Date de sortie 09/02/2022 Au cinéma
Durée (01h57)
Titre original De uskyldige
Réalisé par Eskil Vogt
Avec Rakel Lenora Fløttum , Alva Brynsmo Ramstad , Sam Ashraf , Mina Yasmin Bremseth Asheim , Ellen Dorrit Petersen , Morten Svartveit , Kadra Yusuf , Lisa Tønne , Nor Erik Vaagland Torgersen , Irina Eidsvold Tøien , Marius Kolbenstvedt , Kim Atle Hansen , Birgit Nordby
Genre Fantastique
Nationalité Norvège

 

La fin de l’innocence

 

Synopsis

Dans la quiétude d’une banlieue assoupie par l’été nordique, quatre enfants se découvrent d’étonnants pouvoirs qu’ils convoquent innocemment dans leurs jeux, loin du regard des adultes. Alors qu’ils explorent leurs nouvelles aptitudes dans la forêt et le parc environnants, leurs distractions prennent peu à peu une tournure inquiétante.

S’il y a un film qui faudra retenir cette année, c’est bien The Innocents d’Eskil Vogt un cinéaste/scénariste, il signe avec The Innocents sa deuxième réalisation, et c’est un véritable choc. Le film est une expérience dont on ne ressort pas indemne, le film est malsain et l’ambiance du film est pesante. Le film se déroule, dans une banlieue norvégienne, Ida et ses parents et sa grande sœur autiste, aménage dans cette banlieue. Puis Ida fait la rencontre de Benjamin, qui semble possédé d’extraordinaires facultés. Mais au fur et à mesure, ses facultés vont s’accroître et devenir, une menace pour son entourage. Si le thème avec les gamins ayant des pouvoirs, a déjà été abordé de nombreuses fois, il n’a l’a jamais était fait de manière si malsaine. Il n’y a rien de super-héroïque là-dedans, car  comme Chronicle ce n’est parce que ces gamins ont des facultés, que cela en fait des super-héros comme beaucoup de médias qualifie ces films. Ce sont juste des gamins livré a eux-mêmes, et se découvre des changements dans leur corps, et qui n’ont aucun contrôle dessus. Il est certain que The Innocents, n’est pas un film qui nous mettra à l’aise, il est déstabilisant, c’est une certitude.

Ida est une petite fille, elle aménage avec sa famille dans une banlieue d’une ville de Norvège. Elle fait la rencontre d’un jeune garçon, qui est dans la même banlieue, il s’appelle Benjamin, puis il entraîne la jeune fille dans les bois. Il lui montre alors, qu’il a la faculté de bouger les objets avec la pensée, la jeune fille est stupéfaite. Puis Ida et Benjamin jouent ensemble de plus en plus souvent, mais le jeune garçon se montre de plus en plus étrange. Accompagné d’Ida, il jette un chat du haut de la cage d’escalier, encore en vie, mais mal en point il finit de le tuer en lui écrasant la tête. Anna, la grande sœur autiste d’Ida, semble avoir un lien, avec une petite fille habitant l’un des immeubles, elle s’appelle Aicha, elle communique toutes les deux par la pensée. C’est alors que Benjamin découvre que ses facultés prennent de l’ampleur, alors qu’il est chez lui, il balance une poêle sur sa mère, et renverse de l’eau bouillante alors que cette dernière  est étendue au sol. Aicha ressent les douleurs des personnes, et ressent ce que peut ressentir la mère de Benjamin. Le jeune garçon se voit le pouvoir de contrôler des personnes, qui tueront pour lui ceux qu’il désire voir mort. Le jeune garçon est incontrôlable, surtout quand il est impliqué dans la mort d’un ado après avoir contrôlé l’un des habitants du quartier pour le tuer.

Après une dispute avec Aicha, le jeune garçon cherche à se venger d’elle, mais Anna la grande sœur d’Ida a des capacités qui ne cessent d’être plus grandes, et Benjamin a peur d’elle. Mais il faudra agir vite, car Benjamin tuera tout ceux qu’il pourra. The Innocents ne se contente pas de parler que de gamins, avec des capacités, puisque ce sont des enfants livré a eux même, et qui n’ont aucun repère car les adultes ne sont que très peu auprès d’eux. Ils n’ont aucune limite, surtout Benjamin dont sa mère est souvent absente. Le film d’Eskil Vogt, livre un cinéma de genre sous un angle différent, sans montrer de l’horreur pure, mais elle est plus psychologique. La mise en scène met terriblement, mal à l’aise, la scène avec le chat est très difficile et on découvre aussi la cruauté de ce jeune garçon. Même Ida par jalousie par rapport à sa sœur, ira lui mettre des bouts de verre dans une de ses chaussures. Il y a une sorte de sadisme de la part de ses enfants, et ce, dès le début du long-métrage.

Le scénario est d’Eskil Vogt le réalisateur du film, il y développe ses personnages parfaitement bien, l’évolution de Benjamin est extrêmement intéressante, car il devient une menace. Dans son film, Eskil Vogt aborde des thèmes importants, comme les classes sociales qu’on voit surtout à travers le personnage de Benjamin, ou encore Aicha. Se découvrir, ou encore cette fascination a la violence en faisant souffrir les autres, comme la scène ou par la pensée Benjamin brise la jambe d’un jeune garçon qui joue au football. Sans adultes, ils n’ont aucune limite pour commettre de tels actes, ce qui est intéressant, c’est qu’Ida va se rapprocher de sa sœur autiste alors qu’elle était jalouse d’elle, ce qui est visible au début du film. Un film portait par des jeunes comédiens talentueux : Rakel Lenora Fløttum interprète Ida, Alva Brynsmo Ramstad joue Anna la sœur autiste. Mina Yasmin Bremseth Asheim joue Aisha quant à Sam Ashraf, il interprète Ben qui devient inquiétant. The Innnocents brille par ses qualités techniques également, car Eskil Vogt, filme son long-métrage de manière très angoissante. Il y a des idées fabuleuses, dans sa mise en scène pour nous mettre à l’aise. La maîtrise se ressent dans la réalisation et dans l’écriture, et pourtant, il n’en est qu’à son deuxième film en tant que réalisateur. Le réalisateur ne perdra pas de temps, à nous expliquer le pourquoi du comment sur les origines des facultés de ces enfants, car ce n’est pas la chose qui importe. Ce que cherche Eskil Vogt, c’est nous faire ressentir le plus de choses possibles, en passant par diverses émotions. The Innocents est une expérience, qui traite de manière glaçante le fait de grandir et de perdre son innocence, en passant par des thèmes fort, un film qui aura marqué l’année.

 

Bande annonce


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Orel
Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

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