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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

Sans un bruit 2 de John Krasinski

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Date de sortie 16/06/2021 Au cinéma
Durée (01h37)
Titre original A Quiet Place Part II
Réalisé par John Krasinski
Avec Emily Blunt , John Krasinski , Millicent Simmonds , Noah Jupe , Cillian Murphy , Djimon Hounsou …
Genre Science-fiction, Horreur
Nationalité États-Unis

 

Ne faire toujours aucun bruit…

 

Synopsis

Après les événements mortels survenus dans sa maison, la famille Abbot doit faire face au danger du monde extérieur. Pour survivre, ils doivent se battre en silence. Forcés à s’aventurer en terrain inconnu, ils réalisent que les créatures qui attaquent au moindre son ne sont pas la seule menace qui se dresse sur leur chemin…

Le succès de Sans un bruit, ne pouvait qu’amener a une suite et donc seulement trois ans plus tard débarque donc le second volet. Prévu début 2020 au début, avec la crise sanitaire le film se voit repoussé plus d’un an après. Le film est toujours réalisé par John Krasinski qui est à l’origine du succès du premier, et la franchise est loin d’être terminée, puisque apparemment Jeff Nichols pourrait reprendre la franchise en main pour un volet pour le moment. Le film ne reprend pas tout à fait, là où c’est stopper le premier film puisque ce dernier démarre là où tout a débuté. Tout commença un jour comme les autres, dans une petite ville des Etats-Unis, puis un jour des boules de feux firent leurs apparitions dans le ciel apportant des créatures. Une scène d’ouverture qui marquera ainsi les origines de ce monde, et ce pourquoi il est comme ça.

Le premier film, c’était terminé, a la mort du père qui avait dû se sacrifier afin de sauver sa famille, ils étaient dans une ferme ou ils avaient élu domicile, ils avaient installé une petite installation pour leur sécurité. Désormais, Evelyn et ses trois enfants, doivent se résoudre à quitter cette ferme pour aller ailleurs sans savoir vraiment où. Marchant pied nu pour leur sécurité, ils marchent longuement jusqu’à ce qu’ils tombent dans un piège alertant les créatures. Le fils d’Evelyn est coincé dans un piège à ours, et Evelyn le libère à temps. Tous les quatre, sont sauvées par un homme qui les conduit à un abri à l’intérieur d’une usine désaffectée. L’homme en question est : Emmett un des anciens habitants ou vivait Evelyn et son mari. La femme de ce dernier est décédée ainsi, que ses deux garçons. Quand la fille d’Evelyn décide de partir en cachette de sa mère, car elle a décrypté un message d’après une chanson, Marcus révèle à sa mère le plan de sa fille. D’après le message, celui-ci révèle que des survivants seraient sur une île. Evelyn qui doit veiller sur ses deux enfants, envoi Emmett cherché sa fille pour qu’il la ramène, il accepte et part à sa recherche. Il arrive juste à temps avant que cette dernière ne fassent tuer, par une créature. Alors qu’il compte la ramener auprès de sa mère, cette dernière, refuse et compte aller jusque au bout. Emmett et Regan décident alors de faire route ensemble, pour se rendre à cette soi-disant île. Alors qu’ils arrivent sur la berge avec des bateaux, ils sont pris au piège par des personnes qui sont loin d’avoir de bonnes intentions. Ce qui séduit avec les deux films, de John Krasinski, c’est le concept plutôt intelligent. Sans un bruit 2 parvient étonnement à faire aussi bien que son prédécesseur, pas pour tout le monde évidemment, mais personnellement, ce fut le cas pour moi. La recette fonctionne encore vraiment bien, on a des scènes de tensions très efficaces ou le suspense est quasi-omniprésent. On voit clairement une évolution évidente, dans la mise en scène de John Krasinski où l’on s’aperçoit que le réalisateur maîtrise mieux sa caméra que film précédent. La fin du film, nous montre que tout est loin d’être terminé.

Une fois de plus John Krasinski est au scénario du long-métrage, et explore la peur de nos personnages dans un traitement parfaitement développé. La peur est un des thèmes les plus abordé durant le film, il est d’ailleurs très important. La peur entoure les protagonistes, qui sont les créatures, mais on découvre aussi que même dans un monde ou on ne doit faire aucun bruit, l’être humain est toujours aussi mauvais quand il s’agit de sa survie. Ce nouvel nous permettra de découvrir, un nouveau personnage celui d’Emmett qui a du faire le deuil de sa femme et ses fils. C’est un personnage attachant, pour qui on a beaucoup d’empathie. Evelyn est toujours très intéressante dans son traitement, une femme courageuse qui doit protéger ses enfants face à ce monde hostile. Cependant, des passages auraient pu être évités, comme Marcus qui sort de sa cachette pour explorer les lieux un risque inutile qui aurait pu être évité. Regan sa grande sœur aussi, dans une séquence dans un wagon abandonner dispose d’une scène, qui aurait pu être évitée surtout qu’ils connaissent les risques. Mise à part ça, le scénario dispose de bonnes idées malgré tout comme cette île où il y a des survivants. Emily Blunt livre encore une excellente prestation, ravi de voir Cillian Murphy comédien que j’admire beaucoup dans le rôle d’Emmett. Djimon Hounsou est aussi présent, dans un temps de présence très court. On pourra saluer les prestations de Millicent Simmonds jouant Regan et Noah Jupe dans le rôle de Marcus, des jeunes comédiens talentueux. Après trois ans d’attente, ce nouvel opus de sans un bruit est plutôt une bonne surprise, et le concept est encore efficace.

 

Bande annonce

Américan Nightmare 5 : Sans limites de Everardo Gout

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Date de sortie 04/08/2021 Au cinéma
Titre original The Forever Purge
Réalisé par Everardo Gout
Avec Josh Lucas , Ana de la Reguera , Tenoch Huerta , Will Patton , Leven Rambin , Cassidy Freeman…
Genre Horreur, Thriller
Nationalité États-Unis
Musique The Newton Brothers

 

La purge continue …

Synopsis

Adela et son mari Juan habitent au Texas, où Juan travaille dans le ranch de la très aisée famille Tucker. Juan gagne l’estime du patriarche Caleb Tucker, ce qui déclenche la jalousie de Dylan son fils. La matinée suivant le déchainement nocturne de violence annuelle, un groupe masqué attaque la famille Tucker, dont la femme de Dylan, et sa sœur, forçant les deux familles à s’unir et organiser une riposte alors que le pays entier sombre dans la spirale du chaos et que les États-Unis se désagrègent petit à petit autour d’eux.

La saga The Purge n’est pas prête de s’arrêter nous en sommes déjà a cinq films, dont une série de deux saisons. Si le film se vend bien, c’est que Jason Blum est à la production de la franchise puis c’est aussi le concept, même si ce dernier est mal exploité depuis le début. James DeMonaco est celui qui a créé la franchise, il a réalisé les trois premiers films, après ça pour lui ce n’était pas suffisant, mais il a passé la caméra un quelqu’un d’autre pour raconter les origines de la purge. On croyait la purge terminée avec le troisième film, mais comme ça fonctionne bien pourquoi s’en privé. Ce qui a toujours été le problème avec cette franchise, c’est que même si le concept est bon il a toujours était mal exploité, même si ça reste intéressant d’une certaine manière, c’est dommage de n’en rester qu’à ça alors qu’il y avait matière à faire. On ne va pas remuer le couteau dans la plaie, car cela a été déjà dit, toujours, est-il qu’un nouvel épisode revient cette année avec un nouveau réalisateur.

C’est le réalisateur mexicain, Everardo Gout qui se colle a la réalisation et la plupart du casting est de nationalité mexicaine. Le réalisateur signe son deuxième long-métrage, après un premier connu surtout au Mexique juste après ce premier film, il participe à la réalisation de quelques séries comme : Luke Cage, Mars, Banshee ou encore Snowpiercer. Il n’a pas signé beaucoup de films, mais avec ce nouvel opus d’American Nightmare, il sait plutôt ce qu’il fait. L’ambiance est différente car à la différence des autres films de la franchise tout se passe en plein jour, car une fois l’heure ou est censé se finir la purge d’autre veulent continuer sans jamais s’arrêter. Nous avons peut-être avec ce cinquième volet l’un des plus aboutis de la franchise, car cette fois-ci la purge a prit des proportions inattendues plongeant le pays dans le chaos. Ce nouvel opus American Nightmare est une plongée, dans une Amérique dans toute son horreur comme les autres épisodes, mais en pire.

Adela et Juan ont quitté le Mexique et vivent maintenant aux Etats-Unis dans le Texas, elle travaille dans une usine quant à lui, il travaille au ranch des Tucker. Juan gagne l’estime du patriarche de cette famille très bien aisée, et Dylan le fils est jaloux. Cependant, sa femme est enceinte et il est préoccupait par l’approche de la nouvelle purge annuelle. Quand cette dernière approche Adela et Juan se protège, avec d’autres personnes, tandis que Dylan et sa famille se cloîtrent chez eux. Il y aura eu beaucoup de morts, mais Dylan et sa famille ont survécu ainsi qu’Adela et Juan. Mais quelque chose ne va pas, apparemment la purge continue lorsque qu’un groupe attaque la famille Tucker. Adela, elle tombe dans un piège, mais elle est sauvée par Darius. Quant a Dylan après avoir été secouru par Juan et T.T, ils fuient tous avec le camion. Ils apprennent plus tard qu’ils n’ont que quelques heures, pour rejoindre la frontière du Mexique, car ces derniers on décider d’ouvrir les frontières afin d’aider ceux qui veulent échapper a la purge.

 

Entre road-movie et film post-apocalyptique Américan Nightmare 5, ne donnait clairement pas envie avec sa bande-annonce et pourtant, ce n’est pas mauvais du tout. Ce n’est pas toujours très bon, car la photographie et quelques fois franchement pas terribles. Le réalisateur maîtrise beaucoup de choses, comme un plan-séquence vraiment réussi il est court, mais réussi à convaincre que ce réalisateur n’est pas un manche. C’est un plan-séquence certes court, mais immersif, car on suit les protagonistes principaux, au sein d’une guerre en pleine rue. Comme dit un peu plus haut, la plupart des scènes se déroule en plein jour, quelques-unes se déroulent de nuit surtout dans la dernière partie du film. Everardo Gout gère assez sa mise en scène, car beaucoup de choses se passent, on y voit clairement le chaos qui règne aux Etats-Unis, des plans large nous montre l’étendue de ce que le pays est devenue un pays en guerre provoqué par les dirigeants. Même l’armée n’est pas assez puissante, face à tout ça.

James DeMonaco garde un œil sur la franchise, car il est à l’écriture du scénario au côté du réalisateur Everardo Gout le réalisateur des trois premiers films a bien fait évoluer son récit. Tout d’abord, l’intrigue se déroule dans une grande partie du pays, et le film lorgne entre road-movie et post apocalyptique. L’Amérique est en feu, et la violence est à son paroxysme. Les personnages sont peu développés, pour laisser place à l’évolution de ce pays loin d’être un rêve. Tout ça a bien évidemment un impact sur les personnages, c’est bien pour ça qu’on n’y porte un peu d’intérêt tout de même. On peut y voir une critique sur le pays, ou l’écriture le pointe encore plus du doigt qu’avant. L’immigration est abordée, comme ces purgeurs qui veulent se débarrasser de tous les immigrés en prenant les choses en main. Le film aborde également le racisme, auquel sont confronté certains personnages. Rien qu’avec ce nouvel opus, on voit qu’il y a de l’évolution au niveau de l’écriture, et ce n’est pas parfait loin de là. Mais il y a clairement des efforts, depuis les autres films de la franchise. Ana de la Reguera joue Adela et Tenoch Huerta interprète Juan, ce sont d’ailleurs les deux personnages les plus intéressants. On n’y voit également Will Patton, mais peu a l’écran. Puis Josh Lucas interprète Dylan Tucker, ou sa prestation reste moyenne. Sans être un grand film American Nightmare 5 : sans limites, reste une agréable surprise, toujours sous-exploité, mais intéressant sur de nombreux aspects.

 

Bande annonce

VENOM 2: Let There Be Carnage Bande Annonce VF # 2

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Date de sortie 20/10/2021 Au cinéma
Titre original Venom : Let There Be Carnage
Réalisé par Andy Serkis
Avec Tom Hardy , Woody Harrelson , Michelle Williams , Reid Scott , Naomie Harris , Stephen Graham , Tom Holland , J.K. Simmons
Genre Science-fiction, Action, Super-héros, Marvel
Nationalité États-Unis

Synopsis

La suite de Venom, au sein de laquelle le redoutable tueur en série complètement fou Cletus Kassady entre en scène, et devient le super-vilain Carnage.

HOUSE OF GUCCI Bande Annonce VF (2021)

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Date de sortie 24/11/2021 Au cinéma
Titre original House of Gucci
Réalisé par Ridley Scott
Avec Lady Gaga , Adam Driver , Al Pacino , Jared Leto , Jack Huston , Reeve Carney , Jeremy Irons , Camille Cottin , Robert De Niro
Genre Drame, Crime
Nationalité États-Unis

 

 

Synopsis

Retour sur l’assassinat de Maurizio Gucci le 27 mars 1995, petit-fils héritier de Guccio Gucci, le fondateur de la célèbre marque de luxe italienne. Sa future ex-femme, Patrizia Reggiani, a commandité son meurtre afin de toucher la part d’héritage qui lui revenait avant que Maurizio se remarie avec Paola Franchi.

Bloody Milkshake de Navot Papushado

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Date de sortie 21/07/2021 Au cinéma
Durée (01h54)
Titre original Gunpowder Milkshake
Réalisé par Navot Papushado
AvecKaren Gillan , Lena Headey , Carla Gugino , Michelle Yeoh , Angela Bassett , Paul Giamatti…
Action, Thriller
Nationalité États-Unis

 

Distribution de raclées

Synopsis

Sam n’est encore qu’une petite fille lorsque sa mère Scarlet, tueuse à gages, est contrainte de l’abandonner pour la protéger. Bien des années plus tard, Sam a suivi les traces de sa mère disparue et est elle-même devenue une tueuse à gages hors pair, travaillant pour la Firme. Un soir, lors d’une mission à haut risque, Sam se retrouve face à un dilemme : rester loyale à la Firme, ou sauver la vie d’une petite fille de huit ans. Commence alors une cavale survoltée qui conduira Sam à retrouver sa mère et ses anciennes associées. Mère et fille unies de nouveau, Sam et Scarlet se lanceront alors dans une lutte sans merci contre un ennemi commun redoutable.

Le réalisateur Israélien Navot Paupushado en est encore à ses débuts, avec le film Bloody Milkshake. En tête d’affiche Karen Gillan, qui avait été découverte dans Jumanji : bienvenue dans la jungle, dans ce film elle se retrouve en héroïne principale. L’histoire d’une jeune tueuse a gage, comme sa mère a l’époque qui doit se confronter a des gangsters qui ne veulent que sa mort. Autant vous le dire, tout de suite ce n’est pas une écriture extraordinaire, loin de là, car c’est même plutôt simple. Le film veut surtout montrer de la baston, des femmes qui casse des têtes et a ce niveau-là ça fonctionne bien. Il y a de bonnes giclées de sang, ça se prend même à la John Wick sans en avoir l’audace même si les chorégraphies de ce Bloody Milkshake sont chouette. Étant un film d’action avant tout, le film fait de l’humour quand même ce qui le rend amusant. Le film aura eu le droit à une sortie dans les salles, mais aux Etats-Unis, il passe en plus par la case Netflix. Un film fun pour l’été, Bloody Milkshake semble être le film idéal pour un régal visuel avant tout.

 

Bloody Milkshake est une histoire de tueuse à gage, Sam une jeune femme en est une les contrats lui sont filé par « la firme » une organisation composée d’hommes qui donne des ordres a des tueurs chevronnés. Sam connaît bien son job, sa mère en était une il y a quinze ans, elle a abandonné sa fille pour la confier a Nathan. Ce Nathan a fait de Sam une tueuse à gage, comme l’était sa mère. Lors d’une mission Sam tue, le fils d’un grand gangster, la firme décline alors toute responsabilité et ne peut protéger Sam, car les gangsters ont le but de la tuer. Dans le même temps, Sam doit protéger une petite fille de huit ans, dont Sam a tué son père, car il avait dérobé une valise d’argent appartenant à la firme. Il ne reste qu’une solution pour Sam rejoindre des vieilles amies de sa mère, qui sont aussi des tueuses, dont leur sanctuaire se situe dans une bibliothèque et dont ces dernières sont prêtes a apporter leur aide. Ce qui est plaisant dans Bloody Milkshake, c’est son visuel avant tout dont un petit plan-séquence au ralenti efficace. Les qualités techniques du film, sont là pour nous montrer qu’il y a quand même une certaine maîtrise. Avec une courte carrière, le réalisateur Navot Papushado, prouve qu’il sait faire de bonnes choses. Une mise en scène survitaminée, avec quelques giclées d’hémoglobines. Le film ne sera certainement pas le film de l’été, mais reste intéressant dans ce qu’il propose.

Navot Papushado et Ehud Lavski, sont a l’écriture du scénario et ce n’est certainement pas ça qu’on retiendra le plus. Cependant, même si ça reste simple, on porte un peu d’intérêt concernant le traitement des personnages. Cette jeune femme du nom de Sam, reste tout de même intéressante dans son développement. Cette dernière abandonnée étant jeune, qui se retrouve recueilli par un homme qui n’est même pas son père, car ce dernier fut assassiné quelques années avant. On retiendra également des situations amusante, comme celle ou Sam a les bras paralysés se retrouvant avec des armes scotchées aux mains pour zigouiller des hommes de Nathan, pas très malin. Karen Gillan est l’interprète de Sam, ayant le talent de sa mère interprété par Lena Headey. Au casting également Michelle Yeoh, Carla Gugino, Angela Bassett ou encore Paul Giamatti. Bloody Milkshake est un honnête divertissement, si vous aimez voir de la baston et un peu d’hémoglobines.

 

Bande annonce

En août sur Netflix

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Un nouveau mois et donc de nouveaux ajouts, 10 cloverfield Lane revient sur le catalogue une occasion pour découvrir ou re-découvrir ce très bon film de la franchise. Yves Saint Laurent avec Pierre Niney, sera disponible dès le 1er août ainsi que les dispensables World Trade Center et Rampage. Quelques films, quelques séries et diverses choses, seront ajoutés ce mois-ci voir la liste ci-dessous.

 

 

LE 1ER AOÛT

10 cloverfield Lane
Yves Saint Laurent
Our Ladies
Contrôle parental
Rampage – Hors de contrôle
The souvenir
Les deux amis
L’envolée sauvage
I missed you
World Trade Center
La souris
Time and Tide
Sherlock Gnomes

LE 3 AOÛT

Ovnis, classés top secret – Saison 1
Ijé – The Journey
Pray Away : désirs martyrisés
Shiny_Flakes : le petit baron du darknet
LE 4 AOÛT
Control Z – Saison 2
AftermathCar Masters : de la rouille à l’or – Saison 3
Cocaïne Cowboys : les rois de Miami – Mini-série
En cuisine avec Paris Hilton
76

LE 5 AOÛT

The Old Ways

LE 6 AOÛT

Navarasa : neuf émotions – Saison 1
Hit & Run – Saison 1
Vivo

LE 8 AOÛT

Le transporteur 3

LE 9 AOÛT

Shaman King

LE 10 AOÛT

Gabby et maison magique – Saison 2
L’envers du sport : Bagarre générale en NBA

LE 11 AOÛT

The Kissing Booth 3
Lego Ninjago : le film
La brigade des délices – Saison 1

LE 12 AOÛT

Monster Hunter : Legends of the guild
Riverdale – Saison 5 Partie 2
AlRawabi School for girls
Lokillo : nada es igual

LE 13 AOÛT

Valeria – Saison 2
Beckett
Son royaume – Saison 1
Disparu à jamais (Mini-série)
Fast & Furious : les espions dans la course – Saison 5
Brand New Cherry Flavor (Série)

LE 15 AOÛT

The World is yours
Downton Abbey – L’intégrale
Scream Girl
Le monde est à toi
Ocean 8Hitler et la course à la bombe atomique

LE 17 AOÛT

L’envers du sport : une boxeuse en enfer
L’incroyable famille Kardashian – Saison 5
LE 18 AOÛT
Black Island
Journal d’une aventure New Yorkaise
Tellement beau
Dennis Nilsen : Mémoires d’un meurtrier

LE 20 AOÛT

Sweet Girl
Directrice
The Loud house movie

LE 23 AOÛT

L’intégrale de Mr Robot
The Witcher : Le Cauchemar du Loup
Tomb Raider

LE 24 AOÛT

Oggy Oggy

LE 25 AOÛT

Post mortem : Personne ne meurt à Skarnes

Clickbait

LE 26 AOÛT

Edens Zero
LE 27 AOÛT
Il est trop bien

LE 29 AOÛT

Nevertheless

LE 31 AOÛT

L’étincelle du bonheur avec Marie Kondo
Good girls – Saison 4

Un papa hors-pair de Paul Weitz

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Date de sortie 18/06/2021 Sur Netflix
Durée (01h49)
Titre original Fatherhood
Réalisé par Paul Weitz
Avec Kevin Hart , Alfre Woodard , Melody Hurd , Teneisha Collins , Rodney Alexandre , Paul Reiser …
Genre Comédie Drame
Nationalité États-Unis

 

Une histoire de papa

 

 

 

 

Synopsis

Dans cette histoire vraie aussi drôle que touchante, Kevin Hart interprète un veuf qui découvre l’un des boulots les plus durs au monde : la paternité.

J’avoue ne pas être vraiment un fan de Kevin Hart, cet acteur qui jusque-là ne s’illustre que dans la comédie. Mais cette année, le comédien a prouvé qu’il avait du talent, pour interpréter des rôles dramatiques dans le nouveau film de Paul Weitz « un papa hors-pair« . Le comédien y interprète un père de famille, qui doit faire face à la mort soudaine de sa femme, qui a mis au monde une petite fille. C’est une belle histoire, avec une réalisation simple, mais dont on prend plaisir à voir. Paul Weitz, le réalisateur, livre une mise en scène qui n’en fais pas des tonnes, sans tomber dans la mièvrerie, il réussit à émouvoir. Le film est tiré d’une histoire vraie qu’à vécu Matthew Logelin, qui en a écrit un livre adapté aujourd’hui en film. Une adaptation qui a tellement intéressé Barack Obama et Michelle Obama, qu’ils en sont producteurs du film. Kevin Hart, le comédien principal du film, est également producteur du film. Le film est disponible sur Netflix, mais la plate-forme de streaming, a produit quand même le film avec Bron Pictures, Sony Pictures ou encore TriStar Pictures. Un film agréable, avec un casting impeccable ou l’émotion gagne vite ou Paul Weitz signe peut-être bien son meilleur film.

 

Matt et Liz vont bientôt être parents, et quand ce jour arrive, ils sont les plus heureux, mais hélas, Liz développe une maladie et elle décède brutalement.  Matt est effondré et lors de la sépulture tous tente de le réconforter. Matt sait qu’il va devoir élever sa fille seul, et qu’il n’a aucune expérience, sa mère et sa belle-mère pensent qu’il ne sera pas capable d’élever cette dernière seule. Sa belle-mère lui demande même de déménager pour vivre dans sa ville natale, mais pour lui c’est hors de question d’autant plus que son travail est ici. Matt élève alors sa fille seul, mais doit en même temps surmonter la mort de sa femme. Les années passent, et Matt même si y a des difficultés arrive très bien à éduquer sa fille. Ses deux meilleurs amis sont là, et viennent chaque semaine pour jouer chez lui. Puis d’autres amis lui présente une jeune femme, elle se nomme Liz, comme sa femme, il sympathise rapidement avec et se rapproche un peu plus chaque jour. Dans ce film ce qu’on l’on retiendra tout d’abord c’est la prestation de Kevin Hart, il faut dire que pour interpréter un rôle dramatique le comédien s’en sort très bien. C’est une belle histoire, avec une réalisation simple, mais dont on prend plaisir à voir.

Paul Weitz et Dana Stevens adaptent l’œuvre de Matthew Logelin, l’homme qui a vécu cette histoire touchante. Ils y développent très bien les personnages, Matt est celui qui a le plus d’importance. Un homme qui doit faire le deuil de sa femme, et élever sa fille seul tandis qu’on ne le croit pas capable et pourtant. Une écriture abordant le deuil, mais aussi la paternité et l’amour. Matt doit éduquer sa fille sans aide, et c’est ce qu’il souhaite, on y voit ainsi que même seul, il arrive à s’occuper de sa fille et à l’élever comme il faut. On voit le personnage de Matt très bien évoluer, et qu’il tient parfaitement son rôle de père. Un papa hors-pair même s’il possède quelques scènes comiques, et surtout un film dramatique. Kevin Hart tient peut-être son meilleur rôle, il livre une incroyable prestation émouvante dans le rôle de ce père en deuil qui doit avancer pour sa fille. Paul Reiser tient le rôle du patron a Matt, un comédien qu’on voit peu. Un papa hors-pair est sur Netflix, et s’il y a un film à voir sur la plateforme de streaming, c’est celui-ci.

 

Bande annonce

Old de M. Night Shyamalan

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Date de sortie 21/07/2021 Au cinéma
Durée(01h48)
Titre original Old
Réalisé par M. Night Shyamalan
Avec Gael García Bernal , Vicky Krieps , Alex Wolff , Thomasin McKenzie , Eliza Scanlen , Aaron Pierre , Abbey Lee , Nikki Amuka-Bird , Ken Leung , Rufus Sewell …
Genre Fantastique
Nationalité États-Unis
Musique Trevor Gureckis

 

Coup de vieux sur une plage

 

Synopsis

En vacances dans les tropiques, une famille s’arrête pour quelques heures sur un atoll isolé où ils découvrent avec effroi que leur vieillissement y est drastiquement accéléré et que leur vie entière va se retrouver réduite à cette ultime journée.

Ce que j’aime chez M. Night Shyamalan, c’est que c’est un cinéaste qui se renouvelle a chacun de ses films. Après un passage à vide avant Split, le réalisateur nous reviens avec ce qu’il sait faire de mieux. Le retour du cinéaste avec Split en avait surpris plus d’un, car c’était tout simplement la suite de l’un de ses plus grands succès « Incassable« . Même si Glass fut moins bien accueilli il en reste néanmoins un film loin d’être mauvais, puis le réalisateur avait annoncé après Glass qu’il enchaînera sur le tournage de deux films. Le premier est donc Old, un projet ambitieux ou le réalisateur adapte la bande dessinée française le château de sable de Pierre Oscar Levy et Frederik Peeters. Un récit fantastique sous forme de huis-clos, ou des vacanciers se retrouvent coincé sur une plage qui accélére leur vieillissement, en une journée pour certains ça sera le dernier jour de leur vie. Comme la plupart de ses films, le réalisateur est au scénario même si l’idée de base originale n’est pas de lui. Si le talent du réalisateur est présent, le film dispose d’un très bon casting comme Gael Gracia Bernal, Vicky Krieps, Alex Wolff et la révélation Thomasin McKenzie découverte dans Leave No Trace ou encore Jojo Rabbit. Les admirateurs du travail de M. Night Shyamalan y trouveront probablement leur compte, tandis que les autres, n’y verront qu’un film de plus du réalisateur. Sans être son meilleur film, le film de Shyamalan est malgré tout éblouissant sur de nombreux aspects et reste donc une découverte dont il ne faut pas passer à côté.

Guy et Prisca vont passer leur vacances dans les tropiques, avec leurs enfants Trent et Maddox. Ils logent dans un magnifique hôtel, ils sont accueillis par le directeur de l’établissement qui leur offre un cocktail d’accueil. Même si tout semble aller pour le mieux pour cette famille, il n’en est rien, car Guy et Prisca sont sur le point de se séparer, puis elle est atteinte d’une tumeur et les enfants ne sont au courant de rien. Le lendemain lors du petit-déjeuner, le directeur de l’hôtel leur parle d’une plage unique et cachée et que si la famille le veut bien, il leur organise une journée sur les lieux. La petite famille accepte la proposition, et son conduit là-bas en bus. Une autre famille les accompagne, un couple et leur petite fille. Avant d’être sur la plage, ils doivent traverser, un chemin entre les roches une fois sur la plage l’endroit paraît paradisiaque. Un homme est déjà sur place, il paraît très étrange la femme avec qu’il était parti nager a disparu. Peu de temps après un autre couple les rejoint, cet endroit, qui ressemble au paradis, devient vite un enfer quand les enfants se mettent à vieillir rapidement, la folie emporte Charles un médecin, qui était venu en vacances avec sa femme et sa jeune fille. Le groupe tente de comprendre, ce qui se passe et pourquoi ils sont là.

Car si les enfants vieillissent rapidement, les adultes aussi des rides apparaissent et le pire est à venir. Ils n’ont aucune solution, pour fuir, car dès qu’ils essaient ils s’évanouissent. Une chose les attend tous : mourir de vieillesse, en peu de temps. Le retour de M. Night Shyamalan je l’attendais avec impatience, surtout avec un projet comme celui-ci qui donne envie de s’intéresser a la bande dessinée. Avec son nouveau film, le réalisateur nous plonge clairement dans un film d’horreur, très vite le malaise s’installe dans le film dès que la caméra se pose sur cette plage. Une fois installer dessus le processus de vieillissement commencera, sur les enfants tout d’abord et le temps file a toute vitesse. La folie s’emparera d’un médecin, qui tient des propos incohérents. C’est la mise en scène de M. Night Shyamalan, qui en fait beaucoup elle instaure vraiment un malaise. De sa caméra, il explore de près, la peur des personnages qui n’ont aucune autre issue que leur mort prochaine.

Comme la majorité de ses films, c’est M. Night Shyamalan qui est au scénario du film adaptant l’œuvre de Pierre Osar Levy et Frederik Peeters. Le concept est intelligent avec une adaptation d’un réalisateur comme Shyamalan, ça ne pouvait qu’être intéressant. Il fait de ce film une œuvre avec un traitement des personnages, ou il prend le temps de les développer. Il y a ce père et cette mère de famille, prêt a divorcer qui pourtant, elle est atteinte d’une tumeur. Puis il y a leurs deux enfants, qui vont devoir faire face à leur vieillissement précoce. Le personnage de Charles est inquiétant, ou ses accès de violence sont imprévisibles, sa femme quant à elle ne cherchant qu’à être belle affrontera sa propre vieillesse accélérée. Des personnages livrés a leur propre sort, et qui finalement se confronterons à leur mort très prochaine.

 

C’est en se rendant compte du peu de temps qui leur reste que Guy et Prisca vont finalement se rapprocher, en tentant d’effacer les erreurs du passé. La folie est abordée de manière différente pour Charles et son épouse, alors que lui ira jusqu’à commettre des meurtres, elle par sa beauté qui se dégrade rapidement ne le supporte pas et ira jusqu’à disloqué son propre corps. Shyamalan offre des visions d’horreur dans son film, de par ses mouvements de caméra puis il met du temps à nous montrer comment le temps a changé les personnages. La femme de Charles disloqué est une vision d’horreur, car elle-même fini par se détruire. Le final révélera pourquoi ils sont sur cette plage, et qui sont les responsables sur la raison de leur présence ici. Dès le début personnellement, certains détails m’ont fait méfier de beaucoup de choses et je n’étais pas si loin. Gael Garcia Bernal joue Guy, le père de Trent et Madox. Vicky Krieps interprète la mère, Alex Wolff joue Trent. Thomasin McKenzie interprète Maddox, une actrice révélée dans Leave no Trace. M. Night Shyamalan marque un retour, dans un thriller psychologique réussi hâte de voir le prochain.

Bande annonce

Fear Street – Partie 3 : 1666 de Leigh Janiak

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Date de sortie 16/07/2021 Sur Netflix
Durée (01h53)
Titre original Fear Street Part Three: 1666
Réalisé par Leigh Janiak
Avec Kiana Madeira , Olivia Welch , Benjamin Flores Jr. , Ashley Zukerman , Fred Hechinger , Sadie Sink…
Genre Horreur
Nationalité États-Unis

 

 

La chasse aux sorcières est ouverte

 

Synopsis

Troisième des trois adaptations cinématographiques de la série de livres produite par R. L. Stine. En 1666, une ville coloniale est prise d’une chasse aux sorcières hystérique qui a des conséquences mortelles pour les siècles à venir, et c’est aux adolescents de 1994 d’essayer de mettre fin à la malédiction de leur ville, avant qu’il ne soit trop tard.

Avec le dernier volet de Fear Street, on change radicalement d’ambiance, puisque nous, nous trouvons cette fois en 1666 dans une ville coloniale qui se lance dans une chasse aux sorcières. Leigh Janiak est encore aux commandes de cette suite, et pour conclure l’histoire. Gore oui, mais moins nous ne sommes plus dans le slasher, mais dans un film, de sorcières. Le film se déroule en deux parties, la première la plus longue se passe en 1666, puis la seconde en 1994 année ou nous avons laisser nos héros du premier film. Tout ce conclura donc en1994, ou nous saurons enfin la vérité sur tout ce qui hante cette ville. Dans la deuxième partie juste à la fin Deena avait trouvé la main de la soi-disant sorcière Sarah Fier, et ainsi commencé à voir le passé sur ce qu’avait vécu Sarah Fier avant d’avoir été exécuté. Pour interprété les personnages du passé, ce sont les comédiens des films précédent, pour que l’histoire nous semble plus familière et pour que l’on soit peut-être aussi plus proche des personnages. Sarah Fier sera dans la peau de Deena, et quelques fois, on verra le vrai visage de cette dernière. Un poil décevant par rapport aux deux premiers films, cette conclusion de Fear Street n’est pas mauvaise pour autant bien au contraire, car il y a des idées intéressantes.

Nous sommes en 1666, dans la petite ville coloniale de Union, dans cette petite ville Sarah et Hannah s’aime, elles savent que si les habitants de la ville découvrent leur relation elles seront pendu. Hannah est en plus la fille du pasteur, et cette relation pourrait entacher la réputation de ce dernier. Un soir, alors qu’elles s’embrassent elles sont aperçues par un habitant de la ville, il s’agit de Thomas un jeune ivrogne fou de la ville. Ce dernier ne tardera pas révélé a tout le monde, ce qu’il a vu la mère de Hannah lui interdit de revoir Sarah. Mais le lendemain, le père d’Hannah a un comportement étrange, il semble possédé et exécute plus tard les enfants de la ville en leur arrachant les yeux. Tandis que la nourriture pourrie, et leurs bêtes comme les cochons deviennent carnivores les habitants de la ville sont persuadé qu’un sort a était jeté sur leur ville. Après une longue discussion, les habitants accusent Sarah et Hannah, les deux jeunes femmes fuient tandis qu’elles sont poursuivies par les habitants. Hannah est capturée, mais Sarah arrive à fuir et se réfugie dans les bois, elle frappe dans la maison de Salomon et la cache chez lui. La jeune femme découvrira alors que la vérité, n’est jamais très loin. Le film se déroulera en grande partie en 1666, qui racontera une chasse aux sorcières, tandis que la deuxième partie reviendra en 1994 pour conclure l’histoire. Une fois de plus Leigh Janiak gère sa mise en scène, l’ambiance 1666 est parfaitement retranscrite, la chasse aux sorcières est intéressante, c’est une réalisation qui nous plonge vraiment dans l’époque.

Leigh Janiak, Phil Graziadei et Kate Trefry sont a l’écriture du scénario, ou cette fois, ils se penchent sur une chasse aux sorcières en 1666. On n’y découvre deux jeunes femmes amoureuses dont l’une d’elles est la fille du pasteur, mais le mal va rapidement s’installer dans cette petite ville. Les deux jeunes femmes se voient accusées d’être des sorcières, la peur est évidemment l’un des thèmes abordé dans le film, on décèle cette dernière du point de vue des habitants tétanisé face aux horreurs qu’ils voient. Tout cela nous permet de voir aussi la nature humaine, comme les habitants désignant les mauvaises personnes en accusant les deux jeunes femmes de sorcelleries. On regrettera que le film nous révèle beaucoup trop tôt le véritable coupable, et que cette fin même si elle est amusante est un peu trop facile.  Kiana Madeira joue deux rôles Sarah Fier et toujours Deena, Olivia Scott Welch joue Hannah et Samantha. Benjamin Flores. Jr joue le frère de Deena en 1994, et le frère de Sarah en 1666. Ce dernier volet de la trilogie se révèle intéressant dans sa mise en scène, la conclusion est certes facile, mais le long-métrage reste agréable a regarder.

Bande annonce

Come True (Bad Dreams) de Anthony Scott Burns

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Date de sortie 01/07/2021 En VOD/DVD/Blu-ray
Durée (01h45)
Titre original Come True
Réalisé par Anthony Scott Burns
Avec Julia Sarah Stone , Landon Liboiron , Carlee Ryski , Christopher Heatherington , Tedra Rogers
Genre Horreur
Nationalité Canada
Musique Electric Youth

 

En plein cauchemar

Synopsis

Sarah, une lycéenne qui a rompu avec sa famille, participe à une étude sur le sommeil pour gagner sa vie. Elle va devenir, malgré elle, l’instrument d’une découverte terrifiante.

Come True est un film qui débarqua comme ça en VOD sans trop prévenir, et c’est souvent ce genre de films qui créait la surprise ça avait était le cas cette année, avec Archive dont certains de la rédaction ont apprécier le long-métrage. Come True est un autre genre on n’est plus dans l’horreur, avec comme thème l’exploration des rêves thème qui est d’ailleurs très peu aborder au cinéma, on doit ce film à un jeune cinéaste Anthony Scott Burns. Avec ce film, il n’en est pas à son premier coup d’essai, même si sa filmographie est assez courte sans sortie dans les salles. Son premier long-métrage est disponible sur Prime Vidéo, ou il signait déjà un film d’horreur. Son nouveau long-métrage permet également de découvrir des comédiens talentueux comme Julia Sarah Stone qui tient le rôle principal, une jeune femme en proie a des cauchemars perturbants. Ce film est comme un labyrinthe, dans l’esprit d’une jeune fille et on ignore ou tout ça va nous conduire. Sans jump-scare le réalisateur nous entraîne, à travers les rêves d’une jeune fille souvent perturbant ou une silhouette aux yeux brillant la terrorise. Le film d’Anthony Scott Burns est particulier, car il n’emprunte pas le chemin habituel des films de genre, il y a une ambiance particulière, franchement efficace, puis cet aspect contemplatif est très plaisant dégageant parfois un peu de poésie. Ce sont souvent de jeunes réalisateurs sortis de nulle-part, qui peuvent nous surprendre puis ici, le thème du rêve est emprunté de manière intelligente, sans en faire un film d’horreur inintéressant, tout est maîtrisé.

 

Sarah est une lycéenne elle a décider de rompre tout lien avec sa famille, on ne sait pas vraiment pour quelle raison toujours est-il qu’elle dort dehors. Durant l’absence de ses parents, elle se rend au domicile, pour prendre une douche et aller chercher des affaires, puis quelques fois elle loge chez une amie. Du fait de dormir souvent dehors, elle dort très peu, elle s’endors donc en cours elle fait des rêves qui sont plutôt des cauchemars. Ayant besoin d’argent elle voit sur une affiche qu’une entreprise, recherche des personnes, pour participer à une étude sur le sommeil. Pour pouvoir y participer, il faut être sélectionné la jeune fille passe donc une phase de test, pour commencer qui se révélera concluant puisque quelque temps après elle est sélectionné. Elle commence alors l’étude et enfile une combinaison blanche, elle n’est pas seule à participer à cette étude d’autre jeunes personnes y participe dont des habitués. Le directeur du centre attend des résultats prometteurs sur ses recherches, Jeremy un de ses employés un mis au point un procédé qu’il veut expérimenter, un procédé on l’on peut explorer les rêves des sujets et ainsi voir ce que voient les sujets. Mais pour Sarah, ces expériences sont trop difficiles, et elle décide d’arrêter, mais elle est déjà allée trop loin. Les silhouettes qu’elle voit durant ses cauchemars apparaissent dans les rêves des autres sujets, et ils sont terrorisés si bien que les employés du centre ne savent comment réagir face à ça. L’immersion dans les rêves de Sarah sont impressionnants, car la caméra avance dans ses cauchemars nous faisant découvrir un univers terrifiant. L’exploration des rêves, de l’esprit humain voilà ce dont traite le long-métrage et de manière très efficace. La mise en scène est très lente, mais utile, car c’est aussi ce donne cette ambiance si particulière au film. Les cauchemars de Sarah sont perturbants, et cela en ressort beaucoup dans l’ambiance du film. Il y a même un aspect poétique intéressant, sur certaines séquences. Le réalisateur Anthony Scott Burns, a parfaitement compris comment mettre en scène le film où il maîtrise très bien l’exploration des cauchemars.

C’est le réalisateur lui-même, qui au scénario du film les cauchemars retranscrit a l’écran sont vraiment terrifiant, mais a la fois enigmatique. Il est important d’être attentif à chaque détail du film, car ils ont tous une grande importance. Le personnage de Sarah a un traitement intéressant, on ne sait pas pour quelle raison cette dernière a quitté sa famille, peut-être une envie d’être plus libre. C’est une jeune fille perturbée par des cauchemars, et cette étude va l’aider à tenter de comprendre. L’écriture en dira peu sur l’entreprise, elle se focalisera sur leurs dernières expériences dont Sarah en fait parti. Le personnage de Jeremy se révèle aussi énigmatique, il travaille pour cette entreprise et va se rapprocher un peu trop de la jeune fille. Même en suivant correctement le long-métrage, l’écriture arrive à nous entraîner dans les abîmes, car difficile de déceler ce qui est vrai ou pas. Cependant le twist final, est plus que surprenant et c’est d’ailleurs là que le film séduit le plus. Il n’est pas toujours évident d’aborder le thème des rêves, en tout cas, le réalisateur raconte tout ça très bien, ou il développe les personnages avec beaucoup d’intérêt et évite les clichés du genre. La jeune Julia Sarah Stone est épatante, dans le rôle de Sarah. Jeremy un personnage énigmatique est interprété par London Liboiron, qui livre une excellente prestation. On pourra également retenir la musique du film, que compose Electric Youth avec des scores très intéressant qui donne vraiment une ambiance au film. Sans être passé par la case cinéma, Bad Dreams est une surprise dans le cinéma de genre, qui arrive à convaincre sans en faire des tonnes et c’est une réussite.

 

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