Dates de sortie : 15 novembre 1996 (États-Unis), 5 février 1997 (France)
Réalisateur : Joe Pytka
Acteurs principaux : Michael Jordan, Wayne Knight, Bill Murray
Genre : Comédie, animation
Nationalité : Américain
Compositeur : James Newton Howard

 

Et si on jouait au basket-ball ?

Une introduction touchante sur l’enfance de Michael.

Divertissement cultissime mêlant animation et prises de vue réelles, Space Jam arrive huit ans après Qui veut la peau de Roger Rabbit ? pour mieux confirmer le regain d’intérêt des Looney Tunes de Warner Bros. depuis déjà plusieurs années. Il a surtout la particularité de mettre en scène le basketteur professionnel Michael Jordan dans un pur scénario prétexte à sa rencontre avec Bugs Bunny et d’autres personnages connus comme Daffy Duck, Porky Pig et Taz. Les cartoons doivent en effet gagner un match de basket contre des extraterrestres qui souhaitent les faire devenir des esclaves de divertissement. Pour s’assurer la victoire, ces derniers parviennent à dérober les capacités d’autres joueurs de la NBA et se transforment alors en de puissantes créatures implacables.

Les Zinzins de l’espace !?
De grandes dents, un gros cigare et un regard sadique : aurait-on à faire à un méchant très méchant ?

Bercé par des musiques américaines classiques comme « I Believe I Can Fly » chanté par R. Kelly, le film relate en premier lieu l’enfance de Michael Jordan lors d’une séquence avec son père, dont il suit la trace bien plus tard en arrêtant le basket pour le base-ball, ce qui ne lui réussit pas vraiment. Le générique lui-même est dynamisé par la piste « Space Jam » du groupe Quad City DJ’s afin de accompagner des extraits des plus grands matchs du joueur. Pour compléter la bande-son de James Newton Howard, on trouve aussi des extraits de « Let’s Get Ready to Rumble » de la première compilation Jock Jams durant le match. Si la réalisation reste digne d’un simple bon film commercial, les incrustations sont tout aussi soignées que les images de synthèse et les effets spéciaux.

Wayne Knight aurait-il vu un dinosaure ?
Que serait un preux chevalier sans une femme à sauver !

Space Jam marque aussi un tournant dans le doublage des personnages animés. Connu pour avoir longuement prêté sa voix à Bugs Bunny, Guy Piérauld est notamment remplacé par Gérard Surugue, à une époque où le comédien était pourtant toujours actif. Il offre également sa première apparition à Lola Bunny, équivalent féminin de Bugs Bunny ayant un caractère de femme forte bien que rentrant dans un évident jeu de séduction avec ce dernier. Du côté des acteurs, Wayne Knight (JFK, Basic Instinct, Jurassic Park) prête ses traits à une sorte de garde du corps en réalité tellement fan de Michael Jordan qu’il va jusqu’à creuser un énorme trou pour le retrouver. Bill Murray (SOS Fantômes, Ed Wood) fait quant à lui quelques apparitions et tout deux finissent par rejoindre l’équipe de basket lorsque les choses vont mal.

Tous les coups sont permis !
Qui c’est qu’on appelle ? Bill Murray !

Moment phare du film, le match est un méli-mélo de coups bas qui donnent évidemment l’avantage aux extraterrestres avant que les Looney Tunes finissent par s’autoriser la même chose. Les astuces de cartoon rappelle alors l’âge d’or des courts métrages Warner entre l’explosion d’une bombe sur le terrain, le taureau qui fonce sur un joueur peint en rouge ou encore Pépé le Putois qui utilise son odeur. Elmer et Sam le Pirate font même référence à Pulp Fiction en tirant sur un adversaire, vêtus de lunettes et de costumes noirs sous un court extrait de la reprise de « Misirlou » par Dick Dale, qui sert de bande originale au film de Quentin Tarantino. Référencé de bout en bout, Space Jam s’impose comme un divertissement très réussi qui a efficacement marqué son temps.


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Salut à tous ! Fasciné par le monde du cinéma depuis toujours, j’ai fait mes débuts avec Mary Poppins et La Soupe aux Choux, mais avec aussi de nombreux dessins animés comme les courts métrages Disney avec Mickey, Donald et Dingo, les longs métrages Disney avec Alice au Pays des Merveilles en tête, les animés japonais comme Sailor Moon et Dragon Ball Z ainsi que d’autres séries comme Batman et Tintin. Mes années 90 ont été bercées par les comédies avec Jim Carrey (Dumb & Dumber en tête) ou d’autres films que j’adore comme Les Valeurs de la Famille Addams, Street Fighter, Mortal Kombat, Casper et Mary à Tout Prix. C’est pourtant bel et bien Batman Returns qui figure en haut de mon classement, suivi de près par Casino Royale, Et Pour Quelques Dollars de Plus, Kill Bill ou encore Rambo. Collectionneur, j’attache de l’importance au matériel et j’ai réuni trois étagères pleines de films classés par ordre chronologique. Et plus on découvre de nouveaux films, plus on se rend compte qu’il nous en reste en fait énormément à voir…

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