Date de sortie 05/11/2025
Durée 1h59
Titre original Bugonia
Genre Drame, Science-fiction
Avec Emma Stone, Jesse Plemons, Alicia Silverstone, Stavros Halkias, Ash Smith, Roger Carvalho, Marc T. Lewis,...
Depuis 2016 - 2025
Format 55 min
Genre Drame, Epouvante-horreur, Fantastique, Science Fiction, Thriller
Créée par Matt Duffer, Ross Duffer
Avec Winona Ryder, David Harbour, Millie Bobby Brown,...
Sortie 1 décembre 2025 sur Netflix
Durée 1h 42min
Genre Action, Aventure, Fantastique
De Roar Uthaug
Avec Ine Marie Wilmann, Mads Sjogard Pettersen, Kim S. Falck-Jørgensen
Titre original Troll...
Date de sortie : 22 novembre 2005 (Amérique du Nord), 2 décembre 2005 (Europe), 10 décembre 2005 (Japon)
Fabricant : Microsoft
Concepteurs : Jay Allard et...
Date de sortie 05/11/2025
Durée 1h59
Titre original Bugonia
Genre Drame, Science-fiction
Avec Emma Stone, Jesse Plemons, Alicia Silverstone, Stavros Halkias, Ash Smith, Roger Carvalho, Marc T. Lewis,...
Depuis 2016 - 2025
Format 55 min
Genre Drame, Epouvante-horreur, Fantastique, Science Fiction, Thriller
Créée par Matt Duffer, Ross Duffer
Avec Winona Ryder, David Harbour, Millie Bobby Brown,...
Sortie 1 décembre 2025 sur Netflix
Durée 1h 42min
Genre Action, Aventure, Fantastique
De Roar Uthaug
Avec Ine Marie Wilmann, Mads Sjogard Pettersen, Kim S. Falck-Jørgensen
Titre original Troll...
Date de sortie : 22 novembre 2005 (Amérique du Nord), 2 décembre 2005 (Europe), 10 décembre 2005 (Japon)
Fabricant : Microsoft
Concepteurs : Jay Allard et...
Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef)
Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori
Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré
Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films
comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky
sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les
oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .
Date de sortie 28 août 2013 (1h 42min) De Sebastián Silva Avec Michael Cera, Juno Temple, Emily Browning, Catalina Sandino Moreno, Agustín Silva … Genres Thriller, Epouvante-horreur Nationalités Chilien, Américain Musique : Daniel Bensi & Saunders Jurriaans
Un thriller qui aurait pu être beaucoup mieux
Synopsis
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Pendant ses vacances au Chili, Alicia, une jeune américaine réservée, se retrouve embarquée par sa cousine Sara et sa bande d’amis sur une île isolée.
Personne ne fait vraiment d’effort pour intégrer Alicia. Elle se replie de plus en plus sur elle-même et commence à perdre peu à peu ses facultés mentales sans que le groupe n’y prenne garde…
Le Chili: voilà le pays où sera planté le décor de ce thriller à petit budget, une distribution intéressante avec Michael Cera ou encore Juno Temple par exemple. La cousine de Alicia doit passer un examen au Etats-Unis et donc laisse sa cousine avec ses amis au Chili, la jeune fille réticente à cette idée, accepte ,mais n’a pas trop le choix en même temps. La voilà sur une île isolée du Chili, avec des inconnus, les amis de Sara ont des passe-temps qui ne lui plaisent pas vraiment, au fur et à mesure, la jeune fille qui ne trouve pas le sommeil semble perdre la tête. Les amis de Sara ne semblent pas trop s’inquiéter de son état de santé qui pourtant se dégrade.
Le réalisateur livre une mise en scène assez correcte dans l’ensemble. On suit avec intérêt l’état de cette jeune fille qui s’aggrave, l’ambiance et plutôt réussie et donne une atmosphère inquiétante. Le film recèle de scènes très réussies, la jeune fille réservée du début du film n’est plus, puis au retour de sa cousine elle se sent plus rassurée ce n’est pas pour ça que les choses s’arrangent. Elle raconte alors à Sara qu’elle ne se plaît pas ici, que les amis de cette dernière sont malsains, lui disant qu’elle lui a raconté tout ça au téléphone ,quand Sara était aux Etats-Unis. Hors, sa cousine certifie ne l’avoir jamais eue au téléphone. On voit bien que la jeune Alicia perd vraiment la tête, elle croit voir des choses et elle a un comportement qui peut la mettre en danger.Tout cela , le réalisateur sait très bien mettre en scène et il est convaincant. Pourtant si le film excelle dans son ensemble, la fin du film reste ultra frustrante avec la mauvaise impression que le réalisateur n’a pas pu finir son film.
On reste alors assez déçu par cette fin, qui nous laisse le goût d’un film non terminé. Pourtant le réalisateur assure aussi au scénario de son film, livrant une très bonne écriture, que soit dans le récit ,ou même le traitement des personnages… hélas pour le final, c’est un plantage, un film non terminé ou fin bâclée… bref c’est vraiment décevant pour un film qui méritait une meilleure fin. Le film dispose d’un casting somptueux: Michael Cera tient un rôle mystérieux, un des amis de Sara ,un personnage inquiétant, très doué dans l’interprétation de son personnage. Au casting également, Emily Browning et Juno Temple ,dans le rôle principal. Magic Magic est bon thriller avec une ambiance au Chili qui fonctionne bien, hélas son final reste très frustrant.
Date de sortie 2 août 2017 (1h 41min) De Lucia Aniello Avec Scarlett Johansson, Kate McKinnon, Jillian Bell … Genre Comédie Nationalité Américain
Synopsis
Cinq amies qui se sont connues à l’université se retrouvent dix ans après pour un week-end entre célibataires à Miami. Une seule règle : tout est permis. Mais avec ce qui arrive à un strip-teaser à cause d’elles, la petite fête va partir en vrille… Que faire face à la gravité de la situation ? Comment s’en sortir ? D’idées stupides en solutions loufoques, c’est l’escalade dans le délire. Au final, si elles s’en sortent, les cinq filles seront plus proches que jamais…
Date de sortie 1 décembre 2010 (1h 52min) De Edgar Wright Avec Michael Cera, Mary Elizabeth Winstead, Jason Schwartzman, Brie Larson, Kieran Culkin, Aubrey Plaza, Chris Evans, Genres Aventure, Comédie, Fantastique Nationalité Américain
Se battre pour l’amour
Synopsis
Scott Pilgrim n’a jamais eu de problème à trouver une petite amie, mais s’en débarrasser s’avère plus compliqué. Entre celle qui lui a brisé le cœur – et qui est de retour en ville – et l’adolescente qui lui sert de distraction au moment où Ramona entre dans sa vie – en rollers – l’amour n’a jamais été chose facile. Il va cependant vite réaliser que le nouvel objet de son affection traîne les plus singulières casseroles jamais rencontrées : une infâme ligue d’ex qui contrôlent sa vie amoureuse et sont prêts à tout pour éliminer son nouveau prétendant. À mesure que Scott se rapproche de Ramona, il est confronté à une palette grandissante d’individus patibulaires qui peuplent le passé de sa dulcinée : du mesquin skateur à la rock star végétarienne en passant par une affreuse paire de jumeaux. Et s’il espère séduire l’amour de sa vie, il doit triompher de chacun d’eux avant que la partie soit bel et bien « over ».
Tout le monde ou presque, connaît un peu la filmographie de Edgar Wright comme Shaun of the dead, Hot Fuzz ou encore Le dernier pub avant la fin du monde et dernièrement producteur et co-scénariste de Ant-Man ,où il avait été pressenti pour la réalisation. Edgar Wright a une petite filmographie certes, mais qui contient des petites pépites, et Scott Pilgrim en fait partie. On reconnaît bien là, l’originalité du réalisateur, à l’écran Michael Cera qui tient le rôle principal, il joue Scott Pilgrim ,un jeune homme qui trouve sans difficulté des petites amies.Entre se remettre de la rupture de l’une de ses conquête une musicienne et se débarrasser des pots de colle ,ça s’avère compliqué. Puis un jour alors qu’il sort avec une lycéenne, il tombe sous le charme de Ramona.Ses tentatives pour l’approcher ne sont pas un succès, mais il finira par y arriver. Le seul problème, c’est que la jeune fille, a des “ex” et que pour pouvoir sortir avec, il doit les combattre.
La ligue des” ex”, de Ramona: ce sont eux qui contrôlent la vie amoureuse de la jeune fille, et Scott doit les battre. Façon jeu vidéo, voilà à quel genre de combat nous avons droit, et visuellement, c’est super bien fichu : les combats sont comiques, mais en même temps, c’est aussi le but. Scott Pilgrim c’est une comédie avant tout, on voit tout de suite que Edgar Wright et plus que doué pour la mise en scène ,en mettant toute son originalité créative dans sa réalisation. Entre des répliques efficaces et des scènes mémorables, Scott Pilgrim est un film qui possède son propre univers, les combats sont originaux et drôles , c’est fabuleux, c’est plein de couleurs et c’est très jouissif.
Bien évidemment au scénario Edgar Wright qui assure aussi, avec des personnages très bien écrits et une histoire super originale, des trouvailles scénaristiques où Edgar Wright excelle, un univers qui nous fait passer des moments excellents. Même si Michael Cera assure, il n’est pas seul: Ramona est interprétée par Mary Elizabeth Winstead. On peut y voir aussi Chris Evans( Captain América), Brandon Routh, Brie Larson et même Jason Schwartzman de très bonnes prestations pour tous ,même Brandon Routh qui n’était pas si mauvais dans Superman, mais bon ça, c’est autre chose. Scott Pilgrim a été une agréable surprise, c’est original du Edgar Wright quoi !
Date de sortie 14 juin 2017 (1h 51min) De Alex Kurtzman Avec Tom Cruise, Sofia Boutella, Annabelle Wallis, Russell Crowe, Jake Johnson, Courtney B. Vance, Marwan Kenzari, Stephen Thompson … Genres Fantastique, Aventure, Epouvante-horreur Nationalité Américain Musique :Brian Tyler
Synopsis
Bien qu’elle ait été consciencieusement enterrée dans un tombeau au fin fond d’un insondable désert, une princesse de l’ancienne Égypte, dont le destin lui a été injustement ravi, revient à la vie et va déverser sur notre monde des siècles de rancœurs accumulées et de terreur dépassant l’entendement humain. Des sables du Moyen Orient aux pavés de Londres en passant par les ténébreux labyrinthes d’antiques tombeaux dérobés, La Momie nous transporte dans un monde à la fois terrifiant et merveilleux, peuplé de monstres et de divinités, dépoussiérant au passage un mythe vieux comme le monde.
Quand Universal décide de lancer son univers étendu avec d’abord La Momie, il faudra attendre de voir si cela fonctionne : l’homme invisible, la fiancée de Frankeinstein ou encore Dr Jekyll et Mr Hyde dont on a déjà eu un aperçu dans ce premier film. Des films qui verrons le jour dans les années à venir, et il y en aura bien plus qu’on ne le pense. Dark Universe, voilà comment se nomme l’univers étendu du studio, et La Momie ouvre la grande parade des monstres. Pour cette critique du film, Lionel, un de nos rédacteurs, vous dira ce qu’il en pense, ainsi que moi-même. A la réalisation de ce film, Alex Kurtzman : une filmographie courte, mais beaucoup de participations à la télévision et au cinéma en tant que producteur ou scénariste. On a pu voir son nom au générique de Cowboys et envahisseurs, Stark Trek Into Darkness, quelques épisodes de Fringe, bref, la liste est longue. Très peu expérimenté à la réalisation pour un film de cette envergure, c’est donc un risque. Universal souhaite ici faire revivre ses vieux monstres avec le Dark Universe, et tente de faire oublier les films avec Brendan Fraser qui sont vraiment plus dans l’aventures. Il faut savoir que ça n’a rien à voir avec la saga avec Brendan Fraser : ce n’est pas vraiment un reboot, déjà car les personnages ne portent pas les mêmes noms, et car l’histoire est différente. On est plus dans une relecture, qui n’est pas très bien exploitée, qui aurait mérité un meilleur traitement. Alex Kurtzman mets Tom Cruise en scène : bien qu’il soit un bon comédien, il peut être le problème du film.
L’AVIS D’OREL
Nick Morton est un membre d’élite de l’armée Américaine. Ce dernier est en Irak, accompagné par son ami et collègue Chris Vail. Lors d’une attaque dans un village, ils font la découverte sous le sol d’une grotte renfermant bien des secrets. Sous l’ordre de leurs supérieurs, Nick et Chris doivent descendre explorer les lieux, accompagnés par Jenny Halsey, une archéologue. Faisant un geste qu’il n’aurait pas dû, Nick exhume le sarcophage de la momie prisonnière et lève ainsi la malédiction : il se retrouve alors élu de la momie. Nick ne sais pas à quoi s’attendre, car en effet en tant qu’élu, il est destiné à être la victime d’un sacrifice. La malédiction prend de l’importance lors d’un vol : lorsque celui-ci se crashe, Nick est miraculeusement en vie. La momie sort alors de son sarcophage, à l’état d’une créature horrible qui aspire la vie des vivants pour retrouver une apparence normale. Jenny présente à Nick un homme qui pourrait peut-être l’aider, le Dr Henry Jekyll, qui est atteint d’un mal. En effet, ce dernier a un double qui prend le dessus sur lui, ce qui l’oblige à prendre un remède. Ce mal est un double beaucoup plus méchant que lui sous le nom de Eddie Hyde. Le docteur n’a pas vraiment de solution, Nick serait plutôt une expérience. Dans le même temps, il retient la princesse Ahmanet (la momie) est espère l’étudier de près. La malédiction que porte Nick en lui pourrait changer sa vie à jamais. Alex Kurtzman signe une mise en scène simplement divertissante, sans prendre de risque. Tom Cruise exécute ses cascades comme il a l’habitude de le faire. Mais le problème est justement Tom Cruise (pas avec ses cascades), son personnage sur lequel le film se focalise énormément, même un peu trop. Quand on sait que le comédien a poussé la prod à vouloir mettre son rôle en avant, et bien ça se voit, et bien trop. Si bien que la momie qui devait être tout l’intérêt du film en a finalement beaucoup moins. Donc le sujet du film n’est pas approfondi comme il le devrait. Le Dark Universe est-t-il mal parti pour son début ?
Le Dark Universe part du mauvais pied, avec ce premier film qu’est La Momie : le film est mal construit alors qu’avec un tel potentiel, il aurait mérité beaucoup plus. Avec un univers étendu comme celui-ci, un travail plus développé n’aurait pas était de refus. Car Cruise est finalement l’attraction du film et met beaucoup les autres personnages à l’arrière- plan. Vous l’aurez compris, tout est beaucoup trop centré sur le personnage de Nick. Les scénaristes construisent leur scénario en se basant principalement sur Nick. Et à l’écriture du scénario, nous n’avons pas n’importe qui, car rien que David Koepp ou Christopher McQuarrie prouvent que la qualité aurait pu être au rendez-vous. Finalement, la momie n’est qu’une toile de fond du film, et Nick prend la place, c’est à lui que tout arrive. Au début du film, on nous explique parfaitement comment elle est devenue ce qu’elle est, mais le métrage s’éloigne de son personnage. Dans leur récit, pas de moments clé qui introduisent dans le Dark Universe. Il n’y a que le Dr Jekyll qui finalement se montrera avec sa transformation en Hyde, c’est déjà ça ! Du coup, le film n’est qu’un simple divertissement sans grande envergure, on a de beaux FX, et une photographie réussie, mais on aurait voulu plus. Espérons donc que les films suivants disposeront de plus de développement et s’attarderont un peu plus sur les personnages secondaires.
Le casting est composé de Tom Cruise, mais aussi de Russel Crowe dans le rôle du Dr Jekyll, la français Sofia Boutella en momie, puis Annabelle Wallis qui incarne Jenny Halsey, des prestations qui restent correctes. En conclusion, La Momie ne sera pas le blockbuster de l’année : ça reste un divertissement honnête, mais qui démarre très mal le Dark Universe.
L’AVIS DE LIONEL
On peut clairement dire qu’en ce moment, les univers étendus sont à la mode…. Entre le MCU, le DCEU et le MonsterVerse, on peut dire qu’on s’en en bouffe un paquet. Et dans tout ce beau monde, il y a Universal qui, lui aussi, veut pouvoir exploiter sa grosse franchise en créant le Dark Universe qui rassemblera les monstres légendaire du studio tels que le Monstre de Frankenstein, Dracula, le Loup-Garou, l’Etrange Créature du lac noir, L’Homme Invisible et enfin la Momie. Cela fait déjà pas mal de temps que Universal tente de replacer ses monstres sur le devant de la scène, mais bien sûr il y a déjà eu la trilogie autour de la Momie avec Brendan Fraser dans le rôle-titre et Stephen Sommers à la réalisation (sauf pour La Tombe de L’Empereur Dragon qui fut réaliser par Rob Cohen), ainsi que le mal aimé Van Helsing avec Hugh Jackman (lui aussi réalisé par Stephen Sommers). En ce qui concerne ce Dark Universe, Universal avait prévu d’introduire l’univers avec Dracula Untold, comprenant Luke Evans comme protagoniste et Gary Shore à la réalisation. Le film rencontra un joli succès au Box-Office mondial en faisant des recettes qui dépassent de plus de trois fois le budget de production initial. Cependant, suite aux critiques négatives du film, Universal décida de ne pas l’inclure dans la franchise…. C’est donc à ce reboot de la Momie, réalisé par Alex Kurtzman, d’assumer cette lourde tâche qui est d’amorcer la franchise et d’apporter sa réinterprétation du monstre à bandelette, et ce avec Tom Cruise en tête d’affiche (rien que ça).
Mais alors que vaut donc ce reboot de La Momie avec Tom Cruise ? Finalement pas grand-chose malheureusement. Alors oui, il est beau le logo du Dark Universe qui apparaît tel une éclipse fusionnant avec le logo d’Universal, et le casting qu’a prévu le studios pour leur franchise c’est est de bon augure (Tom Cruise, Russel Crowe, Javier Bardem et Johnny Depp), mais de bons acteurs ne suffisent pas pour amorcer un univers cohérent et pour faire un film, ou ne serait-ce qu’un bon divertissement. Universal, si vous voulez rendre vos monstres intéressants aujourd’hui, réinventez- les, sinon ça ne sert à rien…. Car il est bien là le premier souci que j’ai avec le film : à aucun moment Kurtzman ne se réapproprie vraiment le mythe de la Momie, ou en fait quelque chose de neuf. Tout ce que fait Ahmanet (c’est le nom de la Momie) nous l’avions déjà vu dans les films de Sommers ou dans des Téléfilms Syfy : tempêtes de sable, aspirations d’énergie vitales, pouvoir télépathique et super-force, tout ça on connaît déjà. Ah il y a bien une nouveauté, c’est sûrement la seule Momie à qui on serait bien tenté de demander l’adresse de son sarcophage ou son 06 si elle est dans l’annuaire. Sinon le reste du film, c’est du vu et revu et c’est bien dommage car, pourtant, il y avait de quoi rendre cette Momie intéressante, surtout au vue du charisme de l’actrice française Sofia Bootela. Après cela ne m’aurait pas dérangé si la créature avait été au moins au centre de l’intérêt du film alors qu’au final, cette Momie (plutôt coquine) n’est qu’un prétexte pour laisser place à la véritable attraction du film : Tom Cruise…
Alors attention, j’adore Tom Cruise, c’est un grand acteur à la carrière phénoménale, mais quand je veux voir un film qui s’appelle la momie je veux nécessairement voir la momie à l’œuvre et non pas le Tom Cruise Show ! Tom Cruise par ci, Tom Cruise par là, tout le film tourne autour de sa tête d’affiche et c’est bien là l’immense problème du film : ce n’est pas un film qui a l’honneur de remettre au premier plan la Momie, mais plutôt un énième blockbuster à la gloire de Tom Cruise. Ajoutez à cela des personnages secondaires plutôt lourds, un scénario de blockbuster bateau mêlant maladroitement humour et horreur, une réalisation assez plate, une BO oubliable, des décors plutôt pauvres qui ne laissent jamais place à l’évasion et il ne reste plus que des effets spéciaux (assez réussis) et un Russel Crowe qui, malgré une courte apparition, fait un Dr Jekyll/Mister Hyde intéressant. Se dire que le lancement du Dark Universe c’est bel et bien La Momie, ça sent pas très bon et c’est clairement la faute à une très mauvaise stratégie marketing. Si le MCU, le DCEU et le MonsterVerse se sont d’abord reposés sur le succès de Iron-Man, Man of Steel et Godzilla avant de lancer leurs franchises, ce n’est pas pour rien. Il y avait un immense risque mais apparemment Universal n’a pas pris cela en compte et, au lieu d’amorcer correctement son univers étendu, l’a littéralement jeté en pâture et le Tom Cruise Show n’arrange définitivement pas les choses. C’est un immense gâchis industriel et c’est clairement dommage car il y a un pourtant un sacré potentiel, mais ce n’est pas en faisant un super logo et avec un casting de gueules qu’on fait un bon film ou qu’on amorce un univers cohérent. Bref, La Momie est clairement oubliable et le bashing qu’il y a autour du film n’est pas vraiment une surprise.
Date de sortie 14 février 2018 De Ryan Coogler Avec Chadwick Boseman, Michael B. Jordan, Lupita Nyong’o … Genres Action, Drame, Fantastique Nationalité Américain
Synopsis
Après les événements qui se sont déroulés dans Captain America : Civil War, T’Challa revient chez lui prendre sa place sur le trône du Wakanda, une nation africaine technologiquement très avancée. Mais lorsqu’un vieil ennemi resurgit, le courage de T’Challa est mis à rude épreuve, aussi bien en tant que souverain qu’en tant que Black Panther. Il se retrouve entraîné dans un conflit qui menace non seulement le destin du Wakanda, mais celui du monde entier…
Il en rêvait depuis La Grande Aventure Lego : Batman est enfin le héros de son propre film ! Mais la situation a bien changé à Gotham – et s’il veut sauver la ville des griffes du Joker, il lui faudra arrêter de jouer au justicier masqué et découvrir le travail d’équipe ! Peut-être pourra-t-il alors se décoincer un peu…
Détails du Blu-Ray
Réalisateurs : Chris McKay
Audio : Anglais, Français
Sous-titres : Français
Région : Toutes les régions
Rapport de forme : 2.35:1
Nombre de disques : 3
Studio : Warner Bros.
Date de sortie du DVD : 17 juin 2017
Durée : 104 minutes
De Sean Durkin
Avec Elizabeth Olsen, John Hawkes, Sarah Paulson, Brady Corbet, Christopher Abbott, Maria Dizzia, Julia Garner …
Genres Drame, Thriller
Nationalité Américain
Musique : Daniel Bensi & Saunder Jurriaans
Fuir son passé
Synopsis
Après avoir fui une secte et son charismatique leader, Martha tente de se reconstruire et de retrouver une vie normale. Elle cherche de l’aide auprès de sa sœur aînée, Lucy, et de son beau-frère avec qui elle n’avait plus de contacts, mais elle est incapable de leur avouer la vérité sur sa longue disparition. Martha est persuadée que son ancienne secte la pourchasse toujours. Les souvenirs qui la hantent se transforment alors en effrayante paranoïa et la frontière entre réalité et illusion se brouille peu à peu…
En un film seulement,Sean Durkin a su convaincre. Avec son premier film Martha Marcy May Marlene, il livre un film oppréssant et saisissant, par son sujet très peu traité au cinéma. Le film sorti en salles en 2012 fut très mal distribué, comme beaucoup de films d’auteurs, est c’est vraiment dommage. Ce qui est sur, c’est qu’avec ce film, Sean Durkin expose déjà un talent sur. Oui, en un film, c’est un peu court certainement, mais le visionnage et la maîtrise sont tellement réussis, qu’il a tout d’un grand. Il met en scène pour son premier rôle important Elizabeth Olsen, la soeur aînée des soeurs Olsen qui semble avoir mieux réussi sa carrière cinématographique que ses soeurs. Elle joue dans ce film une jeune femme aux prises d’une secte qui prend conscience un jour que ce qui ce passe n’est pas clair et qui s’échappe donc. Après deux ans d’absence, elle recontacte sa soeur, et s’installe chez elle, mais très vite une paranoïa s’installe chez la jeune femme.
Il y a deux ans, Martha est entrée dans une secte sans savoir que ca en était une. Le gourou Patrick donne une drogue aux nouvelles venues et les viole. Pour elles, c’est un acte normal, un lavage de cerveau brutal où elles ne rendent compte de rien. Après deux ans, la jeune femme prend conscience que ce qui ce passe dans cet endroit n’est pas bon elle, et décide de s’en aller. Au début, un des membres la retrouve en ville et lui demande de revenir, mais elle refuse, donc il n’insiste pas. Elle appelle sa famille, dont sa mère, puis ensuite sa soeur qui vient la chercher dans cette petite ville ou elle se trouve. Martha est donc hébergée chez sa soeur et son mari. Sa soeur a beau essayer de comprendre où elle était, Martha ne semble pas décidée a dire quoi que ce soit. Au fil des jours, le comportement de Martha se transforme en paranoïa qui ne fait que s’accroître de plus en plus. En effet, la jeune femme est persuadée que la secte dont elle s’est enfuie la poursuit. Au travers de flash-back, nous découvrons les deux ans qu’elle a vécu au coeur de cette secte : pensant être en sécurité dans cet endroit, Martha s’est réfugié dans un endroit malsain. Les gens qui y vivent paraissent normaux aux premier abord, mais ils se révèlent de plus en plus étranges. Martha n’y prête aucune attention, car elle voit dans cet endroit une nouvelle vie et une nouvelle famille.
La jeune femme, désormais chez sa soeur, tente de revenir à la vie normale, mais ce n’est pas chose facile car cette dernière fourni peu d’explication a sa soeur. Cette paranoïa qui prend le dessus les met en danger, elle, sa soeur, et le mari de cette dernière. D’ou lui viens cette paranoïa ? Tout simplement du danger de la secte où elle se trouvait : elle craint qu’ils ne la cherche, et voit des choses qui ne sont pas réelles. On comprend sa peur aussi, étant données les pratiques de cet endroit, car les flash-back nous révèlent ce qui s’y passe. Le film est extrêmement oppressant dans son traitement du sujet, un sujet qui est d’ailleurs très peu traité au cinéma, mais que le réalisateur maîtrise vraiment.
Le film donne une grande place à la mise en scène : beaucoup de scènes nous apportent des éléments sur le passé de la jeune fille. Le film possède un rythme assez lent, mais qui donne beaucoup de crédit et de personnalité au long-métrage. Le personnage de Martha évolue rapidement, à partir de sa prise de conscience qui la pousse à fuir et à se réfugier chez sa soeur, pour finir dans une paranoïa destructrice pour ses proches. On pourra d’ailleurs découvrir au cours du film le déclic qui est sans doutes la cause de sa fuite de la secte. Car en effet, le gourou avait l’habitude d’entrer dans des maisons en pleine nuit, et une nuit, dans une maison, une des membre de la secte tue l’un des propriétaire : cet incident est sans doute le déclic. Car, en effet, Martha s’est rendue compte que si cette communauté commet des meurtres, elle n’est pas à sa place et n’est également pas en sécurité. Le spectateur que je suis pensait même parfois que cette dernière était poursuivie, avec ce filmSean Durkin aborde intelligement quelque chose dont on parle peu au cinéma : « les sectes » et l’emprise qu’elles peuvent avoir sur l’être humain, ainsi que leur impact sur les plus fragiles ou les plus naifs d’entre nous. Martha fait partie de ces victimes, et elle pensent au début avoir trouvé un refuge alors que ce n’est qu’un piège.
Le réalisateur est également scénariste de son film, et comme la réalisation, l’écriture est brillante. Sean Durkin arrive très bien à nous faire distinguer le passé du présent. Ainsi, on comprend facilement les deux ans qu’a vécu Martha dans cette secte. Le traitement des personnages est également maîtrisé, le personnage de Martha est bien sur le plus intéressant parce que nous connaissons tout ce qu’elle a pu vivre. Mais voir la jeune femme évoluer jusqu’a la paranoia devient saisissant. Sa soeur et son mari commencent a être dépassés par ce comportement qui devient dangereux.
Au casting, Élizabeth Olsen qui débute dans son premier rôle important ; également Sarah Paulson (American Horror Story) jouant la soeur de Martha, ou encore John Hawkes jouant Patrick le gourou de la secte. Les présentations sont sublimes. Martha Marcy May Marlene est une oeuvre saisissante, oppressante et très intense, dans laquelle tout se ressent grâce à cette réalisation que Sean Durkin maitrise jusqu’au bout.
Nouvelle série TV prévue le jeudi 22 juin sur Spike TV !
Créée par Christian Torpe (2017)
Avec Alyssa Sutherland, Isiah Whitlock Jr., Bill Carr…
Nationalité Américaine
Genre Drame, Epouvante-horreur
Statut En production
Format 60 minutes
Le film de Frank Drabont « The mist » était une pure petite merveille, en effet les adpatations de Stephen King ne sont pas toujours des résussites et pourtant il y’a des exceptions. The Mist de Frank Darabont fait partie, de ces exceptions avec a l’affiche Thomas Jane. Aujoud’hui l’oeuvre de maître Stephen King, est remis au goût du jour avec la série télé, et donc peut-être une intrigue encore plus prenante que le film.
La série raconte l’histoire, d’une petite ville qui sombre dans un étrange brouillard ou ce cache des insectes géant et mortellement dangereux. La série débutera le 22 juin sur la chaîne Spike TV. On attend beaucoup de cette série, déjà que la qualité soit au rendez-vous et que l’ambiance fonctionne tout comme le film, rappelons que une bonne partie du film, ce déroule dans un centre commercial, ou les gens ne peuvent sortir sous peine de mourir. Espérons avoir une mise en scène et des scénarios, respectable car « Under The Dôme » dernière adaptation de Stephen King sur petit écran fut une véritable arnaque, ayons confiance en cette nouvelle adaptation.
Date de sortie 1 janvier 2014 (2h 02min)
De Peter Berg
Avec Mark Wahlberg, Taylor Kitsch, Emile Hirsch, Ben Foster, Yousuf Azami, Ali Suliman, Eric Bana, Alexander Ludwig …
Genres Guerre, Action, Drame
Nationalité Américain
Musique : Explosion in the sky et Steve Jablonsky
Peter Berg mène le combat
Synopsis
Le 28 juin 2005, un commando de quatre Navy Seals prend part à l’opération « Red Wing », qui a pour but de localiser et éliminer le leader taliban Ahmad Shah. Mais rapidement repérés et encerclés, les quatre soldats vont se retrouver pris au piège.
Peter Berg aime beaucoup adapter les histoires vraie au cinéma, en témoigne sa filmographie : Friday Night Light, Deep Water, ou encore plus récemment Traque à Boston qui reste son plus réussi. En 2014 il adapte « Du sang et des larmes« , adaptation d’une histoire vraie qui se déroule en 2005 : des commandos de Navy Seals partent pour une opération nommée « red wings », où ils doivent localiser un taliban recherché Repérés et encerclés par les talibans, les soldats sont pris aux pièges et doivent tout faire pour survivre. Peter Berg a sa patte de cinéaste, comme par exemple ses mouvements de caméra qui donne un certain réalisme a ses films, avec « du sang et des larmes » il signe un de ses meilleurs où l’on suit ses soldats avec de la tension le long du film.
En juin 2005 des soldats de la Navy Seals font partie de l’opération « Red Wings » ayant pour but de localiser et éliminer le leader taliban Ahmad Shah. Déposer au sol sur les terrains hostiles, ils doivent être attentifs à la moindre chose. La localisation d’Ahmed Shah, n’est pas une chose évidente et les soldats doivent se couvrir pour pouvoir le traquer. Alors que ces derniers sont en planque dans des buissons, ils sont repérés par des habitants (des bergers), les soldats les retiennent ne sachant pas trop quoi faire (les tuer ou les laisser en vie ?). Cependant leurs règles veulent qu’il les laisse partir, sachant qu’une fois libérer ils courront avertir la présence des soldats. Rendre la liberté à ce vieux berger accompagné de deux jeunes garçons coûtera la vie à ces soldats. Désormais les soldats de la Navy -Seals sont traqués par les talibans et chaque recoin de la colline est un danger. La bataille entre les soldats et les talibans débutera dans les bois dans les collines. Si au début ils éliminent pas mal d’ennemis, ils perdent rapidement l’avantage. Les talibans commence à blesser sérieusement les soldats de la Navy- Seals, des blessures qui deviennent sérieuses. Marcus Luttrell, soldat de la Navy Seals, leader de l’opération, voit ses hommes tomber au combat et il sera bientôt le seul survivant. Aidé par un villageois, il devra sa vie à ce dernier. Dans sa mise en scène, Peter Berg garde son style habituel avec certains mouvements caméra rapides et soignés qui donnent un certain réalisme au film. La tension monte rapidement car les soldats ne sont jamais à l’abri et pour l’ennemi chaque tire est quasiment une réussite. Ce qu’on reprochera a Peter Berg, une fois de plus ce sont quelques clichés qui font défaut au réalisateur pour chacun de ses films.
Dans l’ensemble Peter Berg, gère sa réalisation et livre un de ses meilleurs films. On sera touché, par ce beau message d’amitié entre le soldat et le villageois, plein de sincérité. Car le film étant un film de guerre, avec des images de combats saisissantes, qui délivre ce message d’amitié intéressant et qui retient autre chose que le combat en soi. Le film est bien plus qu’un simple film de guerre. Chaque scène est essentielle au récit et nous montre ce qu’ont enduré les soldats durant ce combat qui fut très long et meurtrier.
Le scénario de Peter Berg, adapte l’œuvre de Marcus Luttrell, seul survivant de l’opération « red wings », un récit donc sincère et assez réaliste par moment. Chaque scène est très bien écrite et Peter Berg n’en fait pas trop en livrant des personnages vraiment touchants dans leur écriture. Car même si le récit est très bien écrit, le réalisateur s’attarde beaucoup sur le traitement des personnages. On est touché par tous ces soldats qui ont tous des familles et puis Marcus Luttrell reste un personnage intéressant aussi car c’est aussi lui qui a survécu à cet horrible combat, et on voit jusqu’au bout ce qu’il a vécu. Le casting s’offre Mark Whalberg dans le rôle de Marcus Luttrell, le comédien est un habitué de chez Peter Berg tout comme Taylor Kitsch. On retrouve également Eric Bana, Ben Foster ou encore Emile Hirsch dans le rôle des courageux soldats de la Navy- Seals. A la musique le groupe Texan, d’Explosion in the sky signe la musique avec Steve Jablonsky, des scores intéressants et plutôt beaux. Avec du Sang et des larmesPeter Berg signe assurément l’un de ses meilleurs films où l’on en ressort avec plein d’émotions.
Date de sortie 23 janvier 2013 (2h 29min)
De Kathryn Bigelow
Avec Jessica Chastain, Jason Clarke, Joel Edgerton, Jennifer Ehle, Mark Strong, Édgar Ramírez, Kyle Chandler, Harold Perrineau, Chris Pratt …
Genres Thriller, Action
Nationalité Américain
Musique : Alexandre Desplat
L’après 11 septembre par Kathryn Bigelow
Synopsis
Le récit de la traque d’Oussama Ben Laden par une unité des forces spéciales américaines… Entre interrogatoires et attentats, le film relate avec précision la traque d’ Oussama Ben Laden, juste avant que les soldats ne l’éliminent. Une traque qui fut particulièrement longue et difficile pour l’un des terroristes les plus recherché.
Après le génial et explosif Démineurs, sans mauvais jeu de mots, Kathryn Bigelow s’intéresse cette fois-ci à la traque d‘Oussama Ben Laden, un des terroristes les plus recherchés. La réalisatrice reste donc dans le même genre, c’est à dire « guerre », mais Zero Dark Thirty n’est pas vraiment un film de guerre, même s’il en fait tout de même un peu partie, car ce n’est ni-plus ni-moins qu’une guerre qui oppose un pays au reste du monde. Le film représente l’après 11 septembre 2001, il passe au crible tous les évènements survenus depuis, comme l’attentat de Londres par exemple. Le film se penche avec tous les éléments sur cette traque qui se soldera par la mort du terroriste. Il est intéressant de voir à l’écran comment cette opération s’est déroulée, et de voir également que les dirigeants on mis beaucoup de temps pour donner l’assaut sur sa forteresse. Kathryn Bigelow mets en scène la magnifique Jessica Chastain qui livre l’une de ses meilleures prestations.
Le film de Kathryn Bigelow relate la traque d’Oussama Ben Laden jusqu’à ce qu’il soit tué par l’armée. La réalisatrice filme ainsi toute l’opération, pour en finir par l’élimination. Une traque qui démarra en 2001 à partir des attentats du 11 septembre a pris fin en 2011. Une traque de 10 ans, ce qui fut bien long. En effet, ce dernier est mort dix ans après les attentats perpétrés en 2001. Après les attentats du 11 septembre, d’autres attaques ont lieu dans d’autres pays, comme en Angleterre (à Londres plus exactement). Kathryn Bigelow relate chaque étape de la traque : certaines attaques auraient pu être évitées, celle de Londres particulièrement. On se demande pourquoi le F.B.I et la C.I.A n’ont pas agis plus tôt, alors qu’ils en avaient l’occasion. Le pays où se déroule l’intrigue, l’Afghanistan plus précisément, sera victime d’attaque visant a tuer les Américains au sol, sacrifiant sans pitié les habitants du pays. Kathryn Bigelow signe une excellente mise en scène, qui débute avec la torture d’un éventuel suspect proche de Ben Laden, une scène assez éprouvante mais qui montre la réalité des interrogatoires faits aux hommes suspectés. Peut-être que tout n’est pas révélé, mais Kathryn Bigelow en montre le plus possible et le principal. Au -délà de tout ça, la réalisatrice brille vraiment dans sa mise en scène, avec des idées qu’elle met en valeur dans sa mise en scène. La réalisatrice offre des plans saisissants, sur la scène de torture au début du film, mais aussi sur de nombreuses scènes, lors d’attaques par exemple. Une mise en scène minutieuse, qui n’épargne rien de cette traque.
A la photographie, Greig Fraser, qui offre des images splendides. Au scénario du film, Mark Boal, qui ne tombe pas dans la propagande de l’armée Américaine, bien au contraire, donc pas de surenchère. Nous sommes vraiment au coeur d’un récit intéressant, où tout est dit… ou presque. En tous cas, le scénariste s’attarde sur les moindres détails de la traque du terroriste. Une écriture très appliquée, qui permet de nous apprendre beaucoup sur cette longue traque. L’écriture s’attarde également beaucoup sur les personnages, celui de Maya, la protagoniste principale du film, une femme très engagée, prête à tout pour éliminer Oussama Ben Laden, l’un des personnages les mieux écrits. On retiendra aussi le personnage de Dan, qui torture au tout début un éventuel proche du terroriste, et qui finalement mettra fin à cette activité assez éprouvante. Le film possède un casting impressionnant : Jessica Chastain dans le rôle de Maya, Jason Clarke joue Dan. On y voit aussi Joel Edgerton, Chris Pratt qui commence à se faire un nom dans ce petit rôle pourtant. Egalement à l’écran Kyle Chandler et Mark Strong. Tous livrent des prestations grandioses. A la musique, le compositeur Alexandre Desplat signe les scores du film. Le Français enchaîne les BO aux Etats-Unis et cartonne. Après Démineurs, une fois de plus, Kathryn Bigelow frappe fort, en livrant une mise en scène exemplaire, et pleine de tension dans un film qui livre une traque haletante sans temps mort.