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Jeremie ziza

Jeremie ziza
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Jérémie Ziza (Rédacteur le coin des critiques ciné) Salut à tous, moi c’est Jérémie. Ayant terminé récemment mes études de littérature, je suis actuellement en recherche d’emploi. Je vais innover moi aussi : je suis passionné par le cinéma. Et cette passion, je l’a doit aussi à mon père qui m’a fait découvrir beaucoup de petits bijoux à l’âge d’à peine 7 ans. J’ai commencé par les films avec Arnold Schwarzenegger , Jackie Chan, Sylvester Stallone et puis ca c’est étendu en allant en direction des films du genre fantastique et de science fiction. Tout y est passé : E.T, Jurassic Park, Indiana Jones et aussi mais surtout Star Wars. Les années ont passées, j’ai étendu mon registre en regardant des films de tout genre « films indépendant, comédie, horreur, romance, thriller, biopic, animation » . Tout y est passé. On peut dire que j’ai des gouts diverses et variés, du moment que ca m’émeut. Quand je suis face à un film où les personnages sont attachants, où l’histoire est bien travaillée et aussi mais surtout que la musique me fait vibrer, le film a déjà gagné mon cœur. Du Coté des réalisateurs que j’aime le plus, je citerais déjà trois réalisateurs qui ont enchantés mon enfance : Steven Spielberg, James Cameron et George Lucas. Coté Français, Luc Besson a lui aussi réussi à me faire ressentir des tonnes d’émotions, que ce soit avec « Léon ou bien Le cinquième élément » . Du coté des mes acteurs préférés, j’en ai beaucoup mais celui qui est plus ou moins la pièce maitresse de ma pyramide des acteurs que j’affectionne, c’est Arnold Schwarzenegger. J’ai grandi avec ses films, je continue encore à les regarder même si en toute objectivité et en ayant l’œil critique, certains ne volent pas haut du coté scénario. Pour les autres, je suis un très grand fan de Sylvester Stallone, Jackie Chan, Tom Cruise, Jean Reno, Mel Gibson, Harrison Ford, Johnny Depp, Jim Carrey, Ben Stiller, Robert Downey Jr et bien d’autres. Du coté actrice, j’ai un très grand penchant pour Sandra Bullock, Charlize Theron, Nathalie Portman, Shailene Woodley, Keira Knightley, Ellen Page. Pour terminer j’ai aussi des films que j’appelle « mes films de chevets et dont je ne pourrai jamais me séparer » : Terminator 2, Les Indiana Jones, Les Star Wars, la trilogie de Retour vers le futur, Gremlins, Edward aux mains d’argent, Forrest Gump, Dark Knight « j’ai oublié de vous dire, j’adore les films de super héros », The Crow, Hook, la saga des Rocky. Je préfère m’arrêter là, on y passerait la journée. En attendant de peut être un jour devenir critique de films, je me joins à l’équipe de Le Coin des Critiques Ciné et en vous donnant une analyse des films que j’ai pu voir, mais aussi mon témoignage, mon ressentit et en parsemant tout cela de photos. Salut à tous et n’oubliez pas d’aller au ciné !

Rocky III, de Sylvester Stallone

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Résumé du film

Après avoir réussi à vaincre Apollo Creed le champion du monde de poids lourd, Rocky Balboa est aujourd’hui un champion respecté après ses deux victoires contre ce dernier. Négligeant envers ses entrainements, le boxeur c’est embourgeoisé. Il défend cependant son titre une dizaine de fois et parvient à le garder. Mais lorsqu’il perd contre Clubber Lang, un nouveau venu dans le monde de la boxe à la suite d’un évènement tragique chamboulant de nouveau sa vie, c’est Apollo Creed, son ancien adversaire, qui va venir à son secours et lui redonner la force de se battre et la volonté de gagner.

Infos sur le film

Réalisé par Sylvester Stallone

Avec Sylvester stallone, Burt young , Talia shire, Mister T , Hulk Hogan

Genre : Action, Drame

Nationalité : Américain

Durée : 1h 35min environ

L’œil du tigre

debut

Rocky est devenu champion du monde de poids lourd. Sa vie change radicalement. Après avoir défendu son titre une dizaine de fois, Rocky pense à prendre sa retraite. C’est alors qu’un nouvel adversaire se fait entendre : Clubber Lang, un véritable colosse. Malgré les réticences de son entraineur, Rocky accepte se dernier combat.

celebre

Alors que Clubber Lang s’entraine sérieusement, Rocky, pendant ce temps, inconscient, complètement ailleurs, peut être même trop confiant s’entraine au milieu de ses fans, pose pour des photos sans se rendre compte du réel danger qui l’attend. Il imagine que son combat contre Clubber sera aussi simple que ne l’étaient les autres. Seulement ce qu’il ne sait pas, c’est qu’un terrible drame va arriver.

mickey death

Alors que Rocky et Clubber se rendent tout deux sur le ring, Mickey poussé violemment par terre par Clubber à cause d’ un nouveau différent avec Rocky, s’effondre suite à une crise cardiaque. Impossible pour Rocky de commencer le combat sans celui qui lui a tout appris et a toujours été présent à ses cotés. Mais Rocky doit quand même allé se battre, seul. Il réalise très vite que Clubber est beaucoup plus fort que lui et le fait de penser à l’état de santé de son entraineur ne l’aide pas vraiment. Rocky est vaincu au 2ème round par K.O. Il perd le titre de champion du monde de poids lourd. Un malheur qui ne sera pas le seul puisque quelques minutes plus tard, Mickey succombe à une attaque cardiaque laissant Rocky, effondré devant le corps de celui qui l’a aidé à s’en sortir. Quelques temps plus tard, contre toute attente, Apollo Creed, l’ancien adversaire de Rocky, propose à ce dernier de l’entrainer et de prendre sa revanche contre Clubber. Le but d’Apollo est de faire retrouver à Rocky la volonté de se battre, de ne pas abandonner. Retrouver l’œil du tigre. On prendra une fois de plus plaisir à voir un Rocky s’entrainer, reprendre la forme qu’il avait perdu, accompagné par sa musique « Eye of the tiger » qui donnera encore plus de grandeur à cette scène.

Nouveau défi pour Rocky Balboa

C’est un fait, les suites de films sont souvent décevantes et moins bonnes que le premier opus. Cependant, avec les Rocky, on s’améliore d’épisodes en épisodes. Stallone a fait d’énormes progrès devant et derrière la caméra et nous montre qu’il a un grand talent de scénariste et d’acteur.  A chaque nouveau film, Stallone essaye toujours de renouveler sa réalisation en nous offrant quelque chose de nouveau, tout en gardant les éléments qui ont fait le succès des films . Les acteurs prennent de l’assurance et jouent de mieux en mieux.Chacun continue à évoluer. Aucun personnage ne tourne en rond, ce qui est plutôt rare dans des suites de films.

eye of tiger

Pour ma part, ce Rocky n’est peut être pas aussi bon que les deux premiers mais il a ce petit quelque chose qui touche, notamment pour certaines scènes émouvantes ou même les dialogues, mais aussi pour le réalisme de ses combats bien plus nombreux que dans les 2 premiers épisodes. Un Stallone toujours impeccable dans son rôle de Rocky Balboa. On remarque une très grande évolution pour notre personnage qui ne croyait pas en lui, était illettré, has been aux yeux des autres. Il gagne en assurance. Rocky 3 c’est aussi son thème, le cultissime « Eye of the tiger du groupe Survivor», hymne au courage et à la confiance en soi.Une Bande originale plus rock mais toujours des morceaux instrumentaux signés Bill Conti avec en prime, l’apparition de Frank Stallone, frère de Sylvester.

adriann

Coté dialogues on en prend encore plein les oreilles avec d’excellentes répliques. C’est criant de vérité, tellement motivant, tellement émouvant. Mais il y aura un petit problème avec ce troisième opus. Ce qui déstabilisera les fans de la première heure, c’est de voir un Rocky embourgeoisé, relooké par la chirurgie esthétique, brushing impeccable et surtout, devenu une sorte de produit dérivé à la mode. C’est un peu agaçant même si c’est voulu.  Rocky du point de vu du caractère a peut être gagné en assurance mais sa naïveté d’enfant, elle est toujours présente. Il est tellement heureux, tellement en paix dans sa nouvelle situation qu’il ne se rend absolument pas compte qu’il est en train de s’égarer. Stallone veut bien souligner ce qui arrive à quelqu’un dont la trop grosse exposition médiatique peut bouleverser sa vie. On verra cela du même œil que Paulie, complètement jaloux de la célébrité de son beau frère. Les 10 premières minutes nous le prouveront bien en nous montrant Rocky évoluer dans le show business. Mais, une fois encore, on le rappelle à l’ordre. Le doux rêve sera de courte durée comme pour lui montrer que le chemin qu’il a prit n’est pas le bon. Il était donc nécessaire de nous montrer notre héros confronté à un nouveau mode de vie.

statue 2

Cette fois-ci Rocky aura un adversaire de taille: Clubber Lang, un colosse et nouveau venu dans la saga. Un personnage qui ne parle pas beaucoup mais quand il parle, c’est pour vous provoquer, vous décourager. Le tout premier rôle de Mister T au cinéma, qui sera  d’ailleurs remarqué et choisi pour le rôle de Barracuda par le producteur de la série télévisée L’agence tout risque « . Pour Clubber, c’est le meilleur et Rocky ne mérite pas sa ceinture. On appuiera bien sur le caractère très fort de cette brute épaisse imbu de sa personne et orgueilleux au possible. Un personnage qui permettra d’avoir un Rocky 3 semé de nombreuses punchlines bien machiste « Tires-toi, fou le camp, tu pues la défaite, j’ai pas besoin de toi.« , « Toi là, la femme. Puisque ton mec est dégonflé, pourquoi t’essaye pas un vrai mec ». Il n’y a pas à dire, Clubber est du genre très sociable avec toujours du tact pour dire ce qu’il pense aux gens.

entrainement fan

Même si dans les premières minutes, on aura bien du mal à avoir de la sympathie pour notre héros, le décès de Mickey permettra de retrouver l’homme perdu envers qui on avait de l’empathie depuis le début de la saga. Tout le monde fait un faux pas dans sa vie, tout le monde a un moment donné ne prend pas le bon chemin. Rocky prend donc le mauvais chemin et c’est d’ailleurs Mickey qui lui fera prendre conscience de ce changement. Il c’est embourgeoisé, comme tout sportif devenu célèbre. A partir du décès de son entraineur, Stallone nous livre  une troisième leçon de vie : surmonter la peur de perdre et croire en soi. Comment oublier cette scène émouvante du décès d’un personnage très important dans nos films: Mickey Godmil, l’entraineur de Rocky. Inattendu, bouleversant. Un Rocky anéanti. Comment peut-il concevoir de continuer sa carrière de boxeur sans lui?  

L’évolution des personnages

 

l'oeil du tigre Maintenant champion du monde poids lourd, Rocky, est devenu célèbre et surtout riche. Posant pour des magazines,  invité dans de nombreuses émissions télévisées, Rocky a une meilleure situation. Changement de garde robe, maison luxueuse, la vie sourie pour notre héros mais il lui est arrivé la pire chose qu’un boxeur pouvait avoir : il c’est embourgeoisé. Il est devenu aussi un père de famille très proche de son fils qu’il essaye d’éduquer et rester aussi présent que possible. Du coté de sa relation avec sa femme, Rocky est plus amoureux que jamais.

 

adrian Adrian qui était timide et réservée dans les deux premiers épisodes s’avère être le fil conducteur du film qui mènera Rocky à retrouver la force et la bravoure qu’il avait auparavant. Une femme qui s’affirme enfin. Dans le film elle lui apporte un soutien moral dans les mauvais moments comme dans les bons. Derrière chaque grand homme, il y a une femme. Derrière Rocky il y a Adrian.

 

paulie Paulie quant à lui est toujours égal à lui-même. Drôle, égoïste, franc, agaçant mais on l’aime. Attention aux répliques et séquences hilarantes. Dès le début du film, on sent la jalousie envers Rocky prendre le dessus sur cette relation fraternelle entre les deux hommes. Paulie se sent rejeté, se sent seul, et enrage de voir son beau frère à qui la gloire et la fortune sourie.

 

mickey Mickey, l’entraineur de Rocky, c’est installé dans la maison des Balboa. Dès le début on sent Mickey souffrir, manquer de souffle. Il continue son travail, continue de conseiller Rocky mais lui cache quelque chose.

 

 

appollo Apollo Creed est de retour pour ce troisième opus et prend de l’ampleur. Toujours un peu fier, il proposera néanmoins à Rocky de l’entrainer et lui fera découvrir où tout a débuté pour lui. Ce qui nous permettra d’en apprendre plus sur le personnage.

 

 

Pour conclure

rockvsclub

Il est loin le temps où l’on nous offrait des films aussi forts et intenses que l’ont été la saga des Rocky. Rocky 3 est riche en émotion tout comme l’était ses prédécesseurs. De nombreux changements, un nouveau défi attendent notre boxeur Rocky Balboa. Rocky est enfin respecté par le monde de la boxe et par ceux qui doutaient de ses capacités. Il est enfin devenu un champion. Pensant mener une nouvelle vie de rêve, de terribles épreuves vont bousculer sa nouvelle vie aisée. C’est dur, c’est moralisateur, c’est poignant, il fallait que les choses soient dites. L’humour est encore présent avec un Paulie toujours égal à lui-même et un Rocky toujours un peu blagueur . Rocky c’est aussi un film très philosophique avec une histoire dramatique et un discours très fort. Les combats de boxe, qui auront bien plus d’ampleur, plus violents, gagnent en dynamisme mais perdent un peu en réalisme. Un Rocky qui marquera par les rôles de Clubber Lang, l’un des méchants les plus emblématique de la saga et Apollo Creed, plus sympathique et classe que dans les 2 premiers Rocky. On soulignera aussi l’apparition remarquée d’un célèbre catcheur de la WWF: Hulk Hogan dans le rôle de « Lèvres de feu » qui aura droit à un petit affrontement face à Rocky. Le film nous montrera que le sport est un monde fraternel où mêmes les anciens ennemis peuvent devenir les meilleurs amis du monde et nous montre, dans une morale assez simple que même si on est le champion, ça ne signifie pas qu’il faut se reposer sur ses lauriers. Il faut se battre, tout donner jusqu’au bout.

https://www.youtube.com/watch?v=mISR_9kXqLM

 

Rocky 2: La revanche, de Sylvester Stallone

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rocky 2 afficheRésumé du film

Après son match contre le champion du monde Apollo Creed, Rocky a sur se forger une belle réputation et a prouvé au monde entier qu’il n’était pas un simple boxeur minable. Après avoir épousé Adrian et construit son petit nid familial, Rocky abandonne la boxe pour sa femme et reprend sa vie en faisant des petits jobs. Pendant ce temps, Apollo Creed propose une revanche à Rocky pour prouver que celui-ci a eu un coup de chance en lui tenant tête au dernier combat.

Infos sur le film

Réalisé par Sylvester Stallone

Avec: Rocky Balboa : Sylvester Stallone
Adrian : Talia Shire
Mickey : Burgess Meredith
Paulie : Burt Young
Apollo Creed : Carl Weathers

Genre : Action, Drame
Film Américain

Durée : 2heures environ

Récompenses

American Movie Award du meilleur film

People’s choice awards du film favori du public

Qu’est ce qu’il se passe pratiquement toujours lorsqu’un film est un succès critique et succès au box office? On nous offre une suite bien entendu, voir plusieurs. Même si avec Rocky 2, la revanche, nous avons quelques éléments similaires vus déjà dans le premier, il est bien question de la suite, la vie de Rocky et Adrian après son combat contre Apollo Creed. Maintenant que nous connaissons les personnages, il est temps de voir comment ils évolueront par rapport aux évènements du premier opus. Et c’est ce qui fera une nouvelle fois la force de cette suite, quelque peu différente mais toujours aussi passionnante. Au programme, de la joie, de la tragédie, de l’humour, un entrainement bien plus intensif que son prédécesseur, un match de boxe revanche, mais surtout l’amour, plus fort que jamais. Même si ce deuxième épisode ne connaitra pas le même succès et que la critique se désintéressera quelque peu de cette suite, Rocky 2 garde sa force et son émotion qui avait fait le charme du premier. Nous repartons donc pour une revanche, toujours pour le titre de champion du monde de poids lourd. Alors, coup de chance comme la dernière fois pour Rocky qui pourrait cette fois être couronné nouveau champion?

Chamboulement dans la vie de Rocky et Adrian

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Notre histoire recommence là où elle c’était arrêtée. Rocky n’a pas remporté le match contre Apollo Creed mais il a au moins prouvé à cet homme et au monde entier de quoi il était capable. Après le match, Rocky et Apollo, qui sont tous deux salement amoché, sont emmenés chacun, accompagnés de leur femme respective, à l’hôpital. Le soir même, pendant une interview, Rocky annonce aux journalistes qu’il prend sa retraite de boxeur « oui, celle là vous l’entendrez souvent dans les Rocky ».

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Seulement Apollo, qui n’a pas digéré le fait d’être malmené par un boxeur qu’il disait minable, compte bien avoir sa revanche. Mais, ca ne sera pas pour tout de suite. Avant, il est temps pour Rocky et Adrian de voir leur vie complètement bouleversée. Sitôt sortit de l’hôpital, Rocky touche ses gains du combat contre Apollo »une forte somme » et, par la même occasion, demande la main d’Adrian. Avec tout l’argent qu’il a gagné, Rocky compte bien offrir à sa future femme une vie plus aisée. C’est là que la réplique « j’ai dépensé sans compter » du milliardaire John Hammond dans Jurassic Park prend tout son sens mais pas dans la direction que l’on pense.

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En effet, Rocky achète une jolie maison, des vêtements luxueux mais jugés inutiles par Adrian, une voiture « alors qu’il ne sait pas conduire ». Au fur et à mesure, l’argent se fait de plus en plus rare. Le problème c’est que Rocky a décidé de ne plus boxer afin de ne pas risquer de perdre la vue « son œil droit ayant été quelque peu endommagé lors de son combat avec Apollo ». Il doit donc chercher un emploi mais cette fois-ci, un emploi correct, loin de ce qu’il faisait avant. Il accepte d’abord de participer au tournage d’une publicité pour de l’après rasage. Vous le verrez, Rocky est un peu long à la comprenette et illettré, ce qui fera enragé le réalisateur donnera lieu au départ une touche plutôt humoristique. Mais petit à petit, on aura de l’empathie pour notre personnage.

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Rocky comprend qu’il n’a pas sa place et surtout, qui ne veut pas se ridiculiser. Il tentera alors de chercher un autre emploi. Néanmoins, il s’apercevra que la boxe lui manque et qu’il n’est bon qu’à ça.

Dans la continuité du premier

Rocky 2 est une suite vraiment bien réussie, dans la lignée du premier. En tout cas, il suit presque le même cheminement. Un début plutôt calme et une dernière demi-heure qui donnera donc lieu au match revanche.

Nous continuons, presque de la même manière que dans le premier à suivre le parcours de Rocky, ici ayant pris plus d’assurance et ayant évolué. La différence c’est que cette fois, il ne sera pas totalement seul puisqu’Adrian prendra plus d’importance que dans le film précédent. La jeune femme continuera à encourager son mari dans ce qu’il entreprend mais devra aussi gérer une nouvelle situation dans sa vie de couple.

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La première demi-heure se passe presque comme un conte de fée mais on retombe très vite dans la dure réalité de la vie. L’argent, ca va, ca vient. Rocky ne pouvant plus boxer, il lui faudra bien gagner sa vie et subvenir aux besoins de sa femme. Mickey, son entraineur, sera mit plus ou moins de coté mais reviendra très vite lorsque Rocky aura le feu vert de sa femme pour remettre les gants mais avant de remonter sur le ring, s’entrainer de manière intensive.

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Contrairement à Rocky 1, l’entrainement sera plus long, avec des exercices un peu plus originaux comme une course pour attraper une poule afin de travailler sa vitesse. Moment inoubliable. Le tout sera encore une fois accompagné du thème principal et motivant. La différence c’est que cette séquence sera accompagnée d’un vent de solidarité par rapport à Rocky. Ayant surpris le monde entier à la fin de son combat contre Apollo, Rocky est devenu une sorte de symbole, le symbole de l’espoir, de la réussite. Rocky est une source d’inspiration pour les plus jeunes. Tant et si bien que même s’il est fictif, chacun s’identifie au personnage et le prend pour exemple.

Faire face aux épreuves

Ce sera le thème et message de notre deuxième film. Faire face aux épreuves, ne pas laisser tomber et si c’est le cas, toujours se relever. Qu’il soit sur le ring ou hors du ring, Rocky doit constamment se battre contre un destin qui ne lui fera pas de cadeau. Le sort s’acharnera sur lui, surtout dans cette suite. Ce qui fera que notre amour pour le personnage s’agrandira de films en films. L’essence même d’un Rocky.

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Une fois encore, un sans fautes pour Sylvester Stallone toujours aussi attachant dans son rôle sincère de Rocky Balboa et qui n’hésite pas à plusieurs moment dans le film, à se moquer gentiment de l’intellect de son personnage. Même s’il ne change pas vraiment, Rocky garde cette insouciance, son comportement infantile en refusant les opportunités que son nouveau statut lui offre. Il ne cherche pas à être célèbre, juste à couler des jours heureux avec sa femme. Ce n’est plus un renégat, pas non plus un héros, mais les gens ont fait de lui un symbole.

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Rocky a prouvé ce qu’il était capable de faire, il ne cherchait rien de plus et ne pense qu’à la retraite. Mais des évènements feront qu’il retombera dans la réalité. On lui coupera ce beau rêve paisible. Stallone nous montrera le coté dramatique de son personnage qui souhaiterait subvenir aux besoins de sa femme et lui offrir une belle vie. Seulement il n’est bon qu’à une chose : boxer. Doit-il revenir sur sa promesse faite à sa femme ? Peut-elle accepter qu’il reprenne les gants ?

On retrouve avec grand plaisir les protagonistes du premier Rocky avec Mickey, Paulie, Adrian, Apollo. Même Tony Gazzo, l’usurier pour qui Rocky travaillait, fait une apparition dans notre suite. Cette suite sera également l’occasion d’approfondir les relations entres Rocky et son entraineur Mickey, mais aussi sa relation avec son beau frère, Paulie, un personnage indispensable dans la saga.

Pour conclure

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Le film à quelques similitudes par rapport au premier opus mais les évènements du début feront que nous irons un peu plus loin dans la psychologie de notre personnage qui se montrera encore plus humain et devra faire face aux aléas de la vie. Une fois de plus, les dialogues et répliques, le jeu d’acteur, le lieu de l’intrigue, l’alchimie entre les personnages principaux, la musique et le nouveau message que l’on veut nous délivrer rendent ce nouvel opus aussi passionnant que ne l’étant son prédécesseur. Le combat qui opposera une nouvelle fois Rocky à un Apollo encore plus remonté, poussera le réalisme de cette séquence encore plus loin. Résultat, un combat dantesque qui a stupéfait bon nombre de fans. John G.Avildsen laisse les clés de la réalisation à Sylvester Stallone qui les gardera jusqu’au retour de son prédécesseur dans Rocky 5 « le moins bon de la saga ». Nous avons donc un Stallone sur tous les fronts « scénariste, acteur principal et réalisateur ». Il se débrouille comme un chef en faisant aussi bien que le réalisateur qui le précédait. L’ambiance du premier Rocky, un quasi-documentaire nous montrant les quartiers défavorisés de Philadelphie est plus ou moins retrouvée dans ce nouvel épisode. La différence c’est que cette fois, Rocky passe de la classe moyenne à la classe supérieure « même si elle atteindra son sommet dans Rocky 3 ». Une fois de plus, l’histoire de Rocky force l’admiration du spectateur envers ce personnage qui connaitra des hauts et des bas mais se relèvera à chacune de ces chutes.

Rocky, de John G.Avildsen

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rocky afficheL’histoire

ROCKY est un boxeur de seconde zone vivant modestement dans les quartiers pauvres de la ville de Philadelphie. Rocky travaille pour Tony Gazzo, un usurier et dispute de temps en temps des combats de boxe pour quelques dollars sous le nom de « l’étalon Italien ». Il obtient un jour une seconde chance dans sa vie lorsqu’on lui propose un combat contre Apollo Creed, le champion du monde de poids lourd dans un match pour le titre. Cette « brute » au grand cœur tombe amoureux de la sœur de son meilleur ami Paulie. Prénommée Adrian, elle travaille dans une boutique d’animaux domestiques. Il fera tout pour gagner son cœur et obtenir le titre de champion du monde de poids lourd à Apollo. Seulement, personne ne pense qu’il soit capable de tenir ne serait-ce que quelques secondes face au champion actuel.

Infos sur le film

Réalisé par John G.Avildsen
Avec: Rocky Balboa : Sylvester Stallone
Adrian : Talia Shire
Mickey : Burgess Meredith
Paulie : Burt Young
Apollo Creed : Carl Weathers

Genre: Drame, Action
Film Américain
Durée du film 2heures environ

Récompenses

– Oscar meilleur film 1976
– Oscar meilleur réalisateur
– Oscar meilleur montage

Attention, on s’attaque à du très lourd en ce début d’année. Il était grand temps de vous parler d’un film qui tient une place particulièrement importante dans mon cœur de cinéphile : Rocky. Série de films qu’on ne devrait d’ailleurs pas appeler de cette manière. Pour ma part, Rocky est plus qu’un film, c’est une leçon de vie. Que ce soit le premier Rocky, le deuxième, troisième, jusqu’au sixième et bientôt, le spin off intitulé Creed, les films Rocky ont toujours un message important à transmettre aux spectateurs. Rocky c’est aussi le film qui a fait de Sylvester Stallone une super star du cinéma Hollywoodien. Par la suite, il remettra le couvert avec une autre icône du cinéma : John Rambo. Intéressons nous donc particulièrement au personnage de Rocky qui, vous le verrez, est loin d’être une brute sans cervelle. C’est ce qui fera d’ailleurs de Rocky, un film à mettre à part. Rocky c’est l’histoire d’un homme qui parvient à s’affirmer et trouver la force et le courage de réussir à réaliser son rêve malgré les ondes négatives qui lui parvenait de toute part. En somme, Rocky, pourtant personnage fictif, incarne le rêve américain et deviendra un mythe, une icône au cinéma.

Pourquoi est- ce que ce premier film est à découvrir ou revoir ? Pourquoi est-ce qu’une fois que vous l’aurez vu, vous ne pourrez pas vous empêcher de voir les suites ? Tout d’abord, parlons de la naissance de ce projet.

Genèse de Rocky

Sylvester Stallone a mit quelques temps avant de commencer réellement sa carrière. Entre un rôle dans un film érotique tenant le nom de « L’étalon Italien », des pièces de théâtre à Broadway, des rôles mineurs au cinéma « Adieu ma jolie, La course à la mort ou le très bon Les mains dans les poches », la future star a eu bien du mal à percer dans le métier et obtenir le rôle de sa vie. C’est alors qu’il écrit le scénario de Rocky, l’histoire d’un boxeur parti de rien et qui deviendra champion du monde de boxe. Stallone c’est inspiré de l’histoire par un match de boxe auquel il avait assisté en temps que spectateur et qui voyait le grand Mohamed Ali affronter un boxeur quasi inconnu, Chuck Wepner, qui résista à son adversaire. Stallone a été profondément marqué par le courage de cet homme. Le scénario sera proposé à plusieurs studios intéressés mais voulant qu’un autre acteur joue le personnage principal « comme les acteurs James Caan, Robert Redford, Ryan O’Neal ou Burt Reynolds ». La star tient bon et réussi en 1976 à obtenir ce qu’il souhaitait. Le film sera réalisé par John G. Avildsen. Un budget très réduit, un tournage bouclé en à peine un mois. A partir de là, Stallone se retrouve propulsé sur le devant de la scène grâce au succès critique et spectateur de Rocky et décroche même dix propositions aux Oscars. Le film remportera 3 Oscars dont celui de meilleur film de l’année.

Pourquoi on aime ce personnage ?

Rocky Balboa, on l’adore. Un type ordinaire, habite dans un petit appartement miteux avec pour seule compagnie ses deux tortues « Bouton et Pression », vivant de petits boulots pas franchement grandiose « il dispute quelques matchs de boxe mais gagne très peu et travaille en parallèle pour un usurier ». Au premier abord, Rocky a l’image de la brute épaisse sans cervelle.

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A l’époque, et même encore aujourd’hui, qui d’autre que Stallone pouvait interpréter un personnage au regard où l’on lit une profonde détresse ? A un homme à qui la vie n’a pas fait de cadeau mais qui a sût tenir bon. Rôle parfait pour l’acteur qui voit son personnage être attachant dès les premières minutes.
Ce qui frappe surtout chez Rocky c’est cette gentillesse, son coté naïf attendrissant, sa timidité lorsqu’il essaye d’envoyer des pics à Adrian, la sœur de son meilleur ami Paulie, pour lui montrer qu’il est amoureux d’elle, ses moments intimes, ses moments de colères « il a son petit caractère ».

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Au départ, on voit en Rocky un homme qui se cherche, un homme qui veut faire ses preuves mais qui n’y arrive pas. En parallèle, l’actuel champion du monde de poids lourd, Apollo Creed, doit absolument rencontrer son futur challenger. N’en trouvant aucun, il a une idée de génie : donner sa chance à un boxeur méconnu mais devant représenter un symbole fort. C’est alors qu’il tombe sur Rocky, l’étalon Italien, surnommé la fausse patte « la posture de garde du boxeur est inversée par rapport à celle d’un droitier ». Rocky, qui s’entrainait dans le gymnase à coté de chez lui avait été renvoyé par Mickey, le propriétaire du club qui trouvait que Rocky gâchait son talent à cause de ses petits boulots minables et préférait laisser le casier de cet homme à un boxeur plus talentueux. Nouveau coup dur pour Rocky. Seulement un jour, un organisateur de combat de boxe le convoque pour lui proposer un match contre le champion du monde de poids lourd et surtout, un match pour gagner le titre. Mickey, qui a appris la nouvelle, revient sur sa décision et tente d’être le manager de Rocky.

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Petit à petit, c’est un homme qui fera peau neuve et naitra devant nos yeux ébahis. Car c’est ca toute la magie de Rocky. Nous suivons un homme en bas de l’échelle gravir les échelons paliers par paliers pour arriver au sommet de sa gloire.
Le pire c’est que même si vous n’aimez pas la boxe, qui a un rôle très mineur dans le film, vous pourrez quand même apprécier le film. Pour quelles raisons ?

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Raison n° 1 : Sa romance. Rocky s’intéressera dans ce premier film au début de l’histoire d’amour entre Rocky et Adrian. Des moments adorables, tendres, de la sincérité, un jeu de regard, des dialogues et moments maladroits, ca sonne vrai, c’est mignon tout plein, émouvant, on est attendrit par les débuts de cette jolie histoire d’amour. Ce qu’il y aura aussi d’amusant c’est de voir l’évolution impressionnante du caractère d’Adrian qui, va, de films en films, s’affirmer afin d’être, en plus de Mickey et Paulie, la voix de la sagesse pour Rocky. Celle qui trouvera toujours les mots qu’il faut pour l’encourager afin qu’il ne laisse jamais tombé. On a tous besoin de quelqu’un qui croit en nous afin de pouvoir avancer dans la vie. Rocky, lui, il a Adrian.

« Pourquoi vous voulez boxer ? Ba j’sais ni chanter ni danser »

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Raison n° 2 : Son coté dramatique poignant. Contrairement à ce qui est dit, non, Rocky n’est pas vraiment un film d’action mais plutôt un drame où il sera question, avant d’assister à son combat contre Apollo Creed, de s’intéresser au personnage principal. Comment il vit, comment il s’entraine en tant que boxeur. En ressort aussi et surtout sa volonté de s’en sortir, prouver à ceux qui ne croyaient pas en lui qu’il est capable. Comment ne pas être ému ? Comment ne pas s’identifier au personnage ?

« Einstein s’est planté a l’école deux fois Sans blague! Ouais. Beethoven était sourd, Helen Keller, aveugle Rocky a toutes ses chances. »

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Raison n° 3 : La troisième raison qui fait que Rocky est un film plus qu’appréciable c’est cette volonté de placer le spectateur à la place de notre personnage principal. Nous le suivons partout. Je dirais même, nous vivons presque à ses cotés en suivant sa petite vie routinière. Du levé jusqu’à son couché. Traversons avec lui ses peurs, ses craintes, ses désirs.

« Regardez cette figure 64 combats. Regardez ce nez Vous le voyez? Jamais pété en 64 combats. »

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Raison n° 4 : Pour son coté nerveux avec des séquences de combat de boxe plus vraies que nature, mais aussi cette douceur dans les scènes plus dramatiques, romantiques, toujours accompagnée d’une musique douce et émouvante.

« Puisque j’ai pas de challenger valable, il me faut autre chose : une nouvelle recrue. L’Amérique est le pays où l’on donne à chacun sa chance ? Alors Apollo Creed, le 1er Janvier, donnera à un ringard de 3ème zone sa première chance ».

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Raison n°5 : Pour son humour. Les Rocky marquent aussi par un personnage que bon nombre de fans adorent : Paulie, interprété par l’acteur Burt Young. Paulie est typiquement le genre de personnage grognon et égoïste qu’on adore. Paulie est le frère d’Adrian et le meilleur ami de Rocky. Même s’il aura des hauts et de bas avec lui, Paulie ne lâchera jamais Rocky et lui sera toujours dévoué, acceptant la proposition de son meilleur ami d’intégrer son équipe d’entrainement pour se préparer au combat. Paulie est aussi un alcoolique aux attitudes négatives. Plus cynique, tu meurs. Ce qui fait tout le charme du personnage. Il vit avec sa sœur « qui est plus la bonne qu’autre chose » dans une belle petite maison et travaille comme emballeur de viande à Philadelphie. Attention aux répliques cultes, attention aux scènes cultes avec ce sacré numéro. Même s’il rabaisse constamment sa sœur, il l’aime et souhaite qu’elle arrive à se débarrasser de sa vie de timide et sorte de chez elle et vive normalement. Du coté de son alchimie, aussi bien avec Rocky qu’avec sa sœur Adrian, l’alchimie entre ses personnages est parfaite. Un trio qui fonctionne du tonnerre.

« Tu avais l’étoffe pour devenir un vrai boxeur. Au lieu de ca t’as préféré faire les basses besognes pour un usurier minable! »

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Raison n°6 : Pour sa motivation qui nous donne envie de décrocher la lune, atteindre nous aussi les sommets. Si je vous dis : entrainement de Rocky vous pensez à…Gonna fly now, le thème principal de Rocky, accompagné par une trompette, une musique qui monte en puissance en même temps que Rocky, gravissant les célèbres marches allant vers le musée des beaux arts de Philadelphie, et qui nous prouve qu’il a une foi, un courage, une force et une volonté de fer. Avouez qu’en écoutant cette musique, en regardant cette scène mythique, vous n’avez pas envie d’enfiler votre plus beau survêtement, vos baskets et courir à vive allure dans votre ville pour un petit jogging ?

Au final

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Des frissons, voila se que procure les Rocky. Mythique, culte, une vraie claque qui marque à vie. Une puissance impressionnante dans ses propos, ses séquences, son jeu d’acteur, un rôle surprenant pour Stallone, une bande son vibrante de Bill Conti, avec tout ces éléments, ce film touche au plus profond de votre cœur. Un exemple de courage, de détermination, d’humilité, un personnage qui évolue, se remet en question et finit par nous faire verser une larme lorsqu’il réussit enfin à se trouver. Le petit loubard s’en est allé. Dans Rocky, tous les acteurs sont formidables. De Burgess Meredith en passant par Carl Weather « même s’il est détestable dans les deux premiers films », tous parviennent à donner un souffle d’une force incroyable à notre film. On jouera beaucoup sur le milieu hostile où vit nos personnages « les quartiers de Philadelphie ne sont pas sûrs la nuit, pas même le jour ». Des entrainements de Rocky jusqu’à ces combats, la crédibilité ne sera plus à démontrer. L’un des seuls films de boxe où on à cette impression que les combats sont authentiques, ultra réalistes, contrairement à certains films qui ont pour thème la boxe. On appréciera les scènes humoristiques mettant en scène Paulie le frère d’Adrian qui donnera une grosse touche d’humour au film. Rocky, c’est un formidable récit où, un homme, par son courage va réussir à montrer au monde ce qu’il vaut vraiment. Rocky ce n’est pas un film, c’est une leçon de vie.

Looper, de Rian Johnson

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looper afficheRésumé du film

Nous sommes en 2044, la machine à remonter le temps n’a pas encore été inventée mais en 2074, ca sera fait. Seulement, se sera illégal. Seule des bandes organisées l’utiliseront. Dans le futur, quand ils veulent tuer quelqu’un, ils utilisent cette machine pour envoyer les victimes dans le passé afin qu’ils soient exécuter par des Loopers, tueurs à gages assassinant les cibles du futur. Ils tuent des hommes qui n’existent pas encore. La seule règle lorsqu’un homme apparait: appuyer sur la détente. Jusqu’au jour où l’un des looper, Joe, découvre que la prochaine victime qu’il doit exécuter est lui-même.

Infos sur le film

Réalisé par Rian Johnson
Avec Joseph ordon Levitt, Bruce Willis, Emily Blunt, Jeff Daniels
Genre : Action, Science fiction
Film Américain, Chinois
Durée du film : 1h50 environ

Avertissement, des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Belle surprise qu’est Looper qui marque le retour de Bruce Willis dans un film de qualité après le médiocre « Clones ». Cette fois-ci, l’acteur partage l’affiche avec Joseph Gordon Levitt « 500 jours ensemble, Dark Knight Rises ». Dans notre film, il sera question de voyage dans le temps, de trahison, de rédemption, de destinée et d’opposition.

Affrontez votre futur

Notre histoire se situe en 2044. Des tueurs à gages, les Loopers, ont pour mission d’exécuter des cibles envoyées du futur. Bien plus tard, en 2074, le voyage dans le temps sera possible mais, étant illégal, il ne sera utilisé que par des bandes criminelles qui l’utiliseront pour supprimer des individus gênants. Ses individus sont kidnappés, bâillonnés, les mains ligotées dans le dos, la tête recouverte d’un sac en tissu afin que les Loopers ne voient jamais l’identité de leur victime et placés dans la machine à voyager dans le temps où, sitôt apparus, ils sont abattus.

Abe a été envoyé du futur par le syndicat du crime afin de diriger et s’occuper du bon fonctionnement de se processus en recrutant les futurs Loopers et veillant à ce que chacun se montre loyal. Pour cela, il est aidé par les « portes flingues », des hommes de main. Les Loopers sont payés en lingot d’argent et ont une vie plus que confortable comparé au reste de la population vivant dans la pauvreté. Afin que le secret de l’utilisation de voyage dans le temps ne soit pas découvert par les autorités, les syndicats du crime éliminent les Loopers encore en vie en 2074 en les envoyant dans le passé et les faisant assassinés par leur version plus jeune. On appelle ca : boucler sa boucle. A cette occasion, qui est une fête, le Looper jeune reçoit des lingots d’or et se trouve libre pendant les 30 ans qu’il lui reste à vivre. La société de 2044 est devenue encore plus individualiste qu’elle ne l’était avant. C’est un monde où la violence est omniprésente dans les rues. Chacun doit survivre comme il peut. Nous découvrons aussi qu’une mutation est apparue chez certains humains qui ont le pouvoir de télékinésie. Seulement la seule chose qu’ils peuvent parvenir à faire léviter, ce sont des pièces de monnaies. Certains se servent de leur don pour distraire les autres voir, utiliser leur image pour faire de la publicité.

début looper
Nous suivons la vie de Joe, un Looper. De son travail à sa vie privée, nous en apprendrons beaucoup sur son passé, comment il est devenu un Looper, ses peurs, ses faiblesses, ses motivations.

Joe est un Looper drogué, amoureux d’une danseuse de cabaret. Sa vie n’est que routine, seulement, il garde des lingots d’argent dans une cachette afin de se payer un voyage pour partir à Florence en Italie. En attendant de pouvoir partir et être libéré de son travail, il apprend l’Italien. Un jour, il rencontre un de ses collègues et ami, Seth, un Looper, qu’il l’informe que depuis quelques temps, il y a beaucoup de bouclages de boucle « quand un Looper jeune tue sa version âgée ». Un soir, il retrouve Joe paniqué. Sa version âgée, qu’il devait assassiner à réussi à l’amadouer et s’enfuir. De plus, le Seth âgé lui a fait part d’une nouvelle qui risque de chambouler la vie des Loopers. En 2074, un homme appelé « le maitre des pluies » a infiltré le syndicat du crime et envoi tous les Loopers dans le passé pour qu’ils soient exécutés. Joe, qui a subit un chantage de la part de son supérieur, a été obligé de dénoncé Seth qui, ayant enfreint la règle, se retrouve traqué par l’organisation des Loopers puis abattu, tout comme en même temps, sa version âgée. Ce que Joe ne sait pas c’est qu’un beau jour, alors qu’il devait abattre sa nouvelle cible, il fera face aussi à sa version âgée. Tout ne se passe pas non plus comme prévu. Joe était prêt à l’assassiner mais le Joe âgé, en avait décidé autrement. Après avoir réussi à assommé le Joe jeune, le Joe âgé s’enfuit.

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Un film de science fiction original

Avec ses voyages dans le temps, ses réalités alternatives et ses histoires de versions jeunes et âgées, Looper aurait pu être un film de science fiction compliqué. Heureusement, les scénaristes ont réussis à construire le film de sorte à nous expliquer les choses de manière compréhensible sans que le spectateur ne se prenne la tête et ne lâche le film au bout d’un moment.Notre histoire est riche, les rebondissements et le suspense s’enchainent, on est prit dans cette histoire. Looper c’est surtout le jeu complètement hallucinant de Bruce Willis et de Joseph Gordon-Levitt.

bruce joseph

Willis campe donc le personnage de Joe mais en version âgée, quant à Gordon-Levitt, lui, c’est sa version jeune. Problème, l’acteur ne ressemble absolument à Bruce Willis. Et c’est là que ca devient intéressant. A l’aide de prothèses, de lentilles et de maquillage, Gordon-Levitt prend les traits de Bruce Willis lorsqu’il était jeune. Résultat saisissant, on ne reconnait absolument Gordon-Levitt. Mais on n’en restera pas là.L’opposition entre le jeune Joe et le vieux Joe est particulièrement intéressante et appréciable. Joe est un petit morveux, drogué, sans état d’âme, imbu de sa personne, tout le contraire de ce qu’il sera dans le futur. Un homme bon qui a su apprendre de ses erreurs passées et veut réparer ses erreurs. De plus, nous sommes face à un Bruce Willis particulièrement émouvant de part son histoire tragique. Le face à face Gordon-Levitt à Willis est incroyable. Voir un jeune homme tenir tête à Bruce Willis expérimenté est à ne surtout pas rater. Une autre belle surprise, vous verrez souvent Bruce Willis dans des scènes d’action. Scènes qui ne seront pas sans rappeler Die Hard.

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C’est ahurissant de voir le travail qu’à fait Joseph Gordon Levitt pour camper un Bruce Willis jeune. De sa façon de parler, son intonation « que ce soit dans la version originale ou version française », sa gestuelle, ses tics faciaux, traits du visage « bon les prothèses et les lentilles bleues y ont aidées « nous avons là un Bruce Willis d’une vingtaine d’année. Impressionnant.

Le Joe âgé qui a réussit à échapper à la mort des mains de sa version jeune a lui aussi une mission. Nous nous retrouvons du coup avec deux histoires dans une intrigue. Heureusement, on ne s’emmêle pas les pinceaux, tout est expliqué de manière claire, concise. Une scène particulièrement intéressante et réussie nous permettra de suivre la vie de Joe s’il était amené à changer son destin. Séquence conçue comme une sorte de flashback rapide de sa jeunesse jusqu’à la personne âgée d’une cinquantaine d’années.

Pas de réelles avancées technologiques mise à part des motos qui volent et des téléphones portables high tech digital. On voguera entre 2044 et 2074. Force est de constatée qu’en 2044, la société est sale, lugubre, pauvre. En 2074, rien n’a vraiment changé sauf du coté du style de vie un peu plus écolo et un poil paisible. Un autre bon point pour notre film. Mais on ne s’arrêtera pas là.

Une seule règle : ne jamais laisser filer la cible

joseph
Qui dit voyage dans le temps dit paradoxe temporel « qu’est ce qui se serait passé si…. », mais ces situations servent de prétexte à nous permettre d’avoir un scénario riche et des moments où l’émotion aura une grande place.Looper n’est donc pas qu’un film de science fiction avec des armes futuristes, bien que se rapprochant beaucoup du western, c’est un film qui aura surtout son lot d’histoires humaines.

Imaginez si vous aviez la possibilité de rencontrer le vous du futur. N’aimeriez-vous pas faire tout votre possible pour changer votre destin si celui s’avérait être sombre ? Dans Looper, il sera donc surtout question de cela, la destinée.

La première partie du film nous présente notre personnage principal, nous situe l’intrigue, nous dévoile l’intrigue. La deuxième, un peu plus lente, bien que le final soit impressionnant, permettra d’avoir une approche moralisatrice sur toute cette histoire. En effet, nous verrons que le monde, complètement immoral, s’autodétruit. Une deuxième partie qui sera aussi terrifiante où vous pourrez y voir un petit garçon bien colérique qui risque non seulement de vous faire peur, mais en plus de vous donner envie de lui flanquer une bonne fessée « voir pire ». Un jeu d’acteur tout particulièrement réussi. Plus tête à claques, tu meurs.

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Cette deuxième partie sera l’occasion de découvrir aussi un autre personnage important dans notre intrigue : Sara « interprété par la charmante et charismatique Emily Blunt », la mère courageuse et protectrice du jeune garçon. Ce petit garçon a lui aussi une destinée, destinée sombre, qui pourrait peut être marqué la fin de quelque chose. Du coup, chaque personnage secondaire dans notre film aura son importance.

 

Le thème du choix, la force du destin auront donc un impact très important sur tous nos personnages. Le tout sera traité d’une très bonne manière et de façon astucieuse. Pour une fois que c’est traité de manière claire, autant en profité.

Pour conclure

Looper est donc ce que l’on pourrait appeler : un faux blockbuster. Un scénario original, simple mais pourtant truffé de subtilités. Différents thèmes sont abordés dont les deux principaux : le choix et le destin. Casting impeccable, alchimie entre Joseph Gordon Levitt et Bruce Willis grandiose, effets spéciaux très réussis, ambiance de western futuriste, réalisation et mise en scène parfaites, bien filmé, suspense, rebondissements, excellent rythme avec des moments dynamiques et d’autres plus posés, d’excellentes idées, de jolies répliques et dialogues, un scénario qui ne tombe jamais dans l’essoufflement, l’importance du souvenir « ce que nous avons vécu, nos émotions », les répercutions de ses actes sur le futur, des petites touches d’humour, des références à de nombreux films ayant le même thème « Terminator, Retour vers le futur, Matrix ». La bande son est elle aussi très bonne mais l’histoire est tellement prenante, qu’on n’y prête pas vraiment attention. Notre film aura quelques impuretés comme certains effets spéciaux pas très esthétiques, des petits passages un peu longuets, certaines informations répétées un peu trop, mais, pour le reste, c’est un sans fautes. Un thriller de science fiction efficace, porté par un jeu d’acteurs bluffant.

Snoopy et les peanuts, de Steve Martino

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affiche snoopyRésumé du film

Charlie Brown, un gentil petit garçon, a la réputation d’être un véritable loser dans tout ce qu’il entreprend. Mauvais au base-ball, mauvais au hockey sur glace, il n’est même pas capable de faire voler un cerf volant. De plus, ses camarades de classe ne font que le taquiner et se moquer de ses nombreuses maladresses. Heureusement, il peut compter sur la fidélité de son chien Snoopy qui l’encourage constamment. Un jour, une nouvelle élève fait son entrée dans sa classe. Charlie en tombe amoureux et tentera de conquérir son cœur. Seulement, pour cela, il doit réussir au moins une chose dans sa vie et ainsi, se faire remarquer auprès d’elle.

Infos sur le film

Réalisé par Steve Martino
Avec les voix de Noah Schnapp, Bill Melendez, Francesca Capaldi
Genre : Animation, Aventure
Film Américain
Durée du film : 1h30 environ

Snoopy moi
Envie de créer votre personnage de l’univers de Snoopy ? Direction http://www.snoopy-lefilm.com/charactercreator/ afin de vous peanutizer.

Après L’âge de glace, les studios BluSky reviennent et donnent vie à Charlie Brown et son chien Snoopy sur grand écran. Les petits héros du regretté Charles Shultz débarquent pour les fêtes au cinéma. 15 ans après la mort du dessinateur, Steve Martino fait renaitre ses personnages cultes du Strip Comics « bandes dessinées de quelques cases disposées à l’horizontal » et de plusieures adaptations télévisuelles. Les enfants de Shultz sont aux commandes du scénario du film, préservant l’essence même de ce qui a fait le succès de la bande dessinée. Au dessus de 20 ans, peut-on oser demander une place pour aller voir ce film d’animation semblant n’être réservé qu’aux enfants ? Et pourquoi pas ? En voici quelques arguments.

Tu es un petit garçon bien Charlie Brown

Au premier abord, Snoopy et les peanuts est enfantin. Réservé uniquement aux enfants ? Normalement, un film d’animation touche n’importe quel public mais là on pourrait se dire que seuls les enfants sont concernés. Petit à petit, on se rend compte que ce n’était qu’une façade.

charlie maladroit

Ce film d’animation est très philosophique et aborde un thème important lorsque l’on est encore un enfant : l’estime de soi. Notre intrigue suit donc Charlie Brown, un petit garçon que beaucoup on été ou d’autres se sont moqué. Charlie est ce que l’on appelle un Timide complexé. Chacun d’entre nous avons été, un jour ou l’autre, un petit garçon comme lui. Du coup, premier constat pour ce film : on s’identifie au personnage qui, comme certains l’ont été autrefois, a du mal à réussir ce qu’il entreprend. Ajoutons à ca le fait qu’il soit timide donc maladroit, constamment taquiné par ses camarades qui le voient comme la tête de turc de la classe et, c’est inévitable, notre héros déprime.

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Heureusement, son chien fidèle Snoopy, un beagle, est là pour l’encourager, le réconforter « même si on vous prouvera à des moments le contraire mais de manière humoristique ». Il y a une belle et touchante relation entre le maitre et son chien. Chien à l’imagination débordante et qui en use pour aider Charlie dans sa quête de réussite. Que ce soit lui apprendre à danser, à faire de la magie, Snoopy est toujours là pour Charlie même s’il est un peu collant en allant jusqu’à tenter de se faire passer pour un élève de sa classe.

charlie amoureux

Après nous avoir présenté le personnage pas vraiment apprécié par ses camarades qui jouent quand même avec lui, une nouvelle élève fait son entrée dans sa classe : une petite fille aux cheveux roux dont nous ne verrons le visage que plus tard dans le film. Dès le premier regard, Charlie éprouve un sentiment qui lui était encore inconnu, il tombe amoureux d’elle. Seulement il y a un problème, même deux problèmes : il a une image de loser qui fait fuir tout le monde et, comble de tout, il n’a pas le courage de lui parler. C’est alors qu’un jour, en discutant avec Lucy, la peste de la classe, Charlie apprend que s’il réussit quelque chose dans sa vie, ca lui permettra d’être intéressant aux yeux de celle qu’il aime. Partant de là, notre film s’intéressera à Charlie, tentant d’en finir avec son statut de perdant et devenir un Winner pour ainsi, connaitre son heure de gloire auprès de ses camarades de classe.

Tout ce que tu peux faire dans la vie c’est être toi-même

En voila un film d’animation pas comme les autres. De l’originalité en terme de scénario mais aussi du coté de l’esthétisme du film qui se veut très fidèle à la bande dessinée d’origine. On retrouve avec grand plaisir les traits de dessins des personnages superposé sur leur corps en image de synthèse. C’est beau, vraiment très beau et donne du coup beaucoup d’éclat au film.

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Snoopy et les peanuts est comme je le disais un film aux premiers abords, enfantin, mais pourtant, il délivre un message très important aux enfants mais aussi aux adultes : est ce que le fait de réussir dans la vie nous rend forcément intéressant aux yeux des autres ? Du coup notre film n’est pas un film d’animation comme on a l’habitude de voir et qui joue avec nos sentiments certes, nous fait rire aussi mais nous ne donne pas à réfléchir.

Là il est justement question de réfléchir, se remettre en question sur sa propre existence. Un message très bien délivré et très bien expliqué aux enfants sans en faire des tonnes, sans naïveté. Un film aussi fidèle du coté de la bande dessinée, de ses personnages et de ses petites histoires. Ce sont là des histoires pour enfants avec un humour pour les enfants, même si certains adultes riront à certains gags un peu plus adultes. Coté musique on a aussi bien de la musique pop que des morceaux de piano amusants « qui fait à des moments penser un peu à de la musique d’ascenseur », apaisants, faisant de ce film une réussite en tout point. Mais surtout, on retrouve le thème musical de Snoopy.

Plusieurs épisodes mais surtout l’épisode spécial Halloween de la série des Simpsons parodiait l’univers de Snoopy et Charlie Brown. On pouvait retrouver dedans la musique du dessin animé mais aussi la réplique parfaite de certaines scènes de la bande dessinée.

Oui, M’dame, je sais tout sauf les réponses

Dans Snoopys et les peanuts, tout comme dans le dessin animé, les adultes vous ne le verrez pas et quand ils parleront, le créateur a eu l’idée de remplacer les voix par des notes de trombone. C’est original et terriblement drôle. Du coup, pas d’adultes visibles dans le film, on pourrait se dire que ce monde est exclusivement habité par des enfants.

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Des petites longueurs sont à prévoir, notamment du coté des séquences où nous plongeons dans une histoire imaginaire orchestrée par Snoopy qui devient un aviateur, un vrai pilote « de niche volante » lancé à la poursuite du terrible baron rouge afin de sauver sa dulcinée. C’est long, pas vraiment fun, et on ne comprend pas vraiment l’intérêt d’avoir ajouté ca puisque ca n’aboutis à rien dans l’histoire principale. C’est beau « avec des fois des décors photos réalistes », on voit avec plaisir la reproduction parfaite de Paris avec sa célèbre tour Eiffel mais cette séquence sonne faux.

Heureusement, il y a tellement de bonne volonté dans l’histoire principale, tellement de moments adorables, tellement de valeurs humaines montrées de façon juste que ce point négatif est largement pardonnable. Charlie Brown et Snoopy ne seront pas les seuls personnages du film. Charlie comptant beaucoup de camarades dans sa classe, chacun aura sa petite personnalité qui fera qu’on s’attachera à tel ou tel petit garçon ou petite fille.

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PigPen, un petit garçon sûr de lui mais très sale et ayant une sorte de nuage de poussières le suivant constamment, Linus, un petit garçon très intellectuel et philosophique qui trimballe toujours son doudou avec lui, Shroeder, petit génie de la musique et grand fan de Beethoven « vous le verrez reprendre le thème musical de la 20th century fox au piano dès le lancement du film», Peppermint Patty, sportive et courageuse « mais pas pour faire ses devoirs », Frieda, petite fille aux cheveux naturellement bouclés « qu’elle nous le rappellera plusieures fois dans le film », Lucy, la peste de la classe et psychologue à ses heures perdues. Charlie a aussi une petite sœur, Sally, qui ne comprend pas pourquoi elle doit aller à l’école « elle a déjà fait le calcul du nombre d’années qui lui reste avant de quitter le système scolaire ». Elle est en admiration devant son frère mais peut passer de la joie à la colère très rapidement. On retrouvera aussi avec plaisir Woodstock « rien à voir avec le festival de musique de la culture hippie », un petit oiseau jaune, compagnon fidèle de Snoopy. On ne comprend pas quand il piaille mais Snoopy oui.

Au final

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J’ai été plus qu’emballé par Snoopy et les peanuts. Fans de la première heure ou découverte, c’est le film d’animation à montrer aussi bien aux plus petits qu’aux plus grands. Les situations humoristiques s’enchainent mais la tendresse est perpétuelle, tant et si bien que ce film pour être qualifié de Cute movie « film craquant ». Une belle leçon de courage, les personnages de Charlie et Snoopy terriblement attachant, pas une seule scène violente, de l’inventivité « les vignettes de bd qui apparaissent lorsque Charlie pense », de jolis dialogues et répliques très philosophiques « ce qui a toujours brillé et fait le charme des bd de Snoopy », rythmé, joyeux, on en redemande. Restez à la fin pour admirer les jolies vignettes et extraits de la bande dessinée. Un film qui m’a donné envie de plonger dans l’histoire de ce petit garçon dont je ne connaissais que les produits dérivés. Comme pour la bande dessinée et autres dérivés, Snoopy est, sera, et restera une leçon de vie aussi bien pour les enfants que pour les adultes.

https://www.youtube.com/watch?v=_Q8pSH4O90g

Maman j’ai encore raté l’avion, de Chris Colombus

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maman j'ai encore raté l'avionRésumé du film

Après Paris, les McCallister ont décidés de passer leurs vacances de noël à Miami, en Floride. Cette fois-ci, Kate et son mari Peter font très attention à n’oublier personne, surtout Kevin. Pas de chance encore, alors qu’ils couraient pour ne pas rater l’avion, Kevin est séparé de sa famille, se trompe d’avion et se retrouve à New York.

Infos sur le film

Réalisé par Chris Colombus
Avec Macaulay Culkin, Joe Pesci, Daniel Stern, Tim Curry
Genre : Comédie, Aventure
Film Américain
Durée du film : 1h52 environ

Une suite aussi réussie que le premier

Contrairement à ce que beaucoup disent, non, Maman j’ai encore raté l’avion n’est pas la pale copie de son prédécesseur. Oui, elle reprend les mêmes codes qui ont fait son succès mais le déroulement de l’intrigue, lui, n’est pas le même.

Le lieu de notre histoire change. Ici Kevin n’est plus seul chez lui mais seul dans l’immense ville qu’est New York. De plus, de nouveaux personnages font leurs apparitions. Personnages qui seront très présents dans l’histoire. Les employés de l’hôtel de luxe « les meilleurs imbéciles de New York » où Kevin séjournera, une femme aux pigeons, le gérant d’un très grand magasin de jouets.

Soyons honnêtes, nous voulons tous retrouver des éléments que nous avions découvert dans le film original et qui faisaient le succès de ce dernier« et ca vaut pour plein d’autres films », auquel cas, le film perdrait son identité. On veut retrouver les mêmes codes, oui, mais on veut une nouvelle histoire plus développée « ou répétée mais d’une manière différente » et des personnages qui ont évolués. C’est chose faite pour se film.

Même si les McCallister ne changent pas, Kevin, lui, a bien changé, dans le bon sens du terme. Intéressons nous donc déjà à sa famille et au début de notre intrigue.

L’injustice règne toujours chez les McCallister

Là où rien ne change, ce serait plutôt du coté de la famille McCallister qui n’a pas changé d’un poil depuis le premier opus. 2 ans ont passés, on aurait pu penser qu’après les évènements du premier film, il y aurait eu une remise en question sur le comportement navrant de cette famille, mais non.

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On prend les mêmes et on recommence. On assiste encore à une énième dispute provoquée par notre cher Buzz, toujours aussi tête à claques, qui ridiculisera Kevin lors d’une chorale mais, comble de tout, c’est Kevin qui en paiera les conséquences auprès de sa famille. Comme d’habitude, l’injustice domine, c’est Kevin le méchant. Il est en colère, n’hésitant pas à crier tout haut ce qu’il pense de chacun et chacune de cette famille de dégénéré. Le pompon revenant à sa mère qui n’hésite pas lorsque ce dernier rétorque qu’il aimerait ne plus les voir « ton vœu c’est exaucé l’an dernier ». Mais que quelqu’un appelle une assistante sociale, cette femme est dangereuse ! Même du coté des autres membres de sa famille, rien n’a évolué : l’oncle Frank toujours aussi radin et profiteur « je me demande encore comment on peut inviter pour Noel un homme si détestable », Fuller ravit de faire encore pipi au lit quand il boit trop de coca, le père de Kevin d’une stupidité sans nom qui n’a pas encore compris que quand on débranche un réveil, l’heure est déréglée « et après ca va se plaindre qu’ils ne se sont pas réveillés pour leur départ en vacances ».

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Là nous avons droit à une scène familière : départ sur les chapeaux de roues pour ne pas manquer l’avion. Heureusement cette fois, Kevin n’a pas été oublié « merci les billets d’avion individuels » mais, MAIS, alors qu’il cherchait des piles dans le sac de son père, Kevin est séparé de sa famille et se trouve à suivre un autre homme qui, par le plus grand des hasards à le même physique et les mêmes vêtements que son père. Kevin le suit et se retrouve sans qu’il s’en rende compte dans un avion partant pour New York.

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Ma famille est en Floride et moi à New York?!!

On se doute bien que le scénariste trouverait un subterfuge pour que Kevin soit une fois de plus abandonné par sa famille. Il se retrouve alors seul à New York et peut enfin, comme il le souhaitait, passé des vacances seul. De plus, ayant en sa possession le sac de son père, Kevin a une jolie carte de crédit. De quoi passer les vacances que tout enfant et adulte rêve. Ca tombe bien, les choses sont tellement bien faites que la sensation de suivre Kevin est réaliste.

De nouveaux messages forts

Une fois de plus Maman j’ai encore raté l’avion est bien plus qu’une comédie familiale, il délivre de nombreux messages importants. Certains cachés « l’étoile que Kevin voit deux nuits de suite qui se situe dans un lieu qu’il devra protéger » , d’autres très bien dévoilés » les colombes, symbole d’amitié et d’amour ».

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On continue à apprendre aux petits comme au plus grands « il n’y a pas de raison » ce qui est bon à faire et ce qui ne l’est pas. Kevin a bien grandit, mais, étant dans cette période sombre qu’est la préadolescence et n’ayant pas une famille vraiment agréable à vivre, il a besoin de prendre de la distance vis-à-vis d’eux. Ca tombe bien, l’accident qui le séparera de sa famille lui fera le plus grand bien.

Cette suite nous montre son besoin d’autonomie et même s’il est inconscient du point de vue de l’argent en séjournant dans un véritable palace dont on est subjugué par sa beauté, Kevin va apprendre beaucoup de chose en devant une fois de plus compter sur lui seul.

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Un bonheur d’avoir des vacances de rêves seul sans sa famille. Mais Kevin va apprendre que la vie d’adulte n’est pas si simple et surtout pas pour un enfant. Au cours de ces moments seuls, Kevin va apprendre l’importance de penser aux autres, surtout les défavorisés. Pensons par exemple à cette scène où il se rend dans un immense magasin de jouet et où il décide, au lieu d’acheter des friandises ou des objets qui ne lui seront pas utiles, de donner le restant de son argent au magasin qui, avec les recettes de noël, donne l’argent à un hôpital d’enfants malades.

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Alors tu va chercher ce que tu peux faire de plus important en cette nuit de Noël pour les autres et tu va le faire. Il suffit de suivre l’étoile dans ton cœur.

Mais ce n’est pas tout, comme dans le premier opus, Kevin sera amené à croiser une personne qui le terrorisera « l’équivalent d’un croquemitaine », qu’il jugera sur son apparence. Cependant, contrairement au premier film, Kevin a muri et va très vite se rendre compte que cette personne ne lui veut pas de mal. Cette personne est une femme, une sans-abri n’ayant que pour seule compagnie des pigeons qu’elle nourrit. Cette femme n’a pas parlé à quelqu’un depuis des années, les gens ne la regardent pas, seul Kevin fera attention à elle et lui fera reprendre espoir. Une histoire particulièrement touchante avec une actrice bouleversante de sincérité.

Tout comme celle du gérant du magasin de jouet. Une fois encore les casseurs flotteurs, plutôt les casseurs poisseux qui se sont évadés de prison, vont devoir faire face à Kevin qui apprendra que les deux hommes ont prévus de cambrioler le magasin de jouet et de voler l’argent pour l’hôpital des enfants malades. Plus question de protéger sa maison, cette fois il est question pour Kevin de faire preuve une fois de plus de courage et empêcher les deux bandits de voler cet argent. Un nouvel affrontement ce prépare, préparez-vous à rire autant que dans le premier opus.

Les casseurs poisseux sont de retour

Ironie du sort, Kevin, qui débarque à New York sera amené, comme par le plus grand des hasards à recroiser de vieilles connaissances : Harry et Marvin, les anciens casseurs flotteurs qu’il avait ridiculisé et envoyé en prison. Les deux bandits, qui se sont échappés de prison, atterrissent eux aussi à New York, ville des opportunités qui sent bon la liberté et…le poisson !

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New York est, vous le savez tous, une immense ville, mais Kevin va quand même réussir à recroiser les deux hommes bien décidés à se venger. Heureusement, le jeune homme réussira à les semer mais sera amené à les recroiser et apprendre leur projet : le cambriolage du magasin de jouet. De coté là, on reprend plus ou moins ce qui faisait le charme du premier film : la torture physique sur les deux bandits qui vont, une fois de plus, souffrir. Même si Kevin n’est plus chez lui, il peut compter sur l’appartement en travaux de son oncle Rob, parti en vacances à Paris. Nouveau terrain de jeu, nombreux pièges à poser un peu partout avant que la police n’arrive pour cueillir Harry et Marvin et les remettre derrières les barreaux.

Marvin n’a pas changé d’un poil, toujours aussi stupide, maladroit mais terriblement drôle, notamment lorsqu’il tente de draguer une passante. Attention à vos oreilles lors de ses scènes où vous l’entendrez faire des hurlements stridents. Vous comprendrez pourquoi. Harry quant à lui a gardé son coté machiavélique, imbu de sa personne, détestable à souhait, mais il est surtout très rancunier vis-à-vis de Kevin. En plus, il a perdu sa dent en or et a la marque de la poignée de porte d’entrée de Kevin gravée sur la main. Un peu plus violent cette fois-ci puisqu’il menacera à plusieurs reprises Kevin avec une arme à feu.

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Un mec qui balance des briques sur moi c’est un mec mort!

Alors oui, une fois encore on va retomber dans des scènes surréalistes mais tellement comiques, qu’on y prêtera que très peu d’attention. D’ailleurs, un médecin a analysé le film pour compter le nombre de fois où les deux hommes auraient dû mourir dans la réalité. Les chiffres font peur mais, en voyant les scènes, c’était logique : 9 fois pour Harry et, le jackpot revient à Marvin avec 14 fois « il se mange quand même 4 briques en pleine poire dès le début de la séquence de pré-torture ». Ils vont finir par avoir la phobie des enfants.

Au final

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Maman j’ai encore raté l’avion n’a rien perdu de sa superbe depuis le premier opus et, même si on reprend quelques éléments du premier film, on change de décors et on plonge dans un lieu où il sera question pour Kevin de faire preuve de courage, persévérance, ingéniosité, intelligence et une grosse touche de débrouillardise dans une ville qu’il ne connait pas. Sur son chemin, il devra faire face à Harry et Marvin mais aussi aux employés dans lequel il séjourne et dont il se moquera de leur stupidité. On appréciera une fois encore les bêtises du jeune garçon (commander une limousine et manger une pizza à l’intérieur, manger des glaces au lit) mais aussi toutes les bonnes actions qu’il fera pour tenter d’effacer toutes les mauvaises. L’ambiance et l’esprit de noël sont une fois de plus présent tout comme le partage, l’importance de communiquer et de penser aux autres qui vivent une période difficile, le lien fort entre une mère et son fils, la mise en danger de soi. Le film aura par moments un ton plus adulte en montrant Kevin dans une ville, la nuit, où il y règne un sentiment d’insécurité « prostituées, clochards violents, loubards, même un chauffeur de taxi lui fera peur ». Une suite aussi réussie que le premier et qui, même si elle reprend certains éléments du premier film, se veut un peu plus originale et toujours aussi fun avec un héros qui s’amuse et fait ce que tout enfant a rêvé un jour de faire. On accentuera bien sur la magie de New York, de noël, les musiques somptueuses de John Williams, des nouvelles répliques cultes, et cet hôtel luxueux qui ne sera pas sans rappeler le célèbre hôtel de Disneyland Paris. Un film sur l’autonomie à voir et à revoir.

Terminator Renaissance, de McG

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terminator renaissance afficheRésumé du film

En 2018, après le jugement dernier déclenché par Skynet, un super ordinateur considérant l’humanité comme une menace, une guerre a lieu entre les hommes et les robots. John Connor, fils de Sarah Connor est devenu un des membres de la résistance humaine et s’engage dans un affrontement contre Skynet et son armée de Terminators. Sa vision du monde est pourtant remise en cause lorsqu’apparait Marcus Wright, un inconnu désorienté lors de son réveil et qui se souvient seulement de s’être trouvé dans le quartier des condamnés à mort. Connor doit découvrir si Marcus a été envoyé du futur ou s’il est un survivant du passé. Alors que Skynet prépare l’assaut final, Connor et Marcus s’engagent dans un périple qui les mènera au cœur même des opérations de Skynet. Ils découvriront là bas un terrible secret qui se cache derrière l’annihilation programmée de l’humanité tout entière.

Infos sur le film

Réalisé par McG
Avec Christian Bale, Sam Worthington, Anton Yelchin
Genre : Science fiction, Thriller, Aventure, Action
Film Américain
Durée : 1h 50 environ

Résumés des 3 premiers opus
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Los Angeles 1984, Un cyborg venant du futur a pour mission d’assassiner Sarah Connor dont son futur enfant doit être le sauveur de l’humanité. Kyle Reese, un soldat humain vient lui aussi du futur mais pour tenter de stopper le Terminator et sauver Sarah.

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3 milliards de vies humaines périrent le 29 aout 1997, les survivants de l’incendie nucléaire appelé la guerre du jugement dernier ne vécurent que pour affronter un nouveau cauchemar : La guerre contre les machines.
L’ordinateur qui les contrôlait « Skynet » envoya 2 terminators remonté le temps. Leur mission: éliminer le chef de la résistance humaine John Connor. Le premier Terminator avait été programmé pour s’attaquer à Sarah Connor en 1984 avant la naissance de son fils John mais avait échoué. Le second avait été programmé pour s’attaquer à John Connor lui-même lorsqu’il était encore enfant.
Comme la première fois la résistance fut en mesure d’envoyé un guerrier protéger John. Restait à savoir qui atteindrait John le premier.

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Dix ans ont passé depuis « Le Jugement dernier ». Désormais âgé de 22 ans, John Connor vit dans l’ombre, sans foyer, sans travail, sans identité. Mais les machines de Skynet parviennent à retrouver sa trace.
Ils envoient alors vers le passé la T-X, un nouvel androïde nouvelle génération quasi-invulnérable programmée pour éliminer les lieutenants de celui qui deviendra le futur leader de la résistance humaine mais également Kate Brewster, une jeune vétérinaire.Un autre Terminator, le T-101, a été lui aussi envoyé dans le temps et a été programmé pour protéger la vie de John Connor. Ensemble, l’homme et la machine vont mener une lutte acharnée contre la T-X. De l’issue de cette lutte dépendra le futur de l’humanité.

Introduction

Un Terminator au cinéma, c’était toujours une grande affiche avec un Arnold Schwarzenegger qui s’imposait. Nom écrit en grand sur l’affiche, posture impressionnante. L’acteur étant devenu à cette époque gouverneur, son rôle était du coup mit de coté. Déstabilisant de voir du coup un Terminator sans qu’Arnold Schwarzenegger ne soit sur l’affiche ou même écrit en grand sur celle-ci. Le réalisateur a-t-il réussit à nous faire un film à la hauteur sans son acteur fétiche ? La réponse est mitigée. Mais même si le film a beaucoup de lacunes, il a aussi de très bonnes qualités. Certes, on pourra dire que c’est un Terminator moyen mais du coté divertissant et énormes surprises, on peut dire que là, il a réussit son travail. Non seulement le film change complètement d’acteurs et personnages principaux mais en plus il commençait à démarrer une toute nouvelle trilogie qui change complètement l’intrigue des précédents opus. Malheureusement il n’y aura jamais de suite mais le film peut quand même avoir sa place dans la saga. Cette fois c’est la guerre et notre héros John Connor va devoir remplir son rôle de leader et amener ce qu’il reste de l’espèce humaine « c’est-à-dire la résistance » à la victoire finale contre les machines.

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Effets spéciaux à l’ancienne

Ce sera l’un des points positifs du film, les effets spéciaux. Avec Terminator Renaissance nous revenons à ce qui faisait le charme des films de science fiction des années 80/90. Fini les tonnes d’effets spéciaux et robots en numérique. Cette fois, ils sont conçus de la même manière que dans les 3 premiers épisodes : ce bon vieil animatronic. Mais, avec Renaissance, c’est de l’animatronic bien plus évolué que dans les trois premiers Terminator. Les robots prennent vie sous nos yeux et cette sensation de réalisme est pour le moins bluffante. C’est assez terrifiant, il faut l’avouer. On est dans de la robotique pure et dure.

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Alors oui, qui dit Terminator dit beaucoup d’explosions mais bien différentes que dans les premiers épisodes. On évite de vous bombarder de multiples explosions en une scène. En même temps cette fois c’est la guerre, normal qu’il y en est. Seul regret, les résistants ont des armes à feu mais pas d’armes laser comme on pouvait le voir dans chacunes des séquences se passant dans le futur « Terminator 1 ou Terminator 2 ». On peut se dire que Skynet n’as pas encore posé toutes ses cartes. Les clins d’œil aux épisodes précédents se font nombreux : Sarah Connor « tout du moins l’apparition vocale de l’actrice Linda Hamilton» et d’autres surprises qui sont non seulement une réussite mais sont magnifiquement orchestrées vous attendent.

Un jeu d’acteur plus que correct

Les acteurs à l’exception de Bryce Dallas Howard « Kate Brewster la femme de John Connor qui fait plus de la figuration qu’autre chose alors que son jeu avait un meilleur potentiel que celui de Claire Danes dans T3» se débrouillent très bien. Christian Bale est toujours autant épatant et nous montre encore une fois ses talents d’acteurs. Le John Connor entre aperçu dans l’introduction de Terminator 2 »incarné pourtant par un autre acteur » fait un retour remarqué et remarquable.

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Sam Worthington campe quant à lui un personnage très mystérieux au lourd passé. Ses scènes sont excellentes et son personnage est très développé. Un retournement de situation nous offre d’ailleurs une surprise de taille.

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Anton Yelchin  qui incarne le jeune Kyle Reese « accompagné d’une petite fille afin de nous attendrir un peu dans ce monde de brutes », futur père de John Connor, nous montre aussi ses talents et nous prouve que malgré son physique un peu garçonnet, son très grand charisme à l’écran n’est plus à prouver. Un acteur talentueux surtout dans ce film avec des traits physiques et caractériels similaires à ceux de l’acteur Michael Biehn »interprète de Kyle Reese adulte dans le tout premier Terminator » en font du coup une belle ressemblance.

On appréciera de revoir Michael Ironside « Total Recall » toujours autant charismatique et qui tient parfaitement tête au personnage de John Connor. Les scènes entre les deux hommes sont pour le moins imposantes.

Trop court

Cependant gros bémol : Le film dure 1h45 et ca se fait ressentir. Un peu court pour un Terminator se passant cette fois pendant la guerre des machines. En effet pendant le film, on a cette impression à certains moments que les scènes sautent et quelles ont été coupées ce qui pose un peu problème et sent le produit inachevé. Le film a subit 30 à 40min de scènes coupées. C’est énorme vous l’imaginez bien surtout pour un film tel que Terminator qui à l’exception de l’épisode 1 et 3 durait au minimum 2heures.

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Une histoire de cette envergure ne devrait pas avoir une durée si courte. Cependant, on peut imaginer qu’un jour prochain, une version longue ou director’s cut sortira et durera donc 2h20. Malheureusement la seule version longue existante c’est la director’s cut qui ne rajoute que 8 petites minutes au film. C’est minime et le sentiment d’amputation de scènes est toujours présent. Court certes mais même si ce sera un des éléments qui feront de ce film une déception, on nous pourra pas lui reprocher d’être moins caricatural et parodique que Terminator 3.

Un univers presque respecté

Les musiques dont celle du thème principal on subies un petit lifting mais néanmoins, ca ne retire aucun charme au film car le thème principal n’a presque pas été retouché. Même si on retrouve les premières notes du thème, on peut remarquer qu’il s’oriente cette-ci vers le bon film de guerre héroïque.

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Les scènes d’actions se font nombreuses avec tout ce qui fait le charme d’un Terminator. Encore quelques petites courses poursuites dont une où l’on voit le personnage de Marcus « Sam Worthington »essayé d’échappé d’une station essence où un immense robot Terminator passe à l’attaque. Autant vous dire, cette scène est magnifiquement réalisée même si je ne conçois absolument pas cette histoire de l’apparition d’un robot géant.

Les répliques cultes, il y en a pas mal et des scènes cultes c’est la même chose, surtout du coté de la dernière demie heure du film qui en est truffée. Un film qui livre son lot de surprises, c’est d’ailleurs la première fois que j’en vois autant. On est surprit du début à la fin et les fans de la première heure seront aux anges. Alors oui, la première partie n’est pas franchement terrible et on a plus l’impression de voir un autre film qu’un film de Terminator mais heureusement, le réalisateur rattrape le coup dans les 45 dernières minutes.

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Ce qui nous laisse plus ou moins le temps de lui pardonner ses fautes d’incohérences et d’ambiances qui n’avaient pas leurs places dans ce film. Du coté de l’histoire on notera un peu trop de facilité scénaristique avec une intrigue un peu trop simpliste bien que riche en révélations et surprises.

Ambiance différente de ce que l’on attendait

Même si j’éprouve un réel engouement dès la sortie d’un Terminator, Il y a plusieurs choses qui m’ont dérangé dans cette suite. Des motos Terminators « qui a eu cette idée ? », des robots gigantesques ressemblant à ceux de Transformers, cette image sombre et froide « comme Man of steel » et cette ambiance à la Mad Max ne collent pas pour un univers futuriste comme Terminator. En gros, on aurait presque l’impression de voir un Mad Max avec des robots en supplément.

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Les 3 derniers quarts d’heures sont par contre exceptionnels et rattrapent toutes les lacunes de la première heure. C’est là que nous avons enfin droit à du vrai Terminator avec cette tension, cette angoisse bien présente. Ambiance qui n’est pas sans rappeler Terminator premier du nom. Changement de décors, on se retrouve dans une chaine de montage de Terminator, notamment les futurs T800. Une séquence qui se relèvera riche en surprises et nous permettra de remonter aux sources. Heureusement qu’on a eu une scène pareille sinon le film aurait été un vrai navet.

Naissance du futur leader de la résistance

Ce qu’il y a d’intéressant dans le film c’est de voir comment John Connor va passer de statut de simple soldat à celui de Chef de la résistance. Au début, on le prend pour une sorte de prophète car lui savait déjà ce qu’il allait se passer « rappeler vous Terminator 2 et 3 » mais personne ne le croit sauf un petit groupe de résistants.

On apprend aussi comment se déroule la fabrication des Terminator, pourquoi enlèvent-ils les humains, comment et pourquoi a été fabriqué le T-800 « Schwarzenegger ».

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Nous allons aussi commencer à découvrir le personnage de Kyle Reese »qui ne sait pas encore que plus tard il aura John Connor pour fils ». Nous le savons, Kyle sera renvoyé dans le passé quand il sera adulte et tentera de sauver Sarah Connor dont cette dernière et lui auront donc, vous l’aurez compris, John Connor. Un Terminator tentera d’ailleurs de tuer Sarah pour empêcher qu’elle mette au monde son fils. Il sera donc intéressant de voir comment tous les évènements vont s’imbriquer pour la suite.

Il semblerait de plus que le futur décrit par la mère de John est subit un bouleversement. On le voit très vite au niveau des conceptions de Skynet. Conceptions qui amèneront à être les points négatifs du film. Pour ainsi dire, ces éléments ne colleront pas vraiment à tout ce que nous avons pu voir depuis le début de la saga.

Terminator Renaissance nous fera aussi suivre un autre personnage : Marcus Wright, homme condamné à mort en 2003 avant l’attaque de Skynet et qui avait, avant de mourir, signé un contrat avec la société Cyberdyne pour donner son corps à la science. Nous le retrouvons en 2018 en vie, mais quelque chose semble avoir changé en lui. Il semble amnésique et partira en quête de la vérité. Que lui a-t-on fait ?

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Vous n’êtes pas obligé d’avoir vu les épisodes précédents pour comprendre le film. Tout est expliqué au début. Cependant, je vous mets plus haut avant mon avis un résumé des 3 premiers épisodes pour que vous en sachiez un minimum avant de voir Renaissance. En espérant vous avoir donné envie de voir le film »il en vaut le coup d’œil surtout si vous êtes fan de science fiction et d’action ». J’ai pris un grand plaisir de voir le film et de vous avoir fait partager mon expérience avant et après la vision de celui-ci.

Conclusion

Les + : Le charisme impressionnant de Christian Bale, Sam Worhtington et Moon Bloodgood, la nouvelle trilogie « qui devait démarrer », les musiques qui ont un coté héroïque et des fois angoissant, les diverses surprises et clins d’œil à l’univers de Terminator, les scènes d’actions, les répliques cultes, la tension que l’on n’avait pas ressentis depuis Terminator 2, le look sale des décors et des costumes des personnages, enfin la découverte du monde tel qu’il est après le jugement dernier.

Les – : Bryce Dallas Howard qui a un petit rôle, durée du film trop courte « on sent clairement que le film a été amputé de certaines scènes », une première heure s’inspirant un peu trop de Mad Max mixé à Transformers, le look des résistants ainsi que leur armes pas très futuristes, la censure,scénario trop simpliste, univers pas assez exploité avec pourtant une jolie réalisation et de magnifiques plans nous montrant cette terre en ruine.

Raiponce, de Byron Howard et Nathan Greno

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affiche RaiponceL’histoire du film

Il était une fois une larme de soleil tombée des cieux. De cette petite goutte est née une fleur magique aux pétales d’or. Cette fleur était capable de guérir les maladies et les blessures. Le temps a passé, un bon jour, un royaume est né, gouverné par un roi et une reine aimés de tous. La reine, sur le point de donner la vie, était souffrante, la situation était désespérée, si bien que tous les habitants du royaume se mirent à chercher un remède miracle et dans ce cas, la fleur d’or.

Loin de là, dans la foret, une vieille femme convoitait cette fleur afin de pouvoir rajeunir et retrouver sa beauté d’antan. Cette femme utilisait régulièrement les pouvoirs de la fleur et l’a gardait cachée, afin que personne n’en prenne possession. Il lui suffisait de chanter à coté d’elle pour rajeunir, mais elle devait régulièrement utiliser les pouvoirs de cette plante afin de garder cette jeunesse.

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Un jour, les gardes du royaume parvinrent à trouver la fleur et l’emmenèrent au royaume. La magie de la fleur d’or pu guérir la reine qui donna naissance à une petite fille avec une magnifique chevelure dorée. Cette petite fille s’appelait Raiponce. Un beau jour, Gothel, la vieille femme de la foret, s’introduisit dans le royaume et tenta de récupérer une mèche des cheveux de Raiponce, pensant que ses pouvoirs seraient conservés, mais en vain. Gothel s’empara alors de Raiponce et la garda dans une tour cachée dans la foret.

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La vieille femme éleva la petite fille comme son propre enfant, se servant de ses pouvoirs pour garder sa jeunesse. On remua ciel et terre pour retrouver la petite fille mais personne ne l’a retrouva, rendant ses parents inconsolables. Les années passèrent, Raiponce ne quitta jamais sa tour, n’eut jamais aucune autre interaction avec le monde extérieur sauf avec sa mère adoptive. Tous les ans, le jour de l’anniversaire de la jeune femme, le royaume envoie des milliers de lanternes volantes dans le ciel. Raiponce n’en a jamais vraiment compris la signification mais elle rêve de pouvoir sortir de sa tour et découvrir le monde.

Infos sur le film

Réalisé par Byron Howard et Nathan Greno
Avec les voix de Maeva Melanie, Romain Duris, Isabelle Adjani
Film Américain
Genre : Animation, Aventure
Durée du film : 1h40 environ

L’histoire d’une princesse pas vraiment comme les autres

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50 ème film pour le géant Disney, voici Raiponce, le destin d’une jeune fille qui est lié au soleil. Une jeune fille enlevée toute petite par une vieille femme qui convoitait le pouvoir de la chevelure de l’enfant et qui l’éleva dans une tour comme sa propre fille. La vie de Raiponce n’est basée que sur des mensonges orchestrés par sa fausse mère. Pour elle, le monde de dehors est dangereux, hostile, infesté d’hommes aux grandes dents pointues, de serpents, de sable mouvant, de cannibales, de grosses bestioles. On le voit très bien, Gothel ne veut pas que la jeune femme quitte sa tour. Auquel cas, elle redeviendrait une vieille femme. Raiponce est donc manipulée par sa fausse mère qui se sert des pouvoirs de la jeune femme pour son bien personnel. Elle ne reculera devant rien pour parvenir à ses fins. Ce qui fait tout le charme des grands méchants des Disney. Toujours prêts à tout pour obtenir ce qu’ils souhaitent.

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Seulement un beau jour, par le plus grand des hasards, le destin fait que Flynn Rider, un bandit, tombe sur cette tour et fait la rencontre de la jeune femme qui, pensant qu’il lui voulait du mal, prend en otage le bandit. Vous verrez très vite que Raiponce, contrairement aux autres princesses de l’univers Disney a du répondant et n’hésite pas a être menaçante. Surtout avec son arme improbable : une poêle à frire. Je vous assure, c’est une arme redoutable !

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Raiponce cherche un moyen de sortir de cette tour et passe un accord avec Flynn pour l’aider à quitter ce lieu qu’elle n’a jamais quitté. A partir de là, nous enchainerons entre la découverte du monde extérieur par Raiponce et de folles aventures qu’elle vivra avec son caméléon Pascal et Flynn. Le danger arrivera de toute part. Gothel qui veut remettre la main sur Raiponce, une bande de malfaiteurs et anciens partenaires de Flynn que le jeune homme a arnaqué, et, complètement improbable et délirant, un cheval aux allures de superflic, bien décidé à mettre derrière les barreaux Flynn qui est recherché par les autorités « on jouera beaucoup sur sa photo d’avis de recherche pas très fidèle au personnage, notamment du coté de son nez ».

Les personnages principaux

Du coté des personnages du film, on est une fois de plus face à une richesse impressionnante avec des protagonistes au caractère différent des uns des autres.

raiponce persoRaiponce. Naïve, timide mais un caractère fort. Elle a toujours vécue dans sa tour, élevée par Gothel. On est bien loin de la demoiselle en détresse. Une jeune femme aux cheveux blonds de 20 mètres de long, très énergique, qui passe ses journées à pratiquer diverses activités, et rêve de pouvoir un jour découvrir le monde de dehors. Raiponce se pose beaucoup de question sur ce monde. Elle sent que son destin l’attend hors de cette tour où elle y est retenue à son insu. Raiponce a toujours écouté sa mère mais, lors de ses 18 ans, elle commence à se lasser de cette vie, cloitrée dans ce lieu. C’est en rencontrant Flynn Rider que la jeune femme pourra enfin sortir de sa tour et vivre une folle aventure tout en cherchant à partir en quête de son destin.

Flynn riderFlynn Rider. Un bandit hyper charismatique « pourtant ce n’est qu’un personnage animé ». Un bellâtre séducteur, intelligent, un bandit fourbe envers lequel on s’attache au fur et à mesure du film. Flynn cherche par tous les moyens à trouver le coup idéal qui lui permettra de vivre la vie dont il rêve. Il était proche du but en volant la couronne de la princesse disparue du royaume mais sur son chemin, il croisera Raiponce, une drôle de fille aux cheveux très longs qui semble insensible au charme de Flynn. Pour la première fois, le jeune homme trouve un adversaire à sa taille et devra s’allier à la jeune femme pour obtenir son butin.

PascalPascal, un caméléon. Seul et unique ami de Raiponce. Malgré sa toute petite taille, Pascal tient un rôle important dans la vie de Raiponce. Il est son confident, son supporter, son protecteur, toujours là pour elle. C’est lui qui encouragera la jeune femme à quitter sa tour et l’accompagnera dans cette folle aventure. Pascal a un caractère très fort et même s’il est petit, c’est un bagarreur qui ne se laisse pas faire et surtout pas insulter de lézard par le premier venu. En l’occurrence, Flynn.

MaximusMaximus, le cheval du capitaine de la garde. Un cheval au comportement complètement improbable. Il s’est donné pour mission personnelle de mettre la main sur Flynn et de le mettre derrière les barreaux. Il ne connait pas la peur, se déplace et se comporte à des moments comme un policier humain. Rien ne pourra l’arrêter. Mais, lors de sa rencontre avec Raiponce, il se met à voir le monde d’un autre œil. Tout avait commencé par une course poursuite et finalement, assisterions-nous donc à la naissance d’une amitié ? Quoi qu’il en soit, ses interactions avec Flynn seront exceptionnelles. Les deux êtres ne se supportent pas et se bagarrent constamment. Vous imaginez un homme se battre avec un cheval ? Disney l’a fait.

gothelLe grand méchant de l’histoire bien que, moins menaçant qu’un certain Jafar dans Aladdin : Gothel. Manipulatrice, elle fait tout pour être aimée par Raiponce qu’elle a enlevée lorsqu’elle était enfant et l’élève depuis comme sa propre fille. Des compliments, des piques incessants, surprotectrice, elle utilise tout pour garder la jeune femme auprès d’elle. Lorsque Raiponce se rebelle et quitte sa tour, Gothel remuera ciel et terre pour la retrouver, quitte à signer un pacte avec des bandits et anciens équipiers de Flynn.

les frèresLes frères Stabbington. Deux bandits, brutes épaisses vivant pour le vol et les bagarres. Menaçants, très costauds, les anciens compagnons de Flynn ne vivent que pour une chose : se venger de lui. Dégoutés d’avoir été doublés par le jeune homme, ils rêvent de s’emparer de lui et de récupérer leur bien : la couronne de la princesse.

Accomplir son rêve

Les cheveux de Raiponce s’illuminent lorsqu’elle chante, donc la jeune femme chantera, mais, pas tant que ca. En tout cas Disney nous a habitué à bien plus. Raiponce joue surtout avec de l’humour subtil. Nous avons une fois de plus les mêmes codes habituels made in Disney. Là où nous avons le droit à une petite touche d’originalité, ce sera du coté de la présentation du personnage principal. Contrairement aux autres Disney, l’histoire de la naissance de Raiponce est contée de façon humoristique et décalée par le personnage de Flynn.

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Après la présentation du personnage de Raiponce et le dévoilement de l’intrigue, nous suivons la routine de Raiponce, seule dans sa tour et n’ayant que pour seule compagnie un petit caméléon aussi adorable qu’amusant : Pascal. Les activités de Raiponce sont riches mais pas pour une jeune femme de 18 ans. Peinture, cuisine, parties de cache-cache avec Pascal, ménage en chanson, mais surtout brossage de sa longue chevelure dorée. Et quand je dis long, c’est long, très long.

Puis présentation d’un autre personnage qui aura son importance dans le film : Flynn, bandit imbu de sa personne qui joue avec son charme pour se sortir de situations délicates. Pendant un vol, il trahira ses coéquipiers et se réfugiera dans la tour de Raiponce où il y sera pris en otage. Vous connaissez la suite.

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A coté de cela, Raiponce est une jeune femme naïve, timide et curieuse qui n’a pas idée de la véritable identité de sa mère, tout comme les motivations de cette dernière. Elle lui ment quand même depuis l’enfance de la jeune femme. Vous vous apercevrez très vite que le pouvoir de la chevelure de Raiponce ne s’arrête pas qu’à briller et rajeunir sa mère adoptive. Nous comprendront que Raiponce a un don précieux qu’elle se doit absolument de protéger. Si ses cheveux venaient à être coupés, elle perd son don. La jeune femme sait que son destin est lié à l’extérieur mais étant retenue de l’intérieur par Gothel, comment peut elle l’accomplir ? Les jours passent, les signes se montrent et Raiponce en cherche leur signification. Sa rencontre avec Flynn pourrait tout changer.

La magie de Disney opère toujours

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Raiponce sera un film où se mêlera aventure délirante, action, émotion, découverte, courage et amour. Une fois de plus, Disney réussit haut la main à nous émouvoir et à nous faire rire dans cette aventure passionnante. On jouera beaucoup avec la chevelure très imposante de Raiponce en auto parodiant presque le personnage sans pour autant lui faire perdre de sa superbe. Raiponce c’est aussi un film d’animation maitrisé parfaitement sur le point de son esthétisme. Les jeux d’ombres lorsqu’il fait nuit, les jeux de lumières lorsqu’il y a du soleil, Disney continue à nous émerveiller avec des décors et un visuel de toute beauté. C’est éclatant, un Disney qui respire la joie et la bonne humeur. Même les musiques donnent la pèche avec pas mal de titres instrumentaux en plus des chansons qui respirent la joie de vivre et collent parfaitement au thème de notre histoire. Rajoutons en plus à une animation des personnages parfaite avec des personnages très expressifs. Certes, on passe à de l’image de synthèse mais tout ce qui faisait le charme des héros Disney est intact et gagne un peu plus en profondeur du coté de leur gestuelle grâce à ce procédé. Le doublage français est une fois de plus réussi et juste avec un Romain Duris méconnaissable dans le rôle de Flynn Rider. Excellent travail, tout comme celui des autres doubleurs. Raiponce est aussi un film qui a pour thème principal : la réalisation de ses rêves. Une très jolie chanson sur ce thème est d’ailleurs entendue dans le film. Chacun à un rêve qu’il souhaite un jour voir se réaliser, Disney nous montre une fois de plus que cette réalisation est possible. Il suffit simplement d’y croire et de se battre pour y arriver.

Le voyage d’Arlo, de Peter Sohn

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voyage d'arlo afficheRésumé du film

La météorite censée provoquer l’extinction des dinosaures a ratée sa trajectoire. Les dinosaures ont donc survécus et peuplent désormais la Terre. Nous suivrons l’histoire d’Arlo, petit apatosaure chétif, maladroit et craintif qui se retrouvera séparé de sa famille. Avec l’aide de Spot, un petit garçon sauvage, le petit dinosaure affrontera bien des péripéties et de nombreux dangers en tentant de retrouver son chemin parmi les siens.

Infos sur le film

Réalisé par Peter Sohn
Avec les voix de Jean Baptiste Charles, Olivia Bonamy, Xavier Fagnon
Genre : Animation, Comédie, Aventure
Nationalité : Américain
Durée du film : 1h35 environ

L’extinction des dinosaures n’a jamais eu lieu

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Et si la météorite qui avait mit fin à l’ère des dinosaures il y a 65 millions d’années, n’avait pas percutée la terre? Partant de cela, notre intrigue nous montre une terre où ce sont les animaux préhistoriques qui sont l’espèce dominante. Cette fois-ci, nous inversons complètement les rôles et nous voyons donc des apatosaures « dinosaures au long cou » se fabriquer des habitats, labourent la terre et cultivent des champs de mais pour se nourrir. De vrais petits fermiers. Quant aux autres dinosaures, les T-rex par exemple sont devenus de vrais cow boy s’occupant du bétail tandis que les ptérodactyles sournois sont devenus une secte.

Le début de notre histoire nous montrera la naissance du petit Arlo, de son frère et de sa sœur. Très vite on accentuera bien le fait qu’Arlo n’est pas comme eux. Craintif, gringalet, il est tout le contraire des autres membres de sa famille. Nous faisons un bon dans le temps, Arlo a bien grandit mais a toujours autant peur de tout. Du coté de son physique, Arlo est toujours aussi chétif comparé à son frère et sa sœur. Un jour, une bête mystérieuse dévore leur réserve de nourriture. Le père d’Arlo donne pour mission à son fils de retrouver la créature et la capturer. Seulement une tragédie surviendra et Arlo se retrouvera séparé de sa famille. Le petit dinosaure va se trouver isolé des siens et devra retrouver le chemin de sa maison. Seulement sur son parcours, il ne devra compter que sur lui-même et devra surmonter des épreuves, affronter de terribles dangers qui le menaceront.

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Un film exclusivement avec des dinosaures ? Non, heureusement, on notera, la présence humaine qui était indispensable afin de ne pas perdre le public mais sera minimale. Sur son chemin, Arlo rencontrera Spot, un petit garçon humain ayant des allures de chien et deviendra l’animal domestique de notre héros. Spot ne parle pas mais voit ses sens développés. Un petit garçon débrouillard, sauvage et seul personnage attendrissant du film. Ce duo improbable mais tendre sera le seul atout positif du film. Sans aucuns mots, une amitié se construira. L’humour sera lui aussi bien présent même si les gags seront simplistes et déjà vus. Quant au mariage personnages cartoonesque et décors réalistes, il est original mais fait un peu tache. Il faudra un grand temps d’adaptation pour s’y habituer.

Manque cruel d’émotions et de développement dans l’histoire

On le voit vite à l’écran, notre film a de grosses allures de Far West. Après avoir posé les bases de notre intrigue, on s’aperçoit que Le voyage d’Arlo n’apporte pas grand-chose de révolutionnaire si ce n’est ses décors photos réalistes « rendu tellement travaillé qu’il semble ressembler à une photographie» où sont incrustés par la suite, nos personnages en image de synthèse. Décors qui, par leurs réalisation, nous permettrons de nous montrer les dangers de la nature mais aussi toute sa beauté. Le problème avec notre film ce trouve du coté des personnages. Pour la première fois dans un Disney, nous n’éprouveront que rarement de l’empathie pour eux. Des dinosaures ressemblant traits pour traits à des jouets sans grandes émotions « contrairement au personnage de Rex dans Toy Story ». D’ailleurs, le design de ses dinosaures est grandement inspiré du personnage de Toy Story. Avec des décors aussi beaux mais des personnages mal designé, c’est l’incompréhension totale. Heureusement, UNE séquence retiendra toute votre attention : celle des lucioles.

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On serait presque face à des ébauches des personnages. Même s’il sera question de suivre notre jeune Arlo tenter de retrouver sa famille et vaincre ses peurs, on aura cette sensation de redites et, quelque fois, de vide scénaristique. Pas vraiment de rebondissements, on se doute de la manière dont finira le film, on sait déjà quels éléments seront utilisés pour qu’Arlo devienne courageux et on sait surtout que son voyage, il ne le fera pas seul. Du coup ce qui vaut seulement vraiment le coup d’œil c’est les paysages et cette ingénieuse idée d’avoir utilisé des paysages réels. C’est beau, très beau, mais, ca manque cruellement d’émotion pour le reste.

 

Même la musique, pourtant composée par Mychael Danna « qui avait fait un excellent travail sur L’odyssée de Pi et 500 jours ensemble », n’arrive pas à nous émouvoir. Les musiques sont bonnes, mais ca reste creux. Pas assez de dialogues forts, la bravoure et le courage de notre héros n’est pas assez développée et arrive presque comme un cheveu sur la soupe. Bien sur que de voir notre héros terrifié par ce qui lui arrive est émouvant mais ce n’est clairement pas suffisant pour s’y attaché. La faute à un personnage peu expressif.

A ne pas montrer aux enfants de moins de 10 ans

arlo spot
Attention, Le voyage d’Arlo a beau être un Disney, les enfants de moins de 10 ans très sensibles, risquent de ne pas trop apprécier les diverses scènes sombres du film. En effet, Le voyage d’Arlo est plutôt impressionnant pour certaines séquences. Des séquences très dures pour certaines, d’autres un peu violentes voyant notre personnage principal menacé par des dinosaures terrifiants, notre pauvre Arlo sera en danger constant. Certaines images sont dures à voir « dire qu’on se plaignait du roi lion » et il sera quelques fois difficile de ne pas avoir un sentiment anxieux. Pour le prouver, les hurlements pendant toute la séance d’un pauvre petit garçon qui semblait à la fois totalement terrifié et à d’autres moments anéantis par les multiples dangers qu’Arlo devait affronter. Ajoutons à cela le fait que certaines scènes donnent plus l’impression d’avoir été rajoutées pour meubler le scénario dont on sait pertinemment sa finalité et nous avons là un film qui même cruellement de consistance pour rester concentré. Les séquences où le tonnerre grondera accentueront encore plus la menace.

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Là où il n’y aura rien à dire, ce sera du coté de l’histoire d’amitié improbable entre Arlo et Spot. Spot étant au départ, responsable de la séparation d’Arlo et de sa famille mais aussi d’une terrible tragédie. Des tensions humoristiques seront donc à prévoir en début de film. Mais Le voyage d’Arlo sera aussi un voyage initiatique pour le personnage tendre mais maladroit et très froussard qui devra apprendre à se débrouiller seul et affronter ses peurs. Deux thèmes qui parleront sans doute à ceux qui n’ont jamais vu ce genre de film. Pour les autres, on sait très bien comment tout sera amené. Les enfants de plus de 10 ans devront donc y trouver leur compte. Les adultes, un peu moins. L’histoire banale en vient à nous plonger dans l’ennui en milieu de film.

Faut-il le voir ou pas ?

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Les sorties de nouveaux Disney sont toujours pour moi un véritable cadeau de noël avant l’heure. Je les attends toujours avec grande impatience. Autant dire qu’en voyant les premières images mignonnes à souhait accompagnées d’une musique tellement émouvante que les larmes de joie commençaient à apparaitre, j’étais aussi surexcité qu’un enfant. Malheureusement Le voyage d’Arlo est une déception. Je reste très mitigé sur ce film. Manque d’originalité dans son scénario trop prévisible, absence quasi-totale d’imagination (Oui, c’est original d’inverser les rôles, c’est Arlo l’humain et Spot l’animal de compagnie, mais on en restera là), une histoire et une narration vues et revues. Le seul conseil que je pourrai vous donner serait de plutôt voir, sur le même thème, Le petit dinosaure et la vallée des merveilles. Bien plus émouvant, bien plus parlant, bien plus intense sur tous les points que Le voyage d’Arlo. Le dernier Pixar, Vice Versa était un chef d’œuvre d’une richesse incroyable. Le voyage d’Arlo s’avère quant à lui bien trop plat pour aller dans la même direction que ces prédécesseurs. Il lui manque la touche Disney indispensable pour permettre au spectateur de rentrer dans le film : l’émotion constante. De plus, le sujet a maintes et maintes fois été vu et revu « L’âge de glace, Dinosaure et donc Le petit dinosaure et la vallée des merveilles dont les fans feront très vite le rapprochement ». Un film qui avait de belles ambitions, malheureusement, il ne sera ni une réussite ni un échec. Divertissant mais manquant de beaucoup trop de choses pour en faire un excellent Disney. On ne peut pas réussir à tous les coups.

Who’s that girl, de James Foley

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Whos That Girl afficheRésumé du film

Injustement mise derrière les barreaux pour un crime qu’elle n’a pas commit, Nikki est restée quatre ans en prison. A sa sortie, elle n’a qu’une obsession : trouver le véritable coupable. Dans son périple, elle embarquera son avocat supposé la raccompagnée chez elle à Philadelphie.

Infos sur le film

Réalisé par James Foley
Avec Madonna, Griffin Dunne, Haviland Morris
Nationalité : Américain
Genre : Comédie, Romance, Comédie musicale
Durée du film : 1h30 environ

La nostalgie des années 80

Les comédies des années 80. L’époque où l’on n’était pas obligé de mettre des tonnes de scènes ras la ceinture pour faire rire. Même si le film comporte pas mal de défauts, enchaine les clichés et stéréotypes, il n’en demeure pas moins divertissant et agréable à regarder. Certes, on y voit un film purement commercial pour la sortie du nouveau single de Madonna sortit à cette époque mais, il faut bien l’avouer, le film est plutôt amusant.

Un film que j’ai découvert à l’âge de 5 ans et qui m’avait beaucoup séduit. Ma sœur était une vraie fana de Madonna à cette époque, tout comme bons nombres d’adolescente. Musiques, poster, look, Madonna était un modèle pour les adolescentes en mode rébellion. Ce qui faisait que du Madonna, j’en avais à toutes les sauces. La Madonna de cette époque était la reine de la pop, tout comme LE roi de la pop : Michael Jackson. La meilleure des époques où Madonna était bien moins dépravée qu’aujourd’hui. C’est d’ailleurs en 1987 que Madonna deviendra un véritable phénomène de société. La jumelle de Michael Jackson.

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Elle deviendra l’idole des jeunes filles qui collectionneront de nombreux produits « vinyles, posters ». Même si son film, Who’s that girl sera un vrai succès, la critique, elle, descendra complètement la chanteuse qui sera même nominée aux razzies awards. Sa voix et son look empruntés au personnage de cartoon Betty Boop, ne plaira mais aux Etats unis mais plaira à la presse Française et à son public. Dès l’ouverture du générique de Warner Bros, nous assistons à un petit dessin animé incluant donc notre héroïne et nous contant son histoire. Comment a-t-elle bien pu atterrir et écopé de 4 ans de prison ? Séquence qui ne sera pas sans rappeler un coté cartoon mignon « comme Betty Boop » et qui se veut des plus charmants et original. Who’s that girl rebasculera par la suite sur un film live qui sera une vraie machine à gags. C’est comme cela qu’il a été conçut.

Grand guignolesque mais charmant

Scénario complètement débile, presque cartoonesque, frôlant presque l’hystérie par moments »’, mais pas que. C’est totalement grotesque mais il y a se petit quelque chose qui donne envie de voir jusqu’à la fin »’. Il règne aussi dans se film quelque chose d’enfantin. Du coup il était plutôt normal qu’à l’âge de 5 ans, j’étais pris de fous rires.

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Pourquoi se film est enfantin ? Par exemple le personnage de Nikki, interprété par Madonna, a tout de la jeune femme infantile. Rire exagéré « le même que celui du personnage Pee Wee dans le film du même nom », gestuelle digne d’une petite fille « toujours à sautiller », inconsciente, blonde attitude, vêtue d’un perfecto, mini jupe, bas résille, rouge à lèvres d’un rouge éclatant, petit grain de beauté au dessus de la lèvre, rebelle, cleptomane, la vraie rebelle. Une apparence qui n’est pas sans rappeler un mix entre Betty Boop et Marilyn Monroe. Nikki est une vraie femme enfant qui est aussi une vraie miss catastrophe dont le personnage de Gontran, aura bien du mal à s’en dépêtrer pour notre plus grand plaisir.

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Des problèmes, il va en avoir. Et dire que pendant cette même journée, il est supposé se marier. Je le revendique, oui Madonna surjoue, a un jeu plat mais elle n’en est pas moins drôle de par son caractère marginal et rebelle. Complètement fofolle, nous embarquant dans des délires et des aventures rocambolesques, le film ne se prend pas le moins du monde au sérieux. Elle a de la joie à revendre et c’est ce qu’il y a à retenir du film.

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Son duo avec Griffine Dunne « du film My girl » fonctionne à merveille. Un duo à la fois attachant et dynamique. Lui « qui est un avocat » a un style très bourgeois et coincé, elle, c’est son inverse total. De quoi enchainer les gags et les répliques à mourir de rire. Le duo est de plus accompagné, d’un charmant : puma. Oui vous avez bien entendu, un puma. Puma qui est même dressé et a droit à pas mal d’interaction avec Madonna. Le tout, sans aucun effet spécial. Comment est-ce possible ? Je ne préfère pas savoir mais c’est juste magique de voir ca à l’écran.

Et la musique dans tout ca ?

Bien sur que voir une chanteuse telle que Madonna sortir un film comportera indéniablement de nombreux titres de son cru. Coté chansons, la star était en plein dans son époque Espagnole, notamment avec la célèbre chanson La isla Bonita. En écoutant son titre, Who’s that girl, qui n’est autre que le titre du film, la chanteuse voguait entre l’Anglais et l’Espagnol.

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Ce titre est d’ailleurs très auto biographique et représente en tout point le personnage qu’elle interprète dans le film » Quand tu la vois, fais ta prière et dis au revoir a ton cœur, Elle attire les ennuis dans un monde qui s’approche du feu ». Une des plus belles de ses chansons. Envoutante, rythmée, du pur Madonna des années 80. On pourrait même voir une forte ressemblance dans l’air avec justement le titre La Isla Bonita. De la bonne musique pop made in eighties. « The look of love « nous plonge dans une balade alors que les titres « Can’t stop » et « Causing a commotion » sont des chansons mettant en avant l’amour. Pour le reste, la musique composée par Stephen Bray nous plonge dans de la pure comédie des années 80. C’est efficace, aussi déjanté que l’est le film. Seule chose à déplorer : seulement 4 titres chantés par Madonna. De quoi vous passer l’envie de dépenser une forte somme pour la bande originale du film.

Au final

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Who’s that girl est le genre de comédie charmante qu’on regarde simplement pour se divertir. Humour et personnages burlesques, multiples rebondissements, dynamique, des situations délirantes, un duo qui fonctionne, un soupçon de romantisme sincère, le tout accompagné par de très jolies chansons dont 4 titres composés et chantés par Madonna en personne. Seul film de la chanteuse que l’on pourra retenir, les autres étant, il faut l’avouer, d’une bêtise sans nom. Culte pour les fans de la chanteuse, même les non fans devraient apprécier cette petite comédie qui, même si elle n’est pas exempt de défauts, a le mérite de nous faire rire. Pour les nostalgiques des années 80, c’est le film gentillet à découvrir. Prêts pour une course endiablée dans le New York des années 80 ?

https://www.youtube.com/watch?v=yNuuxTTG-iM