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Un magnifique documentaire sur la vie d’Amy Winehouse, loin des images véhiculées par les médias et la presse à scandale.

Réalisateur : Asif Kapadia
Acteur : Amy Winehouse
Genre : Documentaire, Musical
Nationalité : Américain
Date de sortie : 8 juillet 2015
Durée : 2h07mn
Date télé : 2 décembre 2016 22:10
Chaîne : Canal + Cinéma
Festival : Festival de Cannes 2015, Oscar 2016 du meilleur film documentaire.

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Un documentaire percutant qui rend un magnifique hommage à la chanteuse jazz Amy Winehouse, décédée à la suite d’une overdose d’alcool en 2011.

Dotée d’un talent unique au sein de sa génération, Amy Winehouse a immédiatement capté l’attention du monde entier. Authentique artiste jazz, elle se servait de ses dons pour l’écriture et l’interprétation afin d’analyser ses propres failles. Cette combinaison de sincérité à l’état brut et de talent ont donné vie à certaines des chansons les plus populaires de notre époque. Mais l’attention permanente des médias et une vie personnelle compliquée associées à un succès planétaire et un mode de vie instable ont fait de la vie d’Amy Winehouse un château de cartes à l’équilibre précaire.Le grand public a célébré son immense succès tout en jugeant à la hâte ses faiblesses. Ce talent si salvateur pour elle a fini par être la cause même de sa chute. Avec les propres mots d’Amy Winehouse et des images inédites, Asif Kapadia nous raconte l’histoire de cette incroyable artiste, récompensée par six Grammy Awards.

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Au cinéma, un film en appelle souvent un autre. En présentant Senna en 2010, le réalisateur Asif Kapadia, le producteur James Gay-Rees et le monteur Chris King ne se doutaient pas que David Joseph, PDG d’Universal Music Royaume-Uni, leur demanderait de s’attarder sur la vie mouvementée et la carrière époustouflante d’Amy Winehouse.
Présenté en Sélection officielle au Festival de Cannes, Amy dresse le portrait d’une artiste complète, mettant en valeur la beauté et la profondeur de ses textes là où le public francophone s’attarderait essentiellement sur ses prestations vocales, en se défaussant du sens caché des titres mythiques comme Rehab, Back to Black ou You know I’m no good.

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En retraçant la confection de l’album Back to Black aux 11 millions d’exemplaires vendus dans le monde, et en partageant la vision d’Amy Winehouse sur sa vie, sa célébrité et ses relations personnelles, y compris avec son mari Blake Fielder-Civil, le documentaire livre un portrait complet, d’une incroyable profondeur et d’une grande sincérité. Car ce film d’amour, déclaration pleine de respect d’un réalisateur impartial, livre des témoignages et des images inédites qui parlent d’elles-mêmes.

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C’est ce qui rend ce documentaire si singulier : l’opinion du public n’est jamais orientée. Le spectateur n’a qu’à profiter des documents d’archives, des images intimes et des témoignages des proches de la chanteuse, de son mari, de ses ex, mais aussi de ses parents. Le travail de montage joue un rôle essentiel : Chris King a réalisé une œuvre magnifique, influencée notamment par l’approche musicale du cinéma bollywoodien ; les chansons et leurs paroles sont la colonne vertébrale du film, alors que les entretiens structurent la narration.

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L’émotion des intervenants, palpable à travers leurs voix, ne fait que renforcer le dispositif visuel. Ainsi, aucune des protagonistes interviewés n’est visible à l’écran. Seule la vérité profonde de l’artiste a de l’importance, Amy Winehouse est donc de tous les plans. Le spectateur se laisse ainsi happé par les images, transporté dans l’univers singulier d’une artiste unique. Les documents amateurs offrent au film une authenticité incomparable. L’image n’est certes pas parfaite, mais la mosaïque audiovisuelle apporte au film une grande fluidité et met encore plus l’accent sur l’artiste.

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Dans ce film où l’émotion est forcément au rendez-vous, tant chaque spectateur aura envie de retenir Amy Winehouse et de la sauver de la pente descendante qui l’a conduite à la mort, il reste avant tout son génie, son sourire, sa démarche cathartique dans chacun de ses titres… En situant l’artiste dans son époque, Amy ne cache rien de ses pathologies sous-jacentes, de ses souffrances et des joies d’une jeune femme qui est devenue, bien malgré elle, un phénomène de société. Le bon équilibre est toutefois trouvé, entre ses chansons, ses joies et les épreuves qui l’ont fragilisée. Le film témoigne de la vérité profonde de l’artiste, sans gâcher le propos par un jugement quelconque, qui serait mal placé.

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Si les chansons d’Amy Winehouse constituent son testament, ce portrait, agrémenté d’images inédites, le complète admirablement. C’est là toute la force d’une oeuvre qui, à l’instar de la vie de la chanteuse, s’arrête beaucoup trop tôt. Rideau.

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Amy Winehouse est morte à 27 ans, comme Cobain, Hendrix, Morrison, Joplin. Peu de zones d’ombre demeurent autour de sa mort. La caméra suivait la chanteuse quand elle sortait de l’enfance, prenait des poses de princesse sexy, et ne l’a plus quittée, jusqu’au zoom final sur son cadavre roulé dans un drap, disséminé sur les écrans du monde entier. En piochant dans ce foisonnement d’images, ce portrait tisse une chronique dérangeante et triste de la foire à la célébrité. Tous les proches livrent leur témoignage en voix off. On se demande quels pactes diaboliques furent scellés pour qu’il nous soit permis de voir la jeune star voguer d’appartement en chambre d’hôtel, de cuite en cuite et d’amoureux en amoureux. Jusqu’au centre de désintoxication, filmé de l’intérieur par un amant poison.

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Amy Winehouse est morte à 27 ans, au pic de sa jeunesse, comme Brian Jones, Jimi Hendrix, Jim Morrison et Janis Joplin. La disparition de ces idoles rock, à la fin des années 1960, avait donné prise aux fantasmes et aux légendes les plus folles. Quarante ans plus tard, peu de zones d’ombre demeurent autour de la mort de la diva soul londonienne : les images pullulent et s’échangent à flux continu sur la Toile. La caméra suivait déjà la chanteuse bien avant ses premiers enregistrements, quand elle sortait de l’enfance et prenait des poses de princesse sexy pour chanter Happy Birthday à une copine. Elle ne l’a pas quittée, jusqu’au zoom final sur son cadavre roulé dans un drap, disséminé sur les écrans du monde entier.

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Amy Winehouse est l’une des premières icônes filmées partout et par tout le monde, de sa naissance (ou presque) à sa mort au coeur de l’été 2011. En piochant dans ce foisonnement de séquences, le cinéaste britannique d’origine indienne Asif Kapadia tisse une chronique dérangeante et triste à pleurer, qui met en lumière, avec une crudité rare, la foire aux célébrités brûlant une jeune femme en peu d’années.

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Remarqué pour son film sur Ayrton Senna, Asif Kapadia est un documentariste accrocheur. Amy regorge d’images saisissantes, d’autant plus inédites qu’elles ont été filmées dans l’intimité de la chanteuse. Tous ses proches (même ceux qui dénoncent le film aujourd’hui) sont de la partie et livrent leur témoignage en voix off. On se demande quels pactes diaboliques furent scellés pour qu’il nous soit permis de voir la fille d’East Finchley, un quartier du nord de Londres, voguer d’appartements en chambres d’hôtel, d’auditions en coulisses, de cuite en cuite et d’amoureux en amoureux. Jusqu’aux centres de désintoxication, filmés de l’intérieur par Blake, le beau gosse de Camden avec qui elle a abordé le versant dur de la drogue (crack et héroïne) et pour qui elle était prête à se damner (« Je ferai tout comme toi »). Le pic de la déprime est atteint quand son ange noir, qui maigrit et se décompose au fil de l’histoire, demande à sa douce de chanter, rien que pour lui, dans la chambre de la clinique, une version ultime de Rehab — le tube d’Amy Winehouse sur la dépendance.

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Tous ces documents ont pour effet de nous river à l’écran, sans qu’on en soit fier pour autant. Leur vertu est de nous faire communiquer, comme rarement, avec la musique et ses sources. Les différents complices de la chanteuse livrent leurs secrets : les bandes fantastiques d’une première audition dans les bureaux d’une maison de disques, ou celles de l’enregistrement de l’album Back to black dans un studio de New York. Amy Winehouse se remet très mal d’une rupture avec son chéri toxique et lui écrit chanson sur chanson. L’instant poignant où elle chante le morceau Back to black, qu’elle vient d’écrire sur le coin d’une table, a peu d’équivalents dans l’histoire du documentaire rock.

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Mais le film se détourne de la musique à mi-parcours. Pour ne s’intéresser qu’aux ravages de la célébrité. La chanteuse n’arrive plus à composer. Elle est traquée, espionnée, bousculée par la presse tabloïd. Elle dépérit mais doit alimenter le business qui tourne à pleins tubes. Son père l’emmène se reposer sur une île mais invite une équipe de télé-réalité. « Papa, si c’est de l’argent que tu veux, je t’en donne… », lui dit sa fille, excédée, devant les caméras. Ensuite, rideau. Son cœur lâche. Le nôtre avec.

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LES CONDITIONS QUI FONT DE CE DOCUMENTAIRE UN FILM UNIQUE ET EXCEPTIONNEL TANT PAR SON FOND QUE PAR SA FORME

Depuis sa plus tendre enfance, Amy Winehouse a été filmée. Mais en passant de la sphère privée à la sphère publique, son rapport à l’image s’est transformé.
Jadis, Lou Reed avait intitulé un album Growing Up in Public. “Grandir en public”, c’est ce qui arrive aux célébrités, surtout à celles qui le deviennent précocement. Ce phénomène est aussi ancien que la médiatisation des “people” mais il s’est accentué avec le progrès technologique comme le prouve Amy.

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Le réalisateur Asif Kapadia n’a filmé que les témoins. Il n’a pas tourné un seul plan d’Amy Winehouse mais a recherché, collecté puis ordonné une profuse banque d’archives consacrées à la chanteuse prématurément disparue.

Les sources sont multiples : Kapadia utilise des images de provenance “classique” (concerts filmés, talk-shows, émissions musicales, séances en studio, extraits de sujets ou reportages de JT…) et d’autres qui n’auraient pas pu exister avant l’âge digital (séquences intimes, sans enjeu de diffusion, filmées à la dérobée, à la DV ou au smartphone).

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Enfin, on voit des images qui appartiennent aux deux époques : celles qui étaient faites autrefois en super-8 (où l’on aperçoit Amy enfant) et aujourd’hui au Camescope, à l’appareil photo ou à la caméra numérique. Avec cette nuance importante : la labilité du digital rend ces family movies numériques beaucoup plus aisés à fabriquer et à faire circuler que les vieilles et fragiles bobines analogiques qui nécessitaient un appareillage complexe…

L’un des aspects les plus saisissants du film de Kapadia est donc de se rendre compte qu’Amy Winehouse a été filmée quasiment durant toute sa courte vie, dans des moments publics et privés.

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On peut ainsi la découvrir dans les situations classiques de son métier (sur scène, en coulisses, en studio…) que dans des moments intimistes et habituellement non médiatisés (conversations avec ses copines ou son amoureux, vacances, voyage de noces…). Les fabricants de ces images intimes sont parfois extérieurs (équipes télé ou ciné) mais le plus souvent, il s’agit de la chanteuse elle-même ou de son très proche entourage.

La frontière public/privé a souvent été franchie par les médias “people” depuis des décennies mais Amy prouve que les technologies numériques tendent à faire disparaître complètement cette ligne de démarcation essentielle à l’équilibre mental des êtres.
On peut supposer que cette tendance va s’accentuer, et que bientôt fleurira ce nouveau genre : le docu biopic uniquement composé d’archives qui documenteront la vie du sujet de sa naissance à sa mort, sous toutes les coutures possibles de son existence. Ce qui est à la fois excitant et effrayant: où s’arrêtera notre voyeurisme prédateur ?

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Car la profusion polysémique des images d’Amy Winehouse n’est pas seulement la forme du film, mais aussi son sujet. Entre autres choses, le film montre bien l’évolution de la chanteuse dans son rapport aux images : au début désirant, à la fin terrorisé.
“Growing up and dying in public”

Amy Winehouse est passée de l’image miroir flattant son narcissisme ordinaire de girl next door à l’image prédatrice omniprésente menaçant sa santé mentale et sa vie.
Ce qui a tué Amy est un cocktail très complexe de fragilités personnelles, de mauvaises rencontres, d’abus de drogues et de pressions liées au succès : les images, sorte de cinéma permanent doublant la vie, ont sans doute fait partie de ce mélange détonant. “Growing up and dying in public”…

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Asif Kapadia, left, and James Gay-Rees accept the award for best documentary feature for “Amy” at the Oscars on Sunday, Feb. 28, 2016, at the Dolby Theatre in Los Angeles.

CINQ REVELATIONS SUR LA VIE TRAGIQUE D’AMY WHINEHOUSE

A la sortie de la projection (23 mai 2015), les spectateurs étaient bouleversés. Certains ont même avoué avoir lâché une petite larme. La présentation d’Amy, le documentaire consacré à la diva britannique Amy Winehouse, était l’un des moments les plus attendus du dernier Festival de Cannes. Et, au vu du flot de critiques unanimes publiées après sa projection, le film d’Asif Kapadia a tenu toutes ses promesses.

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Amy, qui sort ce mercredi au cinéma (8 juillet 2015), retrace l’ascension puis la déchéance de la chanteuse, décédée d’une overdose en juillet 2011, à l’âge de 27 ans. Au total, deux ans de travail ont été nécessaires au cinéaste britannique pour réaliser ce documentaire. Et pour cause, il lui a fallu convaincre les proches de la star et sa famille de témoigner. « Un par par un, ils nous ont fait confiance […] C’était comme une thérapie pour eux. » Son addiction aux drogues et à l’alcool, les pressions présumées incessantes de son père, la relation destructrice avec son ex-mari… Le film comporte également plusieurs révélations sur la jeune femme.

Elle est précoce musicalement

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Il s’agit de la scène d’ouverture du film. Amy Winehouse, âgée de 14 ans, participe à une fête d’anniversaire. Sucette à la bouche au milieu de sa bande de copines, rien ne la distingue des autres adolescentes. Jusqu’à ce qu’elle entonne la traditionnelle chanson Happy Birthday, la caméra alors fixée sur elle. L’adolescente a déjà une voix prodigieuse et une parfaite maitrise vocale malgré son jeune âge. The Guardian raconte qu’Amy Winehouse reçoit sa première guitare à 14 ans, et commence à écrire ses propres chansons l’année d’après, inspirée par des artistes de jazz et de folk tels que James Taylor et Carol King. Le documentaire dévoile d’autres extraits de ce type, notamment des images d’archives inédites ou des films de famille jamais vus.

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Elle est sous antidépresseurs à 13 ans

L’enfance d’Amy Winehouse est marquée par le divorce de ses parents. Dépassée par la situation, sa mère, Janis, confie dans le documentaire n’avoir aucune autorité sur sa fille, qu’elle laisse faire tout ce qu’elle veut. Selon le magazine Variety, la jeune ado tombe alors rapidement dans l’anorexie et la dépression. A 13 ans, elle est déjà sous antidépresseurs. Elle multiplie les sorties et les régimes déséquilibrés.
Une période sombre dont elle ne sortira jamais vraiment. Amy Winehouse en reste fragilisée et sa mère finit par se résigner. En 2013, elle confesse au Sun avoir accepté qu’elle ne pouvait rien faire face au caractère explosif de sa fille. « Elle était trop forte pour moi », se souvient-elle.

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Elle rate une occasion d’aller en cure à cause de son père

Le père d’Amy Winehouse, Mitchell, semble aussi avoir fait des erreurs dans l’éducation de sa fille. Le documentaire dresse le portrait d’un homme antipathique et infidèle. D’un père très intéressé par les retombées financières de la carrière de sa fille. Chauffeur de taxi reconverti en manager, il était « motivé par l’argent et la gloire », selon une amie d’Amy Winehouse.
En 2005, il s’oppose même à ce que sa fille effectue une cure de désintoxication, rapporte Variety. « Elle n’en avait pas besoin », estime-t-il à l’époque. Une anecdote que la chanteuse rapporte dans sa célèbre chanson Rehab: « I ain’t got the time, and if my daddy thinks I’m fine » / « Je n’ai pas le temps [d’aller en cure de désintoxication, NDLR] et puis papa pense que je vais bien ».
S’il reconnait avoir commis des fautes, Mitchell Winehouse a été très virulent envers le documentaire qu’il accuse d’être « trompeur » et remplit de « contrevérités ». Si bien qu’il a demandé au réalisateur du film de procéder à des modifications. « Ils essaient de me montrer sous le pire visage possible », s’est-il insurgé le mois dernier, selon The Guardian.

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Elle commence le crack avec son ex-mari

Le documentaire d’Asif Kapadia montre également à quel point la passion amoureuse qui unissait Amy Winehousse et son époux -toxicomane- Blake Fielder-Civil, a été destructrice. Le couple, qui s’est rencontré dans un bar de Londres, a été marié deux ans, de 2007 à 2009. Le jeune homme aurait participé à la descente aux enfers de la chanteuse.
Sur le plateau du talk-show de Jeremy Kyle, il a reconnu l’avoir initié au crack mais a nié être responsable de son addiction. « Je ne pense pas avoir ruiné sa vie, non. Je pense que nous nous sommes trouvés l’un l’autre. Certaines personnes doivent comprendre qu’elle avait déjà d’autres addictions avant de me rencontrer. »
Le réalisateur du film, Asif Kapadia, lui a alors répondu qu’il n’avait pas essayé de « pointer du doigt ou blâmer quelqu’un en particulier. (…) Mais beaucoup de gens ont pris des décisions qui n’ont probablement pas été bonnes pour Amy. »

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Elle dépense jusqu’à 16 000 dollars par semaine en drogues dures

La dépendance d’Amy Winehouse aux drogues dures a ainsi duré plusieurs années. Durant cette période, la diva soul n’avait plus vraiment de limites. Comme l’indique Chris King, l’un des producteurs du film, elle pouvait dépenser, au plus fort de sa consommation, jusqu’à 16 000 dollars par semaine pour s’approvisionner en drogues dures, notamment en cocaïne et en crack.

Une dépendance qu’elle ne pouvait pas affronter seule, selon Asif Kapadia. « Elle n’avait pas assez confiance en elle pour faire face à ce problème », confie le réalisateur au magazine américain Rolling Stone. Pour lui, l’univers de la musique et sa célébrité n’ont rien arrangé à la situation, bien au contraire. « L’industrie a mis en scène sa mort d’une manière immonde. Dans mon documentaire, je n’ai jamais voulu rendre ça cool. Parce qu’il s’agissait d’une personnalité complexe, fragile », conclut-il, interrogé par le magazine Première.

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Pierre Bryant
Cinéphile depuis mon plus jeune âge, c'est à 8 ans que je suis allé voir mon 1er film en salle : Titanic de James Cameron. Pas étonnant que je sois fan de Léo et Kate Winslet... Je concède ne pas avoir le temps de regarder les séries TV bonne jouer aux jeux vidéos ... Je vois en moyenne 3 films/jour et je dois avouer un penchant pour le cinéma d'auteur et celui que l'on nomme "d'art et essai"... Le Festival de Cannes est mon oxygène. Il m'alimente, me cultive, me passionne, m'émerveille, me fait voyager, pleurer, rire, sourire, frissonner, aimer, détester, adorer, me passionner pour la vie, les gens et les cultures qui y sont représentées que ce soit par le biais de la sélection officielle en compétition, hors compétition, la semaine de la critique, La Quinzaine des réalisateurs, la section Un certain regard, les séances spéciales et de minuit ... environ 200 chef-d'œuvres venant des 4 coins du monde pour combler tous nos sens durant 2 semaines... Pour ma part je suis un fan absolu de Woody Allen, Xavier Dolan ou Nicolas Winding Refn. J'avoue ne vouer aucun culte si ce n'est à Scorsese, Tarantino, Nolan, Kubrick, Spielberg, Fincher, Lynch, les Coen, les Dardennes, Jarmush, Von Trier, Van Sant, Farhadi, Chan-wook, Ritchie, Terrence Malick, Ridley Scott, Loach, Moretti, Sarentino, Villeneuve, Inaritu, Cameron, Coppola... et j'en passe et des meilleurs. Si vous me demandez quels sont les acteurs ou actrices que j'admire je vous répondrais simplement des "mecs" bien comme DiCaprio, Bale, Cooper, Cumberbacth, Fassbender, Hardy, Edgerton, Bridges, Gosling, Damon, Pitt, Clooney, Penn, Hanks, Dujardin, Cluzet, Schoenaerts, Kateb, Arestrup, Douglas, Firth, Day-Lewis, Denzel, Viggo, Goldman, Alan Arkins, Affleck, Withaker, Leto, Redford... .... Quant aux femmes j'admire la nouvelle génération comme Alicia Vikander, Brie Larson, Emma Stone, Jennifer Lawrence, Saoirse Ronan, Rooney Mara, Sara Forestier, Vimala Pons, Adèle Heanel... et la plus ancienne avec des Kate Winslet, Cate Blanchett, Marion' Cotillard, Juliette Binoche, Catherine Deneuve, Isabelle Huppert, Meryl Streep, Amy Adams, Viola Davis, Octavia Spencer, Nathalie Portman, Julianne Moore, Naomi Watts... .... Voilà pour mes choix, mes envies, mes désirs, mes choix dans ce qui constitue plus d'un tiers de ma vie : le cinéma ❤️

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