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Orel

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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

La guerre des mondes : Bilan de la saison 2 de la série Canal +

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Depuis 2019
Format 52min
Genre Drame, Science fiction
Titre original : War of the Worlds
Créée par Howard Overman
Avec Gabriel Byrne, Léa Drucker, Elizabeth McGovern
Nationalités Grande-Bretagne, U.S.A., France

 

 

Note de la saison :

 

 

Synopsis

Chapitre II : l’affrontement – Après l’attaque extraterrestre qui a pratiquement éradiqué la vie sur Terre, les survivants s’organisent et ripostent pour reprendre le contrôle de la planète. En Angleterre, quatre mois après la première attaque, Bill progresse dans ses recherches : il découvre que les extraterrestres présentent d’étranges similitudes avec les humains et met au point un virus susceptible de les vaincre définitivement. Il s’interroge sur la proximité d’Emily avec les aliens. En France, alors que la menace extraterrestre s’intensifie, Catherine recueille Micah, un alien pacifique d’apparence humaine qui lui révèle que le cours des choses peut changer si elle trouve le professeur Bill Ward. Il lui confie son carnet de travail avant de mourir. Du côté des aliens, certains mettent en cause la radicalité de l’attaque menée par Adina. Il n’empêche, un affrontement sans merci se profile pour les deux camps, mettant à mal les certitudes de chacun.

 

Alors que la fin de la première saison, nous avait laissées avec beaucoup d’interrogations, cette seconde saison se faisait attendre et elle a mis du temps à venir. Plus d’un an pour que cette dernière arrive sur Canal +, avec un casting toujours des plus intéressants et pour cette nouvelle saison il y a des nouveaux personnages. Tout comme la première saison, on ne peut nier les défauts de la série, cependant elle reste captivante. La première saison avait rebuté certains, peut-être que cette seconde saison les réconciliera avec la série, toujours est-il, qu’il semble que la série ait bouclé la boucle cette fois-ci, mais laisse une fin ouverte ou cas-ou la série fonctionnerait. Si vous, vous vous souvenez comment se termine la première saison Emily était entré à l’intérieur du vaisseau ennemi, faisant face à quelque chose qui lie ces aliens a elle-même. Howard Overman, le créateur de la série, fait bien avancer les choses et ne tourne pas en rond, a chaque épisode quelque chose d’important se déroule, puis il y aura des morts des personnages importants de plus. Parce qu’il faut que les choses avancent, le sacrifice de certains personnages est important. Il y a plus d’un an, la découverte de cette relecture de la guerre des mondes était une surprise, car elle proposait d’une manière inédite l’adaptation de l’œuvre d’H.G Wells, il s’agit certes d’une adaptation très libre peut-on dire, et malgré les défauts cette nouvelle saison, qui sera probablement la dernière est un plaisir à découvrir.

 

ATTENTION LA SUITE DE L’ARTICLE CONTIENT DES SPOILERS

 

L’attaque Aliens fait rage, Emily est à bord du vaisseau des visiteurs et en apprend plus, sur l’avenir de ce monde. Sur terre, les réfugiés sont enfermés, dans un complexe, qui fut anciennement une piscine, mais ils ne sont pas pour autant en sécurité. Car les visiteurs les traquent dans un immeuble, Adina est celle qui conduit les siens dans cette guerre, et leur but est d’éliminer Bill Ward. En effet, Bill Ward est le seul capable de mettre fin à cette guerre, car il aura bientôt trouvé comment élaborer le virus qui mettra fin, aux visiteurs et ainsi la guerre sera terminé. En France Catherine Durand est toujours a l’observatoire, avec sa soeur et le colonel. Plus loin un des visiteurs Micah est poursuivi par les siens, car son cahier où il prend des notes possède des choses qui pourraient aider les humains. Le visiteur blessé se réfugie alors a l’observatoire où se trouve Catherine Durand, ou cette dernière en apprendra beaucoup sur eux. Mais l’observatoire est attaqué par les poursuivants de Micah, tout le monde doit fuir désormais, car ils ne sont plus en sécurité et durant cette fuite le colonel sera tué. Jonathan regagne quant à lui l’Angleterre, accompagné de Chloé et Sascha, dont le jeune garçon a toujours les visions où il voit Emily la fille de Jonathan qui a un lien avec les visiteurs. Leur rencontre révélera ce qui se passera dans le futur, car ils sont aussi la clé de cette invasion. Sascha est plus redoutable qu’on le pensait, si bien que sa mère le craigne encore plus surtout quand ce dernier tue Ash, tandis que beaucoup se méfieront de lui, il reste amoureux d’Emily, qui ne semble pas avoir les mêmes sentiments envers lui. Bill Ward progresse et afin de voir si le virus fonctionne, il doit contaminer Emily qui a un lien avec les visiteurs. Pour cette nouvelle saison huit nouveaux épisodes, tout comme la première, dès le premier les choses évolue rapidement, sur Emily notamment et son lien avec les visiteurs. Catherine Durand, quant à elle, fera route vers l’Angleterre à pied avec Nathan un des militaires en couple avec Sophia la soeur de Catherine, elle doit trouver Bill Ward à tout prix, car elle pense qu’il est la clé pour mettre fin a tout ça.

Il faut être de mauvaise foi, pour dire qu’il ne se passe rien, car c’est totalement faux, cette nouvelle saison et encore plus captivante et les choses s’enchaînent rapidement. Puis il y a des thèmes, toujours important surtout, le deuil est mis en avant, surtout concernant Catherine qui doit faire face à la mort du seul homme qu’elle a jamais aimé. Il y a le choix de certains hommes et femmes, confrontées a cette invasion les choix qu’ils devront faire seront bon ou mauvais, mais qui déterminera leur destin. Il y aura de la culpabilité, mais aussi des choix qu’ils ont fait, mais c’est ce qui fera que la série progresse. Sascha est un personnage important qui évolue très bien, il commettra l’irréparable et sa mère réalisera qu’il est bien plus dangereux qu’elle ne le pensait. Kariem qui était avec Emily ne le sera plus, car cette dernière s’étant absenter durant quelques mois à bord du vaisseau, le jeune homme s’est mis en couple avec une autre. Dans les visions qu’a Emily ou elle doit être avec Sascha, cela se produira, car ça doit arriver, tous les personnages ont une évolution intéressante et importante qui apporte beaucoup au récit. On ne pourra qu’être touché, par la mort de certains personnages même surpris, car leur mort est souvent brutal surtout pour les enfants. Car la série nous montre des enfants exécutées, c’est une guerre donc personne n’est épargné tout ça donne un aspect plus réaliste à la série. Howard Overman maîtrise l’écriture, il signe une fois de plus le scénario de cette nouvelle saison où il se concentretoujours sur les personnages et leur développement.

Deux réalisateurs Richard Clark et Ben A.Williams, c’est ce qui fallait trop de réalisateur n’est jamais trop bon, la série conserve ainsi parfaitement l’ambiance qui fait son charme, et son rythme lent parfois qui n’est pas un défaut. Cependant, la série possède beaucoup plus de scène d’actions, il faut l’admettre, car c’est une confrontation où l’on voit les ennemis. C’est une saison où l’on découvre des nouveaux personnages dont Adina celle qui mène le combat, ou elle est accompagné de Isla, on saura ce qu’ils font avec les bébés enlevés quels sont leur projet ? Gabriel Byrne joue toujours Bill Ward, Léa Drucker avec un jeu d’actrice moyen dans la première saison relève le niveau elle est beaucoup plus convaincante et apporte beaucoup plus d’émotion et d’intérêt a son personnage. Paul Gorostidi interprète Nathan, un mililaire survivant compagnon de Sophia. Ania Sowinski fait partie des nouvelles têtes de ce casting, elle joue Adina la meneuse des envahisseurs, il y a aussi Aimee-Ffion Edwards qui joue Isla. Ce que l’on regrette, c’est que Howard Overman, ne développe pas plus le voyage dans le temps, c’est trop bâclé si bien que parfois on l’impression de perdre le fil. Une deuxième saison imparfaite, sur bien des points, mais en terme de mise en scène la maîtrise est là maintenant reste à voir si une troisième saison verra le jour.

En juin sur Netflix

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Si vous espériez voir des nouveautés ce mois-ci il n’y a pas grand chose, Omar Sy sera de retour dans la partie de Lupin, la première partie avait était bien reçu. En film si vous voulez du Liam Neeson vous allez être servi, puisque il y aura la trilogie Taken. A vous de voir, ce qui vous intéresse dans ce que propose le catalogue pour ce mois de juin.

LES SÉRIES AJOUTÉES

StartUp – Toutes les saisons – le 01/06
Heidi – Saison 2 – le 01/06
Il était une fois.. les Super mini monstres – le 01/06
Married to medicine – Saison 2 – le 01/06
Les Octonauts – Saison 4 – le 01/06
Seven Souls in the Skulls Castle : Season Waxing Moon – le 01/06
Summertime – Saison 2 – le 02/06
Sweet Tooth – le 04/06
Vikings – Saison 6 partie 1 – le 05/06
Trese : entre deux mondes – Saison 1 – le 10/06
Lupin – Partie 2 – le 11/06
Workin’ Moms – Saison 5 – le 15/06
Suits – Saison 9 – le 16/06
Atiye – Saison 3 – le 17/06
Black Summer – Saison 2 – le 17/06
Elite – Saison 4 – le 18/06
Nevertheless – Saison 1 – le 19/06
The Sinner – Saison 3 – le 20/06
The Naked director – Saison 2 – le 24/06
The Seven Deadly Sins : Dragon’s Judgement – le 28/06
Black Lightning – Saison 4 – le 29/06
Somos – Saison 1 – le 30/06

LES FILMS AJOUTÉS

Poseidon – le 01/06
Le meurtrier de minuit – le 01/06
Un pari de dingues – le 01/06
La délicatesse – le 01/06
Bienvenue à Zombieland – le 01/06
Au bout du conte – le 01/06
Défis extrêmes – le 01/06
Robin des bois : prince des voleurs (Avec Kevin Costner) – le 01/06
Stuart Little – le 01/06
I’m (Endless like the space) – le 02/06
Carnaval – le 02/06
Un Napolitain à New York – le 02/06
Mort suspecte d’une mineure – le 02/06
L’arbre aux sabots – le 02/06
On ne plaisante pas avec les étoiles – le 02/06
Nour – le 02/06
Vivere : sur les traces de Villorio de Sica – le 02/06
La secrétaire particulière de papa – le 02/06
Commandos, l’enfer de la guerre – le 02/06
The Lady – le 02/06
Un de perdu, six de retrouvés – le 02/06
Tout pour te retrouver – le 02/06
Dernières lueurs de jour – le 02/06
Passe devant, je te suis – le 02/06
Qui est sans péché ? – le 02/06
L’autre jakub – le 02/06
Pretty Guardian Sailor Moon Eternal : le film – le 03/06
Danse avec les Queens – le 03/06
Croman – le 08/06
Rattrapage – le 08/06
Awake – le 09/06
Le dragon génie – le 11/06
Comptinie-les-oies – saison 2 – le 15/06
Taken – le 15/06
Taken 2 – le 15/06
Taken 3 – le 15/06
Un monstre à Paris – le 15/06
Un papa hors pair – le 18/06
Jagame Thandhiram – le 18/06
L’avenir – le 18/06
Mobile Suit Gundam : les films – le 18/06
La Casa de las flores : le film – le 23/06
America : le film – le 30/06

LES DOCUMENTAIRES, DIVERTISSEMENT ET SPECTACLES AJOUTÉS

Trous noirs : aux confins du savoir
Les Real Housewives d’Atlanta – le 01/06
Le monde qui nous habite – Saison 1 – le 04/06
Notre planète a ses limites : l’alerte de de la science – le 04/06
Ca croustille – Saison 1 – le 09/06
Le cap des manchots – le 16/06
Ces incroyables locations de vacances – Saison 1 – le 18/06
Séduction haute tension – Saison 2 – le 23/06
Chronique d’un meurtre : L’affaire Toscan du Plantier – le 30/06

L’émssion #3 : The Witch/Le dernier voyage/Roman Polanski édition carlotta

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On se retrouve ce mois-ci pour une nouvelle émission, dans laquelle nous abordons le film The Witch de Robert Eggers un débat sur le long-métrage qui fut intéressant. On parle aussi du film le dernier voyage de Romain Quirot, tout juste sortie dans les salles par un jeune réalisateur. Cette émission se terminera avec des films sur Roman Polanski sortie chez l’éditeur Carlotta. Nous vous souhaitons une bonne écoute…

 

 

Le Dernier Voyage de Romain Quirot

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Date de sortie 19/05/2021 Au cinéma
Durée (01h27)
Titre original Le Dernier Voyage
Réalisé par Romain Quirot
Avec Hugo Becker, Jean Reno, Lya Oussadit-Lessert, Paul Hamy, Philippe Katerine, Bruno Lochet, Darius Garrivier
Genre Science-fiction
Nationalité France
Musique Etienne Forget

 

Le jeune réalisateur français s’offre un premier voyage

 

Synopsis

Dans un futur proche, une mystérieuse lune rouge est exploitée à outrance pour son énergie. Alors qu’elle change brusquement de trajectoire et fonce droit sur la Terre, Paul W.R, le seul astronaute capable de la détruire, refuse d’accomplir cette mission et disparaît. Traqué sans relâche, Paul croise la route d’Elma, une adolescente au tempérament explosif qui va l’accompagner dans sa fuite.

Le cinéma français ne cesse de surprendre, surtout quand il offre des films de S.F comme le dernier voyage de Romain Quirot qui signe son tout premier film. La bande-annonce déboule comme ça juste avant la réouverture des salles, et pourtant la date était prévu l’année dernière. Comme beaucoup de films, l’année dernière, il s’est vu repoussé, mais on voyant la bande-annonce, beaucoup était confiant. Romain Quirot réalise donc son tout premier long-métrage, ou il dirige des comédiens qu’on ne connaît pas ou peu, mais qu’on découvre avec joie. Le film parle de l’approche de la fin du monde, de rapport fraternel déchiré par le temps. Le film nous montre aussi des gens blessé par ce qu’est devenu ce monde. La lune rouge est au centre de ce récit, il ne reste que peu de temps avant qu’elle ne détruise notre monde et l’homme qui devait sauver notre planète a disparu. Le dernier voyage n’est pas sans défaut, d’autant plus qu’il s’agit d’un premier film, mais le film est fabuleux et plein de poésie.

La terre a utilisé toutes ses ressources, et l’humain survie comme il peut dans un monde qui ne lui appartient plus. La terre sera détruite dans peu de temps, car en effet la lune rouge une planète ne tardera pas a entrer en collision avec la terre provoquant la fin de ce monde. Un homme devait sauver ce monde son nom : Paul W.R, mais il a disparu et on le recherche afin qu’il effectue sa mission. Paul fuit son destin, et ne veut pas sauver le monde, c’est alors que son frère Eliott part à sa place, mais échoue, car Paul est vraiment le seul qui peut y arriver. Henri, le père de Paul et Eliott, est celui qui supervise les missions, pour neutraliser la lune rouge. À son retour de l’échec de la mission, Eliott part à la recherche de son frère, mais le frère de Paul a de mauvaises intentions et tout comme Paul, il a un don. Quand ce dernier parle à des personnes, il rentre dans leur tête et les persuade de se tuer, ce qu’il fait quand il interroge les personnes qui ont vu son frère. Tandis que Paul fuit, il se réfugie dans une station, ou il cherche une source d’énergie pour la voiture qu’il conduit, c’est là qu’il fait la rencontre d’Elma une jeune femme, qui désire fuir avec Paul. Tous deux commence un voyage, qui sera probablement le dernier. Romain Quirot est un réalisateur prometteur, qui avec le dernier voyage prouve que le cinéma français, en terme de science-fiction a du potentiel. La mise en scène est ingénieuse et offre de très beaux plans. On ne peut que féliciter la démarche, de son jeune réalisateur avec cette œuvre pleine de sincérité.

Romain Quirot, Laurent Turner et Antoine Jaunin sont au scénario, même si les scénaristes semblent se perdre, ils maîtrisent les thèmes importants. Grâce à des flash-back, on voit le passé de Paul et Eliott quand ils étaient enfants, alors qu’ils étaient confrontés à la mort de leur mère. Bien qu’ils furent proches, maintenant ce n’est plus pareil, ils sont ennemis. Le traitement des personnages est parfois confus, mais ils sont intéressants comme Paul par exemple qui se refuse à détruire la lune rouge et qui ne cherche a rejoindre qu’un endroit. À savoir que le film de Romain Quirot se classe dans le genre road-movie, car c’est ce qu’il est. En effet Paul et Elma font route ensemble, et se protège l’un l’autre contre ceux qui veulent s’emparer de Paul et Elliot aussi est à sa recherche. Ce qui s’en tire le mieux dans le traitement des personnages, c’est cette relation fraternelle, et on voit ce qu’est réellement Eliott. Mais ce que nous montre Romain Quirot, c’est un monde en plein désespoir dont un homme est le seul espoir pour l’humanité. Au casting Hugo Becker dans le rôle de Paul, Lya Oussadit-Lessert interprète Elma jeune comédienne très talentueuse. Paul Hamy joue Elliott héros le frère du héros fuyant sa mission, un homme qui se servira de ses dons pour faire le mal en faisant souffrir les personnes faisant ressurgir les mauvais souvenirs. Phlippe Caterine tient un petit rôle, tandis que Jean Reno interprète le père de Paul et Eliott. Malgré ces quelques lacunes scénaristiques, le dernier voyage est bien plus qu’un film ambitieux, car les thématiques restent extrêmement importantes. Un film fort, par un réalisateur passionné qui a pu enfin réaliser son rêve.

 

Bande annonce

Drunk de Thomas Vinterberg

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Date de sortie 14/10/2020 Au cinéma
Durée (01h55)
Titre original Druk
Réalisé par Thomas Vinterberg
Avec Mads Mikkelsen, Maria Bonnevie, Thomas Bo Larsen, Magnus Millang, Susse Wold, Lars Ranthe, Helene Reingaard Neumann
Genre Comédie dramatique, Comédie
Nationalité Danemark

 

Boire un p’tit coup…ou pas

Synopsis

Quatre amis décident de mettre en pratique la théorie d’un psychologue norvégien selon laquelle l’homme aurait dès la naissance un déficit d’alcool dans le sang. Avec une rigueur scientifique, chacun relève le défi en espérant tous que leur vie n’en sera que meilleure ! Si dans un premier temps les résultats sont encourageants, la situation devient rapidement hors de contrôle.

Le cinéaste Danois Thomas Vinterberg, livre avec Drunk un film surprenant sur l’alcoolisme et les effets dévastateur qu’il engendre sur l’organisme. C’est avec plaisir que je découvre le cinéma du réalisateur et pourtant, j’ai entendu parler de sa filmographie, mais juste comme ça et je dois dire que j’ai bien envie de m’y pencher sur ce qu’il fait. Ces précédents longs-métrages, dans les plus connus il y a la chasse avec Mads Mikkelsen, mais aussi loin de la foule déchaînée ou encore Kursk. Le réalisateur enchaîne assez rapidement les films, et ce n’est pas une mauvaise chose, car il semble bien reçu. Mads Mikkelsen revient dans son pays natale, pour ce film, pays qu’il n’a jamais vraiment abandonné quoi qu’il en soit il y reste attaché. Dans ce film, on y suit un professeur d’histoire dans un lycée, qui avec ses collègues et amis, il tente une expérience boire le plus possible, pour tester leur limite et tout ça va vite dégénérer. Le film utilise parfois l’humour, et cela fonctionne très bien, mais cela permet de voir à quel point l’alcool a des effets destructeurs sur notre corps, et notre entourage. Thomas Vinterberg nous régal, avec ce long-métrage bien arrosé trop peut-être même.

Martin est un professeur d’histoire dans un lycée, son couple est a la dérive, il voit peu sa femme qui est infirmière puis au lycée ses élèves semble porté peu d’intérêt a ses cours, lui-même ne semble pas très motivé. Il est ami avec trois de ses collègues Tommy, Nikolaj et Peter. Un jour lors d’un dîner le soir, ils décident de tenter une expérience qui selon la théorie d’un psychologue norvégien, l’être humain devrait posséder 0,5 g d’alcool dans le sang. Ce psychologue norvégien dit qu’il y a un déficit d’alcool dans le sang, dès la naissance. Les quatre amis décident alors de mettre en pratique l’expérience, et pour tenir le taux d’alcoolémie à 0,5 g, ils doivent boire durant leur travail. Au début, cela est bénéfique, car les cours de Martin sont plus stimulants, et les élèves prennent plaisir à venir a ses cours. Il décide aussi de changer les choses, dans sa vie de famille, afin de profiter de sa femme et ses deux fils. Plus tard, les quatre amis décident de faire un peu de changement dans l’expérience en buvant jusqu’à la limite que le corps puisse le supporter. Si bien qu’une nuit Martin s’écroule devant la porte de ses voisins, son fils le ramène et plus tard une dispute éclate avec sa femme, ou la séparation est désormais inévitable. Martin sait désormais qu’il doit stopper, et qu’il a dépassé les limites, mais ses amis le savent aussi sauf Tommy qui n’arrive à s’en sortir et s’enfonce dans un gouffre dont il ne sortira pas, car pour lui, c’est trop tard. Martin tente d’arranger les choses avec sa femme, mais cette dernière ne semble pas prête à lui pardonner ses actes. Thomas Vinterberg signe avec Drunk une brillante réalisation, ou chaque personnage a son importance et qui face à cette expérience, les personnages vont fragiliser leur vie familiale. Ce que propose le film de Thomas Vinterberg est assez original, car il est intéressant de voir quatre amis tentant une expérience sur les effets de l’alcool sur l’organisme, mais pas que. La mise en scène montre parfaitement bien l’évolution des personnages, qui au fur et à mesure vont perdre totalement contrôle en voulant poussé l’expérience plus loin. On sait que l’alcool se consomme avec modération, ce qui n’est pas le cas pour les quatre protagonistes qui ne savent plus s’arrêter jusqu’à provoquer l’irréparable pour certain.

Le film débutera sur une course qu’effectuent des jeunes, et qui doit boire le plus lors de cette course jusqu’à en vomir, c’est aussi là que le film interpelle sur les méfaits de l’alcool sur la jeunesse actuelle qui boit de plus en plus. La fin du film aussi, le montre très bien ou l’alcool coule à flots. Thomas Vinterberg et Tobias Lindholm, sont a l’écriture du scénario avec une idée originale, ils arrivent à démontrer ce que l’alcool peut provoquer chez l’être humain. Si au début tout va bien et que l’expérience est concluante, car Martin arrive à captiver ses élèves, tout basculera par la suite, mais pas seulement pour lui. C’est ainsi qu’on voit qu’aussi le film dispose d’un traitement des personnages travaillé, comme Martin qui même marié voit très peu sa femme qui est infirmière, c’est un couple fragilisé avec deux garçons. Tommy, professeur de sport, pour les jeunes garçons, est celui qui se détruira le plus dans cette expérience, étant célibataire, il n’a pas de responsabilité, mais en subira les conséquences tout de même. Nikolaj père de famille lui aussi perdra le contrôle fragilisant sa vie de famille. Puis il y a le professeur de musique Peter, qui comme les autres n’aura plus le contrôle. Il est évident que le film ne nous donne pas des leçons sur les méfaits de l’alcool, mais à travers des personnages très bien écrit, on découvre jusque ou l’alcool peu conduire. Elle provoque des comportements irresponsable, et détruit le cercle familial. C’est en voulant poussé l’expérience plus loin, que tout va déraper. Drunk est une expérience cinématographique vraiment intéressante mais aussi particulière. Puis les thèmes aborder sont important comme les effets de l’alcoolisme sur notre corps, et les répercussions que cela peut provoquer sur notre entourage, mais y aussi les jeunes et l’abus d’alcool et la scène d’ouverture le montre très bien. Mads Mikkelsen est phénoménal une fois de plus, un comédien qui n’a plus rien a prouver depuis bien longtemps. Thomas Bo Larsen interprète Tommy, un des amis de Martin et celui qui aura le plus de mal à s’en sortir. Magnus Millang interprète Nikolaj, père de famille et professeur dans le même lycée que Martin. Peter est interprété par Lars Ranthe, professeur de musique qui conseillera même a un de ses élèves de boire, pour évacuer le stress. Drunk a eu droit à une ressortie cinéma bien mériter, car Thomas Vinterberg livre un film original ou l’alcool est abordé d’une façon inédite.

Bande annonce

Yves de Benoît Forgeard

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Date de sortie 26/06/2019 Au cinéma
Durée (01h47)
Titre original Yves
Réalisé par Benoît Forgeard
Avec William Lebghil, Doria Tillier, Philippe Katerine, Alka Balbir, Ugo Savary, Antoine Gouy …
Genre Comédie
Nationalité France
Musique MiM & Tortoz

 

Une histoire de frigo

 

Synopsis

Jérem, un jeune rappeur s’est isolé en province afin d’y composer son premier disque. L’enquêtrice d’une société high-tech le persuade de prendre à l’essai Yves, un réfrigérateur intelligent censé lui faciliter l’existence. Le « fribot » gagne la confiance de son utilisateur jusqu’à influer profondément sur le cours de sa vie.

 

 

Benoît Forgeard en est à son troisième long-métrage, Yves est sortie en 2019 assez discrètement, mais fut présenter à La Quinzaine des réalisateurs au festival de Cannes en 2019. Une comédie qui dépeint avec humour la place que prennent nos appareils dans nos vies. Même si ici il s’agit plus d’intelligence artificielle ça interpelle, par rapport aux avancées technologies. Au cœur du long-métrage, « un frigo intelligent », conçu par une société et cette société proposent à des personnes d’essayer leur nouveaux frigos. Cette fameuse société propose à un pseudo-rappeur de l’essayer, si l’appareil lui est d’une aide précieuse, il devient rapidement envahissant. Yves, c’est une comédie particulière, mais qui fait vraiment plaisir dans le paysage français, loin des comédies habituel, puisque en plus de faire rire il renvoi une image sur l’humain face a la technologie. Des comédiens talentueux, et une mise en scène de génie. Benoît Forgeard est un réalisateur, que je découvre et dont il peut être temps de m’intéresser a sa courte filmographie.

 

Jérem est un jeune rappeur, sa grand-mère est décédé il y a peu de temps mais continue de vivre chez elle. Sa chambre est transformée en studio d’enregistrement, pour qu’il puisse composé ses morceaux de rap. À part ça, le jeune homme ne travaille pas, mais un jour, une jolie femme se présente chez lui, elle s’appelle So, elle travaille pour la société Digital Cool qui fabrique des appareils intelligents. Leur dernière technologie est un réfrigérateur doté d’une intelligence artificielle, Jérem accepte l’offre, car ceci pourrait lui faciliter la vie de tous les jours. On lui livre ce nouveau frigo, qui se nomme Yves ce dernier lui fait des courses, il gagne du temps même s’il fait des erreurs, ce qui a le don d’énerver Jérem. Mais Yves devient plus qu’un simple réfrigérateur puisqu’il aide le jeune homme à composer des textes. So vient de temps en temps,  rend visite à Jérem afin de faire le point, mais tous les deux se rapprochent, mais Jérem n’ose pas faire le premier pas. La jeune femme tombe amoureuse de lui, tandis que lui et le frigo deviennent de plus en plus complices. Mais un jour Yves commet une erreur, ce qui met Jérem hors de lui et balance Yves dans un étang, il sera sauvé et ramener au sein de la société Digital Cool. C’est alors que le réfrigérateur s’empare du succès qu’avais connu Jérem grâce à lui, et le jeune rappeur devient une risée et il est moqué de toute part tandis qu’Yves connaît une ascension qui fera de lui une star. Une ascension qui le conduira a participé à l’Eurovision, ou So l’accompagne dans son succès grandissant. Le concours d’Eurovision ou participe Yves, ne sont composé que d’appareils ménager dont un groupe de métal fait de machine a lavé. Participe également un aspirateur ou une encore machine à café, tous sont dotés d’intelligence artificielle. C’est alors que So est attiré par Yves, tandis que Jérem veut la récupérer et veut défier Yves dans une battle. Yves est un film surréaliste, mais reste intéressant dans le thème qu’il aborde. La place que prennent les appareils intelligents au sein de nos vies, même si l’intelligence artificielle n’en est pas encore à ce stade, on s’y approche. La scène au tribunal est drôle, mais pose aussi des questionnements, car c’est le frigo qui gagne le procès, tout de même. L’être humain est-il capable de se confronter à ce qu’il a conçu ? Le film est absurde sur bien des séquences, ce qui rend le film vraiment drôle déjà le fait que So tombe amoureuse d’Yves, et se mette a nue pour lui et ainsi se retrouve dans tous les magasines people. L’Eurovision n’a que comme participant des appareils ménager intelligent, l’être humain n’a même plus sa place.

Le film tient sa force, dans son écriture drôle et piquante en abordant l’intelligence artificielle de façon originale. L’écriture des personnages est intéressante, a commencer par Jérem choisi malgré lui pour tester ce réfrigérateur, il rencontre So, qui est celle qui lui propose le test. Quelque chose s’établit entre eux, ils tombent amoureux sans vraiment oser se rapprocher. Car Yves est une romance aussi, un film qui propose de découvrir l’amour entre Jérem et So, mais dont ce réfrigérateur fera tout partir en vrille. Jérem est un jeune homme, qui cherche à devenir un grand rappeur qui le deviendra grâce à Yves, c’est une évolution du personnage intéressante tout comme So. Car So, elle tombera amoureuse de Jérem, mais après une dispute avec, elle tombera sous le charme d’Yves. Benoît Forgeard et Alain Layrac, qui sont a l’écriture, livrent des scènes vraiment absurde comme a la fin on l’on verra Yves faire un saut en parachute, qui était l’un de ses souhaits, mais aussi des appareils qui participe a l’Eurovision ce n’est pas quelque chose que l’on voit souvent. La séquence a l’Eurovision est d’ailleurs la plus hilarante du long-métrage, ce que l’on peut dire, c’est que l’absurdité du film fonctionne parfaitement. À travers ce récit Benoît Forgeard et Alain Layrac, nous montrent l’impact des appareils intelligent sur nous, surtout sur ce qu’il pourrait ce passé si on arrive a ce stade, nous y sommes déjà un peu avec nos smartphones d’ailleurs. William Lebghil interprète Jérem qui va se retrouver a tester le frigo. La charmante Doria Tiller interprète So, qui va se rapprocher de Jérem. Philippe Caterine lui interprète, le meilleur ami de Jérem, en couple avec l’amie de So. Yves est une comédie ambitieuse, par un réalisateur ambitieux ou l’intelligence artificielle est traitée de manière absurde et c’est un véritable plaisir.

 

Bande annonce

Une vie cachée de Terrence Malick

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Date de sortie 11/12/2019 Au cinéma
Durée (02h48)
Titre original A Hidden Life
Réalisé par Terrence Malick
Avec August Diehl, Valerie Pachner, Matthias Schoenaerts, Bruno Ganz, Jürgen Prochnow, Alexander Fehling, Max Mauff, Martin Wuttke,,Michael Nyqvist …
Genre Drame, Historique
Nationalité États-Unis, Allemagne
Musique James Newton Howard

 

L’amour et la guerre

 

Synopsis

Inspiré de faits réels. Franz Jägerstätter, paysan autrichien, refuse de se battre aux côtés des nazis. Reconnu coupable de trahison par le régime hitlérien, il est passible de la peine capitale. Mais porté par sa foi inébranlable et son amour pour sa femme, Fani, et ses enfants, Franz reste un homme libre. Une vie cachée raconte l’histoire de ces héros méconnus.

Terrence Malick on aime ou on n’aime pas … Son style n’est pas pour tout le monde, ces derniers films n’ont pas forcément plu comme : à la merveille, Knight of cups ou encore Song to song un film sur l’univers de la musique qui n’a vraiment rien pour lui, à part quelques plans. Malick dispose toujours d’un casting formidable, Ryan Gosling, Michael Fassbender ou encore Christian Bale. Même avec un casting formidable, ce n’est pas toujours brillant. C’est après Tree of life, que le réalisateur semble avoir baissé en qualité. A la merveille, avait vraiment quelque chose qui faisait son charme Terrence Malick aime le contemplatif, et c’était le cas avec a la merveille avec Olga Kurylenko et Ben Affleck. Quand il fait un film, on voit qu’il le fait avec passion, mais il semble qu’il ne le fait que pour lui. L’attente d’un nouveau Malick, c’est souvent long et en 2019 quand il sort une vie cachée, on ne peut qu’être ravi par l’annonce. Le film est historique et se déroule durant la deuxième guerre Mondiale, ou Terrence Malick raconte l’histoire d’un homme qui refuse de faire fidélité à Hitler ses idéologies seront mal vu par les gens de son village, mais pas seulement. Terrence Malick est fidèle au contexte historique, mais ne quitte pas l’aspect contemplatif comme souvent dans ses films et d’ailleurs, ça ne fait pas défaut au film.

Franz Jägerstätter et Franziska Jägerstätter sont mariés et ont trois magnifiques petites fille, ils sont amoureux, fou, ils vivent de récolte et de travail dans les champs. Un jour Franz est appelé au combat en 1942, et doit quitter sa famille. Il commence à faire ses classes, ou il se fait un ami puis il revient chez lui plus tard avant d’être appelé pour aller au combat. Ce n’est qu’une question de temps, avant qu’il ne reparte il profite alors de sa femme et ses enfants. Mais ses idéologies ne son guère apprécier par les gens du village où il réside a St Radegund. En effet, l’homme s’oppose au régime nazi et refuse de combattre pour le troisième Reich, son refus d’envahir des pays et tué des innocents est catégorique. Mais son opposition, fait que les gens du village le rejette lui et sa famille ce qui provoque des tensions au sein du village. Mais le jour tant redouté arrive et Franz doit partir au combat, il doit dire au revoir à sa femme, ses enfants et sa mère qu’il ne reverra jamais comme on s’en doute bien. Au centre militaire, Franz commence à montrer sa réticence à obéir au régime nazi, il est alors prisonnier et convoqué au bureau du juge afin de s’expliquer. Emprisonné à Linz, plus tard, il est transféré à la prison de Berlin ou l’homme subira la maltraitance. À travers une voix off, il raconte à sa femme ce qu’il subit, quant à elle, elle lui répond également en voix off. Les images de ce que subit Franz sont parfois violente et injuste, il rencontre des personnes qui tenteront de le sortir de prison en négociant, mais Franz refuse toujours, car il doit toujours faire fidélité au régime Hitlérien. Franz continuera donc a purgé sa peine Berlin avant d’être exécuté. Une vie cachée est tirée de fait réels, ou le film retrace l’histoire de Franz Jägerstätter, un Allemand appelé au combat s’opposant au régime nazi. Un fait historique peu connu, qui permet de faire connaître un homme courageux et qui s’est opposé jusqu’au bout au régime nazi. La religion fait partie du récit, car l’homme était un fidèle de l’église, puis après sa mort, il avait été déclaré martyr par l’Église catholique. La mise en scène est une fois de plus magnifique, de belles images parfois contemplative, mais y dégageant aussi de la poésie. Les scènes ou Franz est avec sa femme et ses enfants, a joué avec eux sont très belles. Les retrouvailles entre sa femme et lui, après ses classes fait parti de l’une des séquences les plus belles. Les scènes ou l’homme subit de la maltraitance en prison, sont souvent très durs en revanche. Mais le film de Malick dispose d’une réalisation vraiment brillante.

Terrence Malick est au scénario du film, qui adapte le livre d’Erna Putz (Franz Jägerstätter : Letters and Writings from Prison) biographie retraçant l’histoire de Franz qualifié d’objecteur de conscience. Terrence Malick décrit très bien les étapes de la vie de Franz, on y voit le maire du village qui tente de le raisonner, mais l’homme n’en prendra pas compte. Franz ira même consulter l’évêque Joseph Fliessen à l’église, qui lui conseillera d’aller au combat et ne pas s’opposer au régime nazi. On verra également comment les habitants du village le rejettent, mais sa famille aussi, car sa femme subira la colère des habitants. La première partie du film se concentre sur Franz et sa famille, on voit l’amour qui leur porte. L’amour est un thème qu’aborde parfaitement bien le film, il y a beaucoup d’émotion qui en ressort. Une vie cachée est un film historiquement important, mais très intéressant cinématographiquement, mais c’est tout aussi passionnant et émouvant, car ce film de Terrence Malick, c’est tout cela et ça en fait, une œuvre magnifique. On remarquera que les voix off, une fois de plus sont utilisées pour son nouveau long-métrage, mais moins que d’habitude tout de même. Mais l’utilisation de la voix off a toujours un impact intéressant sur les films de Malick, et dans ce dernier encore plus au vu du message qu’il dégage. C’est un homme s’opposant a toute violence et haine, puis qui porte un amour des plus grand pour sa famille, mais qui par ses idéologies se verra condamnée à mort, car il refuse de porter fidélité à Hitler. Un travail remarquable une fois de plus sur la photographie, qui cette fois est de Jörg Widmer. Il y a toujours cet aspect poétique, puis ces scènes contemplatives qui apporte beaucoup au long-métrage. August Diehl interprète Franz, un comédien fantastique que je découvre grâce à ce film. Valerie Pachner interprète la femme de Franz, qui s’appelle Franziska Jägerstätter une formidable comédienne. Mais également à l’affiche : Matthias Schoenaerts, Bruno Ganz, Michael Nyqvist ou encore Maria Simon qui interprète Résie la sœur de Franziska. Une vie cachée est un film est un film qui réconciliera certains cinéphiles, avec le réalisateur, car il revient avec une réalisation qui ne se contente pas que de faire du comtenplatif. Dans sa mise en scène, il questionne, dégage beaucoup d’émotion à travers des images très forte, sans doute l’un des meilleurs films du réalisateur.

 

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Teen Spirit de Max Minghella

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Date de sortie 26/06/2019 Au cinéma
Durée(01h32)
Titre original Teen Spirit
Réalisé par Max Minghella
Avec Elle Fanning, Rebecca Hall, Zlatko Buric, Millie Brady, Jordan Stephens, Archie Madekewe
Genre Drame, Musique
Nationalité États-Unis
Musique Marius De Vries

 

Une polonaise a Londres

 

 

Synopsis

Violet, une adolescente passionnée par le chant, rêve de quitter sa petite ville et de devenir pop star. Affublée d’un mentor improbable, elle participe aux auditions de TEEN SPIRIT, un télé crochet musical national, une expérience qui mettra à l’épreuve son intégrité, son talent et son ambition…

 

Il est important de revenir sur le premier film de Max Minghella parce qu’il s’agit de son premier film, mais aussi parce qu’il dirige la jeune et talentueuse Elle Fanning. Ici le réalisateur nous emmène dans le monde de la musique, on y voit une jeune polonaise qui tente sa chance a un télé-crochet du nom de TEEN SPIRIT ou elle espère pouvoir exprimer son talent. Pour un premier film Max Minghella, assure, et livre une réalisation de qualité avec des musiques assez entraînante et où Elle Fanning est une fois de plus épatante. Teen Spirit est un film, sur la musique oui, mais aussi sur le fait de s’affirmer pour avancer. Max Minghella est également un comédien, mais pas dans son film, mais qu’on peut voir dans la série Handmaid’s Tales, ou encore des films tel que The Social Network, Syriana et prochainement Spirale : l’héritage de Saw. D’ailleurs, c’est un comédien avant tout, mais qui prouve avec Teen Spirit que derrière la caméra, il a de l’avenir.

Violet Valenski est une adolescente polonaise, qui vit dans une ferme avec sa mère, hors de l’école elle s’occupe des animaux et du reste. Son père est parti, il y a bien longtemps sans rien dire. Elle vit dans une petite ville tranquille de Pologne, et sa passion, c’est la chanson et elle chante très bien. Elle chante de temps en temps, dans un petit restaurant ou elle travaille, mais très peu la regarde. En sortant du restaurant après une prestation peu remarqué un homme qui était spectateur l’aborde, et lui propose de la raccompagner chez elle avec sa camionnette, elle refuse puis accepte finalement. L’homme s’appelle Vlad et c’est un ancien chanteur d’opéra, en des temps bien lointain. Il aperçoit en Violet un certain talent, qui mériterait d’être connu. C’est alors que la jeune fille décide de passer un casting pour le télé crochet Teen Spirit, mais la concurrence est rude. Après une première étape réussie, pour la suite, elle doit être accompagner d’un tuteur légal elle demande donc a Vlad de l’être et il accepte. Elle le fait passer pour son oncle, l’audition se passe bien, mais elle a encore beaucoup d’effort à faire et Vlad accepte de l’entraîner comme il faut. Violet doit alors s’envoler pour Londres, pour la finale de l’émission, avec les encouragements des habitants de la petite ville polonaise ou elle réside. Vlad l’accompagne en tant qu’agent, alors qu’elle n’a pas encore chanté, on lui propose un contrat. Pour Violet, est-ce le début de la gloire et d’une vie nouvelle ? Teen Spirit est un film passionnant, car on y suit l’ascension d’une jeune fille de classe moyenne, qui pourrait devenir une star. Max Minghella pour son premier film, livre une réalisation touchante, on est rapidement plongé dans cette ambiance musicale. C’est une mise en scène maîtrisée à laquelle nous avons droit, l’évolution du personnage de Violet est intéressante et on suit son parcours avec beaucoup d’intérêt.

Pour son premier film Max Minghella, signe également le scénario de son film, et il décide de nous raconter l’histoire d’une Polonaise qui est bien décider a changer de vie pour vivre sa passion du chant. À son lycée, elle est choriste et n’a que très peu d’amis la jeune fille n’est pas très sociable, d’ailleurs elle ne sourit que très peu. Dans la première partie de son film Max Minghella, montre Violet une jeune fille peu sociable qui veut se lancer dans la chanson. Au vu de ses conditions de vie, on peut comprendre que la jeune fille n’est pas d’amis, elle n’est pas heureuse. Dans la deuxième partie, elle s’affirme, et Vlad et à ses côtés pour l’aider pour la finale de Teen Spirit a Londres. Le traitement des personnages se révèle aussi très intéressant, comme Vlad cet ancien chanteur d’opéra qui apporte son aide a Violet, qui est quelqu’un d’attachant qui malgré le fait qu’il boit trop veut faire bien pour que Violet progresse. Violet dispose d’une évolution importante, car elle, qui vit dans une ferme avec sa mère peu fortunée sa vie, va changer quand elle participera à cette émission. Mais cette émission n’est pas non plus, qu’une bonne chose, on le découvre d’ailleurs avec le gagnant de l’année passé qui est devenu quelqu’un de désagréable et qui lors d’une soirée tentera d’abuser de Violet. Ce qui est dommage, c’est que le film montre un peu trop les bons côtés de ce genre d’émission, qui sont pourtant assez nocifs, même dans le film quelque mauvaises choses en ressorte, mais trop peu. Cependant, l’ensemble du scénario est remarquable, car le personnage de Violet est agréable malgré son caractère, puis Vlad est un personnage vraiment attachant. Elle Fanning chante vraiment bien, hormis le style qui n’est pas vraiment à mon goût à part deux titres plutôt sympa. Zlatko Buric dans le rôle de Vlad, est un personnage gentil et attachant. Rebecca Hall joue Jules, une personne prête à produire Violet avant le final de l’émission peu a l’écran elle est assez désagréable, son personnage l’est en tout cas. Teen Spirit, c’est un film un peu poétique, qui livre un joli message agréable puis Elle Fanning est fabuleuse.

 

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Mandibules de Quentin Dupieux

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Sortie 19 mai 2021
Durée 1h 17min
Genre Comédie, Fantastique
De Quentin Dupieux
Avec David Marsais, Grégoire Ludig, Adèle Exarchopoulos, India Hair, Coralie Russier, Romeo Elvis, Bruno Lochet, Thomas Blanchard…
Musique Quentin Dupieux

 

Deux gars et une mouche

 

Synopsis

Jean-Gab et Manu, deux amis simples d’esprit, trouvent une mouche géante coincée dans le coffre d’une voiture et se mettent en tête de la dresser pour gagner de l’argent avec.

C’est vrai que le cinéma de Quentin Dupieux est particulier, c’est un humour vraiment absurde, c’est d’ailleurs ce qui fait le charme de ses réalisations. Une année difficile tout de même, pour le réalisateur comme beaucoup d’autres, car en effet la crise sanitaire fait des siennes. Le réalisateur voit son film maintes fois repoussé, le film sort enfin et donc on va pouvoir prendre du plaisir à revoir Dupieux sur grand écran. Pour son nouveau long-métrage Quentin Dupieux réuni, le Palmashow c’est-à-dire David Marsais et Grégoire Ludig il faut dire que ce sont les deux gars qu’il fallait chez Dupieux car ça fonctionne. Adèle Exarchopoulos, rare dans la comédie est hilarante, nous avions vu déjà la voir dans la série comique la flamme sur Canal + ou elle était également drôle. Dans son nouveau film, une mouche géante est a l’honneur trouvé par deux types dans le coffre d’une voiture, avec dans l’idée de l’élever pour se faire de l’argent. Comme dit auparavant, c’est de l’humour absurde, mais quand on connaît Quentin Dupieux, il faut s’attendre a tout et c’est ça justement, qui fait qu’on admire son cinéma.

Manu est un type bizarre, qui fait un peu tout et n’importe quoi un matin, il est réveillé sur la plage alors qu’il dort dans un duvet. Le gars qui le réveil lui propose un plan, celui d’aller chercher une valise chez un type, pour la ramener chez un autre type qui lui filera 500 euros tout ça sans poser de questions. Manu s’empare d’une voiture dans la rue, et embarque avec lui son meilleur Jean-Gab pour cette petite affaire. Mais lors du trajet, ils entendent un bruit bizarre qui provient du coffre de la voiture, ils s’arrêtent à un endroit afin d’observer et y trouvent une mouche géante. Ils sont surpris, mais y voient dans cette chose l’occasion de se faire un peu d’argent Jean-Gab voudrait l’éduquer pour que cette dernière puisse voler des choses pour eux. À l’endroit où ils sont arrêtés, il y a une caravane et cette dernière est habitée alors Manu assomme le gars qui y réside et l’attache afin de prendre sa caravane quelque temps pour éduquer cette mouche. En faisant la cuisine, Manu brûle la caravane et les deux amis repartent avec une voiture sans essence que Manu tire avec un vélo. Sur la route, ils tombent, sur des personnes et une jeune femme est persuadée de connaître Manu et il décide de faire comme s’il la connaissait. Elle propose aux deux amis, de les héberger, dans la maison de vacances de ses parents, ils acceptent. Seul problème la mouche est avec eux, et ils doivent faire en sorte qu’elle ne soit pas découverte. Agnès une jeune femme qui fait partie du groupe, et qui a quelques problèmes ce qui l’oblige a parler fort à des soupçons sur les deux amis. Combien de temps pourront-ils cacher la mouche ? Car ce n’est qu’une question de temps, avant que le groupe ne découvre qu’ils ne sont que des simples inconnus. La mouche du film porte un nom, elle s’appelle Dominique, pas une raison particulière elle s’appelle comme ça et c’est tout, il ne faut pas chercher plus loin avec Dupieux. La réalisation de Quentin Dupieux reste la même avec sa patte habituelle, auquel il nous a habitué. Sauf qu’ici dans cette nouvelle réalisation pas de mort, car dans ces précédentes, il y avait toujours un ou des morts, ce n’est pas que c’est plus poétique, mais le ton du film est moins violent. Sa mise en scène, si particulière comme d’habitude semble débarquer d’une autre planète, surtout quand on découvre ces personnages absurde et pour ça qu’on aime les réalisations de Quentin Dupieux, car l’absurdité fait aussi partie de la vie.

Comme tous ses films, Quentin Dupieux est également scénariste de son film sinon ça ne serait pas pareil. Il y développe des personnages, toujours aussi intéressant et désopilant pour certains. Les deux personnages principaux Manu et Jean-Gab, jouent les petits malfrats surtout, Manu tandis que l’autre veut éduquer une mouche. Ce sont deux amis simplets, qui font beaucoup rire par leurs décisions absurdes, puis ils acceptent les choses comme elles viennent sans se poser de questions sur ce qui peut arriver. Le personnage d’Agnès est hilarant, elle parle extrêmement fort et quand on l’entend parler la première fois, on est surpris, mais c’est tellement drôle. David Marsais et Grégoire Ludig, connu grâce au Palmashow, sont toujours aussi drôles et avec l’écriture de Quentin Dupieux leurs prestations sont excellente. Adèle Exarchopoulos est hilarante, elle interprète un personnage qui peut surprendre, mais elle est tellement drôle. Une fois de plus Quentin Dupieux, signe une brillante réalisation ou l’absurde est ce qui fait le charme de ses films.

 

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Night Shift : Patrouille de nuit de Joel Souza

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Date de sortie 18/03/2021
Durée (01h50)
Titre original Crown Vic
Réalisé par Joel Souza
Avec Thomas Jane, Luke Kleintank, Josh Hopkins, David Krumholtz, Bridget Moynahan, Scottie Thompson, Emma Ishta, Devon Werkheiser, Alex Morf, Shiloh Verrico, Gregg Bello, Faron Salisbury…
Genre Drame, Crime
Nationalité États-Unis
Musique Jeffery Alan Jones

 

Une nuit, une patrouille…

 

Synopsis

Le vétéran chevronné de la police de Los Angeles Ray Mandael, fait équipe avec une nouvelle recrue idéaliste, Nick Holland, qu’il va initier à la brutale réalité de leur métier, tout au long d’une nuit intense et violente dont ils ne sortiront pas indemnes.

Joel Souza avec son quatrième film, nous emmène avec une patrouille de nuits dans les rues de Los-Angeles. Nous avons un flic un vieux de la vieille, qui a tout vu, mais a été muté plusieurs fois dans différents commissariats et l’accompagne pour une première nuit une jeune recrue. Pour sa toute première patrouille, le jeune homme va découvrir ce que sont les véritables patrouilles de policier dans les rues de la ville. Night Shift, c’est loin d’être du grand cinéma, mais ça reste appréciable les comédiens ce duo, principalement, se débrouille bien. Le réalisateur Joel Souza n’a que très peu d’expérience avec des films très peu connu, dont personne n’en connaît l’existence. Night Shift n’aura donc connu aucune sortie dans les salles, mais une sortie en support physique et VOD, c’est dommage d’ailleurs, car le film aurait mérité tout de même un peu de reconnaissance. Thomas Jane est a l’affiche du long-métrage, comédien qui se fait assez rare n’ayant pas forcément interprété des rôles vraiment mémorables. Avec lui le jeune comédien Luke Kleintank, qui interprète une jeune recrue de la police faisant équipe avec ce vieux flic sur la fin. À défaut de ne pas être un réalisateur avec une grande expérience Joel Souza, soulève tout de même des thèmes intéressant dans son long-métrage avec des séquences assez forte.

 

Comme chaque nuit Ray Mandel, un policer se prépare à une nuit de patrouille, c’est un flic qui commence à se faire vieux qui fut muté plusieurs fois. Cette nouvelle nuit, il doit former, une nouvelle recrue le jeune Nick Holland qui avant de partir a vomi pour cause de stress le jeune homme est récemment marié et sa femme est enceinte, d’une future petite fille. Nick découvre le franc parlé de Ray ainsi que ses méthodes, pour cette première patrouille Nick va vivre, une nuit, très mouvementé. Mais durant cette nuit Ray compte aussi réglé ses problèmes personnels, ce qui n’est pas pour arranger cette première nuit pour Nick. Sévis dans la ville deux braqueurs dangereux qui ont braqué une banque plus tôt, dans la journée et qui braque en plus divers endroits en cette nuit en tuant en plus les victimes, ce n’est qu’une question de temps avant que Ray et Nick ne tombe sur eux. En plus de ces braqueurs, les deux policiers sont confrontés à toute sorte de choses des conduites en état d’ébriété, drogue et violence tout ce dont est habitué Ray. Durant cette patrouille s’en ai déjà presque trop pour Nick, qui se demande s’il pourra faire ça longtemps. En une nuit, Nick découvrira la vraie nature humaine de certains, et aussi fera face à une vague de violence qu’il n’avait jamais connu auparavant. La mise en scène de Night Shift n’est pas d’une grande originalité, c’est certain, cependant ça reste un long-métrage très appréciable qui nous embarque avec cette patrouille d’une façon assez immersive dans certaines séquences. On y voit des personnages parfois drôle, dans des situations rocambolesques. Les policiers rencontrent au plus souvent des situations violentes, ou malgré tout, il faut prendre sur soit. Joel Souza par sa caméra, ne se contente pas de nous montrer une simple patrouille, car il est proche de ses personnages et l’on ressent l’impact de ce qu’ils vivent assez facilement.

L’écriture du scénario est de Joel Souza, ou le réalisateur nous met face à plusieurs arrestations de tout genre et dont a la toute du film fin Nick fera sortir une rage enfouie en lui après avoir encaissé plus qu’il n’en fallait cette nuit-là. Joel Souza ne laisse pas le traitement des personnages de côté, bien au contraire Ray est un flic vieillissant qui après avoir commis une erreur il y a quelques années est mal vu par les policiers. Deux policiers en civil Jack VanZandt et Stroke Adams, ne cesse de lui rappeler qu’il est une risée. Jack est pourtant un flic instable, assoiffé de violence qui veut en finir avec un gars qu’il avait arrêté, puis a été libéré. Ce personnage est d’ailleurs ce qui montre le mieux, les violences policières aux Etats-Unis. Bien que Ray soit plus calme, il reste parfois brutal et il règle des problèmes plus personnel devant Nick en mettant un mec nu dans la rue. Les rues de Los-Angeles ne sont que des zones ou la violence règne, et pour cette première nuit de patrouille ou est confronté Nick, il va réaliser à quoi il devra face toutes les nuits. Car il est évident dans son film, Joel Souza veut montrer la violence à laquelle les policiers font face, mais aussi la brutalité qu’ont certains d’entre eux, car il y a bon et du mauvais. On n’en saura également sur Nick, sa fiancée, son futur bébé et cette peur de mourir lors de cette patrouille. Lui Ray semble être un flic, qui n’a plus rien à perdre et qui profite de cette nuit pour régler un problème personnel en sauvant une fillette aux mains de truands qui vendent de la drogue. Thomas Jane est convaincant dans le rôle de ce flic, qui après une faute dans le passé n’est plus que l’ombre de lui-même. Nick est cette jeune recrue qu’interprète Luke Kleintank, ou cette nuit le changera à tout jamais. En filmant une patrouille durant une seule nuit, Joel Souza livre une réalisation sincère, mais aussi dénonciatrice.

 

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