Date de sortie : 23 janvier 2008 (Koweït), 6 février 2008 (France)
Réalisateur : Sylvester Stallone
Acteurs principaux : Sylvester Stallone, Julie Benz, Paul Schulze, Graham McTavish
Genre : Action
Nationalité : Américain
Compositeur : Brian Tyler

Vingt ans après la trilogie Rambo, et à peine plus d’un an après Rocky Balboa, Sylvester Stallone réitère sa volonté de déterrer ses séries phares avec un nouveau film sobrement appelé John Rambo, afin de rappeler le patronyme complet de son personnage. Réalisant cette fois-ci le film lui-même, il choisit le contexte du conflit en Birmanie, terriblement meurtrier depuis de très nombreuses années et pourtant étrangement tu par les médias. Rambo y croise un groupe de missionnaires chrétiens des États-Unis souhaitant l’engager pour qu’il les guide en territoire hostile le long du fleuve Saoulen. Parmi eux se trouvent principalement le docteur Michael Burnett, interprété par Paul Schulze (Y a-t-il un Parrain pour Sauver la Mafia ?, Panic Room, Zodiac), ainsi que Sarah Miller, une jeune idéaliste sous les traits de Julie Benz (Scary Scream Movie, Saw 5).


Devenant rapidement une nouvelle opération de sauvetage, John Rambo se complaît dans un scénario très classique avec des personnages manquant de charisme et d’originalité, Rambo étant le seul à avoir un traitement intéressant avec son espoir ressurgissant pour l’humanité derrière ses airs de caïd accompli. Très porté sur l’action, le film est surtout marqué par une esthétique d’une violence rare, avec de nombreux coups de feu transperçant les autochtones dont des enfants, et des explosions éclatant les membres avec du sang bien rouge qui gicle abondamment. Stallone cherchait alors à faire sortir ce génocide de l’ombre en réalisant « un film sale, parce que la guerre c’est sale ». Les questions sur ses origines trouvent un nouveau chemin alors qu’il évoque la possible survie de son père, dont il semble retrouver la trace tout à la fin. Un retour sympathique mais qui n’aura pas forcément marqué les esprits.
