Sortie 12 août 2020
Durée 1h 59min
Genre Drame, Science fiction
De Casey Affleck
Avec Casey Affleck, Anna Pniowsky, Elisabeth Moss, Tom Bower, Timothy Webber…
Nationalité Américain
Musique Daniel Hart

 

Casey Affleck, dans un monde post-apo

 

Synopsis

Dans un futur proche où la population féminine a été éradiquée, un père tâche de protéger Rag, sa fille unique, miraculeusement épargnée. Dans ce monde brutal dominé par les instincts primaires, la survie passe par une stricte discipline, faite de fuite permanente et de subterfuges. Mais il le sait, son plus grand défi est ailleurs: alors que tout s’effondre, comment maintenir l’illusion d’un quotidien insouciant et préserver la complicité fusionnelle avec sa fille ?

Casey Affleck en est à son deuxième long-métrage, son premier étant un faux documentaire sur Joaquin Phoenix portant comme titre I’m Still Here-The Lost year of Joaquin Phoenix. Alors que son frère Ben Affleck a prouvé qu’il était un très bon réalisateur, son frère fera-t-il aussi bien? Trop tôt pour le dire car il en est qu’à son deuxième long-métrage, et il est également au scénario du film. Le film nous plonge dans un futur proche, où les femmes ont été touchés par un virus qu’ils les a décimés. Rares sont les femmes qui sont encore en vie, mais une jeune fille qui n’a pas été touchée est protégé par son père dans ce monde devenu plus que dangereux ou les hommes ont les pires instincts. Le film peut rappeler légèrement le film La Route de John Hillcoat, non pas parce qu’il raconte… mais par ses airs post-apocalyptiques et le fait qu’un père et son enfant parcourent des kilomètres à pied pour échapper au danger. En tout cas on se rend compte, qu’avec cette réalisation Casey Affleck maîtrise sa caméra mais également son scénario.

Il y a quelques années, une peste noire a emporté la population féminine, plongeant le monde où les pires instincts des hommes menacent le monde. Un père fait face à ce monde, avec sa jeune fille et tente de la protéger au mieux car elle reste une des rares femmes encore en vie et elle est peut-être l’avenir de ce monde. Tout en la protégeant ce père, se souvient parfois des derniers jours de sa femme ou des jours heureux avant tout ça. Tous les deux traversent le pays à pied, et ils plantent leur tente en pleine nature. Un jour ils trouvent une maison vide, et y y passe quelques jours jusqu’à ce que des visiteurs indésirables arrivent. Les dernières femmes en vie sont convoitées par les hommes, aux pires instincts c’est pour cette raison, que ce père doit tout faire pour la protéger. Son apparence masculine l’aide déjà, avec ses cheveux courts et sa tenue vestimentaire. Light of my Life dispose d’une mise en scène que gère d’une main de maître Casey Affleck, avec seulement un duo de comédiens il arrive à captiver. Seuls quelques autres personnages, viendront compléter le récit. Mais c’est surtout ce père et sa fille, que l’on observe durant leur périple, a travers le pays. La photographie d‘Adam Arkapaw est splendide, avec des plans de toute beauté sur ce monde plongé dans la désolation. Le long-métrage de Casey Affleck, est en quelque sorte aussi poétique une poésie dramatique certes mais une poésie quand même. L’amour que porte le père à sa fille est incommensurable, prêt à mourir pour elle comme le ferait chaque père surtout dans ce film dans ce monde où l’espoir s’amenuise. C’est une réalisation ou quelquefois cependant le réalisateur semble se perdre, en ne sachant pas trop quoi raconter même si c’est admirablement écrit.

C’est d’ailleurs Casey Affleck, qui est à l’écriture du scénario. C’est un récit intimiste, que livre Casey Affleck dans ce monde post-apocalyptique, où ce père dont le seul but est de protéger sa fille. Même s’il semble perdu dans son récit, il se raccroche néanmoins au plus important le rapport père/fille un lien très fort qui les unis car c’est la seule chose la plus importante l’un comme l’autre. Dans son scénario il fait bien comprendre, que ce père ne pourra pas protéger sa fille tout le temps face à ce monde, ou l’instinct des hommes est le plus grand danger. Puis le père repense aux jours heureux, avec sa femme mais aussi aux derniers jours avec elle avant qu’elle ne disparaisse. Casey Affleck joue le rôle du père, et la jeune fille Rag est interprété par Anna Pniowski une jeune comédienne très talentueuse qui forme un duo attachant avec Casey Affleck. Elisabeth Moss est aussi au casting, dans le rôle de la mère qu’on voit au travers de flash-back. Casey Affleck livre avec Light of my Life une oeuvre poétique et intimiste, avec une réalisation formidable.

 

Bande annonce


Article précédentLa Boum, de Claude Pinoteau
Article suivantNoël chez les Muppets, de Brian Henson
Orel
Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

Laisser un commentaire