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Orel

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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

En février sur Netflix

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Séries

« Comment élever un super-héros » (saison 2) : 1er février

« The Walking Dead » (saison 10 – épisodes 17 à 22) : 1er février

« À l’ombre des Magnolias » (saison 2) : 4 février

« Désenchantée » (partie 4) : 9 février

« Inventing Anna » : 11 février

« Toy Boy » (saison 2) : 11 février

« Jeen-Yuhs : la trilogie Kanye West » : à partir du 16 février

« Le Cuphead Show ! » : 18 février

« Space Force » (saison 2) : 18 février

« Vikings : Valhalla » (saison 1) : 25 février

FILMS :

« Anne Frank, ma meilleure amie » : 1er février

Collection Claude Berry : « Tchao Pantin », « Le vieil homme et l’enfant », « Uranus », « Manon des sources », « Jean de Florette », « Germinal » et « Ensemble c’est tout » : 1er février

« Les enfants du paradis » : 1er février

« Planète terreur » : 1er février

« Ninja Turtles » 1 et 2 : 1er février

« Crazy, Stupid, Love » : 1er février

« Victoria » : 1er février

« Top Gun » : 1er février

« Jackass 3.5 » : 1er février

« À travers ma fenêtre » : 4 février

« Une intime conviction » : 6 février

« The Privilege » : 9 février

« Tall Girl 2 » : 11 février

« Bigbug » : 11 février

« Scarface » : 16 février

« Le Secret de Brokeback Mountain » : 16 février

« Massacre à la tronçonneuse » : 18 février

« Le Chant du loup » : 20 février

« Sans répit » : 25 février

DOCUMENTAIRES :

« L’arnaqueur de Tinder » : 2 février

« Downfall : l’affaire Boeing » : 18 février

TÉLÉ-RÉALITÉ :

« Love is Blind » (saison 2) : à partir du 11 février

Victoria de Sebastian Schipper

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Date de sortie 01/07/2015 Au cinéma 
Durée (02h18)
Titre original Victoria
Réalisé par Sebastian Schipper
Avec Laia Costa , Frederick Lau , Franz Rogowski , Burak Yigit , Max Mauff , André Hennicke , Lena Klenke , Eike Frederik Schulz
Genre Drame, Thriller, Romance, Crime
Nationalité Allemagne, Espagne

 

Une nuit et tout bascule …

Synopsis

5h42. Berlin. Sortie de boîte de nuit, Victoria, espagnole fraîchement débarquée, rencontre Sonne et son groupe de potes. Emportée par la fête et l’alcool, elle décide de les suivre dans leur virée nocturne. Elle réalise soudain que la soirée est en train de sérieusement déraper…

Il fallait parler un jour de Victoria, parce que c’est déjà une sacrée découverte bien que tardive, car le film aura sept ans cette année. Le film est signé Sebastian Schipper, un réalisateur allemand qui signe avec Victoria son quatrième long-métrage. Si Victoria est un film si exceptionnel, c’est qu’il dispose de qualités techniques indéniables. En effet, le film fut tourné en un seul plan-séquence, de deux heures quand même. Rare sont les films proposant un plan-séquence si long, et toute la durée du film. C’est extrêmement difficile techniquement, c’est pour cette raison qu’on n’en vois que très peu. Nous suivons durant deux heures, une jeune femme Victoria qui sort d’une boîte de nuit, et elle fait la rencontre de trois garçons avec qui elle finit la nuit, mais tout va rapidement basculer. Ce qu’on retiendra de ce film, c’est que les actes ont des conséquences, mais qu’en seulement deux heures tout peut basculer. Calme dans sa première partie, la deuxième partie se révèle beaucoup plus percutante un film maîtrisé jusqu’au bout.

Victoria est une jeune Femme espagnole, qui vient d’arriver a Berlin il y a seulement trois mois elle ne connaît personne quand elle sort de boîte de nuit cette nuit-là, il est 5 h 42. Elle décide de rentrer chez elle, avant d’ouvrir le bar qu’elle doit ouvrir à 7 h, c’est alors qu’un groupe de garçon l’accoste et lui propose de passer le reste de la nuit avec eux. La jeune femme accepte, et parmi eux il y a Sonne, ou la jeune femme se lie d’amitié plus avec lui. Ils iront prendre des bières dans un magasin, puis passeront un moment sur le toit d’un immeuble. Puis Sonne ramène la jeune femme au bar où elle travaille, elle et Sonne discutent un moment puis il part, car ses amis l’attendent. Le temps qu’elle se prépare à ouvrir Sonne est de retour, avec ses amis dont l’un d’eux est complètement ivre est vomi dans le bar. Boxer l’un des gars du groupe panique, car en effet, ces derniers doivent préparer un coup, un hold-up plus précisément. Dans le passé Boxer a fait de la prison, à présent, il est redevable auprès d’un gars qui l’a aider quand il était derrière les barreaux. Leur ami, n’étant pas en état, de faire le coup Sonne, demande à Victoria de faire la chauffeuse, celle-ci par sa naïveté accepte.

Avant le coup, ils rencontrent un gangster et ses hommes, dans un garage sous-terrain, ce dernier leur donnera les renseignements, afin de faire le coup. Peu après ils arrivent devant la banque, avec une voiture volée, après la réussite du coup, ils fuient les lieux et laissent la voiture dans une ruelle. Ils vont alors en boîte, pour fêter ça a leur sortie, ils se rendent compte qu’ils ont oublié quelque chose dans la voiture, mais il est trop tard. En effet, la police est autour de la voiture, ils sont désormais recherchés, mais il est trop tard, ils sont repérés. La première partie du film est parfois poétique, ou l’on suit ces jeunes gens insouciants qui s’amusent dans les rues de Berlin. Victoria est la seule femme, avec ses hommes, elle est naïve, elle les suit aveuglément, elle rit, mais ne réalise pas que cette nuit tout va basculer. Réalisation vraiment brillante, au cœur des rues de Berlin un parcours immersif qui dans sa deuxième partie la vie du groupe bascule à tout jamais. Le parcours immersif est ressenti grâce au plan-séquence, qui nous surprend toute la durée du film.

On doit l’écriture du scénario à Sebastian Schipper et Olivia Neergaard-Holm, développant des personnages intéressants, ils sont attachants, mais n’ont pas conscience de leurs actes. Le personnage de Victoria auquel le film s’intéresse le plus, est une jeune femme naïve qui se laisse entraîner par ses quatre garçons, mais se rapproche davantage de Sonne, ou il y a une attirance entre eux. Elle va les suivre aveuglément ne se rendant pas compte, de ce qu’ils préparent. Une jeune femme qui venait d’arriver a Berlin, qui deux heures après sa sortie de boîte se retrouvera en cavale dans les rues de Berlin avec Sonne. Les actes ont toujours des conséquences, c’est aussi le message que fait passer le film et il est clair. Les dernières minutes du film, sont saisissantes ou tout arrive, mais aussi tout peu arriver. La jeune femme comprendra bien trop tard, dans quoi elle s’est embarquée et comprendra les conséquences. Le plan-séquence prendra fin a la toute dernière minute du film, laissant s’éloigner Victoria vers un destin incertain… Ou pas. Laia Costa, comédienne espagnole, joue Victoria elle est jolie innocente et naïve dans cette ville qu’elle ne connaît pas. Frederick Lau interprète Sonne, qui se rapprochera de Victoria. Franz Rogowski joue lui Boxer, c’est un peu à cause de lui, qu’il entraîne ses amis dans ce braquage. Burak Yiğit quant à lui interprète Blinker, un des amis a Sonne qu’on suivra durant cette nuit. Victoria est une expérience cinématographique, qui séduit par son plan-séquence évidemment, mais son récit ne laisse pas indifférent.

 

Bande annonce

Comet de Sam Esmail

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Date de sortie 05/12/2014
Durée (01h31)
Titre original Comet
Réalisé par Sam Esmail
Avec Justin Long , Kayla Servi , Eric Winter , Emmy Rossum , Ben Scott
Genre Science-fiction, Drame, Comédie, Romance
Nationalité USA

 

Et si l’amour, c’était ça ?

 

Synopsis

La rencontre dans un célèbre cimetière hollywoodien entre le névrosé Dell et la nerveuse Kimberly est le point de départ d’une tumultueuse relation amoureuse de six ans. Une montagne russe émotionnelle, entre Paris et New York, jusqu’aux collines d’Hollywood.

Si le réalisateur Sam Esmail est surtout connu, c’est grâce à la série Mr Robot, Comet est sa toute première réalisation sortie en 2014. Comet est une romance, mais qui s’éloigne bien de tout ce qui a été fait auparavant et c’est ce qui plaît, dans ce long-métrage. Il est unique en son genre, et puis il est beau dans tout ce qu’il nous montre. C’est une histoire d’amour, qui nous met dans tous les états. Emmy Rossum à l’époque cartonnée dans la géniale série Shameless, quant à Justin Long, on l’apercevait dans quelques longs-métrages. Le film a la particularité de nous montrer le déroulement de l’histoire dans le désordre, un choix particulier, mais qui donne au film quelque chose d’authentique. Néanmoins, le film commencera par leur rencontre, pour ensuite découvrir les étapes de leur relation dans le désordre. Sam Esmail avec Comet, signe son seul et unique long-métrage cependant son nouveau film devrais sortir cette année, sur Netflix. Comet est une expérience romantique, à vivre pleinement.

Quand Dell a vu Kim pour la première fois, ce fut le coup de foudre ébahi par la beauté de la jeune femme, il manque de se faire renverser par une voiture et c’est grâce à la jeune femme qu’il est sauvé. Il lui fait savoir qu’il est intéressé, mais elle est déjà en couple, mais dans la soirée, il la croisera à nouveau et vont commencer a discuter. Puis on les verra, dans un hôtel parisien, a l’occasion d’un mariage. Ils sont en couple depuis un certain temps, mais leur couple bat de l’aile, car ce dernier ne lui montre, pas suffisamment d’amour. Ils seront aussi à bord d’un train, ou à ce moment là, ils ne sont plus en couple, mais Dell, sais qu’il a fait des erreurs avec elle, cette dernière est maintenant avec un autre homme, mais Dell compte bien la récupérer. On découvre également une période, ou ils se sont remis ensemble, depuis peu, mais malgré ça leur couple se retrouve une fois, de plus a la dérive. L’autre période correspond, a une relation finie depuis bien longtemps, c’est d’ailleurs sur cette période que le film se terminera. Comet est un film, qui laisse songeur, ou les questions ne cessent de se poser. C’est un film onirique, avec ses couleurs et tant d’autres choses, c’est une mise en scène qui maîtrise chaque instant pour nous laisser dans une histoire d’amour qui pourrait parfois nous faire rêver. Parfois, oui, parce que Dell et Kim, sont loin d’être le couple parfait, cela se remarque quand on observe les périodes de leur relation qui est plus ou moins toxique. L’exercice de style concernant la réalisation, est intéressante Sam Esmail a du talent et cela se remarque très vite.

[ATTENTION SPOILERS]

Le réalisateur Sam Esmail est aussi un formidable auteur, car il écrit aussi le scénario de son film. Le traitement des personnages est fabuleux, Dell et Kim sont deux personnages auxquels on s’attache, car leur personnalité est très bien développée. On suit leur relation, avec plaisir de leur rencontre en passant par la rupture, pour se remettre ensemble et rompre à nouveau. Le film ne tombe jamais dans la mièvrerie, c’est d’ailleurs l’une des qualités du film. Le film semble nous transporter, dans un autre monde par les couleurs, il y a certains détails qui mettent la puce à l’oreille. Malgré le fait que cette histoire d’amour loin d’être parfaite, elle touche particulièrement. Le film parle d’amour, celle d’un couple ou chaque dialogue a son importance les séquences dans l’hôtel à Paris, font partie des plus importante car elles nous montrent pourquoi cette relation n’a pas duré.

Dell s’exprime maladroitement, il a du mal exprimer l’amour qu’il ressent, il veut être sûr qu’elle l’aime, pour pouvoir l’aimer. On ne peut qu’être touché, par la dernière séquence du film pleine d’émotion. Dans cette séquence Dell, revois Kim, cette dernière aime un autre homme et elle lui annonce qu’elle est enceinte. Tout espoir de la reconquérir s’effondre, il se met à pleurer et elle est touché par sa sensibilité, elle s’excuse, parce que le voir comme ça lui fait mal. Le monologue de Dell est très émouvant, on ne peut en rester insensible. Dell, a-t-il perdu Kim a tout jamais ? On ne le saura jamais, car après une fois le générique de fin en route, il nous faudra imaginer ce qu’il reste de leur amour. La musique de Daniel Hart fabuleuse, a un tel impact émotionnel qu’on ne peut passer à côté. Comet est sans doute, l’une des plus belles romances de ces dernières années, car le long-métrage brille dans son originalité, par son aspect technique, mais surtout dans la manière dont Sam Esmail aborde l’amour.

 

Bande annonce

Les sorties cinéma du 26 janvier

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Un monde
26 janvier 2022 / Drame
De Laura Wandel
Avec Maya Vanderbeque, Günter Duret, Karim Leklou
Nora entre en primaire lorsqu’elle est confrontée au harcèlement dont son grand frère Abel est victime. Tiraillée entre son père qui l’incite à réagir, son besoin de s’intégrer et son frère qui lui demande de garder le silence, Nora se trouve prise dans un terrible conflit de loyauté.

Adieu Paris
26 janvier 2022 / Comédie
De Edouard Baer
Avec Pierre Arditi, Jackie Berroyer, François Damiens
Un vieux bistro parisien au charme éternel. Huit messieurs à table, huit grandes figures. Ils étaient les « rois de Paris »… Des trésors nationaux, des chefs-d’œuvre en péril. Un rituel bien rodé… Un sens de l’humour et de l’autodérision intacts. De la tendresse et de la cruauté.

L’Ennemi
26 janvier 2022 / Drame
De Stephan Streker
Avec Jérémie Renier, Alma Jodorowsky, Emmanuelle Bercot
Un célèbre homme politique est accusé d’avoir tué son épouse retrouvée morte, une nuit, dans leur chambre d’hôtel. Est-il coupable ou innocent ? Personne ne le sait. Et peut-être lui non plus.

Nos âmes d’enfants
26 janvier 2022 / Drame
De Mike Mills
Avec Joaquin Phoenix, Gaby Hoffmann, Woody Norman
Un journaliste radio entreprend un voyage à travers le pays avec son jeune neveu.

Presque
26 janvier 2022 / Comédie dramatique
De Bernard Campan, Alexandre Jollien
Avec Bernard Campan, Alexandre Jollien, Tiphaine Daviot
Deux hommes prennent la route, de Lausanne vers le sud de la France, dans un corbillard. Ils se connaissent peu, ont peu de choses en commun, du moins le croient-ils…

Une jeune fille qui va bien
26 janvier 2022 / Drame, Historique
De Sandrine Kiberlain
Avec Rebecca Marder, André Marcon, Anthony Bajon
Irène, jeune fille juive, vit l’élan de ses 19 ans à Paris, l’été 1942. Sa famille la regarde découvrir le monde, ses amitiés, son nouvel amour, sa passion du théâtre… Irène veut devenir actrice et ses journées s’enchaînent dans l’insouciance de sa jeunesse.

Les Promesses
26 janvier 2022 / Drame
De Thomas Kruithof
Avec Isabelle Huppert, Reda Kateb, Naidra Ayadi
Maire d’une ville du 93, Clémence livre avec Yazid, son directeur de cabinet, une bataille acharnée pour sauver le quartier des Bernardins, une cité minée par l’insalubrité et les « marchands de sommeil ». Ce sera son dernier combat, avant de passer la main à la prochaine élection.

Sunless Shadows
26 janvier 2022 / Documentaire
De Mehrdad Oskouei
Dans un centre de détention, des adolescentes se livrent devant la caméra de Mehrdad Oskouei. Il parvient à tisser un lien étroit avec les détenues dont il observe les conversations franches, les échanges ludiques, dans cet environnement qui les protège d’une société dominée par les hommes.

 

Jardins enchantés
26 janvier 2022 / Animation, Famille
De Déborah Cheyenne Cruchon, Judit Orosz, Nastia Voronina
À PARTIR DE 3 ANS
Dans une clairière, au milieu des hautes herbes ou dans le verger du roi se cachent des mondes merveilleux : jardins envoûtants et forêts foisonnantes révèlent souvent de magnifiques secrets… À l’abri des regards, les insectes, les oiseaux et même les enfants vivent des aventures extraordinaires !

My Hero Academia – World Heroes’ Mission
26 janvier 2022 / Action, Animation, Fantastique
De Kenji Nagasaki
Avec Bastien Bourlé, Daiki Yamashita, Emmanuel Rausenberger
Le monde est en grand danger ! Considérant les Alters comme un fléau, l’organisation Humarise a décidé d’éradiquer les détenteurs de ces pouvoirs de la surface du globe. Pour ce faire, elle a placé des bombes exacerbant les Alters, jusqu’à en tuer leurs possesseurs. Tous les super-héros et les apprentis de Yuei sont envoyés à travers le monde pour éviter la catastrophe. Alors que Deku, Katsuki et Shoto suivent Endeavor pour endiguer la menace, Deku se retrouve accidentellement impliqué dans un incident et activement recherché par les autorités. Mais l’horloge tourne et ils n’ont que deux heures avant que ne se produise le pire. Face à un péril d’une ampleur sans précédent, le sort du monde et celui des héros repose désormais entre leurs mains !

X : Bande annonce VF de la nouvelle production horrifique A24

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Date de sortie Printemps 2022 Au cinéma
Durée(01h40)
Titre original X
Réalisé par Ti West
Avec Mia Goth , Brittany Snow , Scott Mescudi , Jenna Ortega , Owen Campbell , Martin Henderson
Genre Horreur, Thriller
Nationalité États-Unis

 

 

 

Synopsis

Dans une ferme isolée du Texas, une équipe de tournage arrive pour réaliser un film pornographique. Leurs hôtes, un vieux couple reclus, s’intéressent particulièrement à leurs jeunes invités. À la tombée de la nuit, l’intérêt du couple devient violent.

 

Affamés de Scott Cooper

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Date de sortie 17/11/2021 Au cinéma
Durée (01h39)
Titre original Antlers
Réalisé par Scott Cooper
Avec Keri Russell , Jesse Plemons , Jeremy Thomas , Graham Greene (II) , Scott Haze , Rory Cochrane , Amy Madigan , Cody Davis , Sawyer Jones , Arlo Hajdu , Glynis Davies , Dorian Kingi , Andy Thompson , Jesse Downs , Dendrie Taylor , Emily Delahunty , Katelyn Peterson
Genre Horreur, Thriller
Nationalité États-Unis
Musique Javier Navarrete

 

Scott Cooper tente de faire peur

Synopsis

Dans une petite ville minière de l’Oregon, une institutrice et son frère policier enquêtent sur un jeune écolier. Les secrets de ce dernier vont entraîner d’effrayantes conséquences.

Le réalisateur Scott Cooper s’essaye au cinéma d’horreur, pour la première fois et ce n’est pas une totale réussite. Même si des choses fonctionne, le film possède des défauts peut-être même trop. Pourtant Scott Cooper est loin d’être un mauvais cinéaste, il nous avait livrer les Brasiers de la colère, ou encore Hostiles que je n’ai pas eu l’occasion de regarder. Produit par Searchlight Pictures, qui n’est autre que Disney, Affamés est une sorte de film mort-né, et ce ne fut pas évident pour le réalisateur comme tournage. Le film le plus médiocre de sa carrière probablement, mais pourtant il n’est pas responsable. Le film s’en tire avec quelques qualités honnorables, le film s’inspire de la légendaire créature amérindienne Wendigo, en n’entrant que très peu dans les détails exact. Le film suit le personnage de Julia Meadows, un femme institutrice revenu dans sa ville natale qui cherche a comprendre l’étrange comportement de l’un de ses élèves. Si la première partie du long-métrage se révèle intéressant, la deuxième est décevante.

Dans l’Oregon dans une petite ville minière, un père de famille Frank Weaver  laisse  son fils attendre dans la voiture tandis qu’il est dans l’ancienne mine de la ville qui sert de repère pour son trafic de drogue avec son associé. C’est alors que les deux hommes entendent un hurlement inhumain, qui provient de la mine. Bien vite ils sont attaqué, par une créature. Quelque jours plus tard, une femme Julia Meadows revient dans sa ville natale pour être institutrice elle vit chez son frère qui est devenu shérif il y a peu de temps. Ce dernier a postuler après le départ, de l’ancien shérif parti en retraite. Dans la classe il y a Lucas, un jeune garçon au comportement étrange, et Julia pense que ce dernier est victime de maltraitance comme elle étant jeune. Un jour elle se met a le suivre, et le jeune garçon lui parle mais elle n’apprendra pas grand chose, seulement qu’il a un petit frère. En réalité Lucas nourri son père malade, qui est devenu un monstre et qui subit une transformation, son petit frère très malade est avec son père enfermé dans le grenier a double tour. Quand la directrice de l’école veut en savoir plus, elle entre dans la demeure des Weaver et arrive a pénétré dans pièce, puis elle est dévoré par le père qui se transforme en une monstrureuse créature. Libéré la créature va semer la terreur, dans petite ville et semé des cadavres. La mise en scène nous met rapidement dans l’ambiance, c’est assez glauque et la photographie de Florian Hoffmeister donne beaucoup de crédit au film. La scène d’ouverture reste efficace, car pour laisser le mystère on ne verra que l’ombre de la créature. La créature du Wendigo est une légende, dont le cinéma ne s’est intéresser que très peu, dans son film Scott Cooper adapte la nouvelle de Nick Antosca qui est egalement le producteur du film.

A l’écriture du long-métrage : les scénaristes Nick Antosca auteur de la nouvelle The Quiet Boy, dont le film est adapté, on n’y retrouve aussi Scott Cooper le réalisateur et Henry Chaisson. Si les scénaristes s’intéressent au début au traitement de Julia Meadows, par rapport a son passé ou on apprend qu’elle était battue par son père. Même si elle vie avec ce traumatisme, ce dernier n’est pas suffisement mis en avant et manque cruellement de développement. Son frère aussi Paul, qu’elle a rejoint parce que ce dernier lui manquait manque aussi de développement car lui aussi semble vivre avec les blessures du passé. Puis comment un jeune garçon, comme  Lucas peut-il vivre de cette manière seul chez lui, avec un père et petit frère prisonnier dans un grenier sans qu’un adulte ne se soucie de sa vie. Cependant la terreur que que vit, le jeune garçon est bien retranscrite, ainsi que la solitude a laquelle il est confronté. Il a aussi la responsabilité de ne peut pas libéré un père, qui va se transformer en monstre. Pourtant disposant d’une écriture avec des qualités, les scénaristes bâcle la fin comme ils s’en fichait et c’est vraiment dommage. Keri Russell s’en tire plutôt bien, dans le rôle de Julia Meadows, Jesse Plemons interprète quant a lui Paul le frère de Julia. Le jeune Jeremy T. Thomas joue Lucas, le jeune garçon terrifié face a un père qui n’est plus ce qu’il était. Affamés est la première expérience horrifique de Scott Cooper, qui hélas est loin d’être prometteur même si Guillermo Del Toro est malgré tout a la production.

 

Bande annonce

Bushwick de Cary Murnion et Jonathan Milott

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Date de sortie 25 août 2017 sur Netflix (1h 33min)
De Cary Murnion, Jonathan Milott
Avec Dave Bautista, Brittany Snow, Angelic Zambrana, Jeremie Harris, Myra Lucretia Taylor, Arturo Castro, Christian Navarro, Patrick M. Walsh…
Genres Action, Aventure
Nationalité Américain

 

Le monde dans tout ses états

 

 

Synopsis

En sortant du métro pour aller chez sa grand-mère avec son petit-ami, Lucy se retrouve dans les rues de Buschwick un quartier de Brooklyn, plongé dans un véritable bain de sang. Dans un contexte de séparatisme vis-à-vis de l’Union, les milices texanes envahissent New York pour en faire leur base d’opérations sur la Côte Est et s’en servir d’outil de négociations. Face à ce chaos, Lucy se réfugie dans le sous-sol de Stupe, un robuste vétéran. Ce dernier l’aide à traverser, à contrecœur, les quelques blocs de Bushwick la séparant de la maison de sa grand-mère – en supposant que celle-ci existe toujours.

Les deux réalisateurs Cary Murnion et Jonathan Milott réalisent ici leur deuxième long-métrage après Cooties. Un film qui se veut plus sérieux dans ce qu’il propose : un monde post-apocalyptique mais pas dû à une invasion zombiesque. Ce que proposent les deux réalisateurs est un concept fort intéressant, hélas il manque de profondeur en nous laissant sur une fin plus que frustrante. Ce qu’on pourra apprécier dans ce film, c’est la technique qu’utilisent les deux réalisateurs avec un plan-séquence entrecoupé mais foutrement bien foutu. Un film immersif dès les premières minutes, et c’est d’ailleurs ce qui fait la force du film. Les deux réalisateurs proposent une ambiance qui fonctionne, où le film se complète avec les deux protagonistes convaincants. On suit avec intérêt ce long-métrage, cependant beaucoup de choses n’en font pas un film parfait, et pourtant ce qu’il propose est intéressant.

 

Lucy sort du métro avec son petit ami. Dans le tunnel qui la ramène là-haut, quelque chose cloche : un homme en feu court en hurlant. Le jeune couple fuit, mais dehors c’est le chaos. Voulant jouer les héros, son petit ami y reste. Lucy se met à fuir, évitant comme elle le peut les tirs de militaires (ou ils y ressemblent en tout cas, car il ne s’agit pas vraiment de militaires). Elle traverse les rues de Bushwick, un quartier de Brooklyn. Elle est alors retrouvée par des criminels qui semblent lui vouloir du mal. Par chance, elle est sauvée par Stupe, un vétéran qui décide d’aider la jeune femme à rejoindre la maison de sa grand-mère à quelques blocs des rues de Bushwick. Durant son périple, elle s’arrête chez sa sœur qui ne fume pas que des cigarettes, et l’entraîne avec elle. Les rues sont de plus en plus dans le chaos, la ville est à feu et à sang. Les milices texanes prennent New-York rapidement et contrôleront très bientôt la ville. Ce qui est intéressant dans cette réalisation se déroulant dans une ambiance post-apocalyptique, c’est que nous n’avons pas affaire à des zombies ou un virus déciment la planète, ici l’homme et lui seul provoque le chaos. Au début du film, nous ignorons totalement ce qui a provoqué le chaos à New-York, puis les explications viennent mais restent difficiles à saisir, même s’il est clair que l’homme, les milices texanes exactement, veulent implanter leur base d’opération pour pouvoir négocier. Les réalisateurs assurent au niveau de la technique de leur long-métrage, avec un plan-séquence qui compte des cuts inutiles au film. Un plan séquence immersif qui nous permet de vivre ce que ressentent les protagonistes. Le concept propose quelque chose de nouveau, des idées plutôt bonnes où la mise en scène semble efficace, hélas le film est loin d’être parfait.

On doit le scénario à Nick Damici et Graham Reznick, avec une écriture pleine d’idées où ils proposent un concept qui s’avère bon dans l’ensemble. Les personnages, quant à eux, manquent de saveur : ils manquent cruellement de développement, que ce soit Lucy ou Stupe. On regrette qu’ils ne se focalisent pas suffisamment dessus. Des scènes bâclées où les réalisateurs semblent vouloir se débarrasser au plus vite de certains personnages. Le pourquoi du comment est certes intéressant, mais les réalisateurs ne s’attardent pas assez sur le contexte qui a mené à ça : on sait mais on aurait aimé plus de précisions. La fin est aussi très frustrante, avec ce sentiment que le film n’est pas fini. Il manque finalement beaucoup de choses dans ce film, car s’il y a des idées dans la mise en scène grâce à ce plan-séquence, le manque de développement des personnages fait perdre en qualité le film, ainsi que sa fin et des scènes bâclée. Le casting s’en sort plutôt bien cependant, avec Dave Bautista qui est aussi producteur du film, puis en second rôle Brittany Snow, des prestations certes bonnes mais des personnages qui manquent de travail, et c’est dommage. Pas un mauvais film pour autant, car il possède des qualités qu’on ne peut nier, mais ses défauts n’en font pas un très bon film mais seulement un film moyen, et c’est dommage. Avec un potentiel comme celui-ci, les réalisateurs auraient pu faire beaucoup mieux.

Relecture: David

Bande annonce

Les sorties cinéma du 19 janvier

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Nightmare Alley
19 janvier 2022 / Drame, Thriller
De Guillermo del Toro
Avec Bradley Cooper, Cate Blanchett, Toni Collette
Alors qu’il traverse une mauvaise passe, le charismatique Stanton Carlisle débarque dans une foire itinérante. Initié au mentalisme, il voit là un moyen de décrocher son ticket pour le succès et décide d’arnaquer l’élite de la bonne société new-yorkaise des années 40.

The Chef
19 janvier 2022 / Drame, Thriller
De Philip Barantini
Avec Stephen Graham, Vinette Robinson, Jason Flemyng
« Magic Friday » : le vendredi avant Noël, la soirée la plus fréquentée de l’année. Dans un restaurant gastronomique de Londres, côté cuisine, à quelques minutes du coup de feu, tout le personnel est en ébullition. Mais les problèmes s’accumulent autour du chef étoilé Andy Jones et de sa brigade.

Tendre Et Saignant
19 janvier 2022 / Comédie, Romance
De Christopher Thompson
Avec Géraldine Pailhas, Arnaud Ducret, Alison Wheeler
Rédactrice en chef d’un magazine de mode, Charly hérite de la boucherie familiale. Alors qu’elle s’apprête à la vendre, elle rencontre Martial, l’artisan-boucher de son père, bien décidé à se battre pour sauver le commerce. Séduite malgré elle par le charisme de Martial, Charly pourrait être amenée à changer d’avis…

Les Leçons Persanes
19 janvier 2022 / Drame, Historique, Guerre
De Vadim Perelman
Avec Nahuel Perez Biscayart, Lars Eidinger, Jonas Nay
1942, dans la France occupée, Gilles est arrêté pour être déporté dans un camp en Allemagne. Juste avant de se faire fusiller, il échappe à la mort en jurant aux soldats qu’il n’est pas juif mais persan. Ce mensonge le sauve momentanément…

La Place d’une autre
19 janvier 2022 / Drame, Historique
De Aurélia Georges
Avec Lyna Khoudri, Sabine Azéma, Maud Wyler
Nélie a échappé à une existence misérable en devenant infirmière auxiliaire sur le front en 1914. Un jour, elle prend l’identité de Rose, une jeune femme qu’elle a vue mourir sous ses yeux, et promise à un meilleur avenir.

Lynx
19 janvier 2022 / Documentaire
De Laurent Geslin
Au cœur du massif jurassien, un appel étrange résonne à la fin de l’hiver. La superbe silhouette d’un lynx boréal se faufile parmi les hêtres et les sapins. Il appelle sa femelle.

L’Amour c’est mieux que la vie
19 janvier 2022 / Comédie dramatique, Musical, Romance
De Claude Lelouch
Avec Sandrine Bonnaire, Gérard Darmon, Ary Abittan
Les trois A : L’AMOUR, L’AMITIÉ et L’ARGENT sont les trois principales préoccupations de l’humanité. Pour en parler le plus simplement possible, Gérard, Ary et Philippe ont fait connaissance il y a 20 ans, à leur sortie de prison, et se sont tout de suite posé la vraie question : Et si l’honnêteté était la meilleure des combines ?

Memory Box
19 janvier 2022 / Comédie, Drame
De Khalil Joreige, Joana Hadjithomas
Avec Rim Turki, Manal Issa, Paloma Vauthier
Montréal, le jour de Noël, Maia et sa fille, Alex, reçoivent un mystérieux colis en provenance de Beyrouth. Ce sont des cahiers, des cassettes et des photographies, toute une correspondance, que Maia, de 13 à 18 ans, a envoyé de Beyrouth à sa meilleure amie partie à Paris pour fuir la guerre civile.

Hors du monde
19 janvier 2022 / Thriller
De Marc Fouchard
Avec Kevin Mischel, Aurélia Poirier, Genevieve Casile
Léo est chauffeur et vit seul dans sa voiture. Il ne s’ouvre au monde qu’à travers sa musique. Un jour, Léo conduit Amélie, une cliente pas comme les autres, danseuse et sourde et pourtant réceptive aux compositions qu’il passe dans sa berline. Mais elle ignore que Léo est un terrible prédateur…

Los Lobos
19 janvier 2022 / Drame
De Samuel Kishi Leopo
Avec Martha Reyes Arias, Maximiliano Nájar Márquez, Leonardo Nájar Márquez
Max, 8 ans et Leo, 5 ans quittent le Mexique pour s’installer à Albuquerque avec leur mère Lucia à la recherche d’une nouvelle vie. En attendant le retour de leur mère chaque soir, qui travaille sans relâche, Max et Leo observent leur nouveau quartier par la fenêtre.

Nomadland de Chloé Zhao

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Date de sortie 09/06/2021 Au cinéma
Durée (01h48)
Titre original Nomadland
Réalisé par Chloé Zhao
Avec Frances McDormand , David Strathairn , Linda May , Swankie , Gay DeForest , Patricia Grier …
Genre Drame
Nationalité États-Unis

 

 

Chloé Zhao sublime son long-métrage

 

 

Synopsis

Après l’effondrement économique de la cité ouvrière du Nevada où elle vivait, Fern décide de prendre la route à bord de son van aménagé et d’adopter une vie de nomade des temps modernes, en rupture avec les standards de la société actuelle. De vrais nomades incarnent les camarades et mentors de Fern et l’accompagnent dans sa découverte des vastes étendues de l’Ouest américain.

Chloé Zhao est une réalisatrice que je découvre tout juste, avec Nomadland, elle en est son troisième long-métrage. En 2017, elle avait signé The Rider, quatre ans après elle signe Nomadland. La réalisatrice adapte l’œuvre de Jessica Bruder, une auteure et journaliste qui a sillonné les routes des Etats-Unis a la rencontre des Nomades, durant trois ans ces derniers avaient tout perdus à la crise économique de 2008, et ils avaient pris la route avec leurs vans. Durant le long-métrage, nous suivons Fern, une habitante d’une petite ville du Nevada, qui a tout perdu après la fermeture de l’usine, qui faisait vivre la ville durant la crise économique. C’est suivi après ça, la mort de l’homme qu’elle aimait et s’est retrouvé a croulé sous les dettes. Depuis elle travaille, ou elle est accepté comme chez Amazon ou elle travaille régulièrement. Puis un jour avec son van, elle prend la route pour être nomade. Deux films cette année pour Chloé Zhao qui a signé chez Marvel, pour le film les éternels. La réalisatrice dirigera probablement une nouvelle version de Dracula, qui sera une relecture du conte sous forme de western futuriste. Avec Nomadland, la réalisatrice, signe un film extrêmement touchant, dans un road-movie émouvant.

En 2008, la crise économique a touché durement les Etats-Unis, dont la petite ville d’Empire l’usine qui faisait vivre cette ville depuis plus de 80 ans a fermé et la ville s’est déserté et a tout perdu. Fern, qui était une habitante, a perdu quelque temps après son mari, et elle a croulé sous les dettes et n’a pu garder sa maison. Pour avoir quelques revenus, elle travaille, chez Amazon par période. Un jour, elle entend parler de Nomade, des personnes qui ont prit la route pour sillonner l’Ouest des Etats-Unis. Une de ses collègues d’Amazon lui demande si elle veut rejoindre les nomades, si elle décline l’offre au début, elle finit par accepter. Sur la route qu’empruntent les nomades, Bob Welles offre un système de soutien et a formé une communauté à ses compagnons Nomades. Tous ont perdu quelque chose, comme Fern durant son périple elle va faire des rencontres, qui vont changer sa vie et se sentira proche de Dave, dont lui aussi aime la présence de cette dernière. Lorsque son van tombe en panne, elle doit travailler, à nouveau, car le coût des réparations du véhicule est élevé, mais elle n’a pas d’autre choix car elle vit dedans. Nomadland nous éblouit par ses sublimes images, grâce à une photographie de Joshua James Richards, qui officie également en chef décorateur du long-métrage. Le film véhicule beaucoup d’émotion, grâce des plans contemplatifs d’une grande beauté. Chloé Zhao gère sa mise en scène, en mettant vraiment bien en avant le personnage de Fern. Nomadland est un film, qui aura marqué l’année 2021 malgré le fait qu’il était repoussé à cause de la crise sanitaire.

Les personnages de Nomadland sont très bien écrits, c’est d’ailleurs l’une des qualités du film qu’on retiendra le plus. Tout d’abord, c’est le personnage de Fern, auquel on portera le plus d’intérêt, elle est le personnage principal. Une femme triste, qui porte le poids du passé sur elle, entre deuil et une ville qu’elle a vu mourir. Elle voit très peu sa sœur, mais reste proche d’elle d’une certaine manière. Chloé Zhao signe l’écriture du scénario, car en plus d’écrire le personnage de Fern merveilleusement bien, elle gère également le traitement des autres comme Dave par exemple. Bob Wells est touchant, surtout quand il raconte pour quelle raison il a offert ce système de soutien un récit plein d’émotion. Dans son récit, Chloé Zhao s’inspire de la crise économique de 2008, en prenant comme inspiration principale le livre de Jessica Bruder, ou cette dernière durant trois ans était allée a la rencontre des nomades. Chloé Zhao livre une palette de personnages, tous aussi intéressants les uns que les autres, ou ils livrent des prestations sincères. Frances McDormand interprète Fern, la comédienne officie également en tant que productrice du film. David Strathain joue Dave, un personnage attachant. On pourra aussi retenir les prestations de Gay DeForest, Linda May ou encore Charlène Swankie. Nomadland est une œuvre forte, ou Chloé Zhao, mais en valeur une Frances McDormand exceptionnelle.

 

Bande annonce

Scream (2022) de Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett

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Date de sortie 12/01/2022 Au cinéma
Durée (01h54)
Titre original Scream
Réalisé par Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett
Avec Neve Campbell , Courteney Cox , David Arquette , Melissa Barrera , Jenna Ortega , Jack Quaid , Mikey Madison , Dylan Minnette , Jasmin Savoy Brown , Mason Gooding , Sonia Ben Ammar , Marley Shelton , Kyle Gallner , Reggie Conquest , Chester Tam , Roger L. Jackson
Genre Horreur
Nationalité États-Unis
Musique Brian Tyler

 

Qui est derrière le masque?

Synopsis

Vingt-cinq ans après que la paisible ville de Woodsboro a été frappée par une série de meurtres violents, un nouveau tueur revêt le masque de Ghostface et prend pour cible un groupe d’adolescents. Il est déterminé à faire ressurgir les sombres secrets du passé.

Il y a 25 ans de ça, Wes Craven relancer la mode des slashers avec Scream, le succès est tel qu’il ne s’arrêtera pas puisqu’il y aura 3 autres films à suivre dont le dernier date de 2011. En relançant le slasher à sa façon Wes Craven a également, réussi relancer le genre horrifique qui se faisait rare depuis quelques années. Des slashers ont suivi Scream, mais n’ont jamais eu le même impact, il eut Urban Legend et Souviens-toi l’été dernier, qui ont même eu le droit a des suites. Avec la mort de Wes Craven en 2015, il y avait peu d’espoir sur le retour de la franchise, et pourtant… Il eut des noms de réalisateurs, qui furent évoqués pour relancer la franchise, même le producteur Jason Blum avait été cité, pour produire, mais finalement, ce fut pour relancer Halloween. Pour reprendre cette franchise qu’est Scream, il fallait des réalisateurs qui connaissaient bien la franchise, ce furent donc deux réalisateurs Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett. Les deux gars connaissent le genre horrifique, ils avaient précédemment travailler ensemble sur Wedding Nightmare, qui était sortie en 2019. Quoi de mieux que de faire revenir les anciens comédiens, pour relancer tout ça, avec en plus une nouvelle bande de jeunes. Nouvel opus, nouveau tueur, et du sang et une fois encore l’effet scream fonctionne, moins parce que Wes Craven n’est plus là, mais il y a des ingrédients présents qui font plaisir, mais d’autres moins. Mais sinon quel est votre film d’horreur préféré ?

 

 

[SPOILERS]

Tara est seule chez elle, lorsque le téléphone sonne, elle répond, une voix étrange se fait passer pour une connaissance de sa mère. Mais il s’avère au cours de la conversation, que cette voix d’homme deviens menaçante, il demande à Tara de jouer, a un jeu de question sur les films Stab. Si elle ne répond pas juste, il la tuera, la jeune fille commence à avoir peur, elle sait que tout ça est loin d’être une plaisanterie. Au fil du jeu, Tara perd le contrôle et le tueur pirate le système de sécurité de la maison, et peu ainsi rentrer comme il veut. À présent, elle n’est pas seule, dans la maison, le tueur qui l’avait déjà blessé avant parvient a poignarder la jeune femme, à plusieurs reprises. Tara a survécu, elle est à l’hôpital, sa sœur Sam est prévenu et se rend à Woodsboro avec son copain Ritchie, qui a tenu à l’accompagner. Mais le tueur n’en a pas fini, quand il tue un type sortie d’un bar de la ville.

Ghostface est de retour a Woodsboro avec un nouveau tueur, sous le masque Sam et Ritchie vont a la rencontre de Dewey Riley, qui n’est plus shérif de la ville, et qui n’est plus en couple avec Gale, car elle voulait prendre une nouvelle direction dans sa vie professionnelle. Dewey refuse d’apporter son aide, mais s’y voit contraint et il prévient Sidney, que ça recommence, mais cette dernière ne compte pas venir, elle a deux enfants et elle est mariée, mais reste à l’affût. On apprend alors que Sam, est la fille de Billy Loomis, et qu’elle a des visions de son père, quand elle l’apprend a sa soeur cette dernière lui en veut. Mais pour ce qui est de Ghostface, il n’en a pas fini, car il a pris pour cible une bande de jeunes proche de Tara, et beaucoup trépasserons, au passage de Ghostface. Chaque apparition de Ghostface, en impose la scène d’ouverture particulièrement ou Tara tente de fuir, en rampant au sol le tueur derrière elle, apparaît de façon iconique, une séquence vraiment sensationnelle.

La scène d’ouverture rappellera, celle du premier film, car évidemment, c’est un hommage au film de Wes Craven. Sauf que dans cette dernière, la victime ne meurt pas ce qui la différencie vraiment des autres films Scream, car dans les volets précédents, les victimes mourraient dans les scènes d’ouverture. Ce nouveau volet débarque onze ans, après Scream 4, le film aurait du sortir l’année dernière, après onze ans on est content de retrouver Dewey, Gale et Sidney. Gale revient a Woodsboro en apprenant les meurtres, elle revoit Dewey et compte bien parler des meurtres pour son travail, ce qui n’étonne guère Dewey. Après onze ans, il fallait bien se douter que l’un des personnages meure et c’est Dewey, qui mourra dans une scène extrêmement violente, ou le tueur lui déchire la colonne vertébrale puis l’achève définitivement. Une scène difficile, car c’est Dewey et c’est un personnage de la saga que l’on connaît bien et qui a survécu a chaque épisode, et qui hélas mourra. La mise en scène des deux réalisateurs, reste classique, mais respecte, les codes de la franchise en rendant hommage. Puis ils savent mettre Ghostface en valeur, ils arrivent a le rendre iconique, comme la scène où il tue l’homme qui sort du bar, avec un plan vraiment réussi. Pour ce qui est du scénario, ce n’est pas Kevin Williamson, mais il officie en tant que producteur.

James Vanderbilt et Guy Busick, sont au scénario du long-métrage, une écriture qui reste très classique avec des personnages peu développer concernant les nouveaux surtout. Sam, qui est en réalité la fille de Billy Loomis, paraît tiré par les cheveux, car il n’avait jamais était évoqué qu’il avait eu un enfant dans les films précédent. L’identité du tueur reste caché assez longtemps, en réalité, il y a deux assassins, sauf que pour l’un deux, ça reste un peu prévisible. Globalement, ça reste assez fainéant, au scénario, les personnages sont peu intéressants au final. On est ravi cependant de revoir David Arquette, Courteney Cox et Neve Campbell qui n’apparaissent que très peu finalement. Dans les nouveaux, on n’y retrouve : Melissa Barrera qui joue Sam Carpenter, Jenna Ortega joue Tara la sœur de Sam. Jack Quaid interprète Ritchie, le copain de Sam. Dylan Minnette joue Wes, le fils de la shériff Judy. Marley Shelton présente dans Scream 4, reprend son rôle ou bizarrement on apprend qu’elle a un fils. On ne peut sortir entièrement satisfait, de ce nouvel opus de Scream, car même si le scénario dispose parfois de bonnes idées, il reste basique et fainéant. La réalisation de Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett, savent rendre Ghostface iconique et savent surprendre, dans les scènes de meurtres parfois très brutales, hélas les défauts sont trop important pour lui donner plus de crédits.

 

Bande annonce