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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

THE GREEN KNIGHT Bande Annonce VF (2021)

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Date de sortie Non communiquée Prochainement (02h05)
Titre original The Green Knight
Réalisé par David Lowery
Avec Dev Patel, Alicia Vikander, Joel Edgerton, Sarita Choudhury, Sean Harris, Kate Dickie, Barry Keoghan, Erin Kellyman, Ralph Ineson, Emilie Hetland, Anthony Morris, Megan Tiernan, Noelle Brown, Youssef Quinn, Aaron Edo, Margeaux Wright, Tyrone Kearns
Genre Fantastique, Aventure
Nationalité États-Unis

 

Synopsis

Sire Gauvain, chevalier de la table ronde du roi Arthur, dont il est également le neveu, accepte le défi lancé par un mystérieux Chevalier vert. Il doit le décapiter. Gauvain s’exécute. Le Chevalier vert repart avec sa tête sous son bras et lui rappelle que, dans un an, ils vont devoir se retrouver…

 

 

Very Bad Things de Peter Berg

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Date de sortie 17/02/1999 Au cinéma
Durée (01h40)
Titre original Very Bad Things
Réalisé par Peter Berg
Avec Christian Slater, Cameron Diaz, Jon Favreau, Leland Orser, Jeremy Piven, Daniel Stern, Jeanne Tripplehorn, Rob Brownstein, Blake Gibbons, Tyler Cole Malinger, Joey Zimmerman, Russell B. McKenzie, Kobe Tai, Pancho Demmings, Lawrence Pressman, Brian Grandison, John Cappon, Steve Fitchpatrick, Angelo Di Mascio Jr., Linda Klein, Peter Berg
Genre Comédie
Nationalité États-Unis

 

Un soir pas comme les autres

 

Synopsis

Quelques jours avant son mariage avec Laura, Kyle décide d’enterrer sa vie de garçon avec quelques copains, lesquels organisent une virée à Las Vegas. Laura voit d’un mauvais œil cette sortie, obsédée par un mariage qu’elle attend depuis toujours. La fête tourne au cauchemar quand Michael tue accidentellement une prostituée engagée pour animer la soirée. Entraîné par Boyd, le groupe d’amis décide de ne pas avertir la police et d’enterrer le cadavre dans le désert. C’est alors le début d’une spirale infernale.

Difficile à croire et pourtant, c’est bien Peter Berg le réalisateur de Very Bad Things, qui signe assurément l’un de ses meilleurs films. Le casting est formidable, c’est une comédie totalement barrée avec un Christian Slater phénoménal. En 1999, c’est l’année de la sortie du long-métrage et on est encore loin de ses films comme traque à Boston, Deepwater ou du sang et des larmes qui sont des films plus sérieux. Very Bad Things on en parle peu, et c’est bien dommage, car c’est vraiment un film unique en son genre, a noter que Christian Slater est producteur du film comme il l’avait été sur le film pluie d’enfer avec Morgan Freeman. Very Bad Things, ça parle d’un enterrement de vie de garçon qui tourne mal, mais genre vraiment très mal. Car à l’hôtel, alors qu’ils fêtent ça l’un d’eux tue accidentellement la strip-teaseuse dans la salle de bain suivant un autre meurtre. Tous doivent garder ce terrible secret, qu’il les fera totalement disjoncter, car pour beaucoup, la culpabilité les ronge. Dans ce film Peter Berg montre qu’il est capable de faire ce genre de film aussi surprenant, car il faut dire qu’on ne s’ennuie pas une seconde car tout peut absolument arriver.

 

Kyle se marie bientôt avec Laura, une femme très organisée et minutieuse qui aime que tout soit sa place et donc elle souhaite que son mariage se passe le mieux possible. Pour Kyle ses amis lui organisent un enterrement de vie de garçon, et c’est Boyd un de ses amis qui s’occupe de l’organisation de la soirée. Ses amis l’emmène a Las-Vegas, ou il passe la soirée dans une luxueuse chambre d’hôtel de la ville. Boyd a même prévu en clou de la soirée une strip-teaseuse, mais lors de la soirée Michael un des amis de Kyle décide de passer à l’acte avec la strip-teaseuse. Ils vont dans la salle de bain et commencent leur affaire, et durant l’acte Michael la tue accidentellement en lui enfonçant l’attache serviette à l’arrière du crâne. Sous le choc, il doit prévenir ses amis, qui se mettent à paniquer et tenter de comprendre ce qui a pu se passer. Le meilleur moyen aurait été d’appeler la police, comme le suggère Kyle, mais Boyd ne veut surtout pas que la police soit au courant à cause de la drogue qu’ils ont pris. Mais la situation s’aggrave quand l’agent de sécurité frappe à leur chambre d’hôtel, hésitant à répondre, ils finissent par lui ouvrir. L’agent de sécurité demande au groupe d’amis de faire moins de bruit, alors qu’il allait partir, il aperçoit le cadavre de la strip-teaseuse. Boyd prend les devants et blesse gravement l’agent de sécurité, ou celui-ci décédera de ses blessures quelques minutes après. Le groupe d’amis a désormais deux cadavres sous les bras, c’est alors que Boyd expose son plan : caché les corps dans le désert, ils vont alors dans un magasin de bricolage afin de découper les corps en morceaux. Ils nettoient la salle de bain, comme s’il ne s’était rien passé, puis se rendent dans le désert afin d’y enterrer les corps. Après ça, ils pensaient être tranquilles, mais ça ne sera pas le cas, car certains d’entre eux sont sur le point de craquer le poids de la culpabilité les pèse. Mais Boyd est prêt à tuer ses amis, si ces derniers osent dire quoi que soit a la police ou leur entourage. Peu à peu, les choses vont déraper entraînant, le groupe d’amis dans une spirale infernale ou Boyd n’aura pas d’autres choix que le meurtre. Very Bad Things dispose d’une mise en scène vraiment déjanté, c’est clairement le film le plus dingue qu’est signé Peter Berg. Puis on se demande comment cette bande d’amis a pu en arriver là ? Car en arriver à commettre autant de choses, pour cacher un accident, c’est de la folie. C’est une soirée qui pourtant commencer, pour le mieux, mais qui finit dans un bain de sang. On ne sera pas étonné que cet enterrement vie de garçon, se déroule à Las-Vegas ou tout ce qui se passe là-bas doit rester là-bas sauf que là. L’après Vegas devient de plus en plus amusant, car l’approche du mariage est là, et certains d’entre eux ne sont pas loin de craquer surtout celui qui a tué la strip-teaseuse hanté par une culpabilité qui ne le quitte pas. Car ce qui c’est passé, a Las-Vegas n’était que le début.

À l’écriture du scénario, c’est Peter Berg, et le réalisateur maîtrise absolument tout. Commençons par les personnages, tout d’abord celui de Boyd un agent immobilier qui lors de cette soirée va montrer sa vraie nature en voulant à tout prix cacher les corps. Par la suite, il ira encore plus loin, en assassinant ceux qui sont trop gênants même ses meilleurs amis. C’est un personnage qui évolue de manière intéressante, car au cours du long-métrage, sa folie prend une ampleur inattendue et ça en fait un personnage unique. Kyle est le futur marié, qui prend les choses comme elles viennent et ne fera rien, car Boyd lui fait peur. Michael est celui qui a tué la strip-teaseuse, alors c’est un accident oui, mais au retour ça sera un autre homme qui ne cesse de penser a ce qui c’est passé et aux conséquences que cela pourrait avoir. Il y aussi Charles un personnage en retrait, mais qui ne pourra s’empêcher d’être en proie a la panique. Peter Berg enchaîne les scènes rocambolesques offrant des moments fabuleux, on ne vous cachera pas que c’est Boyd qui commet le plus de folie. Christian Slater est mémorable, Jon Favreau en futur marié est excellent. On retiendra aussi les prestations de Daniel Stern, Leland Orser ou encore Jeremy Piven. Very Bad Things fut le premier long-métrage de Peter Berg, un début de carrière prometteur avec des films plus ou moins bon, mais on oublie trop souvent son premier film qui est pourtant le meilleur de sa carrière.

 

Bande annonce

Old – Bande annonce VF [Au cinéma le 21 juillet]

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Date de sortie 21/07/2021 Au cinéma
Titre original Old
Réalisé par M. Night Shyamalan
Avec Gael García Bernal, Thomasin McKenzie, Eliza Scanlen, Alex Wolff, Aaron Pierre, Vicky Krieps, Abbey Lee, Nikki Amuka-Bird, Ken Leung, Rufus Sewell, Embeth Davidtz, Emun Elliott
Genre Fantastique, Thriller
Nationalité États-Unis

 

 

Synopsis

Un groupe de personnes trouve un cadavre sur une plage et se rend lentement compte que quelque chose d’anormal s’y passe…

Nobody de Ilya Naishuller

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Date de sortie 02/06/2021
Durée (01h32)
Titre original Nobody
Réalisé par Ilya Naishuller
Avec Bob Odenkirk, Aleksei Serebryakov, Connie Nielsen, Christopher Lloyd, Michael Ironside, RZA, Colin Salmon, Billy MacLellan, Araya Mengesha, Gage Munroe, Paisley Cadorath, Aleksandr Pal, Humberly Gonzalez, Edsson Morales, J.P. Manoux, Adrian McLean, Ilya Naishuller, Sergei Shnurov, Joanne Rodriguez, Stephanie Sy, Megan Best, Paul Essiembre, Kristen Harris (II), Destini Boldt, Erik Athavale, Boris Gulyarin, Neven Pajkic, Sharon Bajer, Frederick Allen, Jim Kirby, Daniel Bernhardt, Alain Moussi, Alan Wong
Genre Action, Thriller
Nationalité États-Unis

 

Tous les coups sont permis

 

Synopsis

Hutch Mansell, un père et un mari frustré, totalement déconsidéré par sa famille, se contente d’encaisser les coups, sans jamais les rendre. Il n’est rien. Une nuit, alors que deux cambrioleurs pénètrent chez lui, il fait le choix de ne pas intervenir, plutôt que de risquer une escalade sanglante. Une décision qui le discrédite définitivement aux yeux de son fils Blake, et qui semble l’éloigner encore plus de sa femme Becca. Cet incident réveille chez cet homme blessé des instincts larvés qui vont le propulser sur une voie violente, révélant des zones d’ombres et des compétences létales insoupçonnées. Dans une avalanche de coups de poings, de fusillades et de crissements de pneus, il va tout faire pour tirer sa famille des griffes d’un redoutable ennemi et s’assurer que, plus jamais, personne ne le prenne pour un moins que rien.

Vous, vous vous souvenez peut-être de Hardcore Henry en 2016 d’Ilya Naishuller, un réalisateur russe dont son premier film avait un concept peut-être certes original, mais ça n’allait pas plus loin. Le jeune réalisateur est de retour cette année, ou cette fois, il met en scène Bob Odenkirk l’avocat de Breaking bad ou le gars casse des têtes. Tout comme son premier film, le réalisateur ne cherche à nous éblouir avec un scénario incroyable, car c’est plus que simple cependant qu’est-ce qu’on s’amuse à voir des têtes cassées. Alors qu’on se lassait du concept de Hardcore Henry, avec Nobody, on s’ennuie beaucoup moins, car il faut dire aussi que son interprète n’y est pas pour rien, il arrive franchement à nous intéresser à son personnage. Loin de son personnage de Breaking Bad, Bob Odenkirk interprète dans ce film un homme tout ce qu’il y a de plus ordinaire un père de famille avec une femme et deux enfants qu’il lui porte peu d’intérêt. Pourtant, une nuit va tout changer, et Hutch va devenir un autre homme ou plutôt réveiller cet homme qui était en sommeil en lui depuis trop longtemps. Nobody ne fait pas dans la dentelle, ça file des coups de poings et des coups de pied, et bien plus encore et c’est tout ce que l’on demande.

Hutch Mansell est un père de famille ordinaire, il se rend sagement au travail tous les jours dans une société tenue par son beau-frère et son beau-père. Il encaisse les coups, sans jamais les rendre, sa famille n’a que très peu de considération pour lui. Un soir, deux cambrioleurs pénètrent chez lui, mais il décide de laisser faire ces derniers, alors même que son fils tente de s’interposer. Hutch, encore plus déconsidéré par sa famille, continue malgré tout sa routine habituelle, mais un soir lorsque il rentre en bus, un groupe de jeunes ayant trop bu après avoir encastré leur voiture décide de prendre le bus. Le groupe commence à devenir envahissant en gênant le peu de passager à bord, c’est à partir de là que Hutch décide de sortir la bête enfouie au plus profond de lui. Une violente bagarre éclate alors a bord du bus, ou cette bande ne fera pas le poids face à la violence d’Hutch. Après avoir quitté le bus, l’homme ne se doute pas que dans ce groupe il a frappé plus que trop, le fils d’un puissant dirigeant de trafic de blanchiment d’argent. Ce dernier en colère ne cherche qu’à venger son fils, et il veut retrouver à tout prix Hutch. Cependant, Hutch est passé a autre chose et tente, de faire en sorte que tout s’arrange avec sa famille, alors que tout s’améliore des mercenaires pénètre dans sa maison et il a juste le temps de protéger sa famille en les enfermant dans la cave. C’est une violente confrontation qui éclate dans la maison d’Hutch, mais il y viendra à bout malgré tout. Il demande alors de l’aide a son père, qui est en maison de retraite, qui est un ancien agent des forces spéciale qui est encore équipé. Le trafiquant Russe, ne lâche pas pour autant Hutch et désire l’éliminer plus que tout. L’homme décide donc décide de définitivement prendre les choses en main, pour en finir. C’est assez simple, mais ça fonctionne parfaitement, la mise en scène est d’une efficacité redoutable, on ne s’ennuie pas une seconde. David Leitch est à la production du film, l’homme derrière le premier John Wick, Bob Odenkirk est également à la production du film, mais le plus étonnant, c’est que Tobey Maguire produit le film aussi. Nobody est un film qui n’a que le but de divertir, mais le personnage principal est plutôt bien écrit, car on découvre que celui qu’on pensait qu’il n’était rien est beaucoup plus.

Derek Kolstad est a l’écriture du scénario, le pitch est simple où il y a le plus d’intérêt dans l’écriture, c’est dans le traitement du personnage de Hutch. On apprendra au cours du film qui il est en réalité : c’est un ancien agent de la CIA. L’homme avait radicalement changer de vie pour ce focaliser sur sa vie de famille, il avait tout oublié de sa vie d’avant. Il va alors mener une vie de routine, avec une belle femme et deux enfants, il aura fallu juste une nuit pour que Hutch réveille l’ancien lui, depuis si longtemps en sommeil. Une fois qu’on découvre le personnage de Hutch au début, on sait qu’à la base il est ennuyeux pour sa famille, qui n’a que très peu de considération pour lui, mais l’autre lui se réveillera. On découvrira aussi le père de Hutch un personnage amusant, ancien agent des forces spéciales. Parce que Nobody est clairement un film d’action, c’est aussi un long-métrage qui a pour but de nous faire rire avec une bonne dose d’humour dans cette avalanche de violence. Bob Odenkirk est impressionnant, dans le rôle de ce père de famille qui évolue de manière explosive. C’est aussi un plaisir de revoir Christopher Lloyd, dans le rôle du père d’Hutch, puis également Connie Nielsen est a l’affiche. Nobody est un film, qui ne se prend jamais au sérieux, en proposant quelque chose de simple et efficace et ça ne fait pas de mal.

 

Bande annonce

Reminiscence – Bande-Annonce officielle (VOST)

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Date de sortie 25/08/2021 Au cinéma
Titre original Reminiscence
Réalisé par Lisa Joy
Avec Hugh Jackman, Rebecca Ferguson, Thandiwe Newton, Daniel Wu, Angela Sarafyan, Natalie Martinez, Marina de Tavira, Cliff Curtis
Genre Science-fiction, Thriller
Nationalité États-Unis

 

Synopsis

Dans un futur proche, Miami a été submergé par les flots, suite aux effets du changement climatique. Un enquêteur privé, Nick Bannister, est engagé par des clients afin de retrouver leurs précieux souvenirs. Au cours de sa dernière affaire, il tombe éperdument amoureux de sa cliente. A sa disparition, le détective est désemparé et se lance à sa recherche. Il se retrouve alors perdu dans une boucle temporelle et découvre des aspects de sa personnalité qu’il ne connaissait pas auparavant.

Sons Of Philadelphia de Jérémie Guez

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Date de sortie 26/05/2021 Au cinéma
Durée(01h45)
Titre original The Sound of Philadelphia
Réalisé par Jérémie Guez
Avec Matthias Schoenaerts, Joel Kinnaman, Maika Monroe, Paul Schneider, Ryan Phillippe, Nicholas Crovetti, Felix Scott, Antoni Corone, James Nelson-Joyce, Tim Ahern, Nigel Barber, Craig DiFrancia, Michael McFadden, Gary Ayash, Stosh Zona, Grace Bilik
Genre Drame
Nationalité États-Unis
Musique Séverin Fauvriau

 

Une affaire de famille

 

 

 

Synopsis

Philadelphie, il y a trente ans. La famille de Michael a recueilli Peter, à la mort de son père, dans des circonstances opaques. Aujourd’hui, Peter et Michael sont deux petits malfrats aux tempéraments opposés. L’un est aussi violent et exubérant que l’autre est taciturne. Quand Michael est désigné comme « gênant » par la mafia italienne, le passé trouble de la famille ressurgit…

Le réalisateur scénariste Jérémie Guez, débarque cette année avec son deuxième long-métrage après Bluebird en 2019. Le réalisateur adapte l’œuvre de Peter Dexter, mais il tourne aussi son premier film en Anglais où l’on est plongé dans un film de gangster plutôt bien fichu malgré son scénario parfois assez confus. On y suit le destin de deux hommes, des cousins proche depuis leur enfance, mais qui sont plus comme des frères. Jérémie Guez fait partie de cette nouvelle vague de réalisateur, parfois ambitieux et il y a des d’ailleurs des éléments qui sont ambitieux dans son long-métrage. Les personnages sont très bien écrits, on voit les blessures du passé ce qui nous permet de voir pourquoi ils sont devenus ce qu’ils sont. Matthias Schoenaerts est comme toujours exceptionnel, le film, cependant, possède des défauts qui n’en font pas une réussite.

Peter et Michael sont comme des frères, mais son cousin en réalité, ils ont grandi ensemble quand le père de Peter est décédé. Depuis Peter et lui, sont devenus des gangsters qui s’engagent dans des combines, peu fiable. Depuis son enfance Peter, vis dans un monde dangereux qui a valu la mort de son père. Car les blessures de son enfance, sont encore en lui et jamais il n’oubliera, lorsqu’il était enfant sa petite sœur fut renversé par une voiture au volant, c’était un policier qui était le voisin de son père. Peter est donc éduqué par la suite, par un père souvent absent et qui a soif de vengeance, car son père n’oublie pas celui a tué sa petite fille. L’oncle Jimmy le frère du père de Peter, tente de le raisonner, mais n’y parviens pas, car le père du jeune garçon obtient vengeance en exécutant son voisin, mais cela ne sera pas sans conséquence puisqu’il paiera le prix de son acte. Après cela, Peter est recueilli par son oncle, et grandi avec son cousin Michael et les deux jeunes garçons grandissent ensemble. Ils deviennent tous les deux des petits malfrats, Peter est quelqu’un de discret, mais Michael lui est plus violent et vif. Il manque de se faire tué, devant un bar et s’en tire avec beaucoup de chance, mais Michael ne cesse de commettre des erreurs si bien que pour la mafia italienne, il devient quelqu’un de gênant. Ces derniers proposent même à Peter de s’associer avec eux, mais il doit se débarrasser de Michael. Mais le cousin de Peter devient de plus en plus incontrôlable, et devient dangereux pour certains. Peter va devoir prendre une décision, qui sera la plus difficile de son existence pour rester en vie. Avec Sons of Philadelphia, on est clairement dans un film de mafieux, la mise en scène est séduisante et offre des séquences intéressantes. Malgré tout, la réalisation peine à décoller et parfois, l’ennui se ressent, c’est dommage, car avec le potentiel du long-métrage, il y avait matière.

Jérémie Guez et Peter Dexter sont a l’écriture du scénario, le traitement des personnages et ce qui est le plus réussi dans le long-métrage. L’écriture se concentre sur Peter et Michael, ou à travers de flash-back, on découvre le passé de Peter quand il était enfant jusqu’à la mort de son père. Même si Peter et Michael son cousin, ils se considèrent comme des frères, car ils ont grandi ensemble et évoluent tous les deux dans ce monde et deviennent des petits malfrats, dont Michael qui devient instable au fil du temps et il s’attise les problèmes provoquant les mafieux. Peter tente bien de le calmer, mais rien ne l’arrête, il est trop sûr de lui. L’évolution des personnages est très bien développer, car les choix que prennent nos personnages auront un impact sur leur destin. Peter se rapprochera de Grace, la sœur d’un ami a Peter et Michael, elle travaillait au bar que tenait son frère, mais les rapports entre lui et Michael se sont dégradés. Même si de très bonnes choses ressortent du film, il reste néanmoins confus et il est parfois difficile de rester attentif. Matthias Schoenaerts interprète Peter, c’est un personnage attachant, qui tente de raisonner Michael interprété par Joel Kinnaman, qui trop confiant en lui devient quelqu’un de peu appréciable. La ravissante Maika Monroe interprète Grace, qui en veut a Peter, mais qui va se rapprocher de lui plus tard. Intéressant dans sa façon d’aborder les liens familiaux, également dans les flash-back, Sons of Philadelphia fait défaut dans son scénario et parfois dans sa mise en scène, mais ça reste un long-métrage qui rend un certain hommage au film de malfrat et gangsters et la démarche du film est honnête.

 

Bande annonce

Stillwater – Bande annonce VOST [Au cinéma le 22 septembre]

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Dat e de sortie 22/09/2021 Au cinéma
Titre originalStillwater
Réalisé par Tom McCarthy
Avec Matt Damon, Camille Cottin, Abigail Breslin…
Genre Drame
Nationalité États-Unis

 

 

Synopsis

Bill Baker, un foreur de pétrole originaire de l’Oklahoma se rend à Marseille pour y retrouver sa fille emprisonnée, accusée d’un meurtre qu’elle jure ne pas avoir commis.

Way Down : Braquage Final de Jaume Balagueró

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Date de sortie 30 avril 2021 sur Mycanal
Durée 1h58
Titre original The Vault
Réalisé par Jaume Balagueró
Avec Freddie Highmore, Liam Cunningham, Astrid Bergès-Frisbey, Sam Riley, Luis Tosar, Famke Janssen…
Genre Action, Thriller, Policier, Aventure
Nationalité Espagnol
Musique Arnau Bataller

 

Braquage a l’espagnol

 

 

Synopsis

Coupe du monde de football 2010. Contacté par un cambrioleur de haut vol, un brillant étudiant britannique s’envole pour l’Espagne pour s’emparer d’un trésor détenu dans une banque au système de sécurité très élaboré et dont il ne subsiste aucun plan.

Si le nom du réalisateur Jaume Balagueró, vous dit quelque chose, c’est parce qu’il a réalisé Rec le premier, le deuxième et le quatrième. Le réalisateur espagnol signe son 10e film, avec braquage final où il dirige Freddie Highmore dans un film très classique dans sa mise en scène, mais ça reste assez divertissant. Le film raconte l’histoire d’un jeune étudiant contacté, par un cambrioleur pour qu’il déjoue le système de sécurité de la banque d’Espagne au système le plus élaboré. Seul le génie Thom, serait capable de déjouer la sécurité. Disponible en France depuis avril, Way Down Braquage Final tente de faire le mieux possible, en s’inspirant des films de braquage, mais il a beaucoup de mal. Jaume Balagueró manque vraiment d’expérience pour ce genre de film, même si quelques séquences restent réussies. Puis le casting n’est pas franchement mémorable, hormis Freddie Highmore et Astrid Bergès-Frisbey, qui sont ceux qui s’en sortent le mieux finalement.

Thom est un jeune étudiant studieux, de l’une des plus grandes universités d’Angleterre. Le jeune homme a un avenir tout tracé, car rien qu’a son âge, il est venu en aide a des compagnies pétrolière si bien qu’il a déjà des propositions d’emploi alors qu’il n’a pas fini ses études. Un soir, alors qu’il est au restaurant avec son père, il est contacté par un inconnu qui lui demande de le rejoindre à un endroit de la ville. Il quitte le dîner avec son père, lui faisant croire qu’il va aux toilettes, il se retrouve alors dans une sorte de galerie d’art. Son contact est une jeune femme, qui a une proposition à lui faire, elle lui explique que Walter son chef cherche quelqu’un pour déjouer la sécurité de la banque d’Espagne. En effet Walter, cherche récupéré un butin, qui lui revient de droit et qui se cache dans le coffre de la banque. Si Walter a choisi Thom, ce n’est pas pour rien, il sait de quoi le jeune homme est capable et que son génie est capable de tout. Ce que veut à tout prix Thom, ce n’est pas suivre cet avenir tout tracé même s’il s’avère plus que prometteur, il accepte donc la proposition de Walter, et il deviendra ainsi un criminel. Quelques jours plus tard le voilà en Espagne avec Walter et son équipe dont James qui n’apprécie que très peu le jeune homme. Tous commencent à élaborer le plan, et Thom montre à quel point il est ingénieux et pour attaquer la banque d’Espagne avant tout, il faut faire des repérages. Car Walter compte cambrioler la banque le jour de la finale, de la coupe du monde 2010. Cependant, le responsable de la sécurité de la banque, a repéré lors du repérage les visages de certains des braqueurs dont Thom et ce dernier est persuadé qu’un gros coup se prépare. Mais il ne s’imagine que sous le coffre de la banque, existe une forteresse qui est le moyen qui leur permettra le récupéré le butin. Way Down Braquage Final est un film qui bénéficie d’une mise en scène plus que classique, il n’y a donc rien de bien extraordinaire. C’est bien dommage que cela reste si basique, le réalisateur Jaume Balagueró n’offre qu’une réalisation certes divertissante mais peu ambitieuse.

On se demande pourquoi il a fallu tant de scénaristes pour le film, car cinq scénaristes, c’est quand même quelque chose. Rafa Martinez, Andrès M.Koppel, Borja Gonzalez Santaolalla, Michel Gaztambide et Rowan Athale sont a l’écriture du film. Il y a de bonnes idées, on ne dira pas le contraire, car le système de la banque est bien expliqué. Cependant, on nous explique bien que le système reste tout de même inviolable, ainsi un petit génie débarque et arrive à déjouer tout ça. Ce n’est certes pas chose facile, car ils rencontreront des difficultés lors de ce plan. Mais il est totalement impossible de pouvoir faire ça, car même le meilleur génie que la terre est portée n’y parviendrait certainement pas. On ne leur en voudra pas, car au final, ça reste assez divertissant. Le traitement des personnages est aussi mal développé, on en saura que très peu sur eux, ils sont juste là pour ce qu’ils ont à faire, on a donc aucun attachement pour ces personnages. De plus, le personnage de Thom est peu supportable, il a limite une tête a claque. On comprend bien que le jeune homme a voulu tout plaqué, mais sérieusement pour devenir un criminel ? Y a d’autres moyens quand on veut mettre un peu de piment dans sa vie, le petit génie va donc devenir membre d’une équipe de braqueur. Freddie Highmore joue Thom, Astrid Bergès-Frisbey interprète Lorraine. Sam Riley joue James, membre de l’équipe ayant peu de sympathie pour Thom quant à Liam Cunningham, il interprète Walter qui dirige les opérations. Way Down, braquage finale est un film facilement oubliable, car trop classique dans sa réalisation et ce n’est pas forcément bien meilleur dans l’écriture, mais ça divertit donc on ne s’ennuie pas.

 

Bande annonce

King On Screen : Interview de la réalisatrice Daphné Baiwir

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Les fans de Stephen King seront ravis de découvrir au cinéma un documentaire sur Stephen King, peut-être le plus ambitieux de ces dernières années. La réalisatrice de ce projet si ambitieux vient de la réalisatrice Daphné Baiwir, qui nous fait découvrir à travers son film l’interview de divers réalisateurs ayant porté à l’écran les livres du romancier. Frank Darabont, Scott Hicks ou encore Mick Garris et tellement d’autres parlent de leur expérience sur ces adaptations de Stephen King. Elle nous a également parlé, des ballons dans l’ascenseur, que nous apercevons dans le trailer qui fut une expérience difficile mais amusante. Faire tenir des ballons, dans un ascenseur, pour les laisser s’échapper n’est pas une mince affaire. Cependant, c’était important pour la réalisatrice, car le résultat est là, et puis vous l’aurez bien évidemment remarqué, c’est en référence à Shining. C’est un honneur qu’a eu donc le coin des critiques ciné, de poser des questions à la réalisatrice du film qui est encore actuellement en tournage, voici en exclusivité ci-dessous l’interview de la réalisatrice du film.

 

1. Comment vous est venue l’envie de faire ce documentaire ?

Je suis une adepte de Stephen King depuis l’âge de dix ans, mon père m’a offert mon premier livre de Stephen King qui était Shining. J’ai toute de suite été baigné, dans l’univers de l’auteur.

2. Comment se sont déroulées les rencontres avec les réalisateurs ?

Le COVID compliqua les choses, avec le confinement, je devais faire les interviews via zoom, tandis qu’une équipe était sur les lieux avec les réalisateurs. Pour ensuite se retrouver à Los-Angeles pour la suite du projet et a mon tour les rencontré réellement.

3. Lesquels avez-vous pu rencontrer ?

Mick Garris, Michael Salomon ou encore Vincenzo Natali et dans les semaines à venir beaucoup de rencontre.

4. Comment s’est organisé le tournage ?

Tout d’abord, je souhaitais, c’était créer une introduction fictive, que nous avons tournée en Belgique que l’on aperçoit un peu dans le trailer. Faire des plans fictifs, était quelque chose de vraiment important. Puis actuellement nous finalisons les interviews à Los-Angeles.

5. Ressens t’on stress pour aller a la rencontre de ces réalisateurs ?

Oui, on ressent du stress, mais ce sont des personnes très humaines et professionnelles.

6. Comment s’est dérouler le tournage du trailer ?

Le tournage du trailer s’est déroulé en Belgique, j’ai pu travailler avec un chef opérateur avec qui je voulais travailler depuis longtemps.

7. Avec quel genre de matériel avez-vous travaillé ?

Du matériel professionnel.

8. Quelle rencontre avez-vous la plus appréciée ?

La rencontre avec James Douglas, lors d’un festival, ce fut un honneur, car ils nous a interviewer en retour.

9. Que retiendrez-vous le plus de ce tournage ?

Même si le film n’est pas terminé, c’est une expérience fabuleuse avec une communauté qui nous suit. C’est une super aventure, que l’on commence à vivre avec le public.

10. Avez-vous une date précise sur la sortie du film ? 

Le film sera finalisé en janvier 2022, mais il y a encore du travail avant d’y arriver.

Star Wars : « May the 4th be with you » célébré en ligne

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C’est un rituel immuable pour les fans de la saga Star Wars qui dure depuis près de 20 ans. Tous les 4 mai, on peut vite se retrouver encercler de Jedis, Dark Vador et de Stormtroopers. En France, ce sont pas moins de 15 000 fans qui ont pour habitude de se retrouver aux alentours de Vichy pour une convention galactique. Cette année, il aura fallu encore une fois trouvé une nouvelle stratégie pour combattre le côté obscur de la pandémie.

 

Ensemble Jedis et Siths en ligne

Si en France, les rassemblements sont toujours interdits, cela n’empêche pas les amateurs de galaxies très lointaines de se retrouver. La convention qui prend normalement place dans l’Allier, s’est retrouvé en ligne pendant 16 heures.

A l’ordre du jour, des conférences, des reportages, des films de fans et des interviews, comme celle menée par Betway Casino avec Matt Hudson , expert de la saga, se sont enchaînés. Derrière les américains, les français sont la plus importante communauté de fan au monde. Il n’est donc pas surprenant que les amateurs d’Ewoks et de Mandaloriens soient donnés les moyens de profiter de ce 4 mai.

Des débats plus que cinématiques

Si la convention a permis de profiter et d’en apprendre davantage sur la saga, elle a aussi permis de lancer deux débats de 45 minutes qui dépassent de loin la simple critique cinématographique. Les deux débats portaient sur « Trop de Star Wars peut-il tuer Star Wars? » Et « Si Disney n’avait pas de racheté LucasFilm? ».

Les deux débats étaient animés par Sébastien Galano, porte-parole du groupe Planet Star Wars. Tous les fans ont pu ainsi donner leur avis, notamment sur le fait que Disney + garde l’exclusivité de la série The Mandalorian, obligeant les fans de la saga à s’abonner pour une ou deux séries.

Opération commerciale et rassemblement en septembre

Si les fans se sont rassemblés en ligne, les soldats de la 501e Légion française ont eux aussi combattu le coté obscur de la force en reprenant leur tournée. L’hôpital d’Aulnay-sous-Bois a notamment pu apercevoir dans ses couloirs des masques habituels.

Cette association regroupe des passionnés de la saga, dont la spécialité est de se costumer comme le personnage de Star Wars. Ils sont ainsi passés voir de nombreux enfants hospitalisés. Si ces enfants peuvent prendre des photos avec Dark Vador, Obiwan Kenobi et bien d’autres, ils se voient aussi offrir un jouet ou un livre.

Le 4 Mai est également une grande opération commerciale, notamment pour Disney + qui en a profiter pour annoncer la sortie en ligne de sa nouvelle série: Star Wars: the bad batch. Dans cette série, la guerre est terminée et la galaxie entière est dirigée par l’Empire.

Enfin, si les fans n’ont pas pu se réunir ce 4 mai, ils pourront très probablement dans quelques mois. Les héritiers de la Force pourront se retrouver le 11 et 12 septembre lors d’une convention. Tout le monde croise les doigts pour pouvoir se réunir et mettre un terme à la guerre.