Dragons 2 de Dean Deblois

Fiche Technique:

Réalisateur: Dean Deblois

Casting: Jay Baruchel, Cate Blanchett, Gerard Butler, Craig Fergusson, America Ferrera, Jonath Hill, Christopher Mintz-Plasse ,T.J Miller, Kit Arington et Djimon Honsou

Budget: 145 000 000$

Date de sortie cinéma: 2 juillet 2014

Genre: Animation, Aventure, Famille

Nationalité: Américain

Durée: 1h43 min

Synopsis: Tandis qu’Astrid, Rustik et le reste de la bande se défient durant des courses sportives de dragons devenues populaires sur l’île, notre duo désormais inséparable parcourt les cieux, à la découverte de territoires inconnus et de nouveaux mondes. Au cours de l’une de leurs aventures, ils découvrent une grotte secrète qui abrite des centaines de dragons sauvages, dont le mystérieux Dragon Rider. Les deux amis se retrouvent alors au centre d’une lutte visant à maintenir la paix. Harold et Krokmou vont se battre pour défendre leurs valeurs et préserver le destin des hommes et des dragons.

 

4 ans après le chef d’œuvre  » Dragons  », la suite pointe le bout de son nez. Cette suite avait généré beaucoup d’attentes, car au vu de l’excellence du premier volet, cette suite se devait d’être au moins du même niveau et apporter de nouvelles thématiques pour enrichir celles du précédent film. Tout le casting vocal original est son retour, quelques petits nouveaux pointent le bout de leur nez. Kit Arington et Djimon Honsou rejoignent le casting, ainsi que la grande Cate Blanchett pour incarner la mère d’Harold. Au niveau de la réalisation Chris Sanders laisse le soin à Dean Debloirs (l’un des deux réalisateurs du premier long-métrage) de réaliser le film pour devenir seulement un des producteurs exécutifs du film.

Au final que vaut ce Dragons 2 ? Dean Deblois se débrouille-t-il bien en solo derrière la caméra ?

Le film de la maturité pour Dreamworks

Comme vous avez pu le constater, j’ai grandement apprécié Dragons 2, je le considère même comme un chef d’œuvre du film d’animation c’est pour dire l’impact qu’a eu le film sur moi. Tout d’abord ce que l’on constate en regardant ce long-métrage, c’est la puissance de la mise en scène de Dean Deblois. Le réalisateur québécois nous offre un plan iconique presque toutes les cinq minutes. Le metteur en scène laisse les plans se dérouler sans avoir recours à un montage rapide, ce qui nous permet d’apprécier la beauté des plans. Les scènes de vols entre Kromou et Harold en plus d’être vraiment touchantes à suivre, sont d’une virtuosité à couper le souffle. Les scènes mettant en valeur nos deux héros sont d’ailleurs vraiment plaisantes à suivre. Nous prenons du plaisir et de l’attachement dans leur quête de découverte au-delà du village de Beurk.

La beauté de Dragons 2 est tout d’abord, assez logiquement, purement visuelle. Le film est une merveille de chaque instant, développant une palette de couleurs qui semble inépuisable. Dès la première séquence, qui reprend la construction du premier film en présentant le village viking ayant légèrement évolué en 5 ans et avec la vie en communauté avec des dragons, c’est tout simplement magnifique. Les mouvements de caméra se font virevoltants, le bond technologique repousse encore les limites du photoréalisme des différents décors. Le long-métrage possède aussi de très beaux jeux de lumières sous la supervision de Roger Dikins.

En ce qui concerne les scènes d’action, c’est simple, elles sont maitrisées de bout en bout par la caméra de Deblois. Elles sont percutantes, épiques, dantesques, choisissez l’adjectif qui vous conviendra le mieux. Tout ceci est sublimé par l’incroyable beauté graphique du long-métrage. L’autre aspect du film qui est très réussi, c’est biensûr ses décors. On sent que le village de Beurk a une histoire derrière elle, toute la ville fourmille de vie. Le film pérennise très bien l’un des thèmes principaux du premier  film, à savoir l’union des deux espèces. Dans cette suite, nous voyons les dragons et les vikings vivre en harmonie: aide à la construction et aux rénovations des bâtiments grâce aux dragons, des tournois sportifs, etc… Cette union est riche symboliquement car elle fait appel aux qualités des deux espèces pour qu’elles vivent toutes les deux en harmonie.

 

Comme le montre l’image ci-dessus, on voit que notre maitre dragonnier a grandi, il a murit. La maturité est d’ailleurs l’un des thèmes principaux du film de Dean Deblois. Tout le long du film on nous montre un Harold en plein doute, il esquive volontairement son père Stoik qui veux que son fils sois son successeur en temps que chef de Beurk. Malgré que quelques années se soient passées Harold n’est pas sur de vouloir être chef du village, car à cause des responsabilités qu’entraine se rôle, son envie de découvrir le monde qui entoure Beurk serait à abandonner définitivement. Notre héros subit tout au long du film une sorte de transformation, car si au début toutes les responsabilités de chef sont un poids pour lui, elles deviendront une obligation pour lui suite à un événement tragique qui le poussera à prendre ses responsabilités.

En ce qui concerne la musique, James Powell nous signe des compositions vraiment poignantes et qui accompagne parfaitement l’action en fonction du contexte de la scène. Mention spéciale à la musique qui accompagne la scène des funérailles viking.

Comme le montre l’image ci-dessus, on voit que notre maitre dragonnier a grandi, il a mûri. La maturité est d’ailleurs l’un des thèmes principaux du film de Dean Deblois. Tout au long du film on nous montre un Harold en plein doute, il esquive volontairement son père Stoik qui veut que son fils soit son successeur en tant que chef de Beurk. Malgré les quelques années passées Harold n’est pas sûr de vouloir être chef du village, à cause des responsabilités de ce rôle, son envie de découvrir le monde qui entoure Beurk serait abandonnée à tout jamais. Notre héros subit tout au long du film une sorte de transformation car, si au début toutes les tâches de chef sont un poids pour lui, elles deviendront une obligation pour lui suite à un événement tragique qui le poussera à prendre ses responsabilités.

En ce qui concerne la musique, James Powell nous signe des compositions vraiment poignantes et qui accompagnent parfaitement l’action en fonction du contexte de la scène. Mention spéciale à la musique de la scène des funérailles viking.

Conclusion:

Dragons 2 est donc une excellente réussite tout cela, couplé à des valeurs fortes comme l’unité au fait de protéger les siens (son peuple, sa famille), à la richesse visuelle de l’ensemble, à la dose d’héroïsme nécessaire et à une poignée de séquences pendant lesquelles le temps semble s’arrêter, purs moments de contemplation à travers des plans magnifiques (un duel des 2 dragons Alpha, un homme qui retrouve sa femme…), mais également à la compréhension totale des étapes qui forment un être vivant (le deuil par exemple), tout cela fait de Dragons 2 une véritable merveille.

 

 

 

 


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Bonjour je me présente, je m'appelle Valentin, je suis co-rédacteur en chef sur ce site. Je suis un fan de cinéma de SF et de films de super héros. Ces deux genres ont bercé mon enfance. Avec des longs-métrages tels que les Spiderman de Sam Raimi, les X-Men de Bryan Singer, les Matrix des Wachowski et les Retour vers le futur de Zemeciks. Avant, je ne prenais le cinéma que pour me divertir, mais depuis quelques années, je me rend compte qu'il peut nous divertir autant qu'il peut nous faire réfléchir. C'est pour cela, peu importe le type de film que je regarde, j'essaye de voir si le rélisateur veut nous dire quelque chose à nous spectateur.

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