun Tak, Lee Eol …
Genre Thriller
Nationalité Sud-Coréen

Le cinéma Sud-Coréen montre l’étendu de son talent une fois de plus

Synopsis

Yanji, ville chinoise de la Préfecture de Yanbian, coincée entre la Corée du Nord et la Russie, où vivent quelques 800 000 Sino-coréens surnommés les «Joseon-Jok.» 50% de cette population vit d’activités illégales. Gu-nam, chauffeur de taxi, y mène une vie misérable. Depuis six mois, il est sans nouvelles de sa femme, partie en Corée du Sud pour chercher du travail. Myun, un parrain local, lui propose de l’aider à passer en Corée pour retrouver sa femme et même de rembourser ses dettes de jeu. En contrepartie il devra simplement… y assassiner un inconnu. Mais rien ne se passera comme prévu…

The Murderer est le deuxième film de Na Hong-jin, après The Chaser. Son dernier film est sortie l’année dernière, « The Strangers« , sans doute l’un des meilleurs films Sud-Coréen de 2016, mélangeant thriller et épouvante. Pour son deuxième long métrage, le réalisateur s’attaque a un film policier dans lequel on retrouve la patte choc du réalisateur. Bon, je n’ai pas vu The chaser mais j’ai visionné The strangers, et rien qu’avec le visionnage de ces deux films, on reconnaît que le réalisateur a son propre style. Dans ce nouveau film, il met un scène un chauffeur de taxi en pleine déprime : sa femme l’a quitté et il sombre de plus en plus dans les jeux d’argent, qui l’endettent énormément. Un jour, un parrain local lui fait une proposition pour qu’il retrouve sa femme : il peut le faire passer en Corée du Sud, mais en contrepartie il devra tuer un homme. Seulement quand il se décide a le tuer, quelqu’un le devance :une organisation du crime plus puissante que lui est désormais a ses trousses.

Gu-nam est un chauffeur de taxi qui passe ses soirées a faire des jeux et perd son argent. Il vit a Yanji, une ville chinoise de la préfecture de Yanbian entre la Corée du Nord et La Russie. Sa femme est en Corée du Sud, et l’a quitté pour trouver un job : elle l’a du coup trompé avec un autre. Il veut la retrouver là-bas et espère avoir plus d’explications. Mais il n’a pas suffisamment d’argent pour aller là-bas. C’est alors que Myun, un petit parrain local, lui fait une proposition qui lui donne la possibilité d’aller en Corée du Sud : en contrepartie il doit tuer un inconnu. Gu-nam, hésitant, finit par accepter ce que lui propose Myun et se rend en Corée du Sud. Sur les lieux, il commence a chercher sa femme et mène sa petite enquête, mais il doit exécuter cet inconnu. Au moment venu, quelqu’un le tue a sa place : il assiste de loin au meurtre. Il se rend alors auprès de la victime, mais le meurtrier est toujours la. Gu-nam et lui se battent et il finit par le tuer en le poussant dans les escaliers, un chute qui fut fatale. Gu-nam coupe le pouce de la victime comme le voulait, le parrain et s’en va. Hélas, il est poursuivi par l’organisation criminelle qui vient de tuer cette innocente victime et il doit fuir pour rester en vie. Na Hong-jin signe un fabuleux thriller, bourré d’action, avec une scène de poursuite digne des plus grand films d’action Américain. Le film dispose d’une mise en scène efficace, qui comme The strangers plus tard arrive très bien a mélanger deux genres qui entrent en parfaite harmonie. Le côté thriller est celui qui prend la plus grande place au sein du long-métrage. Quand l’action prend place, Na Hong-jin n’hésite pas et livre une mise en scène survoltée. On peut dire que le film ne fait pas dans la dentelle, car il y a de nombreuses scènes violentes, mais le réalisateur nous choque plus avec The strangers. En tout cas The Murderer, est une belle découverte du cinéma Sud-Coréen.

Au scénario Chihiro Itou, adaptant une oeuvre de Hiroshi Mori. Bien construit, le traitement des personnages est très bien développées, le personnage de Gu-nam est très intéressant : sa vie déjà bien monotone le conduira plus tard a mettre sa vie en danger. Le parrain local « Myun » est aussi très bien écrit, bien plus dangereux qu’on ne le pense. Le récit nous offre des moments de tension et d’action, une écriture efficace et captivante. Au casting, Ha Jung-Woo qui joue Gu-nam, personnage principal poursuivi pour être exécuté. Mais également a l’écran, Yun-seok Kim dans le rôle de Myun, Jo Seong-Ha jouant Kim Tae-won. Des personnages convaincants, pour un film dynamique une réalisation et un scénario bien construits, The Murderer est un film qui range Na Hong-jin dans les réalisateurs a suivre de très prêt.

Relecture : David

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Festival de Cannes 2017 : Point sur le 4éme jour

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Compte rendu du 4ème jour : Samedi 20 mai, quatrième journée du 70e Festival de Cannes, déboulent en lice pour la Palme d’or « The Square » (Ruben Östlund) et « 120 Battements par minute » (Robin Campillo). Pari conceptuel raté pour le premier, et éloge du sensible pour le second. Pendant ce temps, Barbet Schroeder présentait hors compétition son nouveau documentaire, « Le vénérable W. » (retour à la ligne)
Après Snow Therapy, proto film catastrophe de l’intime articulant les rancunes et petites déceptions de chacun sous couvert de tragi-comédie qui avait connu un franc succès public et dans une certaine mesure critique, Ruben Östlund revient avec The Square. En dépit d’un concept de base particulièrement cérébral et stimulant, la somme de ses parties finit en route par diluer la trame originale. Elisabeth Moss, en femme perdue et clairvoyante, parvient à sidérer sur quelques scènes, de même que Terry Notary en performer gorille stupéfiant cherchant les failles dans les apparences et le narcissisme du beau monde. Pas suffisant toutefois pour redonner à The Square de ce liant organique qui fait les grands films.

Le portrait des années phares d’Act Up et ses militants prêts à en découdre avec le Sida et l’opinion publique lovée dans l’indifférence générale par Robin Campillo fonctionne quant à lui à merveille. En l’espace de deux films (Les Revenants en 2004 et Eastern Boys en 2013), le cinéaste français avait su insuffler au paysage cinématographique hexagonal un nouveau souffle. 120 battements par minute poursuit cette trajectoire, avec au casting le prodigieux Nahuel Perez Biscayart. À la lisière de la mort, ces corps vibrants qui livrent leurs dernières forces dans le combat touchent une forme de poésie oubliée, cafardeuse et sensible.

Hors compétition, le documentaire Le Vénérable W. signé Barbet Schroeder passe au crible la façon dont un courant fascisant des moines bouddhistes de Birmanie – le groupe extrémiste 969 – a progressivement répandu l’idée de la nécessité absolue d’une épuration des islamistes du pays. Le vénérable W., c’est le nom du prédicateur islamophobe dont le cinéaste se propose de tirer le portrait. À l’instar de L’avocat de la terreur, autre documentaire de Schroder, ou encore de Duch, le maître des forges de l’enfer, de Rithy Panh, Le Vénérable W. donne l’occasion au réalisateur suisse de s’adonner à l’une des choses qu’il fait le mieux : explorer le mal et sa porosité avec le bien. Outre un regard très dense sur la guerre civile que traverse la Birmanie, le documentaire donne un portrait stupéfiant de l’horreur banalisée. Un récit douloureux, mais nécessaire.

Ce dimanche 21 mai, la cinquième journée verra se mesurer en compétition les films Le Redoutable, de Michel Hazanavicius, et la production Netflix The Meyerowitz Stories, de Noah Baumbach.

Article de Pierre Bryant rédacteur a Cannes

Festival de Cannes 2017 : Point sur le 3éme jour

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Compte rendu de la 3ème journée : Entre « La Lune de Jupiter » (Kornel Mundruczó), « Okja » (Bong Joon-ho) et « Visages Villages » (Agnès Varda et JR), se jouait dans les salles obscures du palais des festivals un combat d’ordre politique. Résultat laborieux pour Mundruczó, enchanteur pour Joon-ho et Varda.

Pour sa sixième sélection à Cannes et sa troisième en compétition officielle, le cinéaste Hongrois Kornel Mundruczo a présenté La Lune de Jupiter, une œuvre typée sociale et fantastique abordant la crise des migrants sous un angle singulier. Mais au-delà de l’originalité, le metteur en scène se perd dans un exercice d’hybridation balourd et mal dégrossi. Il y avait pourtant quelque chose d’assez jouissif dans la première demi-heure à voir débarquer en compétition du Festival de Cannes un film compatible avec le cinéma de genre – au demeurant réalisé par un cinéaste qui tournait depuis quelques temps autour de cette dynamique sans complètement s’y résoudre. La subversion n’est toutefois que de courte durée, tant Mundruczo se perd entre effets de cinéma pompeux, discours politique, moral ou religieux.

Avec Okja, Bong Joon-ho figure parmi les réalisateurs les plus attendus de cette 70e édition. Non pas que le sud-Coréen ait quelque chance de remporter un prix au Palmarès – le fait que son film soit distribué exclusivement par Netflix pourrait bien le disqualifier à l’instar de The Meyerowitz Stories de Noah Baumbach, Almodovar ayant déclaré que les films à Cannes se devaient de sortir en salles -, mais ses derniers films comptaient parmi les métrages les plus percutants sur le créneau des satires politiques croisant le cinéma de genre. En 2016 à Cannes, Dernier train pour Busan (Yeon Sang-ho), notamment, s’inspirait de son Transperceneige pour dresser un portrait sans concession du social devenu produit de marché. Cette fois plus resserré et intime sans pour autant se déparer de la causticité qui a fait sa légende, son Okja suit l’histoire d’une jeune fille dont le compagnon extraordinaire est enlevé par une multinationale peu scrupuleuse. Résultat : un conte habile qui trouve sa place aux côtés des oeuvres les plus réussies de Bong-Joon Ho.

Pour l’anecdote, la projection du film au Grand Théâtre Lumière avait d’abord été interrompue suite à un problème de rideau tronquant le format d’image. Les sifflets du public donnaient au départ le sentiment d’un Netflix bashing, mais il n’en était rien (ou presque). À noter aussi qu’il est tout à fait amusant de voir une production Netflix s’en prendre avec autant de panache aux multinationales.
Agnès Varda présentait quant à elle hors compétition Visages Villages, film coréalisé avec le photographe JR. Sur les routes, le duo a immortalisé puis écouté des habitants des quatre coins de la France, dans la veine d’un Depardon. Cette oreille innocente, hors jugement et altruiste, c’est peut-être la chose qu’aucun politique n’a tendu ces dernières années. Sous le signe de la mémoire, le documentaire alterne entre cadrages sur le vif et prises de parole légèrement scénarisées. La bonhommie à fleur de peau d’Agnès Varda entre en collision avec l’entrain de JR. Un voyage simple et nostalgique tout en justesse. bonne soirée j’ai encore une projection à la Quinzaine des réalisateurs !

Notre rédacteur Pierre Bryant a Cannes

Cannes 2017 : Le Point du festival

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Le 70e Festival de Cannes s’ouvrait mercredi dernier sur la projection hors compétition du film Les Fantômes d’Ismaël, d’Arnaud Desplechin. Triangle amoureux entre Marion Cotillard, Charlotte Gainsbourg et Mathieu Amalric. L’actrice Vanessa Redgrave présentait quant à elle son premier film, Douleur de la mer, en séance spéciale.
À l’heure où le soleil écrase langoureusement la Croisette, quelques milliers de festivaliers primesautiers ont pu découvrir en ouverture de Cannes 2017 le film Les Fantômes d’Ismaël, d’Arnaud Desplechin.

Plutôt que de rentrer dans le vif du sujet et nous pencher sur le cas de ce onzième long-métrage du cinéaste français, évoquons son jumeau resté dans l’ombre. Car il faut savoir que Les Fantômes d’Ismaël comporte deux variantes distinctes : l’une dite « version française » d’1h50, plus focalisée sur l’idylle tourmentée des trois protagonistes, soit celle montrée à la presse et projetée en ouverture du Festival de Cannes ; l’autre dite « version originale » de 2h10, plus étoffée et s’attardant sur des trajectoires de scénario susceptibles de transformer l’expérience du spectateur. Or, les retours des spectateurs ayant eu la chance de voir les deux versions s’avèrent particulièrement opposés, avec d’un côté disons la lassitude, de l’autre davantage de texture. Dommage que la seconde alternative du film, considérée comme aussi légitime que sa jumelle par Desplechin, n’ait eu le droit à une projection en bonne et due forme dans le cadre du Festival de Cannes. Reste qu’un certain nombre de salles ont heureusement choisi de diffuser conjointement les deux versions, développées avec le même soin.

Ce début du Festival de Cannes était d’autre part l’occasion d’une séance spéciale consacrée hors compétition au premier film de l’actrice britannique Vanessa Redgrave, Douleur de la Mer. Ce documentaire sur l’ingérence européenne liée aux réfugiés, où apparaissent en séquence finale Emma Thompson et Ralph Fiennes citant « La Tempête » de William Shakespeare, s’avère plutôt louable. La comédienne se fait fort d’y rappeler que les années 1930 et 1940 ont largement été émaillées par des crises comparables et que les États européens avaient alors fait preuve d’une solidarité nettement plus suivie. En contrepoint des récits stupéfiants de réfugiés afghans ou guinéens arrivés en Europe par l’Italie via Bari ou Catane, se dessinent les plans d’un paysage méditerranéen ensoleillé mais battu par la pluie, ou d’une couverture de sécurité cadrée en gros plan. Simpliste, le dispositif du film hésite entre témoignages, captures du réel et – plus problématique et glissant – l’engagement en acte de Vanessa Redgrave face caméra ou dans des manifestations. Il serait sans doute malvenu de remettre en cause la posture de la comédienne. Et d’ailleurs, le choix de tourner un tel documentaire, qui plus est diffusé opportunément à Cannes en guise de porte étendard politique, révèle une attitude pour le moins altruiste. Dommage, pour autant, que cette sonnette d’alarme – aussi retentissante soit-elle sur le fond – ne soit pas assortie d’un programme plus ambitieux. Dommage aussi que les citations vampirisent la parole des migrants, et que l’ensemble se contente plus d’un constat que d’une analyse à proprement parler. Gageons que le film fantastique de Kornél Mundruczó portant sur le même sujet, La Lune de Jupiter, saura demain corriger le tir.

Jeudi 18 mai, pour la deuxième journée du 70e Festival de Cannes, étaient à l’honneur les films « Faute d’amour« , d’Andreï Zviaguintsev, « Wonderstruck », de Todd Haynes, et « Barbara« , de Mathieu Amalric.
Du cinema russe, américain et français, jalonnait la deuxième journée du 70e Festival de Cannes. Le dernier né dans la filmographie d’Andreï Zviaguintsev, Faute d’amour, vient compléter une œuvre d’une densité et d’une rigueur rare. Le cinéaste russe, déjà auteur notamment des très remarqués Le Retour, Le Bannissement (compétition 2007), Elena ou encore Léviathan (Prix du Scénario en 2014), reprend quelques-uns de ses sujets fétiches : la famille tourmentée, la satire politique, le tout sur fond de tragédie. Le résultat n’est pas tout à fait à la hauteur, sans pour autant démériter. À noter qu’à l’instar du Wonderstruck de Todd Haynes, Faute d’amour se penche sur le besoin de filiation et d’amour d’un enfant – métaphore ici d’un pays perdu.

Du côté de l’Américain Todd Haynes, déjà passé par la course à la Palme d’or à deux reprises avec Velvet Goldmine (sacré meilleure contribution artistique en 1998) et Carol (Prix d’interprétation féminine pour Rooney Mara en 2015), le troisième passage en compétition pourrait une nouvelle fois s’avérer gagnant. Son nouveau film Wonderstruck, par Amazon Studios qui continue sa percée, est l’adaptation d’un roman graphique éponyme traduit en France sous le nom « Black Out ». Son auteur, Brian Selznick, avait notamment signé le livre à l’origine du film Hugo Cabret. L’histoire de Wonderstruck suit deux intrigues parallèles se déroulant respectivement en 1927 et 1977, où à chaque fois un enfant sourd et muet vit un événement marquant de son existence à New York. Quant à Barbara (hors-compétition), il donne l’occasion à Mathieu Amalric de gravir les marches du tapis rouge en tant que réalisateur une journée après l’avoir arpenté en tant qu’acteur. Belle performance. C’est la deuxième fois que le comédien vient présenter un film en compétition : Tournée avait remporté le Prix de la mise en scène lors de l’édition 2010. Contrairement à ce que le titre laisse entendre, Barbara n’est pas un biopic mais une sorte d’anti-biopic, puisqu’il met en scène le tournage d’un film portant sur la vie et l’oeuvre de la chanteuse – nuance. Jeanne Balibar et Mathieu Amalric – again -, y tiennent les rôles principaux.

Article de Pierre Bryant a Cannes

Festival de Cannes : Jour 1

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La cérémonie d’ouverture restera inoubliable surtout avec Monica Belucci embrassant Alex Lutz torride n’es pas ? Bon après ça il s’en est passées des choses, parlons tout d’abord des films avec la présence sur la croisette de Todd Haynes et de ses actrices : Julianne Moore, Michelle Williams et Millicent Simmonds et aussi du jeune comédien Jaden Michael pour le film Wonderstruck en compétition.

Pour Julianne Moore ce n’est pas une première Cannes, en 2014 elle remporte le prix d’interprétation féminine pour Maps to the stars de David Cronenberg. Pour Todd Hayne il reçu un prix en 1998, pour le prix de meilleure contribution artistique pour Velvet Goldmine. La comédienne et le réalisateur, étaient présent hier soir sur la croisette pour la présentation du film.

Un film dramatique, qui mets Julianne Moore mais aussi des jeunes acteurs dont voici le synopsis : Sur deux époques distinctes, les parcours de Ben et Rose. Ces deux enfants souhaitent secrètement que leur vie soit différente ; Ben rêve du père qu’il n’a jamais connu, tandis que Rose, isolée par sa surdité, se passionne pour la carrière d’une mystérieuse actrice. Lorsque Ben découvre dans les affaires de sa mère l’indice qui pourrait le conduire à son père et que Rose apprend que son idole sera bientôt sur scène, les deux enfants se lancent dans une quête à la symétrie fascinante qui va les mener à New York. Le film portera comme titre Français : Le musée des merveilles et sortira le 15 novembre 2017.

Festival de Cannes 2017 : Suivez les évènements

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La nouvelle édition du Festival de Cannes démarre, une 70éme édition avec déjà beaucoup de stars sur place. Pour ne rien louper, de cette nouvelle édition suivez cet évènement en direct.


FESTIVAL DE CANNES DU 17 MAI AU 28 MAI 2017/ PRESIDENT DU JURY PEDRO ALMODOVAR

Hollow Man : L’homme sans ombre de Paul Verhoeven

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Date de sortie 20 septembre 2000 (1h 52min)
De Paul Verhoeven
Avec Kevin Bacon, Elisabeth Shue, Josh Brolin, Kim Dickens, Greg Grunberg, Mary Randle, Rhona Mitra, Joey Slotnick …
Genres Action, Thriller, Epouvante-horreur
Nationalités Allemand, Américain

Verhoeven filme un homme invisible

Synopsis

Un brillant scientifique, Sebastian Caine, travaille pour les services secrets. Il vient de mettre au point une formule pour rendre invisible. Apres l’avoir testee avec succes sur lui-meme, il s’apercoit qu’il ne peut plus inverser le phenomene. Ses collegues tentent alors de trouver une solution. Mais Caine devient de plus en plus obsede par son nouveau pouvoir et se persuade peu a peu que ses collegues en veulent a sa vie. Desormais, Caine va sombrer dans la folie et representer une menace reelle pour son entourage.

Le réalisateur Paul Verhoeven est une référence dans le genre S.F, il n’y qu’à voir une partie de sa filmographie : Total Recall, Robocop ou encore Starship Troopers. L’année dernière, il marquait son retour dans un thriller au casting 100% Français avec Elle, dérangeant mais hyper-maîtrisé. En 2000 il s’exprimait à sous une autre forme, entre le thriller, l’épouvante ou encore le fantastique avec Hollow Man, une sorte de relecture de l’homme invisible. Pourquoi donc une relecture ? Avec ce film fantastique, Paul Verhoeven s’inspire des nombreuses versions télé ou cinéma qu’a pu connaître l’homme invisible, et ce en utilisant le thème d’une façon plus horrifique. Le côté scientifique est très bien abordé, mais le côté horrifique prend rapidement place : c’est ici que Paul Verhoeven change le mythe de l’homme invisible en un film d’horreur qui s’avère finalement très réussi.

Être invisible relève du fantasme pour certains, un sentiment de liberté et de pouvoir tout faire. Une équipe de scientifiques teste l’invisibilité et Sebastian Caine dirige cette équipe. Le test effectué sur un gorille est concluant même s’il reste des modifications à faire. On lui refuse encore le test sur l’homme, Sebastian décide de faire le test sur lui- même histoire d’accélérer les choses alors que tout n’est pas au point. L’invisibilité fonctionne et il reste quelques jours comme ça, histoire de voir comment le produit agit. Viens le jour où il teste l’effet inverse – le rendre visible – mais ça ne fonctionne pas : son corps ne supporte pas les tests et son corps redevient invisible. Sebastian doit rester plus longtemps que prévu dans cet état et, au fur et à mesure que le temps défile, l’état mental de Sebastian se dégrade. Ce dernier sort du labo sans autorisation pour aller jusqu’à chez lui et ira jusqu’à commettre le viol de sa voisine d’en face. Peu à peu, la folie s’empare totalement de Sebastian à un point où il en arrivera à commettre des meurtres. Il devient rapidement une menace pour son entourage et devient de plus en plus dangereux et imprévisible. Son invisibilité peut facilement piéger les autres et il peut tout faire sans que personne ne s’en rende compte. Le côté scientifique est très bien mis en avant, ce qui permet au spectateur de suivre chaque étape de l’expérience. Le film dispose également d’une mise en scène intelligente, où l’on voit les étapes d’invisibilisation du personnage et les effets-spéciaux donne un rendu très réussi des expériences. Il est très intéressant également de découvrir le changement de comportement de Sebastian qui devient un personnage extrêmement dangereux et capable de tout. Paul Verhoerven sait apporter un œil nouveau sur ce thème scientifique au cinéma de façon plus choquante car le film – surtout sur la fin – livre pas mal de scènes assez violentes, une relecture en quelque sorte de l’homme invisible mais en version plus scientifique et violente. La force de la mise en scène de Verhoeven fait ressortir beaucoup de choses dont des thèmes abordés très intelligemment. Paul Verhoerven maîtrise le genre assurément.

Au scénario, Gary Scott Thompson et Andrew W.Marlowe mélangent deux genres qui vont très bien ensemble : bien entendu le côté fantastique habilement mis en place mais aussi le côté thriller. La première partie du film se concentre d’ailleurs beaucoup sur la partie scientifique et donc sur l’aspect fantastique du film tandis que la deuxième partie se concentre sur la partie thriller. Les deux parties sont bien distinctes et prouvent déjà que l’écriture est bien maîtrisée. Cette écriture soignée met très bien en avant les personnages : Sebastian Caine, protagoniste du film, tient évidemment une grande place du film, c’est lui qui teste l’expérience sur son corps, une expérience qui tourne mal en partie puisqu’il ne peut redevenir visible et, avec le temps qui passe, ceci a une incidence sur le comportement de Sebastian. Le développement du personnage est très bien amené et il devient au final quelqu’un de très dangereux. La prestation de Kevin Bacon est brillante une fois de plus dans le rôle d’un méchant mais on retiendra aussi les rôles d’Elizabeth Shue ou encore de Josh Brolin peu connu à l’époque. Le film a déjà 17 ans, il n’a pas pris une ride et il s’en sort très bien. Les effets-spéciaux sont vraiment bluffants, la remasterisation en Blu-Ray pour le Director’s Cut corrige pas mal de défauts de l’époque je pense. Le film a quelques défauts encore mais Paul Verhoeven apporte une touche d’originalité à son film qui reste une oeuvre très intéressante.

Relecture : Maxime

Bande annonce