Réalisation : René Manzor
Genre : Thriller
Origine : France
Durée : 87 minutes
Date de sortie : 17 Janvier 1990
Distribution : Brigitte Fossey, Louis Ducreux, Patrick Floersheim, Alain Lalanne…


C’est la belle nuit de Noël…

Thomas, jeune garçon de neuf ans, féru de jeux vidéo et de films d’action, vit tout seul avec sa mère (Brigitte Fossey dans le rôle de la mère complice dite Barbara Gould, qu’elle a tenu quasiment toute sa filmographie de La Boum au Château des  Oliviers mais pas dans Jeux Interdits mais bref je m’égare) et son grand père qui ne voit plus très bien (Louis Ducreux), dans une maison qui tient plus du manoir et qu’accessoirement devenu mega terrain de jeux pour l’enfant. Bien que Thomas ait l’air vif et éveillé, il croit encore au Père Noël, mais commence sérieusement à douter. Il décide donc, grâce aux multiples caméras qu’il a installé dans le manoir, et malgré les conseils avisés de sa mère qui aimerait que Thomas conserve encore son âme d’enfant, de surprendre le Père Noël quand celui-ci fera sa tournée de cadeaux.

De plus il communique avec un inconnu par Minitel qui prétend être le vrai Père Noël et qui lui a plus ou moins garanti de passer chez lui… et ça, pour passer, il va passer.

 

 


Le père Noël est une ordure…

Parce que le dit père Noël est en fait un ex employé psychopathe de la mère de Thomas, licencié après avoir giflé une gamine, et qui a réussi sans trop de mal à chopper l’adresse de Thomas et sa maman. Le soir du 25, et alors que Thomas guette son arrivée, il descend donc par la cheminée. Thomas est émerveillé. Il bute le chien. Thomas est horrifié. Puis il décide de ne pas s’arrêter en si bon chemin et de liquider le reste de la famille. Thomas passe en mode justicier. Parce que Thomas est le pendant hardcore de Kevin Mcallister et il a truffé, outre ses caméras, le manoir de divers pièges potentiellement mortels. Le jeu du chat et de la souris commence alors. Le père Noël a les boules.

Bon, que dire de 3615 code Père Noël ? J’avoue, je ne l’avais pas vu depuis bien longtemps, et j’en avais gardé un bon souvenir, le meilleur et de loin film de René Manzor ( à qui l’on doit l’inoubliable nanar Le Passage, l’abominable navet Un amour de sorcière et plusieurs bons épisodes de la série Young Indiana Jones et qui se trouve être aussi, le frère de Francis Lalanne). Donc, pour les besoins de la critique je me suis retrouvé à chercher dans mon grenier la vieille VHS, pour pouvoir constater si mon souvenir avait été ou non faussé par la nostalgie.

Eh bien, miracle de Noël, le film reste efficace. Il a pris un sacré coup de vieux, ne nous mentons pas (rien que le titre et l’usage du Minitel nous renvoie trente ans en arrière) mais le film reste tout de même très plaisant à voir. Certes, la réalisation fait très téléfilm, mais surnage de temps à autre de belles idées de mises en scènes (notamment un plan aérien de Thomas perdu dans un labyrinthe qui dessine ses yeux) et la tension est vraiment présente. Le père Noël (Patrick Floersheim) est extrêmement inquiétant et assez imprévisible dans ses réactions. Le duel entre ce psychopathe et l’enfant est particulièrement intense, les pièges sont crédibles…

Alors non, c’est clairement pas le film du siècle, mais ça reste tout à fait recommandable et peut être une bonne surprise en cette période de l’année, si vous avez déjà poncé vos autres films de Noël.

 

 

 


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