Date de sortie27/10/2021 Au cinéma (01h48)
Titre original The French Dispatch
Réalisé par Wes Anderson
Avec Bill Murray , Benicio Del Toro , Frances McDormand , Jeffrey Wright , Adrien Brody , Tilda Swinton , Owen Wilson , Timothée Chalamet , Léa Seydoux , Mathieu Amalric , Lyna Khoudri , Steve Park , Liev Schreiber , Elisabeth Moss , Edward Norton , Willem Dafoe , Lois Smith , Saoirse Ronan …
Genre Comédie dramatique
Nationalité États-Unis

 

Le théâtre de Wes Anderson

Synopsis

The French Dispatch met en scène un recueil d’histoires tirées du dernier numéro d’un magazine américain publié dans une ville française fictive du 20e siècle.

Le réalisateur fantaisiste Wes Anderson est de retour cette année avec The French Dispatch, le réalisateur de The Grand Budapest Hotel et L’île aux chiens, livre une fois de plus un film ou son style est bien présent. L’histoire se situe en France, ou un journal édit son dernier numéro après la mort du rédacteur en chef. Pour son dernier numéro, le journal raconte des sujets variés sur des personnages marquants. The French Dispatch, c’est aussi un casting des plus fou, comme Wes Anderson sais si bien les diriger Timothée Chalamet, Frances McDormand, Léa Seydoux ou encore Benicio Del Toro, mais nous aurons le temps de revenir sur ce casting extraordinaire. Le nouveau film de Wes Anderson, n’est certes pas son meilleur long-métrage, mais reste une œuvre qui mérite qu’on lui porte une attention particulière. On a toujours plaisir, à voir qui plus est, le travail de ce réalisateur perfectionniste, qui ne cesse de surprendre dans chacune de ses réalisations.

The French Dispatch est un journal d’origine américain, qui rédige ses articles en France dans la petite ville d’Ennui-Sur-Blasé avec Arthur Howitzer comme rédacteur en chef. C’est alors que ce dernier meurt d’une crise cardiaque, et dans son testament, il stipule, qu’une fois décédé le journal cessera d’exister, mais que les employés seront généreusement remercier. C’est donc la fin d’une histoire pour le journal, et pour finir, ils republient alors trois de leurs articles qui ont marqué le journal. Ces articles relatent l’histoire de personnages marquants comme : un peintre détenu, en prison amoureux de la gardienne, un étudiant joueur d’échecs et activiste pour la jeunesse et Roebuck Wright un homme qui se rappelle, que lors d’un dîner, avec le commissaire d’Ennui-Sur-Blasé, le fils de ce dernier fut enlevé et il lui sera rendu en échange d’une rançon. Dans la dernière partie, du long-métrage, une séquence est en animation, et en ce qui concerne l’animation Wes Anderson n’en est pas à son coup d’essai. Une courte animation, qui est certes trop courte mais très réussie. D’un point de vue technique Wes Anderson, livre encore une mise en scène brillante. Comme souvent, dans ses réalisations, il apporte beaucoup de fantaisie, mais pas seulement, car il y a aussi de la poésie, qui se dégage par rapport aux décors. Dans les films de Wes Anderson, les décors sont toujours très importants, avec ce côté décalé qui donne toujours un aspect très original. Comme tous ses films le réalisateur, est perfectionniste sur l’aspect technique, surtout sur les cadrages ou le réalisateur, trouve toujours le juste milieu. Un film de Wes Anderson, c’est peu comme une pièce de théâtre, et avec The French Dispatch, on a vraiment l’impression d’y être.

Si l’idée est de Roman Coppola, c’est le réalisateur Wes Anderson qui est à la réalisation où il met tous ces personnages en valeur en faisant un film avec quatre histoires bien distinctes qui relate chacun des articles de leur journal. La première partie sera courte et nous présentera Herbsaint Sazerac un cycliste, qui fait le tour de la ville d’Ennui-sur-Blasé, ou il présente plusieurs endroits de la ville, en comparant le passé et présent par la suite, c’est l’histoire de Moses Rosenthaler un prisonnier détenu pour avoir commis des meurtres, et il tombe sous le charme de Simone la gardienne de la prison, Moses occupe ses journées à peindre, car c’est un artiste, et Simone pose nue pour lui. C’est alors que Julien Cadazio un marchand d’art, incarcéré pour fraude fiscale est intéressé par les œuvres de Moses, et souhaite les exposés. À sa sortie de prison Cadazio, demande a Moses, de continuer à peindre afin d’exposer les œuvres, mais le peintre décide de faire ses peintures autrement. L’autre récit raconte une manifestation, étudiante, qui se déroule a Ennui-sur-Blasé, le jeune Ziffirelli est un des meneurs très engagé, qui fera la rencontre de Lucinda Krementz, qui écrit un article sur cette manifestation étudiante, ou le jeune homme tombera sous le charme de cette femme pourtant plus âgée. Le dernier récit montre Roebuck Wright, qui se remémore l’histoire d’un dîner qu’il a eu avec le commissaire de police d’Ennui-sur-Blasé, un dîner préparer par Nescaffier. C’est alors que le fils du commissaire est enlevé, et en échange, on lui demande une rançon. Le jeune garçon retenu, arrive à envoyer un message en morse, c’est alors que Nescaffier préparera des radis empoisonnés, pour offrir aux criminels.

La richesse du scénario, est quand même incroyable, car comme souvent, dans les films de Wes Anderson, c’est truffé de bonnes idées. C’est évidemment très drôle, mais aussi surréaliste les personnages sont passionnants, dans chacune des histoires, ou toutes les histoires se déroule dans la ville fictive d’Ennui-sur-Blasé, qu’a imaginé le réalisateur une ville typique française des années 50. Une si petite ville qui connaît de tel chamboulement, relater à travers ce journal. Si le récit est riche, l’écriture des personnages l’est tout autant, il y a une telle implication, dans le traitement qu’on ne peut passer à côté. Digne d’une grande pièce de théâtre, le film rend hommage au journalisme et ceux qui tentent de survivre. L’humour de Wes Anderson est reconnaissable, et c’est un réel plaisir, car de plus, les dialogues sont finement écrits. Timothée Chalamet interprète l’étudiant activiste, Frances McDormand interprète Lucinda Krementz. Owen Wilson, Bill Murray, Tilda Swinton, Willem Dafoe, Edward Norton ou encore Jeffrey Wright, sont à l’affiche sans oublier Benicio Del Toro dans le rôle de Moses ou la ravissante Léa Seydoux. Drôle, poétique et théâtrale The French Dispatch, c’est tout cela à la fois, sans oublier ce vibrant hommage au journalisme des années 50 que Wes Anderson, mais magnifiquement en scène.

 

Bande annonce


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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

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