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Orel

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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

Independence Day de Roland Emmerich

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Date de sortie 2 octobre 1996 (2h 25min)
De Roland Emmerich
Avec Will Smith, Bill Pullman, Jeff Goldblum, Mary McDonnell ,Judd Hirsch ,Vivica A. Fox ,Randy Quaid ,Robert Loggia …
Genres Science fiction, Action, Thriller
Nationalité Américain
Musique David Arnold

 

Emmerich et les Aliens

 

Synopsis

Une immense soucoupe volante envahit le ciel terrestre, libérant un nombre infini de plus petites soucoupes qui prennent position au-dessus des plus grandes villes du monde. Un informaticien new-yorkais décrypte les signaux émanant des étranges voyageurs. Ils ne sont pas du tout amicaux et ces extraterrestres se préparent à attaquer la Terre.

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Roland Emmerich y a du bon et du mauvais, mais beaucoup de mauvais quand même.Dans ses meilleures oeuvres ,on pourra retenir : Independence Day,Le jour d’après et stargate. Alors le reste….ce ne sont pas des navets forcément et ne les ayant pas tous vus, je ne peux rien dire, hormis Godzilla qui reste un simple divertissement ,mais qui ne respecte en rien l’oeuvre originale, contrairement à la version 2014. Ce qui restera un de ses plus ignobles films sera : 2012 ,dont la critique est disponible sur le site, un film qui n’est autre qu’un ramassis de merde cinématographique, veuillez m’excuser, mais ce film est tellement détestable. En 2004 il sort Le jour d’après, excellent film catastrophe, malgré quelques défauts, il s’en sort très bien et c’est toujours agréable à regarder. Quant à Independence Day de 1996, reste un inoubliable film de la carrière de Emmerich, loin d’être le film parfait, le film est spectaculaire est a plutôt bien vieilli.

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Déjà plus 20 ans, pour le film de Emmerich… que le temps passe vite ! une expérience cinéma qu’on n’oublie pas ,on est pris par le film dès la scène d’ouverture, où la soucoupe arrive droit sur terre, où ces derniers viennent de la lune. Le terrain d’attaque: la terre, et New-York sera la ville principale du film, alors Emmerich décide de tout détruire, jusqu’à la statue de la liberté, Empire State Building et j’en passe et les scènes sont très impressionnantes. On retiendra la destruction de la maison blanche, qui est devenue culte, le film vieillit plutôt bien, même si certains passages n’échappent pas au temps qui passe. La force du film tient aussi beaucoup à des personnages : Will Smith un pilote Chevronné, Jeff Goldblum ,un informaticien qui arrive à décrypter l’attaque des extra-terrestres ou encore le président des Etats-Unis ,que joue Bill Pullman ,charismatique et sauveur de ses citoyens. Beaucoup d’humour dans le film qui fait passer un savoureux moment : les situations entre David et Steven sont vraiment drôles, notamment à la scène finale. Le personnage de Russell Casse ,vieil ivrogne est aussi drôle. La première partie du film est la plus intéressante, avec la venue des Aliens, et la stratégie des pays du monde, face à leur venue ,puis le déluge d’effets spéciaux, où tout est pulvérisé.C’est encore très impressionnant, même si depuis on a vu mieux ,mais ça reste spectaculaire. La version longue du film, disponible en DVD ,offre des scènes qui avaient le mérite d’être vues pour certaines. Evidemment ,on sait comment va finir le film, c’est du Roland Emmerich ,même si tout est prévisible il livre néanmoins un final spectaculaire.

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Qui dit Emmerich ,dit un film à clichés, et s’en est bourré ,comme le message patriotique du président ,qui fait rire tellement il est « cliché » à souhait… je ne sais pas si on peut faire pire, mais ce passage est tellement connu, que je ne vais pas m’attarder dessus plus longtemps. On sait aussi que ce bon vieux Russell mourra, car le film est prévisible aussi ,mais pour ça, on ne lui en voudra pas. Au scénario Roland Emmerich et son ami Dean Devlin livrent un scénario drôle, spectaculaire et certainement maladroit, un scénario qui a tout pour plaire donc, mais qui reste assez maladroit. Le scénario n’est pas mauvais non plus, car même si de base il est simple ,il regorge de bonnes idées comme les aliens qui portent une combinaison bio-mécanique,idée assez sympa. Le design des Aliens est d’ailleurs réussi, tout comme les vaisseaux qui font des kilomètres de diamètre. Ce sont dans dans les effets spéciaux que Emmerich marque le plus de points aussi,même si son casting y est grandement pour quelque chose. Le duo Will Smith/Jeff Goldblum fonctionne à merveille, et Bill Pullman convaincant en président Américain. On retiendra les interprétations de Robert Loggia ,disparu il y a peu de temps,ou encore Randy Quaid. Independence Day est un film de SF divertissant qui aura marqué les années 90, et séduit encore maintenant les plus nostalgiques d’entre nous .Rendez-vous l’été prochain, prochain pour la suite Independence Resurgence.

Bande annonce

The Neon Demon de Nicolas Winding Refn

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Date de sortie 8 juin 2016 (1h 58min)
De Nicolas Winding Refn
Avec Elle Fanning, Jena Malone, Bella Heathcote, Keanu Reeves, Desmond Harrington, Karl Glusman…
Genres Epouvante-horreur, Thriller
Nationalités Français, Danois, Américain
Musique Cliff Martinez

 

Belle comme le jour

 

Synopsis

Jesse, une jeune fille souhaitant devenir mannequin, se rend à Los Angeles pour réaliser son rêve. Celui-ci tourne très vite au cauchemar lorsqu’elle réalise qu’elle est l’objet de tous les désirs de femmes obsédées par sa beauté et sa vitalité et qui sont prêtes à tous les moyens nécessaires pour s’en emparer.

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Décidément Nicolas Winding Refn n’a pas fini de nous surprendre, avec Drive en 2011 il livre un chef d’oeuvre récompensé du prix de la mise en scène, prix entièrement mérité d’ailleurs. Puis deux ans plus tard il est de retour avec Only God Forgives, avec au casting Ryan Gosling qu’il avait dirigé dans Drive.Alors que Drive a connu le succès ce ne sera pas le cas de ce dernier. Le film disposant d’une photographie intéressante et quelques scènes bien fichues, le reste n’est hélas pas reluisant, un récit qui ne semble pas vouloir dire grand- chose, on s’ennuie ferme et c’est dommage car il y avait du potentiel. Après cet échec, on reste sceptique mais on veut encore lui faire confiance après tout, ce n’est qu’une erreur et le film n’est pas un navet loin de là. Il annonce alors son retour, sans Ryan Gosling, cette fois-ci mais Elle Fanning dans le rôle principal ,dans le film The Neon Demon, où le réalisateur cette fois nous ramène à Los-Angeles ,dans le monde de la mode ,dans un film avec une teinte d’horreur. Connu pour ses scènes chocs dans Drive ou Only God Forgives, Nicolas Winding Refn ici aussi ne nous laissera pas indifférents, dans sa nouvelle oeuvre cinématographique, en compétition à Cannes cette année le film ne remportera pas de prix et c’est bien dommage.

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Nous sommes a Los-Angeles, Jesse, une jeune fille, souhaite devenir mannequin et L.A , semble la ville qui comblera son rêve. N’ayant pas de famille, elle loge dans un motel, où le propriétaire est assez étrange. Son arrivée dans le monde,  de la mode suscite jalousie par sa beauté, et les femmes veulent s’emparer de sa beauté et sont prêtes à tout pour ça. Qui sera la plus belle? Jesse est la plus belle, les photographes et créateurs se l’arrachent et attisent la jalousie des autres mannequins. Refn nous entraîne dans le monde de la mode à sa façon, de manière électrisante, hypnotisante et même parfois dérangeante. Nicolas Winding Refn livre une mise en scène saisissante, colorée et originale dans son genre comme Refn sait si bien le faire.Cette mise en scène si particulière donne au film une atmosphère propre à lui- même. Certaines scènes assez dérangeantes, comme cette fameuse scène ou Ruby, embrasse et fait même plus que ça, à un cadavre. Ruby d’ailleurs est un personnage énigmatique, qui accueille Jesse dans ce monde: elle est maquilleuse, elle tombe sous le charme de Jesse car jamais une beauté aussi pure n’est venue dans ce monde. Jesse ne semble pas avoir conscience de sa beauté, et en prend conscience au fur et à mesure. Le film aussi montre jusqu’où les mannequins sont capables d’aller pour être les plus belles, et quand elles voient que Jesse n’a besoin d’aucune retouche chirurgicale cela renforce leur jalousie. Le film livre des scènes intéressantes qui laissent perplexe, mais sont d’une beauté à couper le souffle. On doit cette magnifique photographie a Natasha Braier, qui a travaillé sur les films : Le casse- tête chinois ou encore The Rover de David Michôd. Le film livre également des plans magnifiques, ce qui donne encore plus de beauté à ce film.

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Au scénario du film Nicolas Winding Refn lui- même participe à l’écriture de son film, pas seulement lui, il y’a également : Mary Laws et Polly Stenham ,mais l’idée de ce film est de lui -même. On ressent sa plume dans la réalisation, ainsi que ces personnages, c’est admirable.Tous les personnages sont très bien écrits et celui de Jesse est le plus réussi. Cette jeune fille timide, qui arrive à Los-Angeles, ignorant tout du monde qui l’entoure réellement dans le monde de la mode. La fin du film se veut horrifique, c’est aussi ce qu’est le film en quelques sortes , un film d’horreur mais il est bien plus que ça. L’écriture du scénario est d’une qualité indéniable, la fin en plus d’être horrifique ,est étrange, et elle reste une scène très marquante du film et laisse perplexe. Dans ce nouveau long métrage, Nicolas Winding Refn dirige Elle Fanning,une étoile montante de Hollywood ,petite soeur de Dakota. Connue pour son rôle dans Somewhere de Sofia Coppola, la voici chez Nicolas Winding Refn. A l’affiche également Jena Malone, rôle qui se révèle énigmatique, puis on y voit aussi Keanu Reeves livrant un rôle étrange mais peu présent. Des prestations bluffantes, sans oublier Desmond Harrington, Karl Glusman, Abbey Lee ou encore Bella Heathcote, mais Elle Fanning est celle qui fascine le plus par sa présence et bien entendu sa beauté, une jeune comédienne brillante qui montre avec ce film l’étendue de son talent. Comme à son habitude Cliff Martinez assure a la musique, avec Drive et Only God Forgives, il avait déjà signé des OST formidables mais une fois de plus il fait très fort : avec une musique ,son électro a certains passages, tout colle parfaitement ensemble. The Neon Demon, est une oeuvre que signe Nicolas Winding Refn avec génie, et qui nous montre une autre facette du monde de la mode. Avec sa caméra il nous montre un monde peut-être plus réaliste qu’on ne veut nous le faire croire.

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Bande annonce

[Sortie Blu-ray] Spider-Man: Far from Home de Jon Watts

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Synopsis

L’araignée sympa du quartier décide de rejoindre ses meilleurs amis Ned, MJ, et le reste de la bande pour des vacances en Europe. Cependant, le projet de Peter de laisser son costume de super-héros derrière lui pendant quelques semaines est rapidement compromis quand il accepte à contrecoeur d’aider Nick Fury à découvrir le mystère de plusieurs attaques de créatures, qui ravagent le continent !

Détails du blu-ray

Acteurs : Tom Holland (II), Samuel L. Jackson, Jake Gyllenhaal, Marisa Tomei, Jon Favreau
Réalisateurs : Jon Watts
Format : Couleur
Audio : Anglais, Français
Sous-titres : Français
Région : Toutes les régions
Rapport de forme : 2.40:1
Nombre de disques : 1
Studio : Sony Pictures
Date de sortie du DVD : 13 novembre 2019
Durée : 130 minutes

Bonus

« World Wide Web-Slinger » : interviews et coulisses expliquées par l’équipe
Court métrage : « La Liste de Courses de Peter »
« Conseils de voyage » : Mr. Harrington & Mr. Dell présentent quelques conseils pour voyager en Europe
« Le role de Spider-Man » : la place de Spider-Man dans le MCU
« Enfile le costume » : les différents costumes de Peter présents dans le film
« Loin, LOIN, loin de la maison » : les destinations de voyage visitées par le film
« Il faut être deux » : la complicité entre Jon Watts et Tom Holland
« Fury & Hill » : les pilliers du MCU, Cobie Smulders et Samuel L. Jackson, sont de retour en tant qu’agents Maria Hill et Nick Fury
« L’Effet Ginter-Riva » : la façon dont William Ginter-Riva relie Spider-Man: Far From Home jusqu’à l’origine du MCU
« Merci Mme Parker » : la transformation du personnage de Marisa Tomei’s entre Homecoming et Far From Home
« La confiance fraternelle » : l’engagement de Tom Holland et son frère et de leur association « The Brothers Trust »
« Le saut » : les cascades du film
« Maintenant vous me voyez » : évolution de Mysterio et pourquoi Jake Gyllenhaal était fait pour ce rôle
Easter Eggs : E.D.I.T.H. vous révèlent tous les Easter Eggs du film
Bêtisiers
Scènes alternatives et scènes coupées

CRITIQUE DU FILM

Trauma de Dan Curtis (Critique de Liam et Orel)

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Date de sortie 17 octobre 2016 en DVD (1h 56min)
De Dan Curtis
Avec Karen Black, Oliver Reed, Burgess Meredith, Lee Montgomery, Dub Taylor, Bette Davis, Joseph Riley…
Genre Epouvante-horreur
Nationalité Américain
Musique Bob Cobert

 

 

Synopsis

La famille Rolfe emménage pour les vacances dans une immense demeure victorienne, dont les propriétaires n’exigent aucun loyer. Ils leur imposent uniquement de s’occuper de leur vieille mère, une femme mystérieuse qui ne quitte jamais sa chambre située sous les combles. Très vite, des évènements étranges surviennent dans la demeure.

L’Avis d’Orel

Le cinéma de genre des années 70, à ses pépites mais Trauma reste peu connu. À la réalisation Dan Curtis huit films, à son actif dont le dernier est d’après 2005 sa mort est survenue peu après. Même si le réalisateur n’a pas fait que du cinéma de genre, il a en quand même fait en majorité c’était son truc. Pour Trauma on est dans un genre différent, car au début on pense qu’il s’agit que d’une simple maison hantée, mais c’est plus complexe. Mais dès que l’on voit la maison, ça sent mauvais pour la famille Rolfe. Une résidence pour l’été pour seulement 900$ c’est une famille très étrange qui l’a fait louer un frère et une soeur âgé. Au début le père ne veut pas la louer, mais sa femme en a très envie et accepte donc pour lui faire plaisir.

À leur arriver les propriétaires ne sont même pas là, pour les accueillir ce qui est assez étrange. La famille Rolfe s’installe tranquillement, ils ont avec eux leur tante Elizabeth. Le père nettoie la piscine, avec son fils David pour qu’ils puissent en profiter. Plus tard alors que le père et le fils jouent dans la piscine joyeusement, les choses dégénèrent rapidement quand le père tente de noyer son fils une scène assez saisissante. Le père ne voulait pas faire ça, quant à sa femme elle porte plus d’intérêt à cette maison qu’a sa propre famille. Puis la tante tombe malade, des évènements ne cessent de se produire sur cette famille. Il semble que cette maison s’insinue dans leurs esprits, les poussant à commettre des choses, mais aussi à ne pas vouloir quitter la demeure. Le père veut à tout prix quitté cette demeure, quand il se rend compte que c’est un danger mais sa femme veut y rester comme si quelque chose la poussée à y rester.

Dans Trauma on est mal à l’aise parfois, l’ambiance que dégage le film est là, mais il y a autre chose. Le déroulement des évènements est parfois et terrifiants, notamment la première scène dans la piscine quand le père tente de tuer son propre fils. La mise en scène reste donc très intéressante, car on ne sais pas a quoi s’attendre. Avec les nombreuses qualités que possède le film, il y a cependant un manque évident de rythme le réalisateur a du mal à gérer certaines fois le rythme de son film. Dan Curtis et William F. Nolan, sont à l’écriture du scénario, ils savent très bien instaurer le climat d’angoisse. Nous ne sommes pas dans un simple film de maison hantée, car l’idée est originale et il y a une mise en scène ingénieuse par moments. Le casting s’en sort très bien, Karen Black joue le rôle de la mère, Oliver Reed joue le père. Rimini édition ressort ce film, dans une édition collector avec un livret qui accompagne le blu-ray. Une édition qui va permettre, de faire découvrir ce film peu connu.

 

 

 

 

L’avis de Liam

Rimini ressort Trauma dans sa collection dédiée au fantastique, l’occasion d’aborder un bon exemple de maison hantée chargée financièrement.

La famille Rolfe emménage le temps d’un été dans une superbe maison victorienne. Très vite, d’étranges événements surviennent dans la bâtisse…

Le sous-genre de la maison hantée s’inscrit régulièrement dans un contexte financièrement chargé. En effet, le rapport à la bâtisse que l’on ne veut/peut pas quitter suite à l’investissement conséquent consenti derrière instaure un rapport pécunier qui peut conférer un peu d’épaisseur sociale quand il est bien amené. C’est le cas ici dans ce « Trauma » (« Burnt Offerings » en version originale) même si ce point prend une tournure autre, inscrivant le film dans l’envie d’une famille de classe moyenne de se situer plus haut dans le schéma social.

On parle ainsi d’une location de vacances dont le prix imbattable ne peut qu’éveiller les soupçons. Il y a donc un rapport moins prégnant en apparence qu’avec un Amityville où les personnages ne peuvent fuir facilement leur propre habitation. On retrouve ici un rapport de domination autre, confrontant une richesse absente mais à l’influence écrasante sur des personnages cherchant à toucher inconsciemment à un autre stade. C’est cette confrontation de fond qui confère un peu plus de poids au récit ainsi que la déliquescence lente d’une structure familiale classique d’époque.

Cette folie s’insinue pour mieux détruire chaque individu et leur rapport aux autres, soulignant une destruction sociale de l’être pour mieux être englobé dans un milieu plus élevé et se nourrissant de cette déchéance. L’offrande du titre original, c’est celle du soi pour mieux se voir consommé par des membres cherchant à maintenir leur élévation. La mise en scène amène cette horreur de manière graduelle et insidieuse, pouvant provoquer pour certains une sensation de lenteur mais qui se fait de plus en plus effective jusqu’à son final proche du « grotesque » par son approche de l’horreur.

Le film s’affiche en haute définition pour la première fois en France, accompagné en suppléments des interviews des acteurs Anthony James et Lee Montgomery ainsi que du scénariste William F. Nolan tout en étant accompagné d’un livret de 24 pages, « Un été d’enfer », écrit par Marc Toullec.

Voilà donc une belle occasion de jeter un œil à un film qui reste moderne par son rapport social s’inscrivant dans un fantastique amené avec une certaine lenteur ne faisant que souligner le chaos à venir sans que l’on ne soit réellement prêt à s’y préparer. Le fait que Stephen King apprécie beaucoup ce film n’est guère étonnant et l’on peut espérer que ce soit également votre cas.

Détails du blu-ray

Acteurs : Karen Black, Oliver Reed, Bette Davis, Burgess Meredith, Eileen Heckart
Réalisateurs : Dan Curtis
Audio : Anglais (DTS-HD 2.0), Français (DTS-HD 2.0)
Sous-titres : Français
Région : Région B/2 (Plus d’informations sur les formats DVD/Blu-ray.)
Rapport de forme : 1.77:1
Nombre de disques : 2
Studio : Rimini Editions
Date de sortie du DVD : 8 novembre 2019
Durée : 115 minutes

Description du produit

Master Haute Définition
Contient :
– le Blu-ray du film
– le DVD du film
– un livret

Atypical de retour pour la saison 3 c’est maintenant

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En cette année 2019, Netflix ne manque clairement pas de pépites. Le mois d’octobre a été riche en en sorties de taille, avec le retour de Peaky Blinders et de Plan Cœur et la sortie du tant attendu film faisant suite à Breaking Bad et baptisé El Camino. Qu’on se le dise, le mois de novembre suit la même tendance, avec la sortie de The King, qui s’annonce magistral, mais aussi avec le lancement de la saison 3 d’Atypical, une série aussi étonnante qu’attachante. Si vous ne la connaissez pas encore, on vous présente ici les raisons qui font que vous devez vous y intéresser.

 

Netflix, un paradis pour les passionnés de séries

Atypical, une série réellement atypique

Créée par Robia Rashid en 2017, Atypical est une série télévisée américaine qui en est aujourd’hui à sa troisième saison. Pour le moment, 18 épisodes au total, d’une trentaine de minutes chacun, ont déjà été dévoilés avant la sortie d’une nouvelle salve d’épisodes en ce mois de novembre 2019. L’intrigue est simple et très complexe à la fois : la série nous fait suivre les aventures de Sam Gardner (Keir Gilchrist, excellent dans son rôle), un jeune homme de 18 ans vivant au Connecticut et au lycée, ainsi que celles de ses deux parents et de sa sœur cadette, passionnée d’athlétisme. Une famille comme les autres, à l’exception près que Sam vit avec un trouble du spectre de l’autisme. Et, vous l’aurez compris, cela change tout dans le quotidien de tous ceux qui l’entourent.

Dans la première saison, Sam se mettait en tête de se trouver une petite-amie en dépit de ses grandes difficultés  à nouer des liens forts avec des personnes hors de son champ familial (hormis Zahid, son ami et collègue de travail). En résultaient des scènes à la fois terriblement touchantes et comiques parfois. C’est d’ailleurs ce qui fait tout le charme de la série : Sam n’est jamais traité comme une personne dont on pourrait se moquer, juste parce qu’on ne comprend pas tout ce qui se passe dans son esprit. Le côté comique associé à son personnage vient, à l’inverse, du fait qu’il nous confronte parfois à certaines absurdités dans notre vie à nous, de personnes « normales ».

Par ailleurs, le fait d’être au cœur de l’histoire de la famille Gardner nous permet de mieux appréhender l’impact que l’autisme peut avoir sur tout un cocon familial et non seulement sur la personne touchée par ce trouble. Avec une mère (Jennifer Jason Leigh) qui fait tout pour soutenir son fils aux dépens de sa vie amoureuse, un père (Michael Rapaport) dévoré par la culpabilité de ne pas réussir à créer de lien fort avec son fils et une sœur (Brigette Lundy-Paine) qui se sent délaissée par ses parents, Atypical traite un sujet très original, sans jamais tomber dans le pathos.

La série met en lumière avec justesse les troubles de l’autisme

Qu’attendre de cette saison 3 ?

ATYPICAL

Dans la saison 2, Sam a finalement réussi à trouver l’amour auprès de Paige. Il a aussi réussi à décrocher son diplôme de fin d’année et une place pour l’université de Denton. Des réussites qui témoignent bien de la détermination du jeune homme, malgré les difficultés réelles qu’il rencontre au quotidien. Dans cette saison 3, Sam devrait encore une fois dépasser ses limites, en poursuivant toujours plus sa quête d’indépendance.

Dans la bande annonce de cette nouvelle saison, on découvre ainsi que Sam prévoit de quitter le cocon familial pour s’installer sur le campus de son université. On voit aussi que sa relation avec Paige promet d’évoluer. Mais dans quel sens au juste ? Comment Sam va-t-il réussi à jongler entre les différents défis qui l’attendent dans ces nouveaux épisodes ? On dit souvent que les sommets les plus durs à grimper sont aussi les plus beaux.

Récemment, au sens propre, Alex Honnold l’a bien montré en allant au-delà de ses peurs en gravissant les 900 métres de roche d’El Capitan. De son côté, toujours sur le plan physique, Franky Zapata a fait preuve d’une détermination sans nom pour traverser la Manche en Flyboard au cours de l’été 2019. Dans la nouvelle saison d’Atypical, c’est plus un challenge mental de taille qui attendra de nouveau Sam. Depuis le départ, le héros du show atteint toujours les sommets qu’il se fixe. On espère réellement que cette saison 3 enverra le même message d’espoir au grand public.

Une série à consommer sans modération

Simple et complexe à la fois, drôle et terriblement émouvante en même temps, Atypical est une série qui se savoure à chaque instant. Depuis la première saison, les spectateurs saluent son originalité et le fait qu’elle nous invite à nous interroger sur notre propre intelligence et notre propre normalité. Pour certains, la série présente toujours l’autisme au travers de traits trop stéréotypés.
Aussi, certains regrettent que l’acteur qui incarne Sam ne soit pas réellement autiste. De notre côté, on vous invite à donner une chance à cette série parfaitement imparfaite qui saura vous réchauffer le cœur à l’approche de l’hiver.

Auteure de l’article: Marie

Les sorties cinéma du 13 novembre

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Ce mercredi Le Mans 66, ou James Mangold est de retour a la réalisation. Le nouveau Roman Polanski J’accuse, avec Jean Dujardin une première pour le réalisateur et l’acteur. Un film d’horreur cette semaine, avec Countdown qui s’inspire d’une application téléphonique qui prédit la date de votre mort. Sinon il y a Little Joe et la re-sortie de Evil Dead 2, de quoi vous mettre sous les yeux. Et vous qu’irez vous voir? Bonne séance…

 

Le Mans 66
13 novembre 2019 / 2h 33min / Biopic, Drame
De James Mangold
Avec Matt Damon, Christian Bale, Caitriona Balfe
L’histoire des deux constructeurs automobiles s’affrontant au Mans en 1966.

J’accuse
13 novembre 2019 / 2h 12min / Drame, Historique, Thriller
De Roman Polanski
Avec Jean Dujardin, Louis Garrel, Emmanuelle Seigner
Pendant les 12 années qu’elle dura, l’Affaire Dreyfus déchira la France, provoquant un véritable séisme dans le monde entier. Dans cet immense scandale, le plus grand sans doute de la fin du XIXème siècle, se mêlent erreur judiciaire, déni de justice et antisémitisme.

Little Joe
13 novembre 2019 / 1h 45min / Science fiction, Drame
De Jessica Hausner
Avec Emily Beecham, Ben Whishaw, Kerry Fox
Alice, mère célibataire, est une phytogénéticienne chevronnée qui travaille pour une société spécialisée dans le développement de nouvelles espèces de plantes. Elle a conçu une fleur très particulière, rouge vermillon, remarquable tant pour sa beauté que pour son intérêt thérapeutique.

Noura rêve
13 novembre 2019 / 1h 30min / Drame
De Hinde Boujemaa
Avec Hend Sabri, Lotfi Abdelli, Hakim Boumsaoudi
5 jours, c’est le temps qu’il reste avant que le divorce entre Noura et Jamel, un détenu récidiviste, ne soit prononcé. Noura qui rêve de liberté pourra alors vivre pleinement avec son amant Lassad. Mais Jamel est relâché plus tôt que prévu, et la loi tunisienne punit sévèrement l’adultère…

Countdown
13 novembre 2019 / 1h 30min / Epouvante-horreur
De Justin Dec
Avec Elizabeth Lail, Jordan Calloway, Talitha Bateman
Voulez-vous savoir combien de temps il vous reste à vivre ? Téléchargez l’appli Countdown ! Lorsque Quinn, une jeune infirmière, télécharge cette application à la mode, elle découvre qu’il ne lui reste que 3 jours à vivre. Elle doit trouver un moyen d’échapper à son sinistre destin avant la fin du compte à rebours.

Rendre la justice
13 novembre 2019 / 2h 00min / Documentaire
De Robert Salis
Un portrait de la Justice par celles et ceux qui ont la lourde responsabilité d’avoir à juger leurs semblables.

L’Âme du vin
13 novembre 2019 / 1h 41min / Documentaire
De Marie-Ange Gorbanevsky
Les vins naissent de la rencontre de la terre, du ciel, et de l’homme… Chaque année en Bourgogne, la réussite de leur millésime est une véritable épopée. Le travail de la vigne et de la cave au fil des saisons aboutit à la création de vins exceptionnels, vivants, recherchés et adulés dans le monde entier.

Prendre soin
13 novembre 2019 / 1h 20min / Documentaire
De Bertrand Hagenmüller
Le quotidien de quatre soignants au cœur des unités Alzheimer de maisons de retraite. Aux côtés de Claire, Luca, Antoinette et Lika on découvre ce qui rend le soin possible, les gestes d’un métier méconnu, fait de patience, d’habileté, d’intelligence, de tendresse et souvent d’amour.

Evil Dead 2
8 juillet 1987 / 1h 25min / Epouvante-horreur
Date de reprise 13 novembre 2019
De Sam Raimi
Avec Bruce Campbell, Sarah Berry, Lou Hancock
Deux jeunes amoureux se rendent dans la cabane du professeur Knowby, qui a mystérieusement disparu apres avoir eu en sa possession quelques pages du livre des morts, redoutable grimoire disparu au XIVe siècle.

Océan
13 novembre 2019 / 1h 51min / Documentaire
De Océan
Avec Océan
Autoportrait intime, sur toute une année, d’un homme transgenre que les gens connaissaient jusque-là sous le nom d’Océanerosemarie. Enfin prêt à affronter le regard social, Océan décide de faire son coming out, de changer de genre et de s’affirmer tel qu’il est : un homme trans.

Zibilla ou la vie zébrée
13 novembre 2019 / 0h 49min / Animation
De Martina Svojikova, Marjolaine Perreten, Isabelle Favez
Avec Lily Demuynck-Deydier, Arthur Ponsot, Christian Leonard
Arriver dans une nouvelle école c’est difficile, surtout lorsqu’on est victime des brimades de ses camarades. Zibilla est un zèbre adopté par une famille de chevaux, et elle commence à détester les rayures qui la rendent différente.

Le Bel été
13 novembre 2019 / 1h 21min / Drame
De Pierre Creton
Avec Gaston Ouedraogo, Sophie Lebel, Yves Edouard
Robert, Simon et Sophie vivent au bord de la Manche dans un quotidien d’habitudes. Nessim va entrer dans leur vie, suivi d’enfants, que la situation politique de l’Afrique menace. Tous ont traversé la Méditerranée pour se réfugier en France. Ils vont vivre tous ensemble en Normandie le temps d’un été.

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13 novembre 2019 / 1h 26min / Drame, Epouvante-horreur
De Johannes Nyholm
Avec Leif Edlund, Ylva Gallon, Katarina Jacobson
Pour surmonter les problèmes que traverse leur couple, Elin et Tobias partent camper au coeur de la forêt suédoise. Mais des fantômes de leur passé resurgissent et, plus que jamais, les mettent à l’épreuve.

Graines de ronds-points
13 novembre 2019 / 1h 15min / Documentaire
De Jean-Paul Julliand
Graines de ronds-points raconte les trois  » camps  » qu’ont connus les gilets jaunes de Vienne, dans l’Isère, entre novembre 2018 et juin 2019. Il croise cette chronologie avec les grandes questions que (se) pose cet OVNI politique que sont les gilets jaunes.

Le Roi d’ici
13 novembre 2019 / 1h 35min / Comédie
De Avénarius d’Ardronville
Avec Nicolas de Lavergne, Fabrice Carlier, Barnabé Perrotey
Un simple d’esprit est frappé par la foudre et se croit appelé à régner. Voici dix ans que Jean-Jacques porte couronne, entouré d’une cour qui s’amuse à jouer avec sa folie sympathique.

J’aimerais qu’il reste quelque chose
13 novembre 2019 / 1h 19min / Documentaire
De Ludovic Cantais
Chaque semaine, une équipe de bénévoles du Mémorial de la Shoah à Paris recueille des témoignages et collecte les archives personnelles des déportés et de leurs familles. J’AIMERAIS QU’IL RESTE QUELQUE CHOSE va à va rencontre de ceux qui racontent et donnent ainsi que de ceux qui écoutent et reçoivent pour sauvegarder et transmettre le souvenir des victimes de la Shoah. Au fil des entretiens, au détour d’une histoire, s’affirme l’indélébile présence des absents.

Pères Et Impairs
13 novembre 2019 / 1h 15min / Comédie dramatique
De Samuel Albaric
Absents, fantasmés, ringards, fragiles… les pères réunis dans ce programme sont décidément bien imparfaits. Mais est-ce que ça existe vraiment un père idéal, voire simplement normal !? En questionnant la figure du père, les 6 films de ce programme se proposent d’explorer les liens familiaux, thème à résonance tant individuelle que collective.

Kinoa et l’île merveilleuse
7 décembre 2016 / 1h 04min / Animation
Date de reprise 13 novembre 2019
De Jean-Loup Martin
Avec Brigitte Lecordier, Fily Keita, Alexandre Aubry
Sur une île, vivent 4 personnages, les Kinguis, ayant au dessus de leur tête, une « kalouette » d’où sortent leurs emotions. Kliaou, la plus emotive, émet une bulle en forme de coeur, croit qu’elle a perdu son énergie et devient triste. Heureusement, ses 3 amis vont tout faire pour la récupérer.

Dans les hautes herbes de Vincenzo Natali

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Date de sortie 4 octobre 2019 inconnue (1h 30min)
De Vincenzo Natali
Avec Laysla De Oliveira, Avery Whitted, Patrick Wilson, Will Buie Jr, Rachel Wilson, Tiffany Helm…
Genre Epouvante-horreur
Nationalité Américain
Musique Mark Korven

 

N’allez pas dans les hautes herbes!

 

Synopsis

Un frère et sa sœur s’aventurent dans un champ d’herbes hautes pour porter secours à un enfant perdu, mais découvrent qu’il n’est peut-être pas possible d’en sortir.

Vincenzo Natali, fait partie de ces cinéastes dont on ne parle que très peu. Le réalisateur a signé: Cube, Cypher, Splice mais aussi le très ingénieux Nothing. Le réalisateur participe aussi à la réalisation, de quelques épisodes de séries télé comme Westworld ou encore The Strain. Son dernier film est une adaptation de Stephen King et Joe Hill, une nouvelle horrifique ou un frère et sa soeur se retrouvent perdus dans un gigantesque champ d’herbes. Une ambiance qui fonctionne plutôt bien, ou le réalisateur produit son film chez Netflix comme beaucoup de réalisateurs maintenant. On pourra reprocher certaines choses, à ce film mais dans l’ensemble ça reste un film du genre satisfaisant.

Becky et son frère Cal, sont sur la route ils s’arrêtent car Becky qui est enceinte ne se sent pas bien. Il compte faire adopter son bébé, car elle ne se sent pas prête à devenir mère car le père la quitté, lui non plus n’était pas prêt à devenir père. Dans le champ des hautes herbes qui longent la route, ils entendent un enfant qui appel a l’aide. Celui-ci semble perdu au milieu du champ, il ne retrouve pas son chemin Becky veut aller le chercher mais son frère est plus hésitant car il trouve que tout ça est louche. Il semble que l’enfant ne soit pas seul, apparemment sa mère est aussi dans le champ séparé de lui et lui demande de se taire. Cal gare sa voiture devant une vieille église abandonnée, en face du champ lui et sa soeur rentre dans le champ pour tenter de retrouver le jeune garçon. Il lui demande de parler afin de pouvoir le repérer, mais Cal perd sa soeur et ils n’entendent plus le garçon. Cal commence à s’inquiéter pour sa soeur, surtout que la nuit ne va pas tarder à tomber. Il est impossible de se repérer, comme si champ voulait les empêcher de se revoir. Becky tombe alors sur Ross Humboldt, qui semble être le père du jeune garçon. D’ailleurs Cal retrouve le jeune garçon, qui cherche son père désespérément. Mais très vite, les choses deviennent de plus en plus étranges le père devient bizarre et Becky n’est pas rassuré. Dans les hautes herbes, de Vincenzo Natali est une oeuvre particulière comme quelques films de sa filmographie. L’ambiance est inquiétante, nous plonge rapidement dans cette atmosphère et ce champ est loin d’être rassurant comme s’il semblait avoir un pouvoir. Une réalisation qui arrive à nous embrouiller facilement, car en effet il y a des retours en arrière qui semblent être des voyages dans le temps. Des personnages qui devaient être morts, sont finalement en vie. Mais il y a une menace réelle dans ce champ, qui atteint les humains et qui les rend fou comme ce père de famille qui n’est plus le même qui est un danger pour sa famille.

Il est difficile de cerner la menace, car le film est complexe. Cependant il est intéressant de voir le comportement des humains, face à la peur et voir ce qu’ils sont capables de faire. La peur que ressentent certains des protagonistes, les pousses à mal agir comme Cal le frère de Becky. Le scénario est de Vincenzo Natali, qui adapte l’oeuvre de Stephen King et Joe Hill fils de Stephen King. Une adaptation de King, n’est pas toujours facile même si ce dernier est avec son fils ce n’est pas toujours évident. Le réalisateur est plutôt convaincant pourtant, il embrouille facilement le spectateur et cette balade dans ce champ d’herbes est stressante. Le film de Vincenzo Natali, apporte son lot de surprises grâce à une mise en scène qui ne cesse de surprendre. L’écriture est parfois maladroite, dans le déroulement de l’histoire ce qui livre des séquences assez ridicules. On pourra aussi noter, que la fin est assez facile surtout sur ce qui s’est passé auparavant, une facilité qui gâche un peu le film. Le casting s’en sort plutôt bien, même si c’est loin d’être incroyable Laysla d’Oliveira interprète Becky, Avery Whitted joue Cal. Patrick Wilson interprète Ross, le père du jeune du garçon qui a partir d’un moment est devenu l’une des menaces de ce champ. Dans les hautes herbes, reste un film honorable dans le genre mais qui possède des choses maladroites dans sa réalisation et son scénario.

 

Bande annonce

Vampire vous avez dit vampire? de Tom Holland (Critique de Liam et Orel)

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Date de sortie 10 décembre 2016 en VOD (1h 40min)
De Tom Holland (II)
Avec Chris Sarandon, William Ragsdale, Amanda Bearse, Roddy McDowall, Stephen Geoffreys, Jonathan Stark…
Genres Epouvante-horreur, Fantastique, Comédie
Nationalité Américain
Musique Brad Fiedel

 

 

Synopsis

Charlie Brewster est un adolescent sans histoire. Il partage sa vie entre sa mere, sa petite amie, ses copains et ses series preferees a la television sur les films d’horreur de serie B. Tout va etre bouleverse lorsqu’il va decouvrir que son nouveau et seduisant voisin est un monsieur qui a les dents longues. Qui va croire Charley en 1986?

L’Avis de Liam

Carlotta offre une édition de qualité à une des œuvres de genre les plus divertissantes des années 80.
Charlie Brewster voit son train-train quotidien bouleversé par l’arrivée d’un nouveau voisin, qu’il soupçonne d’être un vampire.

« Vampire, vous avez dit vampire ? » fait clairement partie de ces madeleines de Proust qu’on redécouvre un peu plus à chaque visionnage. C’est ainsi que l’auteur de ces lignes se souvient de sa découverte un vendredi soir à la télévision, à l’époque où l’on pouvait vraiment découvrir des films par ce biais. Au départ, on pourrait juger ce film comme une de ces nombreuses séries B d’époque relativement amusantes et fortement ancrées dans leur époque, pouvant par ce biais le bloquer dans une image qui ne peut que nuire aux qualités du film de Tom Holland.

Pourtant, il y a de quoi raconter dessus, notamment par l’esthétique hyper sensualisée de la figure vampirique, bien aidée par l’interprétation de Chris Sarandon. Ce traitement interroge alors sur le besoin d’avancer par les étapes de l’âge adulte, notamment par les questions sur la sexualité propre à l’âge du public cible. Holland capte le tout avec un certain style, lui qui aura su tirer de son concept son meilleur film avec son autre classique « Child’s play ».

Mais il y a également quelque chose de touchant par le traitement accordé à la place de la fiction, par le biais du personnage de Peter Vincent. Copie peu subtile de Vincent Price, ce protagoniste amène une certaine émotion par ce besoin de s’incarner en tant que figure héroïque de la fiction vers la réalité. Tout cela sans compter la qualité des effets spéciaux, notamment des maquillages toujours aussi éblouissants par leur force visuelle ainsi qu’une intrigue divertissante sans mettre de côté un certain fond.

Carlotta offre un écrin aussi merveilleux que ce film, notamment par le biais d’un steelbook assez joli et de divers suppléments riches en informations, revenant sur l’élaboration du long-métrage avec la même passion qui anime celui-ci.

Clairement, « Vampire, vous avez dit vampire ? » n’a presque pas vieilli et reste toujours aussi éblouissant par son traitement du fantastique et par une certaine envie de divertir sans mettre de côté ses protagonistes ou des pistes visuelles et narratives. Si vous n’avez jamais vu ce film, foncez sur cette superbe édition. Si vous l’avez déjà vu, que ce soit une ou plusieurs fois, faites-le quand même car c’est clairement un immanquable dans le domaine.

L’Avis d’Orel

Tom Holland commença sa carrière de réalisateur avec Vampire vous avez dit…vampire? en 1985. Un film qui mêle comédie et horreur, un film du genre très réussi. Après ça Tom Holland, continuera sa carrière cinématographique avec Jeu d’enfant, le premier Chucky devenu une référence dans le genre horrifique. Il a même réalisé sous forme de téléfilm, des adaptations de Stephen King comme La peau sur les os ou Les Langoliers. Avec Vampire vous avez dit…vampire? Tom Holland raconte l’histoire d’un ado persuadé que son voisin est un vampire, bien que personne ne le croit il s’avère pourtant que le jeune garçon a raison. Dans les années 80, le film de Tom Holland est devenu une référence dans le genre horrifique, horreur et humour font le charme de ce film.

 

Charley Brewster est un ado passionné par les histoires de vampires, ile ne rate pas un seul épisode de son émission Fright Night que présente Peter Vincent qui est un chasseur de vampires du moins dans son émission. Le jeune garçon sort avec Amy Peterson, alors qu’il est avec elle dans sa chambre, il aperçoit son nouveau voisin dans la maison d’en face. Un voisin pas ordinaire, car ce dernier semble être un vampire il y a des signes ne trompe pas, les dents longues et des ongles longs ressemblants à des griffes. Sa copine délaisser, quitte sa chambre en colère il tente de la rattraper, mais reste obsédé par ce qu’il a vu depuis sa chambre. Charley traque alors son voisin, afin de prouver que ce dernier est un vampire mais personne ne le croit. Son obsession en devient inquiétante pour ses proches, le propriétaire des lieux Jerry Dandrige le soi-disant vampire un homme charismatique invite chez lui Charley pour le rassurer. Mais le jeune garçon, n’a toujours pas confiance et se méfie de plus en plus sa copine contact alors Peter Vincent afin d’en finir. Évidemment que Jerry Dandrige est un vampire, on le découvre vite d’ailleurs seul problème c’est que personne ne le croit. La mise en scène de Tom Holland, a une vraie maîtrise qui fait que le genre fonctionne parfaitement. Avec son ambiance le film, arrive à filer quelques moments de frayeur. Si Jerry Dandrige est charismatique, il est aussi inquiétant mais envoûtant également c’est d’ailleurs en envoûtant ses victimes qu’il arrive à ses fins sur les femmes. Le film est aussi drôle, car il ne faut pas l’oublier c’est une comédie horrifique et les moments comiques il y en surtout quand Charley découvre que son voisin est un vampire. Les effets spéciaux apportent un ton comique aussi au film, surtout lorsque l’on découvre la chauve-souris ce en quoi se métamorphose Jerry.

C’est Tom Holland, qui signe le scénario. Il s’intéresse énormément sur l’obsession, qu’a le jeune garçon sur le fait de soupçonner son voisin d’être un vampire. Il décrit des personnages intéressants, le récit est aussi prenant car on ne sait pas de quoi est capable Jerry Dandrige. En voulant prouver, ce qu’il avance, Charley se met en danger mais également ses proches comme Amy et sa propre mère. Il est intéressant de voir, que Carlotta ressorte ce film en Blu-Ray et en 4K dans une édition totalement remastérisée, on a l’impression du coup que le film vieillit plutôt bien. Un casting composé de Chris Sarandon, dans le rôle de Jerry Dandrige, William Ragsdale dans le rôle de Charley ou encore Roddy McDowall qui joue Peter Vincent acteur connu pour ses rôles dans la saga la planète des singes. Avec cette ressortie du film de Tom Holland, il est temps de profiter de le découvrir ou redécouvrir avec une remasterisation réussie qui vaut le détour.

Détails du blu-ray

Acteurs : Chris Sarandon, William Ragsdale, Amanda Bearse, Roddy McDowall, Stephen Geoffreys
Réalisateurs : Tom Holland (I)
Format : Couleur
Audio : Anglais (DTS-HD 5.1), Anglais (DTS-HD 2.0), Français (DTS-HD 5.1), Français (DTS-HD 2.0)
Sous-titres : Français
Région : Région B/2 (Plus d’informations sur les formats DVD/Blu-ray.)
Rapport de forme : 2.35:1
Nombre de disques : 1
Studio : Carlotta Films
Date de sortie du DVD : 30 octobre 2019
Durée : 106 minutes

Bonus

« Vampire, … vous avez dit vampire ?, c’est quoi » : l’équipe technique et artistique parle du film (2016, HD, 10’42 », VOST)
« Tom Holland : l’écrivain de l’horreur » : rencontre avec le réalisateur et l’équipe du film (2016, HD, 5’55 », VOST)
« Roddy McDowall : du singe à la chauve-souris » : l’équipe du film se souvient de Roddy McDowall (2016, HD, 20’53 », VOST)
« T’es tellement cool, Brewster ! » : documentaire détaillé sur le film (2016, HD, 146’42 », VOST)
Galerie photos : diaporama (HD, 3’06 »)
2 bandes-annonces (HD, 2’50 », VOST)

Les sorties cinéma du 06 novembre

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Cette semaine Midway de Roland Emmerich, qui revient cette fois-ci avec un film de guerre après l’échec de Independence day 2. Costa Gravas livre son nouveau film, Adults in room, mais aussi a l’affiche La belle époque, le nouveau film de Nicolas Bedos avec Daniel Auteuil. La sortie aussi de Furie, tiré d’une histoire vraie. Et vous qu’irez vous voir? Bonne séance…

 

Adults in the Room
6 novembre 2019 / 2h 04min / Drame, Biopic
De Costa-Gavras
Avec Christos Loulis, Alexandros Bourdoumis, Ulrich Tukur
Après 7 années de crise le pays est au bord du gouffre. Des élections, un souffle nouveau et deux hommes qui vont incarner l’espoir de sauver leur pays de l’emprise qu’il subit. Nommé par Alexis, Yanis va mener un combat sans merci dans les coulisses occultes et entre les portes closes du pouvoir européen. Là où l’arbitraire de l’austérité imposée prime sur l’humanité et la compassion.

La Belle époque
6 novembre 2019 / 1h 55min / Romance, Comédie dramatique
De Nicolas Bedos
Avec Daniel Auteuil, Guillaume Canet, Doria Tillier
Victor, un sexagénaire désabusé, voit sa vie bouleversée le jour où Antoine, un brillant entrepreneur, lui propose une attraction d’un genre nouveau : mélangeant artifices théâtraux et reconstitution historique, cette entreprise propose à ses clients de replonger dans l’époque de leur choix.

Place des victoires
6 novembre 2019 / 1h 43min / Comédie dramatique
De Yoann Guillouzouic
Avec Guillaume De Tonquédec, Piti Puia, Richard Bohringer
Une rencontre improbable et salvatrice entre Bruno, quadragénaire marginalisé par des déboires professionnels et familiaux, et Gagic, petit garçon de la rue, espiègle et chapardeur. Bruno va peu à peu remonter à la surface, guidé par ce petit garçon solaire, plein de malice et de poésie.

Midway
6 novembre 2019 / 2h 19min / Action, Historique, Guerre
De Roland Emmerich
Avec Ed Skrein, Patrick Wilson, Woody Harrelson
Après la débâcle de Pearl Harbor qui a laissé la flotte américaine dévastée, la marine impériale japonaise prépare une nouvelle attaque qui devrait éliminer définitivement les forces aéronavales restantes de son adversaire. La campagne du Pacifique va se jouer dans un petit atoll isolé du Pacifique nord : Midway.L’amiral Nimitz, à la tête de la flotte américaine, voit cette bataille comme l’ultime chance de renverser la supériorité japonaise.

J’ai perdu mon corps
6 novembre 2019 / 1h 21min / Animation
De Jérémy Clapin
Avec Hakim Faris, Victoire Du Bois, Patrick d’Assumçao
À Paris, la main tranchée d’un jeune homme s’échappe d’une salle de dissection, bien décidée à retrouver son corps. Au cours de sa cavale semée d’embûches à travers la ville, elle se remémore toute sa vie commune avec lui, jusqu’à sa rencontre avec Gabrielle.

L’Audition
6 novembre 2019 / 1h 39min / Drame
De Ina Weisse
Avec Nina Hoss, Simon Abkarian, Jens Albinus
Anna Bronsky est professeure de violon au Conservatoire. Contre l’avis de ses collègues, elle impose l’admission d’un élève en qui elle voit un grand talent. Avec beaucoup d’implication, elle prépare Alexander à l’examen de fin d’année et néglige de ce fait son fils, lui aussi élève violoniste.

Le Voyage du Pèlerin
6 novembre 2019 / 1h 55min / Animation, Fantastique
De Robert Fernandez (III)
Chrétien entreprend un long voyage initiatique depuis la ville de Corruption jusque vers la lointaine Cité céleste. Pour parvenir à son but, il devra traverser de nombreuses épreuves et déjouer les pièges du maléfique Apollyon.

Le Voyage dans la Lune
6 novembre 2019 / 1h 20min / Animation
De Rasmus A. Sivertsen
Avec Philippe Allard, Michel Hinderyckx, Pascal Racan
Tous les pays du monde rêvent d’atteindre la Lune pour y planter leur drapeau. Solan et Ludvig décident de tenter leur chance à bord de la fusée construite par Féodor. Commence alors une incroyable odyssée spatiale !

Une Colonie
6 novembre 2019 / 1h 42min / Drame
De Geneviève Dulude-De Celles
Avec Emilie Bierre, Irlande Côté, Jacob Whiteduck-Lavoie
Mylia, une enfant timide et farouche, s’apprête à quitter sa campagne natale pour la grande école. À la recherche de repères dans ce milieu qui lui semble hostile, elle apprendra à mieux se connaître à travers la rencontre de Jimmy, un jeune autochtone marginal de la réserve voisine.

Furie
6 novembre 2019 / 1h 38min / Thriller, Epouvante-horreur
De Olivier Abbou
Avec Adama Niane, Stéphane Caillard, Paul Hamy
Inspiré de faits réels. Le temps des vacances d’été, Chloé et Paul Diallo prêtent leur maison à la nounou de leur fils. À son retour de voyage, la famille Diallo trouve porte close : les serrures ont été changées et les occupants déclarent être chez eux.

Et puis nous danserons
6 novembre 2019 / 1h 50min / Romance, Drame
De Levan Akin
Avec Levan Gelbakhiani, Bachi Valishvili, Ana Javakishvili
Merab s’entraîne depuis son plus jeune âge dans le cadre de l’Ensemble National Géorgien avec sa partenaire de danse, Mary. Son monde est brusquement bouleversé lorsque le charismatique Irakli arrive et devient son plus fort rival et son plus grand désir.

Amour-Eux
6 novembre 2019 / 1h 18min / Drame, Romance
De Alexandre Laugier
Avec Thibaud Vaneck, Jessica Errero, Sabrina Nouchi
Emma a 17 ans. Belle, jeune, elle cultive une passion profonde pour le dessin. Elle aime la nature, la musique… Thierry approche de la trentaine. Au premier regard, Emma va tomber sous son charme, lui aussi.

Pavarotti
6 novembre 2019 / 1h 54min / Documentaire
De Ron Howard
Avec Luciano Pavarotti, Bono, José Carreras
Ron Howard retrace, en son Dolby Atmos, l’incroyable vie et la carrière de Luciano Pavarotti, le  » Tenor du peuple « , en s’appuyant sur des archives rares et inédites ainsi que de nombreux témoignages.

Le Char et l’olivier, une autre histoire de la Palestine
6 novembre 2019 / 1h 41min / Documentaire
De Roland Nurier
L’histoire de la Palestine, de son origine à aujourd’hui, loin de ce que les médias appellent le conflit israélo-palestinien. Un éclairage primordial basé sur des éléments factuels incontestables, pour se débarrasser des clichés et idées reçues !

Black Journal
6 novembre 2019 / 1h 55min / Thriller, Biopic
De Mauro Bolognini
Avec Shelley Winters, Max von Sydow, Laura Antonelli
Pendant la Seconde Guerre mondiale, une femme assassine sauvagement ses amies et les transforme en savon, avant de reprendre le cours de sa vie.

Libertins
6 novembre 2019 / 1h 26min / Drame, Historique
De Lionel Baillemont
Avec Rui Ferreira, Marina Delmond, Jérémie Hamon
Sous le règne de Louis XV, un marquis français, fuyant le procès qui vient de lui être intenté à Marseille pour mœurs dissolues, se réfugie à Venise accompagné de sa maitresse, la propre sœur de sa femme qu’il fait passer pour son épouse légitime.

L’Instant infini
6 novembre 2019 / 1h 30min / Thriller
De Douglas Beer
Avec Jennifer Rihouey, Damien Dorsaz, Mathieu Chardet
Dévastés suite à la mort accidentelle de leur petite fille, Marie et Léo décident d’emménager dans une ferme isolée. Léo trouve refuge dans la quête d’un travail tandis que Marie est assaillie par ses angoisses. Léo incite Marie à gagner de l’argent en s’exhibant sur des sites Internet.

Vitis Prohibita
6 novembre 2019 / 1h 31min / Documentaire
De Stephan Balay
Cela pourrait-être une légende, mais c’est l’histoire bien réelle d’une tentative d’assassinat réglementaire, la mise au ban d’une poignée de cépages déclassés, des vins interdits, accusés de tous les maux, rendus coupables d’avoir mauvais goût et incriminés de rendre fou. Leur crime ? Résister.

[Sortie Blu-ray] Le Daim de Quentin Dupieux

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Synopsis
Georges, 44 ans, et son blouson, 100% daim, ont un projet…

Détails du blu-ray

Acteurs : Jean Dujardin, Adèle Haenel, Albert Delpy, Coralie Russier, Laurent Nicolas
Réalisateurs : Quentin Dupieux
Format : Couleur, Cinémascope
Audio : Français (DTS-HD 2.0), Français (DTS-HD 5.1)
Audio description : Français
Sous-titres pour sourds et malentendants : Français
Région : Région B/2 (Plus d’informations sur les formats DVD/Blu-ray.)
Rapport de forme : 1.85:1
Nombre de disques : 1
Studio : Diaphana
Date de sortie du DVD : 5 novembre 2019
Durée : 75 minutes

CRITIQUE DU FILM