Le Rôle de ma vie de Zach Braff avec : Zach Braff ,Kate Hudson,Joey King,Jim Parsons,Donald Faison…

« La famille selon Zach Braff »

Synopsis

Pour sauver son couple, renouer avec son frère et rassembler toute sa famille autour de son père qui vient de tomber malade, Aidan devra tour à tour changer de mode de vie, délaisser son rêve de comédien et partir à l’aventure de la vie d’adulte. Entre Los Angeles, le désert californien et ses propres rêves, saura-t-il trouver le véritable rôle de sa vie ?

Zach Braff le J.D de la série Scrubs nous revient sur grand écran dix ans après Garden State, ce qui est une réussite .
Donc dix années après, le voici, avec un nouveau long métrage qui s’inspire un peu de sa vie. Une sorte de biopic mais pas vraiment.La touche de Zach Braff est reconnaissable, mais pour ça il faut le connaître, il faut avoir vu ses films et la série Scrubs dont sa touche y était. Le réalisateur vieilli, le passage de la quarantaine, un acteur juif à la recherche d’un emploi d’acteur. Un film sur la famille est sans doute ce qu’on peut dire sur ce film aussi et ça lui suffit. Le réalisateur montre ici qu’il a muri et nous livre un petit film agréable à regarder.

Une réalisation bien travaillée où les premières images nous offrent un Zach Braff un peu grisonnant, où l’on voit que les années sont passées mais que son talent de réalisateur reste intact.
Un quarantenaire rêveur père de famille au chômage qui tente d’offrir une vie heureuse à sa femme et ses enfants.
Le peu d’auditions qu’il passe serons des échecs, son père mourant d’un cancer est aussi une épreuve tandis qu’il essaye de convaincre son frère de se réconcilier avec son père.
Zach Braff transmet une émotion très forte, sans tomber dans un flot de clichés car Braff gère absolument cette émotion avec brio. Les dernières minutes du film particulièrement sont d’une telle beauté! Zach Braff livre une œuvre cinématographique sans en faire des tonnes.

Le scénario co-écrit avec son frère Adam Braff est une réussite. Le talent des frères réunis, nous offre une très belle histoire. Le casting nous offre la joie de revoir Kate Hudson, qui interprète le rôle de la femme de Aidan, une belle interprétation qu’on retiendra.
Le casting compte aussi Jim Parsons, dans un second rôle qui change de son rôle de Sheldon Cooper de la série « The big Bang Théory ». On découvre aussi Joey King qui joue la fille de Aidan « Grace » une révélation qui nous offre une belle prestation.

La bande originale est aussi sublime et nous offre de très bons titres.
Zach Braff a toujours de très bons choix concernant la musique.
Le rôle de ma vie est un film simple avec un scénario simple mais bien écrit on passe un délicieux moment de cinéma.
Vu en V.O donc le film est encore plus appréciable.

Bande annonce

Amécan Nightmare 2 : Anarchy de James DeMonaco avec : Frank Grillo ,Carmen Ejogo

★★★☆☆

« Une Amérique qui fais peur »

Synopsis

Interdit aux moins de 12 ans
Leo, un homme sombre et énigmatique, brigadier de police, est hanté par la disparition de son fils. S’armant d’un arsenal offensif et défensif, cet homme possédé est résolu à se purger de ses démons. Eva, une mère célibataire tentant tant bien que mal de joindre les deux bouts, et sa fille adolescente Cali vivent dans un quartier défavorisé et n’ont pas les moyens de s’offrir une bonne protection. Quand une poignée de «purgeurs» masqués pénètrent chez elles et les capturent, elles n’ont d’autre choix que de s’en remettre à leur libérateur fortuit, Leo. Au détriment de sa mission de vengeance «autorisée» contre celui qui a porté préjudice à sa famille, Leo, témoin de l’enlèvement d’Eva et Cali, ouvre le feu sur leurs agresseurs alors que Shane et Liz, un couple sur le point de se séparer, sont les victimes d’un acte de sabotage sur leur voiture à quelques minutes seulement du début de la Purge. Trouvant refuge dans le véhicule blindé que Leo a laissé ouvert pour porter secours à Eva et Cali, Shane et Liz s’allient alors à eux pour tenter de se défendre contre ceux qui ont la ferme intention d’exercer leur droit à la tuerie. Alors que ces cinq nouveaux alliés sont poursuivis à travers la ville, dans un sinistre jeu de «tue-moi ou je te tue» effaçant la frontière entre vengeance sponsorisée et justice humaine, tous sont amenés à remettre en question tout ce que leurs dirigeants leur ont toujours prôné.

Un an après le premier opus, James DeMonaco remet le couvert.
Les suites sont en général décevantes, eh bien pas ici!
Une nouvelle purge dans un futur proche et cette fois-ci l’intrigue se déroule en pleine ville à Los-Angeles exactement, donc un terrain de jeu plus grand pour les adeptes de la purge. Le plaisir de tuer tout simplement. Si certains ont de la vengeance, c’est le moment d’en profiter, mais voilà, ici c’est le plaisir de tuer, tout comme le premier.
Alors que le premier opus lui se déroulait dans une maison avec Ethan Hawke et sa famille (le huis-clos faisait son effet mais pas assez).
Le succès du premier quand même, le deuxième vit le jour et le troisième est en préparation, donc pour ce deuxième opus il fallait faire mieux que le premier et le réalisateur l’aura compris.

Le but est le même: tuer une nuit dans l’année pour assouvir les pulsions meurtrières. Ainsi on découvre de quoi l’être humain est capable.
De nouveaux personnages: un jeune homme et sa copine en phase de rupture qui tombe en panne au mauvais endroit au mauvais moment, une mère de famille et sa famille habitant dans un appartement défavorisé, puis un homme qui attend la vengeance pour tuer l’homme qui a tué son fils en voiture mais qui malgré lui se retrouvera à sauver ce groupe de personnes.Puis il y’a les fous, ceux qui tuent pour le plaisir.
La purge est un jeu pour eux et il y a cet homme, un anarchiste contre cette loi qui veut tout faire pour la renverser et qu’on verra sans doute dans le troisième opus.Moins choc que le premier, cette suite et pourtant mieux réalisée, comme si DeMonaco avait compris ce que voulait le public. Certes loin d’être très bon, il reste bon.L’ambiance est bien mise en place et le compte à rebours du début de la purge nous entraîne et on n’aimerait pas être à leur place.Le film nous offre des scènes très bonnes et d’autres moins.Il y a du prévisible et des personnages au comportement débile et ne sortez pas svp « Et toi, tu ferais quoi dans ces cas là ? » Il y’a des situations à rigoler tellement c’est prévisible, et des personnages sont à la limite du supportable.

Le scénario est mieux travaillé que le premier, il y’a une nette amélioration on le remarque facilement.Le fait que l’intrigue se déroule en pleine ville et non dans une maison, rend le film beaucoup plus intéressant.
La ville entière permet au scénario de nous offrir plus de surprises et un film beaucoup plus développé qui rend cette suite beaucoup plus attrayante.Le casting s’en sort bien même si certains personnages m’agacent en raison de leur comportement et de dialogues ridicules.
La musique est aussi très bonne: des thèmes bien placés qui donnent du charme en plus. On remarquera que Michael Bay a produit le film… pourquoi? je me le demande encore !
Ce deuxième opus est bien réalisé et scénarisé par rapport le premier bien que des efforts restent à faire .

Maps to the Stars de David Cronenberg avec : Julianne Moore ,Mia Wasikowska …

★★★★☆

« Les stars au bord du gouffre »

Synopsis

Interdit aux moins de 12 ans
A Hollywood, la ville des rêves, se télescopent les étoiles : Benjie, 13 ans et déjà star; son père, Sanford Weiss, auteur à succès et coach des célébrités; sa cliente, la belle Havana Segrand, qu’il aide à se réaliser en tant que femme et actrice.
La capitale du Cinéma promet aussi le bonheur sur pellicule et papier glacé à ceux qui tentent de rejoindre les étoiles: Agatha, une jeune fille devenue, à peine débarquée, l’assistante d’Havana et le séduisant chauffeur de limousine avec lequel elle se lie, Jerome Fontana, qui aspire à la célébrité.
Mais alors, pourquoi dit-on qu’Hollywood est la ville des vices et des névroses, des incestes et des jalousies ? La ville des rêves fait revivre les fantômes et promet surtout le déchainement des pulsions et l’odeur du sang.

Dans la filmographie de David Cronenberg, il y a du bon comme du mauvais.
Son Cosmopolis, bien que très complexe, on ne pouvait rester de marbre devant cette mise en scène sublime avec un Robert Pattinson époustouflant sortant tout droit de la saga Twilight. Ainsi, le comédien pouvait prouver son talent dans ce film.
( Ne vous attendez pas à ce que je fasse une critique sur Cosmopolis, car je pense qu’il serait impossible pour moi de la faire).
Loin de A History of violence ou les promesses de l’ombre, Cronenberg s’attaque à l’univers Hollywoodien et ce qui se passe n’est pas très joli.

Dans son nouveau film, Cronenberg nous dévoile un univers de Hollywood horrible, interprété par une palette de comédiens tous aussi talentueux les uns que les autres. On retiendra surtout l’interprétation de Julianne Moore, qui joue une actrice vieillissante que plus personne ne veut, elle est assaillie par des visions et elle n’est pas la seule. Il y a aussi ce jeune acteur de 13 ans, Benjie qui lui aussi a des visions, il sort tout droit d’une cure de désintox (oui a 13 ans!).
Il ne faut pas oublier non plus Mia Wasikowska qui a débuté dans Alice au pays des merveilles de Burton, qui joue ici Agatha, jeune fille qui a dû fuir la maison familiale pour avoir fait prendre de la drogue à son jeune frère. Elle a des brûlures sur le visage, marque de son passé et elle est folle, oui.

La mise en scène de Cronenberg est sublime, on accroche vite à ce film. C’est Hollywood dans toute son horreur! Tout n’est que meurtre et drogue, rien n’est glamour, rien ne donne envie.
Hollywood veut bien se faire voir, ce film en montre l’envers que rien n’est parfait: entre sexe, drogue et violence. Le tout « Hollywood » y est décrit.
Cronenberg réalise avec brio son nouveau long métrage.

Le scénario de Bruce Wagner magnifiquement écrit, nous offre une histoire parfaite. Le casting de Maps to the stars où Cronenberg dirige pour la seconde fois Pattinson dans un rôle moins important, mais qui a un intérêt quand même.
C’est Julianne Moore, qui est la tête d’affiche du film et nous offre une prestation bluffante! L’actrice que plus personne ne veut.
Mia Wasikowska est celle qui m’aura le plus bluffé: un rôle pas évident mais très réussi.
John Cusack, dans le rôle d’un masseur aux méthodes particulières, qui joue vraiment très bien et Olivia Williams, sa femme présente ici, nous offre une bonne prestation aussi.
La fin du film est certes, peut-être prévisible, mais c’est ainsi que tout devait ce terminer et c’est réussi!
Cronenberg ne signe pas ici son meilleur film, mais reste un très bon film!

Young Ones de Jake Paltrow avec : Michael Shannon ,Kodi Smith-Mc Phee,Nicholas Hoult,Elle Fanning …

« Un western des temps moderne »

Synopsis

Dans un futur proche, l’eau est devenue rare, suscitant convoitise et violence. Dans ce climat hostile, Ernest Holm veille sur sa ferme, son fils Jerome et sa fille Mary, et nourrit l’espoir de rendre ses terres à nouveau fertiles. Tout comme Flem Lever, qui fréquente Mary en secret et n’a qu’une idée en tête : s’emparer des terres d’Ernest quel qu’en soit le prix.

Jake Paltrow, frère de Gwyneth Paltrow réalise son troisième long métrage où l’intrigue se déroule dans le futur où la pénurie d’eau fait rage.
Trois films à son actif : the good night et Greenberg ( dans Greenberg, il dirige Ben Stiller dans un film loin d’être exceptionnel mais qui est loin d’être mauvais non plus et dans Good Night il dirige sa sœur, dans une comédie romantique, que je n’ai pas vu).Ici, le réalisateur s’exerce à un genre différent: la science-fiction, en imposant un style particulier où le film se déroule dans un désert Américain où on s’attendrait à voir surgir Mad Max (car dans les décors il y’a une ressemblance), même si les deux films sont au style futuriste, celui ci ne lui ressemble en rien.

Le film débute sur un père et un fils parcourant le désert avec un âne, le père un ancien alcoolique qui n’a jamais vraiment arrêté, les négociations pour l’eau est son métier car elle se fait rarissime: il ne pleut jamais.
Il y’a dans le film le personnage de Flemming que joue Nicholas Hoult, petit ami de Mary Holm qui deviendra sa femme bien que celui-ci est un meurtrier et que celle-ci ignore ce qu’il a fait auparavant.La mise en scène est tout simplement sublime, les décors sont somptueux nous offrant des plans magnifiques livrés par une photographie travaillée.Une palette de personnages intéressants dans ce futur pas si éloigné.La mise en scène de Jake Paltrow dispose d’un excellent travail où sa réalisation plonge le spectateur dans sa vision du futur: une réussite.

Le scénario, lui aussi est écrit par Jake Paltrow, une écriture qu’il maîtrise avec grand art sans tomber dans un lot de clichés.On ne tombe pas dans l’ennui, chaque scènes sont intéressantes, ce qui prouve la grande qualité du scénario .Paltrow a su instaurer sa vision du futur où l’homme lutte pour survivre.

Le casting est fabuleux: Nicholas Hoult, cité plus haut, découvert dans la série Skins. Elle Fanning, star montante de Hollywood, Michael Shannon et Kod Smit- Mc Phee qu’on avait pu découvrir dans le film « la route » de John Hillcoat.Tous les comédiens livrent de impressionnantes prestations, un Michael Shannon toujours aussi bon et Kodi Smit-McPhee qu’on revoit avec joie et qui interprète son rôle à merveille.
Une musique intéressante que compose Nathan Johnson qui s’harmonie parfaitement avec l’ambiance du film.
Young Ones est une agréable surprise dont je n’attendais pas tant! Bravo a Jake Paltrow pour ce petit bijou.

Bande annonce

50 Nuances de Grey de Sam Taylor Johnson : avec Dakota Johnson ,Jamie Dornan ,Jennifer Ehle …

★☆☆☆☆

« Une romance a la twilight érotique soft »

Interdit aux moins de 12 ans
L’histoire d’une romance passionnelle, et sexuelle, entre un jeune homme riche amateur de femmes, et une étudiante vierge de 22 ans.

Ce bouquin vendu à des millions d’exemplaires est adapté sur grand écran, quoi de mieux que de le sortir le jour de la St Valentin? et le succès est aussi colossal, pas autant que les livres, mais quand même.
Adapté le premier livre de la saga érotique, par Sam Taylor-Johnson, une aubaine pour la réalisatrice vu le succès du livre … alors, ce film vaut t-il le détour ?

Mon dieu que ce film est chiant … la réalisation est vraiment médiocre et les dialogues tellement mauvais. Les répliques étaient tellement ridicules que j’en rigolais et puis Anastasia, cette pucelle pleine de naïveté amoureuse d’un milliardaire accro au sado-masochisme dont il possède une chambre faite pour ça avec martinet, fouet, cordes et j’en passe. La palme des plus mauvais dialogues revient donc pour moi à ce film érotique soft indigeste. Les scènes de sexe sont filmées de manière tellement mauvaise avec de gros plans sur les mains de la jeune fille ou bien ses pieds pour bien montrer sa jouissance. Le petit merdeux de milliardaire qui ne veut pas de relation sérieuse, mais que du sexe sado-maso. Son personnage est agaçant au plus haut point. Une réalisation laborieuse, il ne s’agit que de son deuxième film mais que pouvions nous espérer de mieux ?

Le scénario quant à lui est aussi mauvais et ne relève donc pas le niveau. Une écriture de Kelly Marcel et qui disons le doit être aussi mauvaise que le livre de E.L James. Le casting : Jamie Dornan dans le rôle de Christian Grey, une interprétation pas forcément mauvaise mais un personnage fortement désagréable. Le personnage de Anastasia que joue Dakota Johnson, finalement une comédienne pas si jolie que ça et n’a aucun charme et joue comme une girouette. Ce film plaira sans doute aux fans de Twilight car c’est aussi mauvais et aux amateurs de la saga littéraire ou encore aux jeunes pucelles voulant découvrir le sexe. Mais il ne s’agit finalement que d’une mauvaise adaptation d’une saga littéraire adulée par des millions de lecteurs.