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Jeremie ziza

Jeremie ziza
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Jérémie Ziza (Rédacteur le coin des critiques ciné) Salut à tous, moi c’est Jérémie. Ayant terminé récemment mes études de littérature, je suis actuellement en recherche d’emploi. Je vais innover moi aussi : je suis passionné par le cinéma. Et cette passion, je l’a doit aussi à mon père qui m’a fait découvrir beaucoup de petits bijoux à l’âge d’à peine 7 ans. J’ai commencé par les films avec Arnold Schwarzenegger , Jackie Chan, Sylvester Stallone et puis ca c’est étendu en allant en direction des films du genre fantastique et de science fiction. Tout y est passé : E.T, Jurassic Park, Indiana Jones et aussi mais surtout Star Wars. Les années ont passées, j’ai étendu mon registre en regardant des films de tout genre « films indépendant, comédie, horreur, romance, thriller, biopic, animation » . Tout y est passé. On peut dire que j’ai des gouts diverses et variés, du moment que ca m’émeut. Quand je suis face à un film où les personnages sont attachants, où l’histoire est bien travaillée et aussi mais surtout que la musique me fait vibrer, le film a déjà gagné mon cœur. Du Coté des réalisateurs que j’aime le plus, je citerais déjà trois réalisateurs qui ont enchantés mon enfance : Steven Spielberg, James Cameron et George Lucas. Coté Français, Luc Besson a lui aussi réussi à me faire ressentir des tonnes d’émotions, que ce soit avec « Léon ou bien Le cinquième élément » . Du coté des mes acteurs préférés, j’en ai beaucoup mais celui qui est plus ou moins la pièce maitresse de ma pyramide des acteurs que j’affectionne, c’est Arnold Schwarzenegger. J’ai grandi avec ses films, je continue encore à les regarder même si en toute objectivité et en ayant l’œil critique, certains ne volent pas haut du coté scénario. Pour les autres, je suis un très grand fan de Sylvester Stallone, Jackie Chan, Tom Cruise, Jean Reno, Mel Gibson, Harrison Ford, Johnny Depp, Jim Carrey, Ben Stiller, Robert Downey Jr et bien d’autres. Du coté actrice, j’ai un très grand penchant pour Sandra Bullock, Charlize Theron, Nathalie Portman, Shailene Woodley, Keira Knightley, Ellen Page. Pour terminer j’ai aussi des films que j’appelle « mes films de chevets et dont je ne pourrai jamais me séparer » : Terminator 2, Les Indiana Jones, Les Star Wars, la trilogie de Retour vers le futur, Gremlins, Edward aux mains d’argent, Forrest Gump, Dark Knight « j’ai oublié de vous dire, j’adore les films de super héros », The Crow, Hook, la saga des Rocky. Je préfère m’arrêter là, on y passerait la journée. En attendant de peut être un jour devenir critique de films, je me joins à l’équipe de Le Coin des Critiques Ciné et en vous donnant une analyse des films que j’ai pu voir, mais aussi mon témoignage, mon ressentit et en parsemant tout cela de photos. Salut à tous et n’oubliez pas d’aller au ciné !

Last action hero de John McTiernan

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Résumé du film

Le jeune Danny Madigan est un passionné de cinéma. Il est tout particulièrement fan de la série des films du personnage Jack Slater « interprété par Arnold Schwarzenegger ». Une sorte d’inspecteur Harry. Le projectionniste du cinéma dans lequel Danny va régulièrement est son ami et lui propose de voir avant tout le monde le nouveau de son personnage préféré. Pour cette occasion, il lui donne un ticket de cinéma. Mais pas n’importe quel ticket. Ce ticket est un ticket magique offert il y a longtemps au projectionniste par le grand magicien Houdini. Contre toute attente, pendant la projection du film, Danny est propulsé à travers l’écran et se retrouve dans le film qu’il regardait. Le jeune garçon atterrit aux cotés de son idole mais se retrouvera aussi mêlé à une affaire policière dans laquelle les gentils, comme les méchants s’apercevront qu’il en sait beaucoup plus sur eux.

 

Infos sur le film

Réalisé par John McTiernan
Avec Arnold Schwarzenegger, Austin O’Brien, Charles Dance, F.Murray Abrahams
Genre: Action, Comédie, Aventure
Nationalité: Américain
Durée du film: 2h10 environ

ticket-magiqueNous n’avez jamais vu ce film? Monumentale erreur !

Film devenu culte par beaucoup de cinéphiles, Last action hero est ce que je qualifie de film magique. Moqueur envers les blockbusters américains, d’une richesse incroyable dans son contenu, des multitudes de références cinématographique, un univers parallèle au notre, un Schwarzenegger qui fait preuve d’auto dérision du début jusqu’à la fin, des apparitions de personnages emblématiques du cinéma Hollywoodien, Last action hero est vraiment plus qu’un simple film d’action. Le Film souligne surtout la différence entre le monde du cinéma et la réalité. C’est ce qui est d’ailleurs très accentué en regardant le film. On peut voir la différence entre le monde réel où vit le jeune Danny. Il vit à New York, il pleut et fait nuit systématiquement, l’insécurité dans les rues est omniprésente, tout comme la pauvreté. Vient alors le monde de Jack Slater. C’est là où l’on voit le contraste entre les deux mondes. Nous sommes en Californie, le soleil est bel et bien là, les femmes sont toutes magnifiques « on ne voit que très peu de femmes âgées d’au dessus de 40 ans », tout brille, la musique du genre Hard Rock s’engouffre dans la ville. Pourquoi nous montrer ce contraste entre le monde du cinéma et le monde réel ? Le réalisateur a simplement voulu nous montrer qu’au cinéma, on souhaitera toujours vous montrer le meilleur : Un monde où le gentil gagne toujours, un monde où le bien triomphera toujours du mal. Mais nous le savons tous, dans la vie réelle, c’est tout autre chose.

« Mais dans le film c’est toi qui joue. C’est toi Terminator c’est pas lui! »
« Mais dans le film c’est toi qui joue. C’est toi Terminator c’est pas lui! »

Ce qui est amusant dans le film c’est qu’au moment où Danny entre dans le monde fictif de Jack, il essaye par tout les moyens de prouver à Jack qu’il est dans un film. Mais Jack, qui a toujours fait parti de ce monde ne s’en rends pas compte. Persuadé que le jeune garçon délire. Pourtant, toutes les preuves sont là. A commencer par ce passage où Danny emmène Jack dans un video club et où l’on découvre l’affiche du film Terminator 2 qui, dans ce monde, est joué par Sylvester Stallone. Jack Slater ne sait pas que son personnage n’existe pas et que c’est l’acteur Arnold Schwarzenegger qui l’interprète. D’autres éléments nous seront montrer pour nous prouver que nous sommes bien dans un film « le hard rock que l’on entend constamment, les répliques des personnages, les bruitages, le doublage ». Tous les personnages qui peuplent le monde de Jack ne savent pas qu’ils sont eux aussi fictif. Le film jouera donc avec tout cela.

explosion1Tu as des doigts ? Croises-en un max t’as intérêt !

Les plus de cette trempe sont peu nombreux à être réussis. Arriver à jouer avec les incohérences, jouer avec ces deux univers totalement différents, nous faire rire et nous en mettre plein la vue, il n’y a pas à dire, Last Action Hero est un film travaillé des mains de maitre par son réalisateur. On pourrait dire que ce film fait office d’hommage au cinéma. Le tout de façon très subtile. Pour repérer les nombreuses références, il faut avoir l’œil ou bien regarder le film plusieurs fois. Mais hormis cet hommage, pourquoi faut-il vraiment le voir ? Last action hero est un condensé de ce qu’il se fait de mieux en matière de film d’action. Le scénario est habile, bien travaillé, tout comme le sont les dialogues et les répliques « parfois tordantes ». C’est un film qui nous donne aussi l’occasion d’imaginer ce à quoi serait la vie de l’autre coté de l’écran.

schwarzy-hamlet
« Être ou ne pas être…ne pas être. »

Dans ce long métrage, de l’autre coté, se trouve Jack Slater « incarné par Schwarzenegger ». Le parfait exemple du super héros malgré lui. Il se retrouve dans des situations périlleuses où il serait déjà mort dans le monde réel mais dans le monde du cinéma, la chance est monnaie courante pour ce flic de Los Angeles. Mais ce qui est drôle dans tout ca, c’est qu’il n’a pas conscience que toute sa vie, toutes les aventures qu’il a pu vivre sont fictives. C’est alors que débarque Danny. Le jeune garçon qui va devenir « comme par le plus grand des hasards » coéquipier de son héros va non seulement l’aider à résoudre son enquête mais essayer de le persuader que l’on monde dans lequel Jack vit, n’est pas réel. Ce qui nous amènera à des situations déjantées et un brin grand guignolesque. Le film ne se reposera jamais sur ces lauriers en nous emmenant bien plus loin. Un début sombre, une suite humoristique et axée sur l’action spectaculaire pour terminer avec une dernière partie totalement différente de ce que l’on a pu vivre pendant les premières minutes de film. Le film se renouvelle, les personnages évoluent, l’univers change, l’ambiance aussi. Nous avons du coup non pas deux histoires mais trois histoires qui arrivent à se regrouper pour n’en faire qu’une.

helico-attackTu crois vraiment que t’es dans un film ?

Last action hero est l’occasion aussi de voir Arnold Schwarzenegger dans un rôle travaillé mais surtout jouer avec son image de personnage de films d’action invulnérable. L’acteur fait preuve d’autodérision. Tout y passe. De son nom imprononçable à ses répliques qui l’ont rendu célèbre. Son rôle dans Last action hero est une sorte de condensé des personnages qu’il a pu interpréter. Difficile de ne pas s’y attacher. Les répliques fusent à vitesse grand V, son coté héroïque est bien mis en avant en début de film et change totalement par la suite. Mais il n’y a pas que de l’humour dans le film. Il y a aussi de la tragédie aussi bien du coté de Danny que de celui du personnage de Jack. Le film arrive du coup à nous faire rire mais aussi à se montrer sérieux quand il le faut. Tous les personnages ont été très bien travaillés. Même les seconds rôles ne sont pas mis de cotés : le commissaire et patron de Jack Slater « qui a les oreilles qui fument quand il s’énerve », Nick « le projectionniste » interprété par Rober Prosky »Madame Doubtfire, Gremlins 2 » qui se veut très attachant, Whitney la fille de Jack « interprétée par Bridgette Wilson »Mortal Kombat » et bien d’autres personnages à découvrir. Tout les éléments « clé » des films d’action sont pointés du doigt « les répliques que l’on retrouve dans tout film d’action, la caricature de commissariat et des policiers, le héros invulnérable, ect ». Tout devient sujet à faire un gag.

cascade-voitureEn plus de faire de la parodie, le métrage nous en mets plein la vue avec des scènes d’action spectaculaire. Poursuite en voiture dans Los Angeles « se payant même le luxe de nous refaire la scène de course poursuite de Terminator 2 au Los Angeles River », scènes de fusillades totalement démesurées, le tout avec une bande son qui sonne très rock Californien. La mise en scène est d’ailleurs très soignée et la caméra ne nous en fait pas perdre une miette. Effets de ralentis, cascades irréalistes, explosions par milliers, héros qui ne rate jamais sa cible, facilité scénaristique, on est vraiment dans de la parodie. Le rendu est dynamique et bien bourrin « mais tout public ». C’était ca les films d’action des années 80/90.

danny-debutUn jeune garçon auquel on s’identifie

Dès le début du film, qui se situe dans le monde réel, nous entrons dans le monde de ce jeune garçon passionné par le cinéma et qui va vivre le rêve de tout cinéphile qui se respecte : entrer dans un film et côtoyer ses héros. Il y a vraiment un gros travail de fait sur Danny Madigan. Beaucoup ce reconnaitront dans se personnage qui sèche les cours pour aller au cinéma. Sa passion a vraiment pris possession sur sa vie de jeune adolescent. Passion qui compense surtout le fait que Danny n’est pas d’amis et pas de père »on apprend en début de film que sa mère est veuve ». Son seul ami reste Nick, le projectionniste avec qui ils ne font parler que de leur passion pour le cinéma. Ayant une mère qui travaille souvent de nuit mais qui est quand même une mère ultra protectrice, Danny ne se focalise pas vraiment sur ses cours et préfère aller au cinéma la nuit alors que les rues sont dangereuses. Jack Slater est pour lui une sorte de figure paternelle. Difficile de ne pas oublier une séquence où Danny est en cours de littérature et regarde le film Hamlet qu’il trouve tellement ennuyant qu’il s’imagine ce que donnerait le film si Schwarzenegger n’incarnait pas le personnage principal. Le rendu est totalement loufoque mais tellement fun. Mais à coté de ca, il y a quelque chose de touchant et d’attendrissant à mesure où la relation entre Jack Slater et Danny évolue. Le partenaire devient l’ami qui devient en quelque sorte le père protecteur et toujours présent pour son fils. Le fils quand à lui prend conscience qu’il y a aussi un monde dehors et qu’il doit construire sa vie.

Je reviendrai ! Ah ! Tu t’attendais pas à ce que je dise ça hein ?

On va de surprises en surprises avec ce film et c’est une grande joie de voir à quel point un réalisateur peut laisser libre cours à son imagination. Avec Last action hero il pointe du doigt les super productions hollywoodien tout en parodiant lui-même ses propres films. Schwarzenegger fait preuve de beaucoup de justesse dans son jeu et se permet même de jouer l’autodérision en jouant beaucoup sur le coté invincible des personnages qu’il interprète. Un personnage qui gagne en profondeur au fur et à mesure qui prendra conscience de choses qui pourraient tout changer. Il y a une très belle réflexion sur le rêve que l’on voit nous offrir dans le monde du cinéma et la réalité qui est moins tendre. Du coté de l’action c’est du pur spectacle avec fusillades et explosions en veux tu en voilas. Les répliques cultes s’enchainent. Nous avons droit à non pas un mais plusieurs méchants bien machiavéliques et surtout très intelligents qui pourraient peut être cette fois changer la donne avec cette simple phrase « les méchants aussi peuvent gagner ». Last action hero c’est une sorte de fantasme de tous enfants ayant grandis avec les films d’action qui se retrouve à vivre une aventure folle avec son idole. Le réalisateur fait du film une vraie déclaration d’amour pour les passionnés de cinéma en incrustant subtilement de nombreuses références et clin d’œil à l’univers du septième art »que ce soit une scène ou bien l’apparition d’un personnage d’un film culte ». J’éprouve une vraie admiration pour ce film. En voila du spectacle, en voila de l’action, en voila des surprises. McTiernan rend hommage aux films d’action tout en y montrant leur dérive de façon amusante. Le film qui se veut parodique pourrait bien être plus complexe qu’il n’y parait.

Will Hunting de Gus Van Sant

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Résumé du film

Will est un orphelin vivant dans le quartier de South Boston. Le jeune homme a arrêté très tôt ses études alors que c’est un authentique génie. Vivant désormais entouré de sa bande de copains avec qui il passe son temps à écumer les bars, chercher les conflits et commettre des petits délits risquant de l’envoyer en prison, Will cache un passé sombre qu’il cherche à fuir. En se réfugiant dans les livres de mathématiques qu’ils lui permettent d’oublier son passé, Will est autodidacte qui s’intéresse aussi à la physique, chimie et médecine. Ce dernier refuse le brillant avenir qu’il pourrait avoir. C’est alors qu’un jour, son don en mathématique attire l’attention du professeur Lambeau, du Massachusetts Institue of Technology dans lequel Will travaille en tant qu’homme à tout faire.

Infos sur le film

Réalisé par Gus Van Sant
Avec Matt Damon, Ben Affleck, Minnie Driver, Casey Affleck
Genre : Drame
Nationalité : Américain
Durée du film : 2h05 environ

debut-willUn drame signé Gus Van Sant

Will Hunting est un projet qui a fait un bon bout de chemin avant d’être enfin finalisé. C’est l’acteur Matt Damon lui-même qui avait commencé à écrire le scénario pour un projet scolaire alors qu’il était encore étudiant à l’université d’Harvard. Le jeune homme décida d’arrêter ses études et partit à Los Angeles pour devenir acteur. Il y contacta son ami d’enfance, Ben Affleck afin de finir d’écrire le scénario du futur film. Le scénario fini, il fut acheté par la société de production Castle Rock. Le scénario resta dans leur tiroir pendant 3 ans. Pour voir si les dirigeants avaient lu leur script, Ben Affleck et Matt Damon s’amusaient à réinsérer dans leur script des inepties, convaincus que Castle Rock ne l’avait même pas lu. Ce sera finalement le réalisateur Kevin Smith, qui avait tourné avec Ben Affleck dans la comédie Chasing Amy, qui montra à la société Miramax le script. Le film pu alors se faire et fut un vrai succès commercial avec d’excellentes critiques qualifiant ce dernier de beau film intelligent et unique. C’est d’ailleurs grâce à Will Hunting que Matt Damon devint une véritable star mais aussi son ami Ben Affleck qui enchaina un gros film l’année suivante : Armageddon.

Anecdotes

-Le film a été tourné à Boston

-Le personnage de Sean Maguire est un mélange de la mère de Matt Damon et du père de Ben Affleck.

-Matt Damon était un étudiant de l’université d’Harvard.

-Matt Damon et Minnie Driver ont vraiment été en couple sur le tournage du film mais ce sont séparés quelques mois après.

-Le personnage de Skylar est basé sur l’ancienne petite amie de Matt Damon lorsqu’il était à Harvard.

-Le premier problème mathématique résolut par Will est en fait un exercice d’algèbre.

-Casey Affleck a improvisé la plupart des dialogues de son personnage. D’ailleurs, Robin Williams aussi a improvisé certaines de ses scènes notamment sa scène finale.

-Après la mort de l’acteur Robin Williams, plusieurs personnes ont rendu hommage à l’acteur en fleurissant le banc où fut tournée une des scènes du film.

bandeUn jeune homme intelligent qui n’exploite pas son potentiel

Dès le début du film, nous avons une présentation de notre personnage principal. Will est un jeune orphelin vivant dans une maison délabrée dans les quartiers Sud de Boston. Agé de 20 ans, Will passe la plupart de son temps avec ses amis d’enfance à se battre, écumer les bars et à regarder la télévision. Hormis ses amis, Will rejette tout le monde. C’est un jeune homme très susceptible qui prend toutes les critiques à son égard comme des insultes. Derrière cet air arrogant et culotté se cache un jeune homme fragile qui a peur que l’on découvre ce qu’il cache. Il ne voit que l’aspect négatif des choses. Will travaille au Massachusetts Institue of technology , un institue de recherche universitaire spécialisé dans la science et la technologie. Will y est l’homme à tout faire. Il se fait un jour remarquer par le professeur de mathématiques Monsieur Lambeau en démontrant de manière anonyme les théorèmes que le professeur avait affiché sur un tableau. Après une bagarre où Will avait été impliqué et où il frappa un membre des forces de l’ordre, le jeune homme risque la prison. Le professeur Lambeau arrive à empêcher Will d’aller en prison à condition que ce dernier travaille pour lui à l’université et accepte d’être suivi par un psychologue. Des débuts agités. Après avoir vu 5 psychologues, tous plus compétents les uns que les autres mais provoqués par Will, le jeune homme fini par tomber sur un adversaire de taille, Sean Maguire. En parallèle Will fait la connaissance de Skylar, une étudiante de l’université d’Harvard qu’il rencontra dans un bar où il l’impressionna en débattant avec un autre élève sur l’évolution de l’économie de marché dans les colonies du sud des Etats Unis.

robin-lacUnique en son genre

Dans le genre poignant et plein de vie, on peut dire que Will Hunting à fait son travail. Un film aussi touchant qu’émouvant. Un vrai condensé d’émotions « du rire, des larmes, de la joie ». Brillant, intelligent, des personnages très intéressant, un film rempli de justesse, on en prend plein la figure. Un film où l’ennui ne montrera pas une seule fois le bout de son nez. Dès le début, on est prit dans cette histoire avec ce personnage aussi intelligent que mystérieux. Mais ce n’est pas qu’un drame axé sur le passé sombre d’un jeune homme. Nous nous focalisons aussi sur les relations humaines qu’il peut avoir avec les autres et tout particulièrement ses relations sentimentales. Un jeune homme intelligent mais qui ne sait pas ce qu’il veut faire professionnellement parlant. Il a quelque chose de plus que les autres. Il n’est pas limité à un seul travail. Il peut faire n’importe quoi. Il perd son temps à trainer avec ses amis, engager des bagarres, avoir des problèmes avec la justice, faire le ménage à l’université. Pourquoi se cache t il ? Pourquoi ne fait-il confiance à personne ? Tout ne sera expliqué pendant le film. Le tout prendra du temps. Solitaire depuis 20 ans, d’où est venu cela ? Que lui est il arrivé ? Très belle façon de filmer la solitude du personnage notamment certaine scènes où il est dans le train, rentrant chez lui. Seul dans le wagon, regardant dehors, le soleil se couchant, le dernier rayon de lumière s’éteignant devant lui. Nous ressentons sa solitude, nous voyons le mal enfoui en lui mais qu’il refuse d’extérioriser. A coté de ca nous avons aussi le professeur Lambeau qui voit en Will ce qu’il n’a pas pu être. Il fera tout pour que Will fasse ce que lui aurait voulu faire.

solitudeFort en émotions

On peut dire que  »’tous les acteurs s’en sont donné à cœur joie pour ce film. Entre Robin Williams qui, comme à son habitude arrive à nous émouvoir autant qu’à nous faire rire « un grand bravo pour certaines de ses improvisations », Matt Damon qui ouvre son cœur, Ben Affleck qui nous montre ce que signifie vraiment l’amitié et Minnie Driver qui nous donne une excellente leçon sur ce qu’est l’amour, Will Hunting est une hymne à la vie »’. Encore un film qui nous donne une vraie leçon de vie. La prise de risque du coté professionnel mais aussi sentimental. La réalisation est magnifique. Gus Van Sant à cette manière si intime de filmer ses personnages. Les échanges entre Will et Sean sont tout bonnement les meilleurs passages du film. Des débuts agités, puis, chose plus ou moins originale, le psychologue trouve l’idée d’instaurer un climat de confiance entre lui et Will en parlant de son intimité. Sean est un personnage qui a vécu beaucoup de choses, très ouvert d’esprit mais surtout rempli de bonté. Des échanges drôles, nous passerons à des échanges plus intenses et très intéressants par la suite. Autant c’est intéressant, autant ca donne surtout matière à réfléchir sur tout cela et sur notre vision des choses. En même temps que Will, nous subissons nous aussi notre propre thérapie. Du coté des musiques, elle reste très fidèle à l’atmosphère du film. Mélodieuse, mystérieuse comme l’est son personnage, à des moments une petite touche très Irlandaise. C’est une musique très apaisante. En écoutant cette musique, on passe par plusieurs émotions : l’amour, la joie et la solitude. Très instructif sur les rapports humains, Will Hunting est loin d’être un film rempli de clichés. C’est simplement la réalité des choses. Des discours pensifs et philosophiques, d’autres très intellectuels mais qui ne vous ferons pas décrocher pour autant. Très peu de films arrivent à nous faire scotcher devant l’écran, Will Hunting y arrive haut la main. Un film qui répond à plusieurs questions. Comment être quelqu’un ? Comment devenir quelqu’un ? Que faire de son passé quand celui-ci nous a presque réussit à détruire notre âme ?

La fureur de vivre de Nicholas Ray

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Résumé du film

Jim Stark, un jeune homme de 17 ans, vient d’emménager à Los Angeles avec ses parents. Petit nouveau du lycée, Jim essaye tant bien que mal de se faire une place parmi les jeunes de son âge mais se retrouve malheureusement impliqué dans une dispute avec Buzz, le chef d’une bande qui fait la loi dans le lycée. Alors qu’il tente de se faire respecter, Jim fait la connaissance de John, un jeune garçon de 15 ans mal dans sa peau et très perturbé avec qui il deviendra cependant ami. Après une sortie scolaire, Jim est défié par Buzz dans une course de voiture. Un drame va alors avoir lieu et Jim, bouleversé, va se retrouver dans une situation grave où la fuite ne sera pour lui que la seule issue.

Infos sur le film

Réalisé par Nicholas Ray
Avec James Dean, Natalie Wood, Sal Mineo
Genre : Drame
Nationalité : Américain
Durée du film : 1h50 environ

jamesdeanAvant la critique du film, petite leçon d’histoire

Les films du genre « teen movie » ciblant comme public les adolescents, sont apparus pour la première fois en 1955 aux Etats unis en même temps que le Rock’n’roll. Les premiers films a être sortis au cinéma étaient plutôt des drames nous montrant la vie d’adolescents rebelles auxquels les jeunes spectateurs pouvaient s’identifier. Beaucoup d’autres teen movies sont sortis plus tard, aux alentours de 1959 : les Beach movies. Des films plus orientés comédie légère et traitant eux aussi des problèmes des adolescents. Puis il y a eu les films avec le chanteur Elvis Presley qui étaient plus conçus pour la promo musicale du chanteur. Ils sont cependant à ranger dans le répertoire des Teen movies. 1950 est la date où les adolescents avaient un code culturel qui leur étaient propre. Le style de vêtements, la musique, les loisirs. D’où par exemple la naissance des blousons noirs. Les « racailles des années 50 » vêtues de blouson en cuir, jean, cheveux gominés, chevauchant une moto, cigarette à la bouche, machos, un esprit de gang « certains attribuaient un nom pour leur bande », bagarreurs et style vestimentaire très rock’n’roll. Ce style est d’ailleurs présent dans le film La fureur de vivre. Les films avec James Dean en ont fait d’ailleurs une icône définitive de ce groupe. Comment devient-on blouson noir ? L’incompréhension du monde adulte, le choix de ne pas se soumettre et de vivre sa vie comme bon nous semble. Etre blouson noir étaient une sorte de rébellion contre les adultes, les parents, les institutions. Vers 1963, le style c’est démodé mais vers 1970, les blousons noirs sont de retour. C’est la série Happy Days ou plutôt le personnage de Fonzie, modèle de gentillesse des blousons noirs ne vivant pas toujours de manière légale qui redonne le signal. Une brute au cœur d’or. N’oublions pas non plus le film culte musicale : Grease. Avec John Travolta dans le rôle de Danny Zuco, chef des T-Birds « bande de blousons noirs ». Force est de constater que la mode et la culture des blousons noirs, restera gravée dans l’histoire et continue, de pointer le bout de son nez encore à notre époque.

introUn chef d’œuvre captivant

Dès l’introduction, qui est considérée comme une des scènes les plus émouvantes jamais tournées, le film nous plonge dans l’univers de l’adolescence. Une musique très jazzy accompagne la scène. Un jeune homme qui semble ivre et vêtu d’un costume de soirée, tombe par terre devant un jouet « un petit singe jouant avec des cymbales » et se mets à s’amuser avec, comme un enfant. Puis, il le recouvre d’un petit journal, comme pour le border, et se couche à coté, frigorifié. Une sirène de police se fait entendre. Le jeune homme »Jim » est alors emmené au poste de police, menottes aux poignets. Les parents du jeune homme ne tardent pas à arriver au poste et on nous présente la situation familiale de Jim. Son père est un homme qui essaye toujours de le défendre. Sa mère est quand à elle, celle qui est la chef dans la maison et se fait toujours entendre. Elle gagne toujours même lorsqu’elle a tords. Jim est lassé par le comportement de son père qui n’a aucune force morale pour se faire entendre ce qui provoque constamment des malaises et autres tensions entre eux. On sent que Jim veut s’échapper de sa famille qui ne le comprend pas. Pour s’en échapper, il essaye de se faire des amis dans son nouveau lycée mais tout ne se passe pas comme prévu. Il se retrouve impliqué dans une dispute avec la grosse terreur du lycée : Buzz, le chef d’une bande de voyous.

fureurPour ce faire une place dans ce monde, il faut se battre

Jim est un jeune homme auquel on peut s’identifier. Un jeune homme qui a des parents qui déménagent souvent. Il est solitaire, mal dans sa peau, il souffre de sa situation familiale avec un père soumis à sa femme qui n’a de cesse de le rabaisser et de le critiquer. Ces parents ne le comprennent pas. Jim bouillonne intérieurement et souhaite que son père réagisse et s’impose comme chef de famille. Jim débarque alors dans son nouveau lycée et essaye de se faire une place. Mais, très vite, son style vestimentaire, sa démarche, son aspect général, déplaisent à une bande de voyous qui font la loi dans le lycée. Jim devient leur cible. Mais, le jeune homme n’est pas quelqu’un qui se laisse faire. Très vite, il va devoir se battre, relever de dangereux défis lancés par Buzz afin de se faire accepter. Jim fait aussi la connaissance de John, un jeune garçon qu’il prend rapidement sous sa protection. On va apprendre par la suite que John, qu’on surnomme Platon, est un jeune garçon adopté et qui vit lui aussi, très mal sa situation. Une amitié entre les deux garçons va naitre. Jim rencontrera aussi Judy, dont il tombera éperdument amoureux. Judy est elle aussi incomprise par ses parents. Surtout par son père qui ne fait plus attention à elle et la voit plus comme une adulte n’ayant plus besoin de ses parents. Du coup, on s’aperçoit très vite que les trois adolescents, ont un point en commun : les problèmes familiaux. Comme si cela ne suffisait pas, Jim se voit obligé de participer à un duel de voiture avec Buzz. Le principe : deux voitures, deux conducteurs. Le vainqueur est celui qui saute au dernier moment de la voiture qui se précipite vers une falaise. Dans ce duel, qui est il faut le dire, très stupide, le conducteur éprouve du courage et du sang froid afin de devenir « un futur homme ». Cette scène, magnifique aussi bien visuellement que psychologiquement, est devenue par ailleurs célèbre.

duel-voitureUn film à voir impérativement

Que vous aimiez ou non les vieux films, La fureur de vivre est vraiment LE film que l’on doit voir au moins une fois dans sa vie. Oubliez les films American Pie qui a plus pris tout les défauts et qui n’a rien inventé du teen movie. La fureur de vivre est un chef d’œuvre, une réussite. Il réussit parfaitement à traiter les problèmes de la jeunesse. Les problèmes familiaux, les questionnements, la quête de sensation forte, les déceptions, se faire une place dans le monde, une jeunesse qui a besoin de s’affirmer coute que coute mais des fois maladroitement. Je me suis beaucoup reconnu dans cette histoire. C’est peut être aussi pour cela que j’ai tant aimé le film. Absence de ridicule, pas de surenchère de scènes malsaines et de grossièretés. La fureur de vivre reste dans le droit chemin même si beaucoup d’évènements tragiques, dramatiques et choquants seront présent à travers les 1h50 de film. Le film se passe dans les années 50 et ce que l’on peut déjà voir c’est qu’à cette époque, mise à part la culture, rien n’a vraiment changé. Un jeune homme, nouveau dans la ville et qui veut s’intégrer avec les jeunes de son lycée. Des rivalités vont naitre, mais aussi des liens très fort. Le film permet aussi de faire la connaissance de cet acteur mythique, se monstre du cinéma hollywoodien : James Dean. Je ne connaissais l’acteur que de nom et j’étais très curieux de voir un de ses films. Quelle surprise ! L’acteur est charismatique, charmant, un coté rebelle mais très sensible. Un personnage torturé « ca ce voit beaucoup sur son visage », mystérieux, naïf, perdu entre l’enfance et l’âge adulte. Il apporte un coté attachant, émouvant au personnage de Jim. Son jeu d’acteur est brillant. Il peut aussi bien jouer de manière très crédible le jeune homme ivre mais aussi le jeune homme terrorisé, en colère ou bien heureux. Il s’approprie le rôle à la perfection. Il l’investie, il est le personnage. C’est tellement tragique de ce dire qu’il est décédé à l’âge de 24 ans. Comme quoi, tout comme l’acteur Bruce Lee ou plus récemment l’excellent Heath Ledger, les plus talentueux partent souvent les premiers. Heureusement, leurs films sont toujours là pour nous montrer qu’il restera toujours une trace d’eux.

james-dean-natalie-woodQu’est ce qu’il y a de positif dans le film ?

Quand on voit que le film est un teen movie, on pense directement à American Pie. On s’imagine déjà les situations cocasses dans lesquelles le héros ou d’autres personnages seront impliqués. Dans la fureur de vivre, le sexe n’est pas l’unique besoin de l’adolescent. Et c’est parfaitement bien montré dans le film. On nous montre surtout le coté psychologique de l’adolescent. On nous montre que grandir, c’est quelque chose d’obligatoire, c’est très dur, mais c’est malheureusement la vie. Il est toujours très dur pour un adolescent de se faire une place parmi les adultes. Souvent incompris, l’adolescent essaye de se faire entendre et montrer qu’il existe. Bien souvent, il le montre d’une manière très maladroite en multipliant les erreurs. L’adolescent a besoin aussi de la reconnaissance de ses parents, est en quête d’identité, besoin d’être accepté, besoin d’avoir un exemple de personne à suivre. En quelque sorte : le besoin de briller pour se sentir vivant. Laissez tomber les clichés sur les ados comme sait si bien le faire d’autres films du genre. Le film est une sorte de sonnette d’alarme pour les adultes. Là pour nous montrer que certains jeunes souffrent et qu’ils ont besoin d’aide. On a l’impression que le réalisateur a peint cette histoire la fragilité des adolescents. C’est vraiment très beau. Certains trouveront le film lent, d’autres le trouveront ennuyant, cependant ce que l’on ne peut pas lui reprocher c’est le coté touchant de tout le casting, cette manière aussi très crédible de nous montrer la souffrance d’un adolescent et ses rapports avec le monde des adultes. La qualité des décors, la photographie, l’ambiance, la sincérité, la description de l’Amérique des années 50, le romantisme, la qualité des interprétations et l’âme que dégage le film sont absolument éblouissants. Un film d’une très grande qualité et d’une très grande sensibilité à découvrir. Je suis totalement conquis par ce film et par son interprète principal. James Dean : tu as un nouveau grand fan qui est né.

Ex machina d’Alex Garland

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Résumé du film

Caleb, 24 ans est un jeune programmateur d’une des plus grandes entreprises informatique du monde. Le jeune homme gagne à un concours pour passer une semaine dans un lieu retiré du monde, à la montagne appartenant à Nathan, un homme solitaire et PDG de l’entreprise dans laquelle travaille Caleb. Il y découvre qu’il va devoir participer à une étrange expérience : il devra interagir avec la première intelligence artificielle au monde prenant les traits d’une jeune femme robot. A partir de là, Caleb devra déterminer si oui ou non, cette machine a une conscience.

Infos sur le film

Réalisé par Alex Garland
Avec Domnhall Gleeson, Alicia Vikander, Oscar Isaac
Genre : Science fiction
Nationalité : Britannique
Durée du film : 1h50 environ

Avertissement, des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

centre rechercheThème déjà vu mais différent de ces prédécesseurs

Après Transcendance, Her, Robocop, Chappie, Interstellar, Les nouveaux héros, I robot, plus récemment Avengers l’ère d’Ultron, le sujet continue encore de faire parler de lui : une intelligence artificielle peut elle ressentir les émotions humaines ? Le robot pourrait il un jour remplacer l’être humain ? Le sujet fait froid dans le dos mais, une fois de plus, vu l’avancée technologique, cela pourrait peut être bien finir par devenir réalité. En attendant, intéressons nous particulièrement à notre film. En vue de sa bande annonce, sa bande annonce, on peut déjà dire que l’ambiance se tourne entre un mix du film Her et Transcendance. Mais, qu’est ce qui fait qu’Ex machina se démarque des autres films traitant du même sujet ?

debutUn film à idées

C’est avec ces quelques mots que le réalisateur d’Ex machina, Alex Garland parle de son film. Scénariste des films 28 jours plus tard, Sunshine, Dredd ou bien Never Let me go, ce romancier se lance dans la réalisation pour la toute première fois. Ex machina est le genre de film qui donne envie de parler de son sujet dès la sortie de projection. Seulement le film risque de ne pas plaire à tout le monde.  »’L’approfondissement de son thème par exemple est bien trop allégé alors que le spectateur s’attendait à quelque chose de plus poussé, plus riche, plus approfondit. Mais ce qu’on ne peut pas reprocher au film c’est son esthétisme, son ambiance, sa gestion des images, des plans, voir des musiques »’. L’intrigue du film faisant place dans un seul et même lieu « un centre de recherches caché au milieu de nulle part » Ex machina est oppressant, angoissant tout en étant fascinant. Ca ne plaira pas à tout le monde. C’est un film très spécial avec un rythme lent mais intéressant. Attention, je ne dis pas que, parce que le film est lent, vous allez vous endormir dès les premières minutes.  »’Notre histoire est assez posée, calme, mystérieuse et on se retrouve très vite captivé. Comme si nous assistions à un documentaire sur cette avancée technologique qu’est la naissance d’un robot capable de reproduire les gestes d’un humain mais aussi de ressentir des émotions »’. Ce qui ne nous empêche pas pour autant d’éprouver une sorte d’angoisse similaire par exemple au film Alien ou bien plus récemment Gravity. Notre intrigue se déroule dans un centre de recherche ressemblant beaucoup à une forteresse high tech isolée. Les décors à l’intérieur sont magnifiques mélangeant le style moderne au style futuriste.

debut2intelligent et soigné

Notre film commence très rapidement et ne prendra pas vraiment le temps de vous présenter notre personnage principal qui sera plus développé par la suite. Nous le voyons sur son lieu de travail et apprendre qu’il a donc gagné un concours lui permettant de passer une semaine avec le PDG de sa société qui travaille sur un projet qui révolutionnera le monde. Nous changeons ensuite de lieu pour aller dans un endroit plus confiné, isolé de tout. C’est l’acteur Domnhall Gleeson »vu dans l’excellente comédie romantique Il était temps » qui interprète le rôle de Caleb, notre personnage principal, gagnant du concours. Un personnage fragile, humble, curieux et intelligent. Tout le contraire de Nathan « interprété par Oscar Isaac », le créateur de notre intelligence artificielle. Un homme mystérieux, mégalomane, complexe, prétentieux mais par contre censé dans ces propos. On sait dès le départ qu’il cache quelque chose à Caleb et n’est pas tout a fait honnête au départ sur les raisons pour lesquelles le jeune homme a été choisit. Le problème avec ces deux personnages c’est que l’un est détestable « Nathan » et l’autre n’arrive pas vraiment à susciter en nous de l’empathie. Tout s’oppose entre Nathan et Caleb. L’un est plus hermétique que l’autre. Nous continuons ensuite notre petit tour des personnages avec Ava « interprétée par la somptueuse Alicia Vikander », l’intelligence artificielle conçue par Nathan et que Caleb doit évaluer afin de dire si oui ou non, Ava à une conscience. J’ai trouvé ce personnage fascinant mais lui aussi, pas assez exploité alors qu’il avait un très fort potentiel. Chaque mouvement est réfléchi, un peu comme les déplacements très lents de Robocop. Un personnage déstabilisant lorsque l’on voit ses expressions faciales copiant complètement celles de l’homme mais aussi cette fascination qu’elle a de vouloir découvrir le monde. On est autant subjugué que touché par l’émotion qu’elle dégage. Pourtant, son personnage ne passera pas par ce sentiment prompt à l’être humain : la colère. L’actrice est rayonnante et c’est très déstabilisant de voir son apparence au début du film. Je me suis posé cette question pendant tout le film : comment se sont-ils débrouillé pour réussir à concevoir le corps d’Ava ? Très peu de tissu humain, un corps transparent laissant apparaitre son corps robotisé. Après plusieurs recherches, j’ai pu voir que le corps d’Ava était constitué de matériel organique et de synthétique. Sa texture est un mélange de silicone et de métal. Les interactions entre elle et Caleb sont touchantes, notamment leur première rencontre. C’est quand même le premier être humain autre que son créateur qu’Ava rencontre. Ca en devient philosophique, poétique, tournant presque à la romance. Les personnages font connaissance mutuellement, une amitié nait et des sentiments amoureux font leur apparition. Mais Caleb commence à se questionner : serait-il possible que Nathan est programmé Ava pour qu’elle tombe amoureux de Caleb ? A partir de là c’est une nouvelle question que ce pose le spectateur.

rencontreSoft, comportant peu d’effets spéciaux

Ce qui fait qu’Ex machina se démarque des autres films traitant du même sujet c’est aussi du coté de la mise en scène. Le réalisateur ne cherche pas à nous en mettre plein la vue. Au contraire, il fait dans le soft et se focalise plus sur le thème de notre film et le coté très psychologique des personnages. On laisse tomber le film ou tout explose de partout et où la gravité finit par oublier notre robot. Ex machina est plus dans le genre film de science fiction indépendant.  »’Techniquement très soigné, visuellement magnifique, intelligent scénaristiquement . On peut le dire, le film est parfaitement maitrisé du point de vu technique. Mais le problème c’est du coté de notre intelligence artificielle, Ava qui, contrairement au personnage de David dans l’excellent A.I Intelligence artificielle n’arrive pas à installer le malaise du fait des sentiments que le robot ressent »’. Il y a aussi cette relation entre Ava et Caleb qui commence pourtant très bien mais qui n’a aucune finalité et n’aboutit pas vraiment à ce qui était plus ou moins promis depuis le départ à savoir : une histoire d’amour entre un homme et une machine. Les sentiments, les jeux de regards sont pourtant là. Mais dans ce long métrage, le spectateur n’est pas à l’abri d’un rebondissement de dernière minute. Sera-t-il possible que ces deux êtres finissent par quitter le centre de recherche et vivre ensemble malgré leur différence ? Le film nous montre aussi qui de l’homme ou de la machine réfléchit le mieux. Mais surtout, qui parviendra à réaliser ses désirs ? Car le destin de nos héros est un grand point d’interrogation. On se demande comment tout cela se terminera.

nathanPour conclure

Sans pour autant révolutionner le genre , ex machina n’en demeure pas moins un film de science fiction efficace et fascinant porté par un trio d’acteur remplissant leurs rôles à la perfection. Alicia Vikander est imprégnée par son rôle de robot innocent et rempli de pureté. Sa gestuelle mélange habillement la gestuelle robotique à celle d’un être humain. Le talentueux Oscar Isaac quand à lui est aussi intriguant qu’irritable. Dès le début on a du mal à cerner ce personnage. Quelles sont ses motivations ? Que cache-t-il à Caleb ? Domnhall Gleeson est lui aussi un très bon choix pour le rôle de ce programmateur sélectionné pour faire passer un test à l’inventeur de cette intelligence artificielle. Test nommé « test de Turing » et ayant pour but d’évaluer la faculté chez un robot à imiter la conversation humaine. Des acteurs investis mais une cruelle insuffisance d’émotion ne nous permet pas d’être autant émus que pour d’autres films du même genre. La musique est à l’image du film : mystérieux, poétique. Je n’avais pas aimé le film Her, le trouvant trop malsain. Même si Ex machina voit sa dernière partie tomber dans des séquences de nu n’ayant pas vraiment d’importance, j’ai trouvé le film bien plus pur que Her. En fin de film, la frustration est là. On sent que cette œuvre est incomplète, que le film manque d’un petit quelque chose pour être vraiment un chef d’œuvre. Ex machina est le genre de film dont on attend beaucoup chose et au final, c’est la frustration qui nous envahie.

Maggie De Henry Hobson

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Résumé du film

Une épidémie se propage à travers les Etats Unis. Le gouvernement impose de placer les infectés du virus appelé « nécroambulis » en quarantaine où ils se transformeront en zombies mais ne pourront faire mal à aucune personne. Quand la jeune Maggie « Abigail Breslin », 16 ans, se retrouve infectée elle aussi, elle fuit son domicile. Mais son père, Wade Vogel « Arnold Schwarzenegger », est déterminé à la retrouver et la protéger au péril de sa vie même s’il doit affronter les forces de l’ordre.

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Infos sur le film

Réalisé par Henry Hobson

Avec Arnold Schwarzenegger, Abigail Breslin, Joely Richardson

Genre: Drame, Epouvante – horreur, thriller

Nationalité: Américain

Durée du film: 1h35 environ

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Projet inédit dans la carrière de Schwarzy

Un peu avant le début de la rentrée 2013, nous apprenons que l’acteur Arnold Schwarzenegger a signé pour jouer le rôle principal d’un film pour le surprenant : un film où il est question de morts vivants. Les fans jubilent. Lâcher un personnage comme Schwarzy parmi une horde de zombies assoiffés de chaire humaine ferait presque baisser les armes à toute l’équipe de Rick Grimes de la série The Walking Dead. L’acteur qui c’est imposé au fil du temps à ne jouer que des rôles de gros bras mais tenté de jouer dans des comédies n’avait jamais vraiment joué un rôle aussi dramatique que celui-ci. Il n’avait jamais vraiment réussi à convaincre ses fans et d’autres spectateurs qu’il était capable de jouer autre chose. Intitulé Maggie, le film est réalisé par Henry Hobson, qui signe là sa toute première réalisation. Le réalisateur avait auparavant travaillé sur les génériques du film Sherlock Holmes, Blanche neige et le chasseur ou bien le jeu vidéo The Last of us qui traitait justement de la propagation d’un virus transformant les infectés en zombies. Ironie du sort, dans Maggie, Schwarzenegger ressemble à s’y méprendre au personnage principal du jeu vidéo. Le tournage du film débute fin septembre 2013 à la Nouvelle Orléans. Le film devait au départ nous raconter l’histoire d’un père de famille tentant de trouver un remède contre une maladie mystérieuse « transformant l’être humain contaminé en mort vivant » ayant infecté sa fille. Scénario qui sera un poil remanié. Si vous y prêtez attention, un message est caché sur l’affiche du film. Nous pouvons y lire cette inscription « sauve-la ». Un message à l’attention de notre personnage principal.

vlcsnap-2015-05-27-16h17m26s151Une histoire originale et inédite

Si vous vous attendiez, vous fans du meilleur acteur de films d’action, vous allez être bougrement déçus. Vous vous imaginiez déjà assisté à un vrai bain de sang avec un Schwarzenegger démembrant du zombie mais il n’en est rien. Nous avons quand même évité une véritable boucherie de 1h30. Imaginez un peu Schwarzy dans un film de zombies? Maggie nous permet de voir enfin un Schwarzy jouer dans un autre registre, s’essayer au film indépendant et parvenir à prouver à tous qu’il peut jouer autre chose que des rôles de gros bras. Le film ressemble plus à un drame familial qu’à un film de zombie réalisé par George A. Romero « Zombie » où les hommes tentent de survivre face à des morts revenus à la vie et assoiffés de sang. Maggie se concentre tout particulièrement sur ce père de famille retrouvant sa fille contaminée par un virus devant la transformer petit à petit en zombie « nom qui ne sera pas prononcé dans le film ». Ce père, qui à perdu sa femme elle aussi transformée auparavant en zombie, refuse de voir sa fille subir le même sort et la laisser mourir seule dans un hôpital. Afin qu’elle puisse passer ses derniers instants avec son père et sa belle mère, Maggie est ramenée dans leur ferme. Le film se tournera plus vers le drame. Loin du film gore que l’on a l’habitude de voir dans le genre films de zombies. Le scénario est plus réaliste et nous fait observer la détresse s’emparer de ce père et de sa compagne ne pouvant rien faire fasse à la transformation inévitable de leur fille. Transformation qui, contrairement à d’autres films est bien plus lente et se révèle autant éprouvante pour notre personnage que pour nous, spectateur. Le déni, l’acceptation, nous verrons cette jeune fille faire face à une lente maladie la faisant traverser différentes phases. Mais, chose que bons nombres de films du genre ne nous avaient pas montrée, le réalisateur a quelque peu humanisé le mort vivant. Et si cet être avait conscience du mal qu’il était en train de faire mais ne pouvait s’empêcher de le commettre ? Fort heureusement, le film ne comportera pas que des séquences tragiques. Il y aura de très jolies scènes mettant du coup entre parenthèse cette triste tragédie se rapprochant.

Peu de sang, plus de drame

Il faut le dire, des films ou séries mettant en scènes des morts vivants, il y en a des centaines. Qu’est ce qui fait donc que Maggie se démarquer d’eux ? Le réalisateur du film a voulu s’attaquer au sujet en y faisant une approche totalement différente et originale. Au lieu de montrer un univers apocalyptique, une crise mondiale, un virus inarrêtable, Henry Hobson place l’intrigue dans un lieu intime « la ferme familiale de nos protagonistes», ce qui permet au spectateur d’imaginer une situation identique et de se demander ce qu’il ferait s’il devait faire face à cette terrible épidémie. Bien qu’il y est 2 voir 3 petites séquences qui nous permettent de voir Schwarzenegger en action face à des zombies, le rythme du film est lent. Le réalisateur met l’accentuation sur la fragilité de l’homme et donne un véritable sens à la notion d’humanité. Il se sert des morts vivants comme d’une maladie mortelle, son évolution sur les sujets infecté « stigmates sur le corps, les yeux devenant translucides, odorat décuplé, ect.. » et nous montre comment cela pourrait toucher une famille mais aussi toute une communauté. Difficile de ne pas ressentir de la compassion ou bien de l’empathie face à cette véritable tragédie funèbre. Le réalisateur jouera donc avec le cheminement conduisant à la perte totale de l’humanité de notre jeune Maggie.

sc-hacheUn père prêt à tout pour protéger sa fille

Dès les premières minutes de film, c’est un Schwarzenegger différent auquel nous sommes face. Arborant une grosse barbe, l’air fatigué mais pourtant déterminé, nous le voyons au volant de sa voiture sur les routes essayant de retrouver sa fille ayant fugué. Devant lui, des champs de récoltes brulent. Les cultures étant sans doute contaminées. Malgré le nombre d’hommes, de femmes et d’enfants infectés dans les quartiers pauvres étant le plus touché, les interventions rapides des autorités et la quarantaine ont fait chuter le taux d’infections. Les plans de nettoyage et de la loi martiale étant toujours en vigueur, les autorités médicales restent muettes du coté d’un vaccin pour combattre le virus necroambulis. Quand les individus infectés voient leur sens de l’odorat plus développer est le symptôme révélateur de ce qui est appelé la transformation. Nous voyons la jeune Maggie, 16 ans, ère dans les rues à la recherche de vivre. De son coté, son père, arpente tous les hôpitaux du coin afin de la retrouver. Devant lui, de nombreuses victimes infectées par le terrible virus laissant apparaitre de nombreux stigmates et une peau pourrissante. Fort heureusement il parvient à la retrouver suite à son interpellation par les forces de l’ordre et sur un arrangement avec le médecin, parvient à la ramener chez elle à la seule condition : qu’elle soit amener en quarantaine lorsque sa transformation aura commencée. La suite du film nous montrera le quotidien de se père, de sa nouvelle compagne et de sa fille qui ont pris la décision de rester avec cette dernière dans ces derniers instants. L’émouvante relation entre un père refusant de perdre sa fille et une fille se retrouvant face à sa mort prochaine ne vous laisseront pas de marbre. Un père qui devra coute que coute protéger sa fille même s’il doit affronter les forces de police.

1Des personnages touchants et poignants

Un Schwarzenegger profondément touchant et à l’opposé total de tous les rôles qu’il a pu jouer dans le passé. Maggie signe donc un grand tournant dans la carrière de l’acteur. Malgré ma fan attitude envers l’acteur depuis mon enfance et en toute objectivité, je l’applaudis pour avoir été capable de jouer dans un film indépendant et mettre de coté le rôle d’action hero qui lui collait toujours à la peau. L’acteur qui a accepté de jouer avec son âge et changer de catégorie de film nous prouve qu’il a eu de l’audace et qu’il n’a pas un ego surdimensionné comparé à d’autres acteurs. Pourtant, l’imaginer dans un autre rôle que nous avions pu voir auparavant est déstabilisant. Ne voir aucune explosion, aucune courses poursuites, aucune séquence de fusillade ou balancer des répliques à tout va est déroutant. Et pourtant, tout comme Sylvester Stallone dans Copland, Schwarzenegger nous montre qu’il pu être bien plus qu’un homme à la musculature parfaite et portant la mitraillette pour combattre le mal. Dans Maggie, l’acteur pose « plus ou moins » les armes et nous entraine là où on ne l’avait jamais imaginé aller : vers du drame. L’acteur ouvre son cœur, nous montre quel père formidable il peut être mais surtout voit son personnage fragile et à l’opposé total du héros indestructible qu’il a toujours incarné. Une vraie prouesse. On le sent pourtant détaché par rapport à se qui arrive à sa fille. Comme s’il n’avait pas conscience de ce qu’il allait lui arriver. Un personnage qui perd plus ou moins sa lucidité. Mais des évènements vont lui faire prendre conscience que cette épidémie est réelle et amène inéluctablement les êtres infectés à la mort. Nous en apprenons beaucoup sur le passé du personnage qui a perdu sa femme mordu par un infecté. Des années plus tard, cet homme a retrouvé l’amour et a eu deux autres enfants « qu’il mettra en sureté chez sa mère ». Ne restera alors que sa compagne »interprétée par Joely Richardson de la série Nip Tuck » qui restera à ses cotés. Une belle mère loin d’être une femme détestable. Bien au contraire, elle fera tout pour prendre soin de Maggie. Lucide, elle sait ce qu’il adviendra de la jeune fille ce qui pourra amener à avoir quelques tensions entre elle et son mari. Abigail Breslin « Little Miss Sunshine, Signes » qui joue le rôle de Maggie forme un magnifique duo avec Schwarzenegger. Solitaire, apeurée par ce qu’il lui arrive, tourmentée par des pulsions animales qui l’animent, la jeune actrice est incroyable et nous livre une excellente interprétation. Une relation père/ fille très bien travaillée. On en viendrait presque à croire qu’ils sont parents dans la vie réelle. C’est beau, c’est rempli de bons sentiments. Forcément, on s’attache à ses personnages.

fin-maggiePour conclure

Je ne pensais pas que Maggie allait autant me toucher. Même si le film aurait des allures de film morbide, il n’en demeure pas moins magnifique. D’une part pour son émouvante histoire entre un père vous protéger coute que coute sa fille mais d’autres part pour cette jeune fille faisant face à la mort. La photographie du film est aussi belle qu’attendrissante. Des effets de ralentis bien, de lumière et de flous très bien maitrisé « surtout pour un premier film ». Il y a aussi de belle nuances du coté des couleurs tantôt grises et sombre, tantôt plus colorées. Même si vous ne verrez pas d’attaques de zombies, des têtes et de bras arrachés ou bien de l’hémoglobine, les codes du genre zombie sont bien respectés. Les maquillages sont réussis du coté des infectés « et des quelques zombies que vous apercevrez brièvement » tout comme les quelques décors proches de l’apocalyptique. Alors non, ne vous attendez pas à ne voir que mort et désolation au fil de cette histoire. Bien au contraire. Il y aura aussi des bons drôles « notamment une scène où le personnage de Wade essaye de détendre l’atmosphère à table en grimaçant devant le plat concocté par sa femme ». La musique quand à elle est à l’image de notre film, mélancolique. Des magnifiques morceaux de piano accompagnés par des violons. De quoi vous faire verser une petite larme en plus d’assister à un drame sincère et touchant. Dans le film, rien de malsain, rien de grossier, pratiquement rien de sanglant ce qui permet de faire venir un autre public pour un film traitant des zombies. Une vraie surprise, l’amour d’un père envers sa fille parfaitement illustré. C’est criant d’humanité, criant de sincérité, criant d’émotion. Si seulement il pouvait y avoir des films aussi humains que celui-ci !